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  • 20/03/2024
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 Bonsoir Véronique Jacquier, Louis Deragnelle, Paul Melun sont avec nous ce soir et Gilles-William Garnel.
00:08 Je ne suis pas sûr que l'ordre alphabétique soit vraiment respecté.
00:11 Je me disais est-ce qu'il va réagir ?
00:15 Vous allez bien ?
00:16 Oui, je vais bien et vous ?
00:17 On ne vous a pas oublié.
00:18 Vous allez bien cher Véronique ?
00:19 Très bien.
00:20 Je ne sais pas s'il y a encore quelques jours tout le monde connaissait le nom de Aya Nakamura.
00:26 Je crois que c'est souvent générationnel, les chanteurs et Aya Nakamura, je pense qu'une partie des gens de 50 ans ne connaissaient peut-être même pas son nom.
00:39 Même de moins de 50 ans.
00:41 Alors moins de 50 ans je n'en sais rien mais c'est très générationnel et c'est vrai que c'est une artiste qui a beaucoup de succès.
00:47 C'est l'artiste la plus vendue dans le monde, ce n'est pas rien.
00:49 Française.
00:50 Bien sûr.
00:52 Et aujourd'hui, vous savez qu'il est question, d'ailleurs je ne sais pas d'où vient cette information parce qu'elle n'a jamais été validée,
00:58 qu'Emmanuel Macron ait choisi Aya Nakamura pour chanter la cérémonie d'ouverture.
01:04 Je suis étonné que ce soit lui qui choisisse.
01:06 Ils n'ont pas démenti non plus.
01:07 Oui, mais c'est étonnant que ce soit lui qui choisisse, il n'est pas président du CIO.
01:11 Je ne sais pas, comment ça se passe ?
01:13 Président du CIO et c'est Monsieur Estanguet qui dirige.
01:19 Ce matin, la présidente des députés du Rassemblement National, Marine Le Pen, s'est exprimée sur la possibilité de participation à la cérémonie des Jeux Olympiques
01:27 et elle a été fustigée d'une certaine manière le nom de Madame Nakamura, ce qui fait évidemment réagir.
01:33 Je vous propose de l'écouter.
01:35 C'est une provocation supplémentaire d'Emmanuel Macron qui doit tous les matins se lever en se demandant "comment est-ce que je vais réussir à humilier le peuple français ?
01:42 Comment je vais réussir à les indigner ce matin ?"
01:45 Aujourd'hui, il est prolixe, il arrive à en trouver une par jour.
01:49 Je vais vous parler de sa tenue, de sa vulgarité, du fait qu'elle ne chante pas français, elle ne chante pas étranger non plus, elle chante on ne sait pas quoi.
01:58 C'est du métissage.
01:59 Non, ce n'est pas du métissage, c'est du n'importe quoi.
02:03 Regardez, lisez les paroles de ses chansons.
02:06 La question est quelle est l'image que l'on veut donner de notre pays ?
02:11 Elle n'est pas la seule artiste à vendre énormément dans le monde.
02:16 Vous aimeriez entendre qui ?
02:18 Ce n'est pas le sujet.
02:20 Le sujet, c'est quelque chose qui doit rassembler, qui doit unir les Français.
02:25 C'est difficile d'unir 100%, mais là on voit bien que la volonté d'Emmanuel Macron, ça a été une fois de plus de diviser, c'est ce qu'il sait faire de mieux.
02:35 C'est une polémique maintenant.
02:36 C'est vrai que tout est polémique en France, l'affiche des JO, la chanteuse, tout est polémique.
02:41 C'est vrai que parfois, il y a des gens qui attaquent Mme Nakamura pour des mauvaises raisons, disons-le.
02:47 Ce n'est sans doute pas le cas de Mme Le Pen, mais il y a ça, il y a une sorte de sous-texte quand même de temps en temps qui peut exister, ne soyons pas dupes.
02:53 C'est vrai en même temps que ce n'est pas forcément fédérateur à la raison, Mme Le Pen.
02:58 Ce n'est pas fédérateur, ce n'est pas un artiste consensuel, Mme Nakamura.
03:02 Ça enlèverait à son talent, sans doute.
03:06 Donc votre réaction, qu'en pensez-vous ?
03:08 On n'en est pas à notre coup d'essai parce qu'en 2016, pour le centenaire de la bataille de Verdun, était sorti du chapeau le nom du rappeur Black M.
03:16 Et vous vous souvenez, ça avait fait une sacrée polémique.
03:18 On n'avait d'ailleurs jamais su vraiment d'où venait le nom.
03:20 Est-ce que c'était le maire de Verdun ? Est-ce que c'était l'État ?
03:23 Et là, on a le sentiment que c'est pareil.
03:25 On sort ce nom-là du chapeau puisqu'on n'est pas capable de dire si c'est l'Élysée ou pas l'Élysée.
03:29 En tout cas, l'Élysée n'a pas démenti.
03:31 Toujours est-il qu'elle n'a pas complètement tort.
03:33 Marine Le Pen, il y a quand même une volonté de diviser pour régner.
03:37 Il y a une volonté d'instaurer une polémique à tous les étages, tous les quatre matins, sur des noms.
03:43 Quand on prend l'exemple de Black M et de cette chanteuse pour les J.O., on se rend compte quand même que ce n'est pas ce qu'il y a de plus fédérateur pour notre pays.
03:52 Il y a eu une réponse d'ailleurs manifestement de Ayanna Kamoura, c'est ça ?
03:56 Ayanna Kamoura a fait une réponse aujourd'hui.
04:00 Je vais parler de sa tenue, de sa vulgarité, dite "la fille de Pierrette Le Pen".
04:06 Ayanna Kamoura a montré, a ressorti les images de la mère de Marine Le Pen qui avait fait en son temps la une de Playboy.
04:16 Vous voyez, on en est là quand même.
04:19 On en est là, mais je suis obligé puisqu'elle a répondu.
04:23 Pardonnez-moi, c'est Madame Nakamura qui a répondu.
04:29 D'ailleurs, je transmets à Benjamin Nau, ce que je ne l'avais pas vu pour tout vous dire, je n'avais pas vu cette réponse de Mme Nakamura.
04:36 C'est quoi cette polémique ?
04:37 D'abord, ce sont les gens de France Inter qui posent la question à Marine Le Pen.
04:41 Marine Le Pen n'est pas arrivée chez France Inter en disant "je suis scandalisée".
04:44 On pose la question.
04:46 Alors, ce n'est pas son compte officiel, me dit Ayanna Kamoura Source, ce n'est pas le compte officiel.
04:51 Il y a peut-être plusieurs.
04:53 Pardonnez-moi, mais ça ne va pas être facile.
04:56 Il y a la petite astérix bleue.
04:58 La polémique, d'abord on pose la question à Marine Le Pen.
05:01 Il y avait peut-être d'autres questions.
05:02 On lui pose la question "qu'est-ce que vous pensez de ce choix-là ?"
05:04 En l'occurrence, c'est d'aider à salamer notre consoeur de France Inter.
05:07 Ensuite, la polémique, elle est niquée.
05:09 Juste après le départ de Marine Le Pen, il y a M. Jean-Michel Apathy et M. ...
05:15 Non, Apathy n'est pas sur France Inter.
05:17 Oui, mais il est là.
05:18 Ce n'est pas moi qui fais les invitations, il est à France Inter.
05:20 Ce matin, il était là ?
05:21 Oui, M. Jean-Michel Apathy, avec Laurent Geoffrin, notamment.
05:26 À France Inter ?
05:27 Oui, dans le cadre d'un pluralisme de Bonaloi.
05:29 Et c'est M. Jean-Michel Apathy qui prétend que c'est du racisme.
05:36 Franchement, sur le fond, j'ai d'autres soucis que le choix de Mme Nakamura.
05:41 Le point de vue de Marine Le Pen, erroné ou pas, il est sur la question de la francophonie.
05:47 Elle souhaite que la personne choisie...
05:51 Elle dit qu'elle est vulgaire aussi.
05:53 Oui, non, elle donne une opinion subjective.
05:55 Mais en tous les cas, son point de vue principal, c'est qu'elle chante, je ne sais pas, dans une langue qui n'existe pas,
06:01 alors qu'elle souhaiterait...
06:02 "Head slam", ce sont des...
06:04 Je ne connais pas bien le problème.
06:06 Mais j'ai cru comprendre qu'elle ne chantait pas en langue française.
06:09 Si, c'est des français, c'est du rap, c'est de la langue qui est...
06:15 Je ne suis pas sûre de l'entendre, cette voix-là.
06:18 Oui, mais c'est une langue qui est travaillée, c'est une langue que disent les plus jeunes, parfois.
06:23 C'est une langue poétisée, peut-être, ou ridicule pour d'autres, je n'en sais rien.
06:27 J'essaye de me faire être modérateur dans ce débat.
06:30 Non, mais je veux dire, c'est un point de vue sur la francophonie.
06:33 Qui n'a rien à voir avec la couleur des personnes.
06:37 Le problème de cette affaire depuis le début, c'est que le président de la République nous a tendu un guet-apens.
06:42 Il a conduit un piège au débat public.
06:44 En mettant Madame Nakamura comme égérie de la France contemporaine, il savait très bien qu'elle serait critiquée.
06:49 Et puis ensuite, oh patatras, ceux qui critiquent, voilà qu'ils sont traités de racistes, de fascistes et de nazis.
06:54 Alors, il y a des gens qui critiquent Ayanna Kamura avec des propos racistes, et cela, moi, je les trouve abjectes.
06:59 On n'a pas à critiquer Ayanna Kamura parce qu'elle est noire, je trouve ça abominable.
07:03 Par contre, on a le droit de critiquer, effectivement, sa prose, de critiquer sa vulgarité, de critiquer tout ce qu'on veut.
07:09 Le racisme n'est pas une opinion, je le rappelle, c'est un délit.
07:11 C'est pour ça que parfois, ceux qui disent "vous êtes racistes", moi, je leur dis toujours "attaquez-moi, vous avez un propos raciste".
07:17 "Attaquez-moi, ça tombe sous le coup de la loi, autrement, n'en parlez pas".
07:21 Ce n'est pas une opinion de racisme, c'est un délit.
07:24 - Et bien, Monsieur Jean-Michel Labate a bravé ce danger.
07:27 - Écoutons Franck Riesser.
07:30 - Vous avez plus d'intentions d'entretenir le racisme.
07:32 - Oui, bien sûr. En tout cas, là, Madame Le Pen a réagi, et elle a réagi.
07:35 Je pense qu'effectivement, il y a des gens qui se reconnaissent dans ce qu'elle dit.
07:39 Qui trouvent qu'elle n'est pas fédératrice, qu'elle n'est pas consensuelle,
07:43 que ce n'est pas ce que tu attends pour cette cérémonie.
07:46 Tu attends peut-être quelque chose de différent.
07:49 - Mais l'exemple de Black M est assez judicieux.
07:53 - Franck Riesser. - Oui.
07:54 - Mais bon, qu'est-ce que la subjectivité ? Parfois, je veux dire, sur les habits, on peut avoir des...
08:00 - Oui, oui. Vous visez quelqu'un en particulier, Pascal ?
08:04 - Oui, de temps en temps, sur une chemise.
08:07 - Bien sûr. - Mais qu'est-ce qu'elle a, votre chemise ?
08:09 - Tout ça est toujours très subjectif, Charlie.
08:12 - Toute ma vie, j'aurais subi la jalousie de mes contemporains.
08:15 - Non, avec moi, j'ai eu aussi. - J'en ai l'habitude. J'en ai l'habitude.
08:18 - Bon, écoutez, Franck Riesser, ancien ministre de la Culture, qui a réagi et qui a donné son avis.
08:24 - Ce propos ressemble bien, finalement, à Marine Le Pen. C'est vraiment elle, là. On la voit.
08:28 Et on voit bien la différence, justement, avec celles et ceux qui soutiennent cette idée.
08:34 - Bien sûr que c'est très différent de ce que est et défend Marine Le Pen, bien évidemment.
08:39 Elle est dans la modernité. Elle est dans la jeunesse qui veut rassembler par-delà les clivages.
08:47 C'est une artiste formidable, qui est une star dans le monde entier.
08:54 Et je peux vous assurer que quand vous allez à un concert de Diane Kamoura, c'est exceptionnel.
09:00 Il y a une ambiance formidable. Il y a tous ces jeunes qui se retrouvent.
09:03 Et qu'elles puissent reprendre une chanson du patrimoine de la chanson française lors des Jeux olympiques,
09:10 ce serait un formidable symbole de ce qu'est l'audace française, comme le disait très justement Bruno Le Maire.
09:15 Et donc, je trouve que les propos de Marine Le Pen ne sont vraiment pas au niveau.
09:22 - Il est ministre délégué de la francophonie, bien sûr, M. Riesser.
09:28 - Il y a quand même un petit fond d'hypocrisie de la part de nos politiques.
09:31 Parce que, est-ce que tous ceux qui ont des enfants aimeraient que leurs enfants s'expriment comme Mme Nakamura ?
09:38 Est-ce qu'on aimerait de ça ? Non mais franchement, est-ce que ça nous tire vers le haut ?
09:41 Non mais moi, c'est ma seule question.
09:43 - Je ne veux pas encore parler de mes enfants, mais ils sont plutôt les amis de Diane Kamoura.
09:49 Et on va encore me dire que je suis influencé par mes enfants sur ces sujets-là.
09:53 Mais c'est vrai, j'ai une fille de 20 ans qui s'appelle Lou, elle aime beaucoup, elle aime bien.
09:57 Et elle a raison, qu'est-ce que vous voulez que je lui dise ?
09:59 - Est-ce que ça nous tire vers le haut ?
10:01 - Je ne lui demande pas quand elle écoute une chanson.
10:03 Est-ce que pour l'image de la France, c'est bien si tu écoutes ?
10:06 - Non mais il y a le singulier, le collectif.
10:11 - Il y a le singulier, à toute première lignée de l'accueil.
10:14 - C'est quelqu'un qui me suit.
10:16 - Il a dit "reconnecter" pour le connecter.
10:18 - Bon sang, résistez.
10:20 - Oui.
10:21 - Mais non, mais bon, vous êtes des ringards, mais ce n'est pas grave.
10:23 - André, M. Glucksmann, pardonnez-moi, mais il perd un peu ses nerfs.
10:30 Il perd un peu ses nerfs.
10:32 Parce que non seulement il insulte CNews, ce qui n'est quand même pas convenable.
10:35 Il explique qu'on promeut une idéologie d'extrême droite.
10:40 Mais ce matin, il était chez Jean-Jacques Bourdin.
10:43 À mon avis, il faut qu'il maîtrise ses nerfs.
10:46 Parce qu'une campagne électorale, c'est long.
10:48 Il peut recevoir des attaques.
10:50 On l'insulte, ce n'est pas vrai.
10:52 Il a écrit sur des punaises de lits, vous allez l'entendre, il me met en cause.
10:55 Il dit juste n'importe quoi.
10:57 Donc il faut quand même qu'il garde ses nerfs, M. Glucksmann.
11:00 Parce qu'autrement, ce n'est pas convenable.
11:03 Donc écoutons-le.
11:05 Il était avec notre confrère Jean-Jacques Bourdin.
11:07 - Je n'ai pas pris cette décision à la légère.
11:11 Parce que je respecte les téléspectateurs de CNews.
11:13 Et parce que j'aime justement débattre.
11:15 Parce que j'adore même débattre.
11:17 - Un démocrate, vous êtes un démocrate.
11:19 Est-ce qu'un démocrate peut refuser de débattre ?
11:21 - Je n'ai pas eu envie de faire semblant.
11:24 Je n'ai pas eu envie de faire semblant que CNews était une chaîne info comme les autres.
11:28 Je n'ai pas eu envie de faire semblant que CNews c'était comme LCI, comme BFM, comme France Info.
11:33 Je n'ai pas eu envie de faire semblant que CNews
11:35 ce n'était pas une chaîne constituée autour d'un projet idéologique.
11:39 Ce projet idéologique, en gros, c'est celui d'Éric Zemmour,
11:42 qui d'ailleurs, il y a encore deux jours,
11:44 se félicitait, pour me répondre et m'attaquer,
11:46 d'avoir tant contribué au succès de CNews.
11:49 Alors moi, je ne suis pas du tout pour interdire CNews.
11:52 Ils ont le droit de porter ce projet.
11:54 - C'est ce que disait Sondre Rousseau, il s'y même l'a dit.
11:56 - Ils ont le droit de porter ce projet.
11:58 Ils ont le droit d'être ce qu'ils sont.
12:00 Mais moi, j'ai le droit de ne pas vouloir cautionner ce projet-là,
12:03 en me rendant et en faisant comme si de rien n'était,
12:06 comme font tant de politiques.
12:08 Alors certes, peut-être que ça me coûtera.
12:10 Peut-être que ça me coûtera des voix, même.
12:12 Peut-être que, finalement, le fait que je sois devenu leur cible numéro un,
12:15 qu'ils crachent sur ma famille, qu'ils crachent sur mon père mort,
12:18 qu'ils crachent sur mon ex-femme, H24,
12:21 peut-être que ça me coûtera.
12:22 Mais moi, j'ai des convictions et des principes.
12:24 Je suis entré en politique pour défendre des convictions et des principes.
12:26 Et donc, voilà, c'est ce que je fais.
12:27 Et il y a une autre chose que je veux vous dire.
12:29 C'est que, justement, j'ai présidé la commission spéciale
12:31 sur les ingérences étrangères pendant tout mon mandat au Parlement européen.
12:34 Et j'ai analysé comment certains médias
12:36 étaient des chambres d'écho des opérations de déstabilisation de nos démocraties.
12:39 Et j'ai analysé en particulier le cas de CNews en France.
12:42 J'ai analysé comment...
12:43 - Chambre d'écho ?
12:44 - Comment ?
12:45 - Chambre d'écho de la déstabilisation de notre pays, CNews ?
12:48 - Concrètement, comment, au lendemain de l'invasion,
12:51 ils ont fait monter des figures comme Anne-Laure Bonnel,
12:54 que personne ne connaissait,
12:55 et qui travaillent pour les intérêts russes,
12:57 et qui est venue à l'antenne expliquer à quel point,
13:00 eh bien, c'était les Ukrainiens qui massacraient,
13:02 qui lançaient la guerre,
13:03 et qui étaient responsables de l'invasion de leur propre pays.
13:05 J'ai analysé aussi des phénomènes particuliers,
13:07 comme l'épisode des punaises de lit.
13:09 Vous vous souvenez des punaises de lit ?
13:10 Eh bien, au départ, sur les réseaux sociaux,
13:12 l'attaque des punaises de lit contre la France,
13:14 c'était montée en épingle par les réseaux russes.
13:17 Et sur CNews, c'était devenu H24,
13:20 jusqu'au point où ils ont attribué l'attaque des punaises de lit
13:24 aux migrants, vous vous rendez compte ?
13:26 Et ensuite, vous prenez par exemple l'opération de déstabilisation,
13:29 menée par des agents russes,
13:31 qui ont tagué sur les murs de Paris,
13:33 des étoiles de David, au lendemain du 7 octobre,
13:35 pour créer une atmosphère de guerre civile en France,
13:37 entre juifs et arabes.
13:39 Eh bien, CNews s'est fait l'immense chambre d'écho
13:42 de cette opération de déstabilisation.
13:43 Et donc, moi, je vais vous dire une chose,
13:45 moi, je ne sais pas faire semblant.
13:47 Je ne sais pas faire semblant, en fait.
13:49 Je n'ai pas envie d'apprendre à faire semblant.
13:51 Je n'ai pas envie de banaliser une situation
13:53 qui me semble absolument pas banale.
13:55 Et donc, je ne sais pas faire comme Emmanuel Macron
13:58 et tous ses conseillers, qui cajolent CNews,
14:01 Valeurs Actuelles et les autres, pendant 7 ans,
14:03 et qui ensuite, à chaque élection, vont nous dire
14:05 "Nous sommes le barrage contre l'extrême droite".
14:07 Moi, je ne sais pas faire ça.
14:08 Je n'apprendrai pas à faire ça.
14:10 Je ne suis pas fait de ce bois-là.
14:11 Et donc, quand j'ai des convictions et des principes,
14:13 je les défends et je pose des actes.
14:15 D'abord, sa vie, c'est de faire semblant.
14:17 C'est le contraire.
14:19 Et lorsqu'il nous met en cause,
14:21 de la manière dont il nous met en cause,
14:23 je précise que, évidemment,
14:26 on ne l'attaque pas à H24,
14:27 on n'en avait pas parlé de M. Glucksmann avant hier,
14:30 avant que ce soit lui qui précisément parle de nous.
14:33 Moi, je n'avais jamais parlé de M. Glucksmann.
14:36 - C'est que lui, il s'appelait le soeur de sa famille,
14:38 de sa femme, etc.
14:39 - Mais je n'en sais rien.
14:41 Je ne crois pas avoir craché ni sur son père,
14:44 ni sur son ex-femme,
14:46 je ne savais même pas qu'il avait eu une ex-femme,
14:48 pour tout vous dire.
14:49 Je ne savais même pas qu'il avait été marié avant.
14:51 Donc, je l'ai appris ces dernières heures.
14:53 Donc, je ne connaissais pas la biographie.
14:56 Et quand il dit que les punaises de Lille,
14:59 c'est news qui est à l'origine d'une campagne
15:03 contre les punaises de Lille,
15:04 alors que toute la presse,
15:05 c'était la une du Parisien,
15:06 c'était la une de tous les journaux,
15:08 toutes les télés en ont parlé à ce moment-là.
15:10 Et quand il explique qu'on a attribué aux migrants
15:13 les punaises de Lille,
15:14 enfin, tout ça est un tissu de bêtises
15:18 et surtout de choses qui sont fausses.
15:20 - Mais si je peux me permettre.
15:21 - Et je n'en dirai pas davantage.
15:23 - Alors, moi, je vais en dire deux ou trois.
15:25 D'abord, en ce qui me concerne,
15:27 non seulement je n'ai pas craché sur son cher père
15:29 que j'aimais beaucoup et que j'avais rencontré,
15:31 mais je me suis permis même de le comparer
15:34 de manière assez défavorable à son fils.
15:36 Vous voyez ? Premièrement.
15:37 Deuxièmement, quand on a du courage
15:39 et qu'on n'aime pas une radio ou une télévision,
15:42 on s'y rend, ne serait-ce que pour leur dire leur fête.
15:44 Moi, je ne demande pas mieux que d'aller dans la radio
15:47 ou au FICI, Mme Glucksmann,
15:50 née Salamé, justement pour leur dire mon point de vue.
15:53 Enfin, sur cette histoire d'Étoiles de David,
15:58 est-ce qu'on savait d'où elles venaient,
16:00 les Étoiles de David ?
16:01 Effectivement, on n'était pas contents
16:04 qu'après le 7 octobre, des Étoiles de David soient...
16:07 - Je rappelle que c'est Europe 1 qui a révélé
16:09 l'ingérence étrangère sur l'histoire des Étoiles de David
16:12 parce qu'on a mené l'enquête.
16:13 - Sur tous ces sujets-là, le traitement a souvent été le même,
16:16 de radio ou de télévision à l'autre.
16:18 - Lui qui travaille beaucoup,
16:20 est-ce qu'il regarde justement le travail de France Inter
16:24 ou au FICI sa femme, et où justement,
16:26 chaque jour que Dieu fait, on entend des adversaires,
16:29 l'UNRRA ou Médecins sans frontières liés au Hamas,
16:32 tous les jours que Dieu fait,
16:34 il a travaillé là-dessus sur la politique étrangère,
16:36 M. Glucksmann, qui est si courageux,
16:39 où que je tourne mon regard,
16:41 très sincèrement, le niveau n'est pas élevé.
16:45 - Et je trouve surtout qu'il percénère,
16:47 c'est ça qui me frappe là-dedans,
16:48 parce que c'est un tissu de mensonge.
16:50 - C'est vrai.
16:51 - Il donne beaucoup de fake news.
16:52 - Tout ce qu'il dit, c'est vraiment des fake news.
16:54 - Il désinforme.
16:55 Enfin, comme un acte de désinformation manifeste,
16:57 d'autant que la séquence sur les punaises de lit,
16:59 je crois que j'étais en plateau avec vous,
17:00 et que vous avez posé une question au milieu
17:02 de tout un tas de discussions avec un expert en punaises de lit,
17:05 qui nous a expliqué pendant une demi-heure
17:06 toutes sortes de choses.
17:07 - Non, vous n'en m'aime pas là-dessus,
17:08 mais de dire qu'on parle H24 de lui,
17:10 ce garçon est extrêmement susceptible.
17:12 Il est assez peu habitué à prendre les coups manifestement.
17:15 Il faut qu'il se calme,
17:17 et il faut qu'il apprenne à entrer et à répondre
17:19 dans le débat politique à des arguments
17:21 sur lesquels il n'est pas d'accord, pourquoi pas ?
17:24 - Mais...
17:25 - Je trouve par ailleurs que j'ai que des désaccords avec lui
17:27 sur tout ce qu'il vient de dire sur CNews.
17:29 Il a proféré les fake news,
17:30 et effectivement il joue un peu les gens moulins de Bartabat
17:32 en essayant de montrer à quel point il est courageux de pas venir.
17:34 Mais j'aurais pu vous dire du bien de lui.
17:36 Par exemple, sur les Ouïghours,
17:37 je trouve qu'il a mené un bon combat.
17:38 Il y a des choses que je trouve à mettre à l'actif de M. Gonsman.
17:41 - Je ne dirai pas plus,
17:42 mais il ne pense même pas ce qu'il dit.
17:44 - Vous le croyez ?
17:45 - Non, mais ce n'est pas une part de stratégie.
17:46 - La veille, il ne disait pas ça.
17:48 - Mais c'est une mauvaise stratégie.
17:50 - Ah d'accord.
17:51 - Mais c'est une très mauvaise stratégie.
17:52 - Il est tenu. Il est tenu.
17:54 - Je pensais qu'il était plus gênant que ce qu'il disait.
17:56 - Il est tenu par ses électeurs qui veulent...
17:58 - Mais pas du tout, non.
17:59 - Il les a gauchés.
18:00 - Je ne crois pas.
18:01 - Il est tenu.
18:02 - Là où la plus grosse supercherie, je trouve,
18:04 consiste quand même à ériger la lâcheté en panache.
18:06 Et alors, là, c'est quelque chose qui me sidère.
18:08 - Bon, enfin, on va marquer une pause.
18:10 - Pardon, sur un plan strictement politique.
18:12 - Mais tout ça est faux, hein.
18:13 - Je parle sur le bon contrôle.
18:14 - Il me semble, au contraire, qu'il y a un boulevard
18:16 pour un parti socialiste moderne.
18:18 - Bien sûr.
18:19 - De justement montrer la différence.
18:21 - Qui incarne la gauche de jour A.
18:22 - Mais il y a des gens comme ça.
18:23 - On va marquer une pause.
18:24 - Il y a quelque chose qui m'échappe.
18:25 - On va marquer, en tout cas, son mouvement.
18:26 - Ce ne sera pas lui qui l'incarnera.
18:27 - C'est place publique et c'est plus place privée.
18:29 - Ah non, mais c'est...
18:30 - C'est une place fermée.
18:31 - Une place publique n'existe qu'une fois tous les 6 ans aux européennes.
18:33 - Une place fermée.
18:34 - Il doit y avoir 10 militants qui se battent entre eux.
18:35 - Ce n'est pas non plus un monument.
18:45 - En tout cas, il a eu le bienvenu, il s'est changé d'avis.
18:46 - Je ne suis pas dans l'invective et dans l'insulte comme lui, manifestement.
18:47 - Vous ne seriez pas lui accordé votre pardon ?
18:48 - Moi, je parle à tout le monde.
18:49 - Les gens, ils ont peur.
18:50 - Il a peur parce que ce qu'il dit est faux.
18:51 - Il a peur de quoi ?
18:52 - Il dit, est-ce qu'on crache sur lui ? Non.
18:53 - Est-ce qu'on crache sur son père ? Non.
18:54 - Est-ce qu'on crache sur son ex-femme ? Non.
18:55 - Bien sûr que non.
18:56 - Je ne sais pas ce que tu veux dire.
18:57 - Donc, comme ils disent des choses qui sont fausses,
18:59 ils éructent l'anathème.
19:00 Donc, évidemment, tout ça est faux.
19:01 Donc, ils viennent sur un plateau et on en parlera ensemble.
19:02 La pause et nous revenons.
19:03 - Mais c'est fou.
19:04 - Et je vérifiais pendant la pause,
19:05 M. Glucksmann avait dit qu'on avait invité Mme Anne-Laure Bonnel,
19:06 journaliste, c'est bien ça.
19:07 Moi, je l'ai invitée une fois
19:08 et je crois que sur la chaîne,
19:09 elle n'est pas passée trois fois.
19:10 - Est-ce que vous en êtes content ?
19:11 Il y a eu des gens qui ont dit,
19:12 c'est pas la peine de dire ça,
19:13 mais c'est pas la peine de dire ça.
19:14 - C'est pas la peine de dire ça.
19:15 - C'est pas la peine de dire ça.
19:16 - C'est pas la peine de dire ça.
19:37 - C'est pas la peine de dire ça.
19:38 - C'est pas la peine de dire ça.
19:39 - C'est pas la peine de dire ça.
19:40 - C'est pas la peine de dire ça.
19:41 - C'est pas la peine de dire ça.
19:42 - C'est pas la peine de dire ça.
19:43 - C'est pas la peine de dire ça.
19:44 - C'est pas la peine de dire ça.
19:45 - C'est pas la peine de dire ça.
19:46 - C'est pas la peine de dire ça.
19:47 - C'est pas la peine de dire ça.
19:48 - C'est pas la peine de dire ça.
19:49 - C'est pas la peine de dire ça.
19:50 - C'est pas la peine de dire ça.
19:51 - C'est pas la peine de dire ça.
19:52 - C'est pas la peine de dire ça.
19:53 - C'est pas la peine de dire ça.
19:54 - C'est pas la peine de dire ça.
19:55 - C'est pas la peine de dire ça.
19:56 - C'est pas la peine de dire ça.
19:57 - C'est pas la peine de dire ça.
19:58 - C'est pas la peine de dire ça.
19:59 - C'est pas la peine de dire ça.
20:00 - C'est pas la peine de dire ça.
20:01 - Récemment, un intervieweur éditorialiste reconnu a été écarté de l'antenne de France
20:08 Info pour des liens, mais des liens supposés avec Jordane Bardella.
20:12 Dans le même temps, une intervieweuse, elle aussi reconnue, continue ses interviews au
20:18 matinaux sur France Inter alors qu'elle est en couple, ce qui est bien sûr son droit
20:21 le plus strict, avec l'une des têtes de liste aux élections européennes.
20:25 N'y a-t-il pas de poids de mesure dans cette histoire ?
20:28 Quelle est la cohérence déontologique dans tout cela ?
20:31 Est-ce qu'il y a les gentils d'un côté et puis les présumés vilains, très vilains de l'autre ?
20:37 - Votre question est totalement pertinente, vous avez raison.
20:40 S'agissant notamment du pluralisme et aussi, notamment dans les médias, il faut éviter
20:45 le deux poids deux mesures, je vous le dis avec beaucoup de conviction personnelle.
20:48 Pour autant, je vais vous dire, depuis le 5 juin 2023, Radio France a mis en place des
20:53 règles très strictes, très précises, s'agissant des préventions des conflits d'intérêts
20:58 et encadrer les collaborations extérieures.
21:01 Pour éviter tout conflit d'intérêts, il suffisait qu'il informe sa direction pour
21:05 dire s'il y avait une collaboration envisagée.
21:08 Cela n'a pas été le cas puisque Radio France l'a appris par la presse.
21:11 Alors, afin de lever tout doute sur l'existence d'un conflit d'intérêts, Radio France a
21:16 décidé de suspendre à titre conservatoire Jean-François Aquilli de l'antenne de France Info.
21:21 Pour autant, il est rémunéré. Il y aura des conclusions de cette enquête.
21:25 Est-ce qu'il y aura des mesures qui sont prises à son encombre ? Je n'en sais rien à ce stade.
21:29 J'ai demandé, évidemment, qu'on puisse me les faire communiquer.
21:32 S'agissant de Léa Salamé, effectivement, la formation, elle est connue de tous, y compris
21:37 de sa direction. Et de la même manière, on m'a indiqué qu'à partir du 15 avril, elle
21:42 ne mènerait plus aucun entretien politique sur les antennes que vous aviez citées.
21:46 Mais là où... Non mais la supercherie initiale vient du fait que c'est sur une collaboration
21:55 supposée. C'est-à-dire que, non mais il n'y a pas d'éditeur qui confirme. Jordan Bardella
21:59 ne confirme pas. Jean-François Aquilli, le principal intéressé, ne confirme pas.
22:03 Et donc, sur la base d'une supposition, il y a cette affaire qui éclate, donc qui, à l'origine,
22:08 ne repose sur rien.
22:09 Si, sur un article de presse.
22:10 Sur le fond, moi je trouve aussi stupide. Léa Salamé, elle a le droit de vivre une vie professionnelle
22:15 sans M. Glucksmann.
22:16 Bien sûr, bien sûr.
22:17 Elle existait avant M. Glucksmann.
22:19 Et puis un homme est pas tenue aux obligations de sa femme et en l'inverse.
22:22 Si elle allait jusqu'au mois de juin interroger les gens, ça ne me gênerait pas du tout.
22:27 Pas du tout. Et je trouve que, pour tout dire, M. Glucksmann ne lui a pas rendu service en
22:32 disant ce qu'il a dit. Et si j'étais Mme Salamé, je lui dirais, vraiment, tu te conduis
22:36 avec moi d'une manière que je ne trouve pas très agréable. Mais ça c'est leur affaire
22:41 à eux. Mais effectivement, elle, elle a existé avant et elle existera sans doute après.
22:47 Parce qu'elle a du talent et que je ne vois pas. On est quand même...
22:52 D'imaginer, parce qu'elle est avec M. Glucksmann, elle ne peut pas poser la bonne question.
22:57 Excusez-moi, mais ce n'est pas non plus...
22:59 Qui sont-ils ? J'ai regardé la biographie de Jean-François Aquilli. C'est une figure
23:02 historique de Radio France. C'est quelqu'un qui est arrivé... Il a dirigé le service
23:07 politique de France Inter. Il a été à France Info. Il a eu une émission au débat.
23:12 Comprenez que Jordan Bardet, là, pour France Inter, c'est le diable.
23:16 Il recevait Marine Le Pen.
23:18 France Info !
23:20 Je pense que le programmeur qui s'occupait d'inviter Marine Le Pen...
23:23 Mais attention, il y a des échanges avec les équipes de Marine Le Pen.
23:26 Mais je les connais. Je les connais.
23:28 Mais c'est très dangereux.
23:29 Mais je les connais tous depuis 40 ans.
23:30 Notre métier, Pascal, c'est de discuter avec tout le monde.
23:32 Je ne vais pas citer leur nom. Je les connais.
23:34 Je sais comment ils parlent en privé. Ils ne voteront...
23:38 Vous n'avez pas un journaliste de France qui vote Marine Le Pen.
23:40 Il n'y en a pas un.
23:41 Je sais bien.
23:42 Donc, si vous voulez que je vous dise, surtout à France Info, je ne dirai pas pour qui
23:46 ils votent, parce que je n'en sais rien, mais je le devine.
23:48 Je serais curieux de voir les collaborations des autres journalistes de Radio France.
23:51 Mais plusieurs choses.
23:53 Je ne peux pas vous dire autre chose. Je baigne dans ce milieu depuis 40 ans.
23:57 Plusieurs choses.
23:58 Pas 40.
23:59 Un peu moins.
24:00 Plusieurs choses.
24:01 Plus jeune que toi.
24:02 Je vous assure que c'est vrai.
24:03 Trois jours avant cette histoire, alors que ma voiture cinglait vers mon cabinet,
24:08 j'écoutais France Info et je suis tombé sur M. Akili.
24:12 Oui, vous l'avez dit.
24:13 Je vous l'ai dit.
24:14 Vous l'avez dit déjà il y a deux jours.
24:15 Voilà quelqu'un qui est neutre, premièrement.
24:18 Deuxièmement, le préposé Revue de presse de service public a reconnu lui-même
24:23 qu'il avait fait aussi des ménages...
24:25 Claude Askolovitch.
24:26 Claude Askolovitch.
24:27 Je le connais, Claude. C'est tout sauf un homme de droite.
24:29 Évidemment. Et c'est plutôt un homme de gauche.
24:32 Il a collaboré...
24:33 Il a travaillé ici, dans cette maison.
24:35 Il a collaboré à plusieurs...
24:37 Mais je lui en veux pas.
24:38 Et il a collaboré...
24:39 La droite, d'être de gauche.
24:40 Et il a collaboré à plusieurs ouvrages pour des politiciens de gauche,
24:45 dans le cadre de livres très aimables.
24:47 Sur le plan juridique, c'est une hérésie la plus totale.
24:49 C'est-à-dire que si M. Akili était allé plus loin, il aurait dû demander,
24:54 il aurait dû, il l'aurait fait, j'en suis sûr, l'autorisation...
24:58 Allez, on avance.
24:59 Non mais, il ne l'a pas fait.
25:01 Il n'y avait même pas de livre qui était fait.
25:03 Donc, ces gens-là sont dans l'égalité la plus totale.
25:06 Je pense que si ça avait été avec Mme Ayé, ça se serait passé autrement.
25:10 Mais il y a une autre question quand même sur la suspension conservatoire.
25:13 Quand vous faites ça, vous tuez la personne qui croit un instant
25:17 que Jean-François Akili va revenir présenter l'émission.
25:19 Mais c'est pour ça...
25:20 Non mais quand on tape, on dit les choses franchement.
25:22 On dit pas à quelqu'un, je vous suspend pendant six mois,
25:25 celui qui est coupable là-dedans...
25:28 Si vous me bannissez de votre émission pendant six mois, vous croyez que je vais revenir ?
25:31 Celui qui est coupable, à mes yeux, c'est le directeur de la rédaction.
25:33 Bien sûr.
25:34 Parce qu'il n'a pas le courage, parce qu'il est tenu par sa prédilection de journaliste.
25:37 Parce que les syndicats montent au front ?
25:38 Voilà.
25:39 Et qu'il montre son manque de courage parce qu'il sait que sa place est liée à eux.
25:43 Donc, ces gens-là, en temps difficile, c'est toujours la même question.
25:47 Avec qui tu as envie de monter ? Dans le canot de social.
25:49 Et les syndicats de journalistes ?
25:50 C'est toujours la même question.
25:51 Mais qui défend les journalistes dans ces situations ?
25:53 Les journalistes, ils sont où ? Le SNJ, il est où ?
25:56 Quand vous rencontrez quelqu'un, posez-vous toujours la même question.
25:59 Est-ce que je monterai avec lui sur le canot de sauvetage ?
26:02 C'est la seule question qui va.
26:05 C'est la seule question qui va.
26:08 Les autres, elles n'existent pas.
26:12 Elle est très exclusive sur la sécurité.
26:14 Madame Datti sur le wokisme, écoutez ce qu'elle a dit.
26:16 Madame Datti sur le wokisme.
26:17 Moi, je vais vous dire, je suis contre toutes les formes de censure.
26:22 Je me suis exprimée là-dessus.
26:24 Parce qu'il y a certaines pratiques qui reviennent à la censure.
26:27 Et donc, moi, je voudrais faire respecter la liberté de création partout.
26:32 Et notamment là où elle est malmenée.
26:34 Parce que là, c'est le début de la censure.
26:36 Et on sait à quoi s'amène la censure.
26:37 Ensuite, moi, j'ai été choquée, vous avez donné d'autres exemples,
26:40 par le livre d'Agatha Christie qui a été réécrit.
26:46 Moi, je suis choquée.
26:47 C'est comme, rappelez-vous, toutes les grandes œuvres littéraires.
26:51 Est-ce que vous vous souvenez ?
26:52 On avait dit pour un certain public, comme ils ne comprennent pas,
26:55 non seulement on va les réduire, les Molière et Victor Hugo,
26:58 non seulement on va les réduire, mais on va presque les résumer.
27:02 Et donc, moi, j'ai dit, il faudrait aller plus loin.
27:04 Il faudrait la prochaine fois, peut-être, écrire les livres en phonétique.
27:08 Non mais, ça fait du bien d'entendre ça quand on voit la présécesseur.
27:11 Il ne faut pas qu'elle écoute "Jusqu'ici, tout va bien" sur France Inter, Madame Datti.
27:15 Il ne faut surtout pas parce qu'elle va être étonnée.
27:18 C'est du wokisme du début jusqu'à la fin.
27:20 Après, elle peut elle-même déplorer le wokisme,
27:22 et qu'une radio pense différemment de la ministre.
27:24 Oui, mais enfin bon, entendre toujours des choses agréables sur la théorie du genre,
27:30 de Madame Butler, vous avez des gens qui n'y tiennent pas vraiment.
27:33 Si on arrive à comprendre ce qu'écrit Madame Butler,
27:35 parce que personnellement, je trouve ça très difficile à comprendre.
27:37 C'est toujours la même démarche.
27:39 Ces gens-là ne parient pas sur l'intelligence du téléspectateur, du spectateur, du lecteur.
27:46 C'est ça.
27:47 Parce que les gens qui nous écoutent, ils décodent tout.
27:50 Ils décodent tout, ils savent qui vous êtes, ils savent qui est Véronique.
27:53 Ils décodent tout, ils n'ont pas besoin d'explications.
27:55 Même vous, je suis un.
27:56 Non mais c'est vrai.
27:57 Et ceux qui sont de l'autre côté, qui défendent ces thèses wokistes,
28:03 c'est parce qu'ils parient sur la bêtise de ceux qui écoutent.
28:06 Oui, c'est vrai, ils décodent.
28:07 Ce sont ceux qui disent que tout le temps, les Français pensent que...
28:10 Il va falloir faire ça pour que l'opinion publique comprenne ça.
28:13 La drogue.
28:14 Et je vous propose que Véronique puisse s'exprimer.
28:17 Parce que souvent, quand je sors des émissions...
28:19 C'est pas moi qui regarde.
28:20 Si !
28:21 Ah, il regarde.
28:22 Moi, je ne fais rien.
28:23 Non mais Goldenel a moins parlé que Gilles William.
28:27 Je suis à compter maintenant.
28:29 La parole est à Véronique Jacquier, sur la drogue.
28:33 Voyez le sujet de Régine Delfour, 24 heures après le voyage du président.
28:37 Impossible d'entrer dans la cité de la Castellane sans passer les barrages.
28:43 Postés aux différentes entrées, des dizaines de CRS contrôlent chaque véhicule et chaque piéton.
28:49 Si de nombreux habitants se sentent rassurés, ils continuent d'avoir peur de témoigner.
28:53 Je ne peux pas répondre.
28:55 Je préfère ne pas prononcer sur ce sujet.
28:57 Mais ces fouilles en agacent aussi beaucoup.
28:59 Ils mettent tout le monde dans le même sac, c'est pas normal, franchement.
29:02 Regardez, je suis réécrite, les témoins, j'ai fini à poil.
29:05 En ce troisième jour de l'opération Place Nette XXL, la présence policière a pour objectif
29:11 d'empêcher les dealers d'opérer dans la cité.
29:14 Spanish, un jeune dealer de 16 ans, nous avoue que ce n'est pas vraiment un problème.
29:19 Si, je peux travailler, c'est un voyeur.
29:22 Il dit vivre en foyer et avoir besoin d'argent.
29:25 Je vends, je guette, je fais tout.
29:29 C'est pas bien, mais c'est le moyen pour gagner des sous.
29:32 Après, il y en a d'autres, je sais.
29:34 Selon les autorités, les différents points de deal de la cité rapporteraient entre 50 et 80 000 euros par jour.
29:41 C'est extraordinaire, les témoignages de ces jeunes.
29:43 C'est ça que je trouve formidable.
29:45 C'est ça qu'il faut.
29:47 Mais le déplacement d'Emmanuel Macron, moi, me paraît être une opération coup de poing, forcément.
29:52 Parce qu'on a envie de dire "et après", dans la mesure où il n'y a pas de reconquête territoriale.
29:58 Alors c'est bien, on a mis des moyens, on a mis des policiers, on casse le trafic pendant trois semaines.
30:03 Et après, c'est-à-dire qu'il faudrait vraiment reconquérir ce terrain,
30:07 mais qu'on fasse la guerre pour reconquérir le terrain.
30:10 C'est-à-dire que les policiers restent des mois.
30:13 Il faut s'inscrire dans le temps long, il faut qu'il y ait une durabilité dans l'opération.
30:17 Et là, on voit qu'on n'en parle pas.
30:19 Après, il y a un deuxième sujet qui est plus ou moins marseillais.
30:23 C'est qu'on l'a vu avec cette opération, parmi les 89 interpellations,
30:28 il me semble qu'il y avait une dizaine d'étrangers sous OQTF.
30:32 Et il y a de plus en plus de migrants qui sont recrutés par les trafiquants de drogue.
30:37 Et qui sont finalement des petites mains qu'on utilise, qu'on n'hésite pas à torturer s'il le faut.
30:43 Donc moi, je ne vois pas comment on va s'en sortir.
30:46 Et ce n'est pas Emmanuel Macron avec Gérald Darmanin, comme ça, sur une opération coup de poing, qui vont nous rassurer.
30:50 Alors puisque vous parlez d'opération coup de poing d'Emmanuel Macron,
30:53 on avait prévu d'en parler plus tard, mais la transition est habile.
30:56 Et je pense que notre ami Benjamin Nau va pouvoir nous proposer ces photos
31:00 qui m'ont quand même beaucoup étonné du président de la République.
31:04 Je veux dire que l'important pour Emmanuel Macron, c'est tous les jours qu'on parle de lui.
31:08 C'est sidérant, je vous assure, c'est sidérant.
31:11 Si tu analyses, moi je ne veux pas me lancer dans une analyse psychanalytique ou psychologique du président de la République,
31:16 mais tous les jours, quel est l'intérêt, quel est l'objectif de montrer ces muscles qui sont quand même assez saillants ?
31:25 Alors du coup...
31:26 - Vous le connaissez l'objectif, vous posez la question.
31:29 - Qu'on parle de lui !
31:30 - Oui !
31:31 - C'est très étrange.
31:32 - Vous êtes fier de lui.
31:33 - Bien, je suis fier de lui, je le sais bien.
31:34 Mais d'un autre côté, Sandrine Rousseau m'a enlevé l'idée de dire du mal du président de la République,
31:40 parce que quand j'ai lu son tweet, j'ai dit finalement c'est pire.
31:42 Son tweet est pire que la photo du président.
31:44 "Ces codes virilistes utilisés jusqu'à l'overdose, quelle misère du politique,
31:48 quelle défaite du progressisme et quelle indigence de la communication politique."
31:52 - Elle a raison sur la dernière phrase.
31:53 - Du coup, je me suis bien aimé.
31:56 - Pour rien y voir d'autre qu'une volonté de se montrer.
31:59 - On peut lui donner raison à Mme Rousseau sur la dernière phrase,
32:01 sur l'indigence de la communication politique.
32:03 C'est-à-dire que pendant des semaines et des mois, on nous a expliqué que Vladimir Poutine,
32:06 qui se mettait torse nu pour dompter je ne sais quel animal,
32:09 c'était effectivement le culte de la personnalité d'un odieux dictateur.
32:13 Et là, effectivement, sommes-nous dans le culte de la personnalité ?
32:17 Je crois que oui.
32:18 Et ce n'est pas la première fois.
32:19 Il y avait eu les photos en sweatshirt en mode cellule de crise.
32:22 Il y avait eu la série un peu à la façon série télévisée américaine
32:25 au moment de l'élection présidentielle.
32:27 Je crois que tout ça participe de dégrader la fonction présidentielle.
32:30 - Écoutez, chacun encore se fera son opinion.
32:33 Je pense que c'est aussi, je vais reprendre ma grille de lecture qui est toujours la même,
32:37 c'est aussi générationnel.
32:39 C'est-à-dire que les plus jeunes baignent...
32:40 - Vous croyez que ça plaît aux jeunes, ça ?
32:41 - Je pense qu'ils baignent dans un autre monde que le nôtre,
32:44 que vous, vous avez connu...
32:45 - Narcissique, ultra-narcissique.
32:46 - Pas vous, d'ailleurs.
32:47 - Moi, j'ai 29 ans.
32:48 - Voilà, on a connu De Gaulle jusqu'à...
32:50 - De Gaulle, j'étais petit quand même, il ne faut pas exagérer.
32:52 - Non, mais vous n'avez pas connu...
32:53 - François Mitterrand.
32:54 - Tout le monde est son propre média.
32:55 - Je ne vois pas François Mitterrand en train de boxer, il n'a pas le même âge non plus.
32:58 - On a dit que les photos sont belles.
33:00 - Ah oui, elles sont très belles.
33:01 - Et cela dit, Magisk Ardentin faisait du ski.
33:02 - Oui, et il jouait de la cordée.
33:04 - Oui, et on voyait Sarkozy faire du footing, il ne faut pas exagérer.
33:07 - Oui, mais là, c'est montré les vêtements, les cheveux, le sueur.
33:11 - Très sincèrement, je ne suis pas choqué.
33:13 - Non, mais je ne dis pas que c'est choquant, je vous l'assumez.
33:15 - Moi, je suis choqué.
33:16 - En revanche, le son du jour, c'est le plus important depuis bien longtemps.
33:19 - Ça, c'est Éric Dupond-Moretti.
33:21 - Et pour le coup, chapeau, Monsieur le ministre de la Justice.
33:24 - Ah oui.
33:25 - Chapeau.
33:26 - On est d'accord.
33:27 - Parce que pour la première fois, il dit ce qu'il faut dire sur les consommateurs.
33:30 - Vous avez raison.
33:31 - Voilà, qui ont du sang sur les mains lorsqu'ils fument un pétard.
33:33 - C'est ce qu'il leur dit.
33:34 - Avec une nuance, allez-y.
33:35 - Eh bien, il n'a pas tort.
33:37 - Avec une nuance.
33:38 - Eh bien, il n'a pas tort.
33:39 - Eh bien, on en reparlera.
33:40 - Écoutons Éric Dupond-Moretti.
33:41 - Écoutons du Éric Dupond-Moretti.
33:43 - Le trafic de stupes, c'est l'affaire de tout le monde.
33:48 Ce n'est pas qu'affaire des policiers, des douaniers, des gendarmes, des magistrats, des griffins.
33:51 - On l'a entendu avec le témoignage de Frédéric.
33:53 - Non, mais ce que je veux vous dire, Madame, c'est que celui qui fume son petit pétard le samedi,
33:57 ce pétard-là, vous voyez, il a le goût du sang séché sur le trottoir.
34:02 C'est 50 homicides volontaires.
34:05 Je voudrais qu'on remette tout ça dans le bon ordre.
34:09 Si les gens se tuent, si les gens trafiquent, c'est parce qu'il y a quelques bobos,
34:15 quelques petits bourgeois, quelques gens qui, de façon totalement inconsciente,
34:21 pensent qu'ils ont le droit de fumer du chic le samedi soir.
34:24 Ça, je veux le redire ici, c'est l'affaire de tout le monde.
34:29 - Eh bien, ça, c'est...
34:30 - Eh bien, ça ne me va pas, moi.
34:31 - C'est l'affaire de tout le monde.
34:32 - Eh bien, ça ne me va pas.
34:33 - Vous avez parfaitement raison.
34:34 - Je vais vous dire pourquoi ça ne me va pas.
34:35 Je suis tout à fait, je signe ce que Dupont-Moretti a dit là,
34:40 mais il lui fallut dans ce cas-là expliquer qu'il n'y a pas que les bobos,
34:43 il n'y a pas que les bourgeois, il y a plein de jeunes des quartiers qui...
34:47 Pourquoi il n'en parle pas ?
34:49 Et les migrants qui, comme Véronique l'a dit, vendent justement du...
34:56 Ils n'ont pas le goût...
34:57 Ils vendent du hache et du crack.
34:59 - Ils parlent des consommateurs.
35:00 - Non, mais ils n'ont pas le goût du sang.
35:01 - Ils parlent des consommateurs.
35:02 - Ils sont les premiers à en prendre du crack, les migrants.
35:06 Ils n'ont pas le goût du sang, ceux-là.
35:08 On n'ose pas le dire, ça.
35:10 - Quand il parle des consommateurs, il les emmène.
35:12 - Moi, je suis choqué, mais ce n'est pas ça qui me gêne.
35:14 - Quand il parle des consommateurs, il parle de ça aussi.
35:16 - Moi, ce qui me gêne beaucoup dans cette phrase, Pascal,
35:19 enfin, je suis d'accord, évidemment, avec Pierre-Éric Dupont-Moretti,
35:22 mais je serais encore plus d'accord si, de l'autre côté,
35:24 il proposait une vraie politique de fermeté.
35:27 Aujourd'hui, on a créé les amendes forfaitaires délictuelles, les AFD.
35:30 Vous savez combien il y en a qui sont délivrés chaque année contre des consommateurs ?
35:33 130 000 seuls, un tiers sont payés.
35:35 Qui s'occupe du recouvrement des...
35:36 - Ce n'est pas le sujet.
35:37 - Mais bien sûr que si.
35:38 - Vous pouvez trouver que sa position est intéressante.
35:39 - Deuxième chose, Pascal, que s'est-il passé hier ?
35:41 - Trop court.
35:42 - Pascal, qu'est-ce qui s'est passé hier matin, avant le déplacement du président ?
35:45 Éric Dupont-Moretti est allé voir les magistrats
35:47 qui ont été auditionnés par la commission d'enquête parlementaire,
35:50 dont on a beaucoup parlé.
35:51 Que s'est-il passé ?
35:52 Éric Dupont-Moretti les a engueulés.
35:54 Il les a engueulés parce qu'il leur a dit "vous n'avez pas le droit de dire ça".
35:57 "Vous n'avez pas le droit de dire que la situation est catastrophique en matière de lutte contre le trafic de subventions".
36:01 - Oui, ça suit.
36:02 Je ne suis pas étonné qu'il ait dit ça parce qu'il ne veut pas dire la vérité.
36:04 - Mais ce qui me heurte, vous savez quoi ?
36:05 - Et vous allez le redire.
36:06 - Ce qui est plus grave, c'est qu'ils ont témoigné sous serment.
36:09 - Bien sûr.
36:10 - Donc ils ont juré la main comme ça de dire la vérité, toute la vérité,
36:13 et que l'autorité de tutelle, en violation de la séparation des pouvoirs,
36:17 vienne engueuler des magistrats qui ont témoigné sous serment devant une enquête parlementaire.
36:22 Que va-t-il se passer demain ?
36:23 - Vous êtes sûr de vos informations, évidemment.
36:25 - Je suis certain, vous pouvez lire, il y a eu un compte rendu dans la Provence,
36:27 et on en parlera demain matin sur Europe 1.
36:29 - Eh bien c'est un scandale.
36:30 - Donc moi je veux bien...
36:31 - Monsieur Dupont-Moretti, c'est scandaleux parce qu'ils étaient sous serment.
36:33 - Absolument.
36:34 - Il a tort.
36:35 - Et Éric Dupont-Moretti, on a reparlé ce matin au micro d'Apolline de Malherbe sur BFM TV, on peut la citer,
36:40 et il dit d'ailleurs "je ne veux pas de discours défaitistes".
36:44 - Mais ça ne veut rien dire !
36:47 - Il dit ensuite, au sujet d'une présidente de tribunal judiciaire à Marseille qui a témoigné,
36:50 il a dit "elle a eu un propos malheureux, elle le regrette".
36:53 - Ecoutez l'échange avec la magistrate.
36:56 Ecoutez l'échange avec la magistrate, me dit...
36:59 ...Machamano.
37:01 - Le narcotrafic touche en premier lieu la ville de Marseille.
37:05 Je pense que Marseille est la seule ville de France gangrénée à ce point par le trafic de drogue.
37:11 L'économie souterraine que ce trafic induit et les règlements de comptes qui en découlent.
37:16 Il me semble que cette ville a basculé comme aucune autre dans le narcotrafic.
37:21 Le trafic de drogue et les assassinats liés aux stupéfiants existent partout en France,
37:26 mais jamais, à mon sens, dans la dimension que ce fléau a pris à Marseille,
37:30 et c'est ce que nous disent les collègues des autres juridictions lorsque nous échangeons avec eux.
37:36 Je crains que nous soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille.
37:40 - Je pense que cette expression n'est pas opportune.
37:43 - Vous avez regretté qu'elle la prononce ?
37:45 - Ah oui, et puis je l'ai dit hier, d'ailleurs.
37:47 - Vous lui avez dit en face, à Marseille ?
37:49 - Bien sûr, et je crois qu'elle regrette la forme.
37:52 Et je dois dire que dans ma rencontre avec les magistrats...
37:54 - Enfin, elle ne l'a pas dit pour faire de la peine, parce qu'elle imagine, qu'elle constate qu'on est en train de la perdre.
37:59 - Vous avez ce propos, madame de Malherbe, qui est un propos malheureux,
38:02 et vous avez ce que j'ai entendu hier, une mobilisation sans faille de magistrats qui disent
38:07 "Mais nous, on est tout à fait prêts, on est là, on n'est pas en train...
38:11 Puis moi, je ne veux pas de discours de défaitisme."
38:13 - Mais il ne s'agit pas d'avoir un discours défaitiste, ce qui nous attire, voilà.
38:17 - Vous avez entendu, Pascal, il y avait des choses que vous avez dites
38:22 qui n'étaient pas forcément des choses que vous aviez envie de dire en commission parlementaire.
38:26 - Mais la réalité...
38:27 - Mais vous avez dit la vérité.
38:29 - Oui, je saisis pas ce que vous voulez dire.
38:31 - Quand vous vous êtes entendu, vous dites la vérité, vous n'êtes pas là en train de vous dire...
38:34 - Moi, je dis toujours... Pardonnez-moi, là, j'ai dit des mensonges, peut-être ?
38:39 Je dis toujours la vérité. En tout cas, la vérité, je suis toujours au plus près de ce que je pense.
38:43 - Non mais bon, mais en plus...
38:44 - Là, je peux me tromper, comme tout à chacun.
38:46 - La vérité, c'est que c'est un discours de vérité et que...
38:48 - On va parler avec le magistrat.
38:49 - Si, mais vous parlez tous, c'est insupportable.
38:51 - J'ai pas dit un mot sur le magistrat, on va parler...
38:53 - Mais moi, donc...
38:54 - Mais moi, j'ai pas dit un mot non plus.
38:56 - Paul, est-ce que Paul a le droit de parler ?
38:58 - Oui, de temps en temps.
38:59 - Avec modération.
39:00 - Avec modération. Tant que je parle pas de votre chemise, j'ai le will.
39:02 - Allez-y.
39:03 - Non, il y a un discours de vérité de la part de ces magistrats.
39:05 Et ce qui déplait au ministre, au garde des Sceaux, c'est précisément que ce discours de vérité-là fait écho dans l'opinion publique.
39:11 Voilà tout. Par conséquent, quand l'opinion publique qui...
39:14 Il y a un quart des Français, a priori, qui disent vivre près d'un point de ville, selon un sondage qui est paru aujourd'hui.
39:18 Par conséquent, il y a beaucoup de nos compatriotes qui sont très inquiets de ce fléau et des narcovilles comme Marseille.
39:23 Donc, le ministre veut occulter le réel sur ce coup-là, et c'est tout.
39:26 - Mais parce qu'ils ont la trouille. Voilà, c'est comme sur la dette. La dette, ça arrive, ça va être un mur. Ils ont la trouille.
39:32 - La réalité.
39:33 - Et ils ont... C'est vrai que je les comprends, hein. Parce que là, on va entrer dans l'heure du bilan.
39:39 - Vous avez raison.
39:40 - Donc...
39:41 - Non, mais moi, j'ai beaucoup de respect. La magistrate a dit la vérité, elle doit être exécutée. Ça, c'est tout à fait clair.
39:47 Sauf que cette dame-là, elle renonce pas. Elle baisse pas les bras. Elle est très triste.
39:52 Elle est très triste de la situation actuelle, mais c'est pas pour ça qu'elle a fermé son cabinet d'instruction.
39:57 Donc, ça n'a aucun sens de critiquer ça.
39:59 - Oui, si, ça a un sens. Évidemment que ça a un sens. C'est-à-dire que ça a un sens, c'est... On fait remonter au président de la République, et c'est classique, tout va bien.
40:08 - Oui, c'est ça.
40:09 - Les courtisans, tout va bien, monsieur le président.
40:11 - Je m'en fous, je m'en fous. Je ne tiens pas M. Dupond-Moretti pour responsable de la situation. Il devrait pas s'en tenir lui-même.
40:17 - Mais il s'auto-perçoit de partout, malheureusement.
40:19 - M. Dupond-Moretti, lui, il pense à lui. Il pense à son bilan. Il pense à dire "voilà, ça va bien, regardez".
40:25 Il se fiche d'autre chose, puisque tous ces gens pensent d'abord à eux.
40:29 - Mais je pense qu'il a tort.
40:30 - Donc, il devrait...
40:31 - Mais le phénomène de courtisanerie est très important, et participe de l'inertie de l'action publique et du président de la République,
40:36 qui est entouré de gens, effectivement, qui lui disent ce qu'il a envie d'entendre.
40:38 - Mais bien sûr.
40:39 - Mais bien sûr.
40:40 - En 7 ans, c'est quand même plus grave que M. Dupond-Moretti.
40:42 - Oui, c'est vrai. En 7 ans, il aurait peut-être plus...
40:44 - C'est pas le même bilan.
40:45 - Il y a eu une déflagration, ce qu'on dit, ces trois magistrats.
40:48 Et la semaine dernière, on en avait parlé, et fortement.
40:51 Parce que moi, les commissions d'enquête, je trouve ça vraiment très intéressant.
40:53 - Bien sûr.
40:54 - Donc, on avait donné une large part à cela.
40:56 Et quand ils ont vu ça à l'Élysée, ils se sont dit "mais c'est fou".
40:59 - Donc, le président est en réaction.
41:01 - Le président est allé à Marseille pour ça. Autrement, il ne serait sans doute pas allé à Marseille.
41:06 - C'est vrai.
41:07 - Parce qu'ils ont tellement souvent la langue de bois, les magistrats.
41:10 C'est tellement formidable quand vous avez...
41:12 - Bien sûr, mais là, ils n'avaient pas le choix.
41:13 - Ils n'avaient pas le choix.
41:15 - Bon, la dette. Un mot sur la dette.
41:17 Parce que ce soir, visiblement, il y a une réunion à l'Élysée.
41:19 La dette, c'est un truc... c'est annoncé.
41:22 C'est un mur, la dette.
41:23 Et ce soir, il y a une réunion à l'Élysée, mais il n'y a plus d'argent.
41:26 - Vous vous souvenez quand même que ça a changé ?
41:28 - Justement, pour trouver des nouvelles économies.
41:30 Parce qu'il y aura bientôt la décision des agences de notation
41:32 pour savoir si la note de la France est dégradée ou pas.
41:34 Au-delà de la dimension cosmétique d'avoir des étoiles,
41:38 en fait, la question, c'est que si la note de la France est dégradée,
41:41 si les taux explosent, emprunter de l'argent va être encore plus cher.
41:45 Et là, pour le coup, l'impact sera sonnant et trébuchant chez les Français.
41:49 - Bon, c'est une dette de 111,9% de son PIB.
41:52 3 000 milliards d'euros.
41:54 Éric Ciotti a tweeté "L'heure de vérité est arrivée.
41:56 Nous empruntons le même chemin que la Grèce.
41:58 Certains disent que nous fonçons dans le mur,
42:00 mais j'estime que nous avons déjà percuté.
42:02 C'est sur eux qui ne travaillent pas et qui cumulent les prestations sociales
42:05 qu'il faut désormais faire peser l'effort.
42:07 C'est sur ceux qui ne travaillent pas et qui cumulent les prestations sociales
42:10 qu'il faut faire peser l'effort.
42:11 Mais ça ne suffira pas.
42:13 Réponse pardi prochain.
42:15 - Non, l'actualité, c'est que la charge de la dette,
42:18 c'est bientôt la première dépense de l'État.
42:21 55 milliards cette année.
42:23 Ça n'a jamais été aussi élevé.
42:25 La deuxième chose, c'est qu'Éric Ciotti a raison quand...
42:28 Pardonne-moi, qu'on parle à la France à la dette,
42:30 mais à la Grèce, pardon,
42:33 mais la Grèce, quand même, est en train de remonter la pente.
42:37 Et le message à faire passer...
42:39 - C'est un message d'espoir pour nous.
42:41 Ils ont diminué les retraites.
42:44 - Non, mais ils se sont retroussés les manches.
42:47 Les politiques ont eu un discours courageux à l'époque.
42:50 On a augmenté la durée du travail...
42:55 - Vous voulez qu'on écoute François Fillon ?
42:57 - Oui, ils ont augmenté le taux de TVA de 13 à 23 %
43:01 et ils ont baissé le salaire minimum de 22 %.
43:05 - Je pense qu'en France, on est capable d'entendre ce genre de choses,
43:08 ne serait-ce que pour redresser un pays.
43:10 - Pour le moment, tu penses que la gauche grecque
43:13 est plus responsable que la gauche française.
43:15 - En fait, Chypras a été beaucoup empêché à l'époque,
43:17 notamment par le FMI, de mener ses politiques.
43:20 - À l'époque en Grèce, il y avait peut-être beaucoup de corruption,
43:24 mais il y avait une folie dépensière,
43:26 comme ce qu'on constate aujourd'hui en France, pardonnez-moi.
43:28 Et on voit qu'il n'y a toujours pas de plan B
43:30 pour dire comment on remonte la pente.
43:32 On n'en est que dans la consolidation.
43:34 - Il faut repartir à zéro.
43:38 Il faut mettre le système par terre.
43:41 Ça va être très compliqué pour le financement,
43:44 effectivement, des finances publiques.
43:47 En fait, le problème numéro un que n'a pas réglé Emmanuel Macron
43:52 depuis 2017, c'est la réforme de l'État.
43:55 - Ah ben ça !
43:56 - La réforme de l'État.
43:57 Par exemple, je l'ai dit plusieurs fois,
43:58 le conseiller régional ne sert à rien.
44:00 - Nicolas Sarkozy avait proposé de fusionner
44:02 le conseiller régional avec le conseiller départemental.
44:04 - Alors évidemment, on va me dire que ça n'a rien du tout.
44:06 C'est de l'argent fichu en l'air.
44:08 Les régions ne correspondent à rien.
44:10 Donc tu reviens à mairie, conseil départemental, point.
44:13 Conseil régional, administratif.
44:15 - Je m'observe simplement qu'il y a eu un moment
44:18 où Macron utilisait l'argent magique
44:21 et il n'y a personne, aucun parti politique
44:24 qui s'est permis de dire qu'on allait vers le mur.
44:26 - On le disait ici pendant le Covid,
44:28 c'était invraisemblable.
44:30 - Je voudrais qu'on écoute François Fillon.
44:32 Je voudrais qu'on écoute François Fillon en 2007.
44:35 Parce que les Français aussi sont responsables.
44:37 Parce qu'ils ne veulent pas entendre la vérité des Français.
44:41 Depuis bien longtemps.
44:42 Écoutez François Fillon, on est en 2007,
44:44 c'est le 21 septembre.
44:46 - Je suis à la tête d'un État qui est en situation de faillite
44:50 sur le plan financier.
44:51 Je suis à la tête d'un État qui est, depuis 15 ans,
44:55 en déficit chronique.
44:57 Je suis à la tête d'un État qui n'a jamais voté
45:00 un budget en équilibre depuis 25 ans.
45:02 Ça ne peut pas durer.
45:04 - Bon, si ça a duré.
45:06 Et au fond, tout le monde pense que, bon, voilà,
45:09 les gens disent oui, c'est toujours la même chose.
45:11 - Fillon, d'ailleurs, a perdu la primaire,
45:13 notamment parce qu'il était trop...
45:15 En dehors de ce qu'a fait le Parc des Financiers.
45:18 - Il a gagné la primaire.
45:19 - Non, mais d'accord, mais après ce qui lui est arrivé,
45:21 on considérait qu'il était mal placé
45:23 parce qu'il était trop rigoureux en matière économique.
45:26 - J'ai autre chose à vous montrer,
45:28 si nous pouvions gagner un poil de temps,
45:31 M. Gollnadel, ça m'arrangerait.
45:33 - Faut pas promettre.
45:34 - Comment ?
45:36 Je voulais rendre hommage aux policiers.
45:40 Et je voulais vous montrer une vidéo
45:44 qu'il y a deux jours,
45:46 de policiers de la BAC de Melun
45:49 qui poursuivent manifestement quelqu'un
45:52 qui a volé une voiture
45:54 et qui mettent en danger leur propre sécurité
45:59 tout en respectant celle des autres
46:01 et qui vont arriver à la fin à intervenir
46:04 puisque la voiture aura un accident.
46:06 Mais on voit la difficulté pour ces gens.
46:09 Parce qu'on ne voit jamais ces images.
46:11 Elle est sur les réseaux sociaux, je la trouve très pédagogique.
46:13 On voit la responsabilité de ces gens,
46:15 le sang-froid de ces gens,
46:17 la qualité de ces gens.
46:19 Et vous allez voir, lorsqu'il y a l'accident,
46:21 il pense d'abord à la sécurité de celui
46:25 qui les mène en bateau depuis de nombreuses minutes sans doute,
46:29 mais qui peut être blessé.
46:31 Ils font d'abord attention à lui.
46:33 Donc je vous propose de voir cette séquence
46:35 parce que je la trouve formidable.
46:37 La BAC de Melun, c'est sans doute il y a 2-3 jours.
46:40 - Je peux pas, je peux pas les gars, 2 secondes.
46:45 - On est derrière.
46:47 - On le tient de toute façon.
46:49 - On a le contrôle, on a le...
46:51 - Au-dessus de Pompéry, de la camionnette blanche.
46:54 - Je m'annonçais sur Telegram, les gars.
46:56 - Ils sortaient de...
46:58 Ils sortaient de...
47:00 - De la société.
47:02 - De la société.
47:04 - La BAC de Melun, en direction de...
47:16 - En amour, en amour, en amour.
47:18 - Chauffeur de type couvert.
47:20 - Potentiel VPE sur Sobéka, à Montreux-sur-le-Ca.
47:24 - Attention, attention.
47:28 - Ça roule assez fort, ça double n'importe comment.
47:33 On est sur la D619, route nationale,
47:36 en hauteur de Limoges-Fourche.
47:38 - On va pas se fouter.
47:39 - Rond-point sans interdit.
47:41 - Ça s'est retourné.
47:43 - Ça s'est retourné.
47:44 - Rond-point VPE sur le rond-point D619.
47:48 - Chopez-le, chopez-le, chopez-le.
47:50 - Chopez-le, chopez-le.
47:51 - Dans la voiture, dans la voiture.
47:53 - Bouge pas, bouge pas, bouge pas.
47:57 - Tu bouges pas, tu montes tes mains, montes tes mains.
48:00 - Je tiens, je trouve un parti qui se trouve ici.
48:05 - Tu bouges pas.
48:07 - OK, on appelle les pompiers.
48:09 - Devant les SP.
48:11 - T'es tout seul ?
48:12 - Oui.
48:13 - OK, tu bouges pas, on appelle les pompiers.
48:15 - Tu mets tes mains en évidence.
48:17 - Tu l'as volé, c'est ça ?
48:19 - Tu viens de voler le véhicule ?
48:21 - Pour l'instant, c'est figé, il peut pas se tirer.
48:24 - On appelle les pompiers.
48:26 - T'as mal où ?
48:29 - OK, tu bouges pas, tu gardes les mains en évidence.
48:40 - Je veux pas faire d'angélisme, ces gens sont des héros du quotidien.
48:43 Ils nous défendent.
48:45 Ce qu'ils font, je ne le ferai pas et beaucoup de gens ne le feraient pas.
48:49 Ce sont des gens jeunes qui prennent des risques pour parfois des gens...
48:53 Ils se terminent mal, puisque je crois qu'il y a eu un nombre de morts cette année,
48:57 en tout cas de policiers qui ont été tués après un refus d'obtempérer.
49:03 Et c'en est assez qu'on les traite n'importe comment dans ce pays.
49:07 - N'importe comment dans ce professionnalisme.
49:09 - Voilà, et c'est pourquoi cette vidéo est pédagogique et j'ai voulu que de la passion se soit.
49:14 - Si le conducteur du camion peut-être volé avait été tué,
49:18 il serait fait une émeute et les Insoumis auraient été les premiers à la soutenir.
49:22 - Et si le camion avait percuté une voiture d'innocence, ça aurait pas fait une ligne dans la presse.
49:26 - Sauf que là, on a l'image.
49:28 Donc on aurait vu l'image, elle aurait dédouané les policiers.
49:32 - Mais vous savez, ça marche pas toujours, malheureusement.
49:34 - Mais hélas, oui.
49:36 - Il n'existe pas toujours l'image.
49:38 Et c'est ça le souci.
49:40 Et vous avez parfaitement raison avec votre remarque.
49:42 Si cet homme était mort et qu'il n'y avait pas eu d'image,
49:46 ce seraient eux, ces gens-là, qui seraient aujourd'hui en garde à vue,
49:50 passant des heures, devant se justifier et leur carrière serait arrêtée.
49:53 - Et le commissariat brûlé.
49:55 - Et là, en sens inverse, dans un rond-point, c'était surtout le risque
49:58 qui percute une voiture avec des innocents à bord.
50:00 Et ça, c'est absolument tragique parce qu'on n'en aurait pas parlé ou trop peu.
50:03 - On aura un mot pour notre consoeur qui était venue d'ailleurs sur ce plateau,
50:08 Laetitia Krupa, qui malheureusement est décédée.
50:11 La société de production audiovisuelle Jarra Prod a annoncé aujourd'hui son décès.
50:16 Elle était chroniqueuse dans le média Le Mag sur France 5.
50:19 Elle s'était retirée de l'antenne l'année dernière pour des raisons de santé.
50:22 En janvier 2023, elle avait écrit "ça n'arrive pas qu'aux autres pour des raisons de santé,
50:26 je vais m'absenter pendant quelques mois des plateaux télé, des studios et des réseaux
50:30 et surtout je vais me soigner". Au mois de juin dernier, elle avait été opérée
50:34 disant qu'elle avait trouvé un chirurgien absolument formidable qui l'avait opérée.
50:39 Elle espérait, effectivement beaucoup.
50:41 Et malheureusement, on a appris aujourd'hui qu'elle était décédée,
50:44 elle était jeune. Donc nous pensons évidemment à elle, mais aussi à sa famille
50:48 et à ses enfants, à sa fille.
50:51 Merci d'avoir été avec nous ce soir. Il est 21h02.
50:57 On est un peu en retard, peut-être Olivier Benkimoun, ça va être à vous.
51:01 Moi je suis très triste d'apprendre de la disparition de Laetitia Krupa.
51:04 Je commence avec elle, ici. Elle a commencé à Italie avec nous quand on a démarré
51:10 cette aventure il y a bien longtemps, c'était 99.
51:14 Et on a commencé ensemble. J'ai vu passer beaucoup de messages aujourd'hui
51:18 sur les réseaux sociaux, effectivement. Beaucoup de gens qui ont démarré ici.
51:22 Je pense à Maïa Loquet, d'ailleurs, vous connaissez sans doute, qui a posté sa photo.
51:27 Il y a beaucoup de gens, de journalistes, de consoleurs et de conseillères
51:31 qui ont pensé à elle. Et moi aussi je pense à elle avec beaucoup d'émotion ce soir.
51:35 On va revenir évidemment dans un sens sur l'actualité qui nous a tous marqués.
51:39 Peut-être on ira à Marseille. On parlera aussi, je pense que c'est très intéressant,
51:44 avec un capitaine de gendarmerie, porte-parole de l'association Gendarme et Citoyens.
51:48 Peut-être qu'il réagira aux images que vous avez montrées.
51:50 Je ne sais pas souvent qu'il y ait des gendarmes qui viennent sur le plateau
51:54 parler syndicats de policiers. Oui, des syndicats de gendarmes, il y en a moins.
51:57 On l'écoutera avec attention, donc dans un instant, dans le milieu de l'info.
52:01 - Jean-Luc Long, Barreté à la réalisation. Ludovic Lieb, Barreté à la vision.
52:04 Merci à Rodrigue Leprado, Benjamin Naud, Thomas Saint-Jean, Guilhem Lafage étaient avec nous.
52:08 Toutes ces émissions sont à retrouver sur cignous.fr. Passez une bonne soirée.
52:11 *Bruit de clavier*
52:13 [SILENCE]

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