Poutine a tué Navalny ? Vraiment ? - François Asselineau

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00:00 [Générique]
00:04 Bonsoir à toutes et à tous. Nous sommes ce soir le 18 février 2024. Et je voudrais revenir avec vous
00:12 sur cet événement international de grande ampleur que représente l'annonce de la mort d'Alexei Navalny,
00:19 cet opposant russe qui a été rendu très célèbre en 2020 à l'occasion d'une tentative mystérieuse d'empoisonnement
00:27 qui aurait été perpétrée d'après la version officielle des médias occidentaux à la demande de Vladimir Poutine
00:32 dans un aéroport, lorsque ce Navalny faisait un trajet à l'intérieur, sur des lignes aériennes russes, à l'intérieur du pays.
00:39 Il aurait été... Il aurait eu une tentative d'empoisonnement au Novichok. Bon, ça avait été... En fait, il a été exfiltré.
00:47 Les Allemands ont dit « On va venir le chercher ». Et les autorités russes avaient donné leur accord, d'ailleurs,
00:51 pour qu'ils viennent le chercher, ce qui montre d'ailleurs au passage que l'objectif des autorités russes
00:56 était quand même de lui sauver la vie, puisque – semble-t-il – il était parti. Il a été en tout cas soigné et remis sur pied.
01:03 Mais il y a une autre opposition en Russie, qui est représentée par les représentants du Parti communiste russe,
01:09 donc le Grand Parti communiste qui a été au pouvoir entre 1917 et 1991. Ça représente encore un fort courant d'opinion.
01:16 Et il y a donc à l'époque, par exemple, Zyuganov... Dans l'élection présidentielle de 2000, Zyuganov avait fait quand même
01:24 29% des suffrages. Et Vladimir Poutine avait été élu avec 53% des voix, ce qui ne donne pas l'impression d'un pays
01:30 où les élections étaient à l'époque particulièrement verrouillées. Je rappelle que Zyuganov s'est représenté ultérieurement.
01:36 Je crois que c'était en 2020, il me semble, où il a eu quelque chose comme 17% des suffrages. Et puis quand c'est pas Zyuganov,
01:45 c'en est un autre qui s'appelle Kharitonov, qui est le secrétaire général du Parti communiste, qui a fait des suffrages
01:52 aux alentours de 14% des voix et qui va être candidat contre Vladimir Poutine à l'élection présidentielle de 2024.
02:00 Bon, voilà. Donc tout ça pour dire que dans ce schéma-là, Navalny, qui en fait a été empêché de se présenter à la dernière
02:10 élection présidentielle, comme d'ailleurs chez moi-même était empêché de me présenter à l'élection présidentielle française...
02:16 Navalny était quelqu'un qui avait un peu de succès à Moscou. Il avait participé à une élection municipale où il avait dépassé
02:23 20% des suffrages. Mais sur l'ensemble de la Fédération de Russie, c'est un homme qui était quand même très peu connu.
02:28 Et il était crédité même par des instituts de sondage occidentaux de l'ordre de 1% à 2% des suffrages. Autant dire que c'est faux
02:37 de dire que c'était un responsable, un opposant n°1. Là où c'est peut-être vrai, c'est que c'était sans doute l'opposant
02:44 choyé par les Occidentaux, puisque j'avais montré dans cette vidéo toute une série d'éléments qui me cadrent mal
02:52 avec la présentation qu'on en fait aujourd'hui. D'abord, c'était un néo-nazi. Je vous renvoie à ma vidéo.
02:57 Il a organisé des marches dans Moscou, justement, avec des néo-nazis, avec le salut hitlérien. C'était également quelqu'un
03:04 qui proposait, qui expliquait dans une vidéo comment il fallait exterminer les populations musulmanes du Caucase,
03:10 notamment les Tchétchènes. Je vous renvoie aussi à cette vidéo.
03:14 Aujourd'hui, nous allons parler de la lutte contre les insectes.
03:17 Personne ne s'est assuré que le coq de la taracane s'accroche dans notre maison.
03:21 Ou bien que la mouche s'envole dans la porte.
03:25 Nous savons tous que la mouche est une bonne aide à la mouche, et que la taracane est une paille.
03:31 Mais que faire si la taracane est trop grande, et que la mouche est assez agressive ?
03:42 Nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
03:45 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
03:48 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
03:51 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
03:54 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
03:57 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
04:00 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
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04:06 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
04:09 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
04:12 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
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04:18 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
04:21 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
04:24 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
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04:57 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
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05:03 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
05:06 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
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05:51 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
05:54 Et nous avons besoin d'un expert sur la taracane.
05:57 Comme c'est une étiquette qui est apposée en Russie,
06:00 étiquette qui est jugée tout à fait infamante en France et en Occident,
06:04 on considère que c'est absolument scandaleux que certains soient étiquetés agents de l'étranger.
06:09 Mais de fait, c'était quand même un agent de l'étranger,
06:12 puisque rémunéré par des fonds des services de renseignement occidentaux,
06:16 et en particulier américains.
06:18 En attendant, le problème qui se pose, c'est que d'un seul coup,
06:23 cet homme dont finalement on ne parlait plus,
06:26 et bien on apprend qu'il est mort.
06:28 On apprend qu'il est mort par l'administration pénitentiaire.
06:33 Il avait été envoyé dans l'Arctique, dans des zones particulièrement froides.
06:37 Alors le communiqué... Le ministère russe des Affaires étrangères
06:41 a d'ailleurs pondu un communiqué qui est assez extraordinaire à lire,
06:44 parce qu'il montre quand même un souci des Russes
06:47 de tenir compte très précisément de la chronologie des événements,
06:51 ce qui donne quand même à penser qu'ils ont des arguments à faire valoir
06:54 quand ils évoquent l'idée d'une machination.
06:57 Je rappelle en tout cas, ici, vous voyez ce document.
07:01 Le 16 février, donc à 14h19, le message sur la mort du condamné Alexei Navalny
07:06 dans la colonie pénitentiaire n°3 a été publié sur le site des services pénitentiaires.
07:11 Le 16 février à 14h19, et 15 minutes plus tard, à 14h35,
07:16 le ministère suédois des Affaires étrangères explique
07:19 « Terrible nouvelle concernant Navalny.
07:21 Si l'information sur sa mort dans une prison russe est confirmée,
07:24 ce serait un autre crime monstrueux du régime de Poutine ».
07:27 Alors c'est quand même assez extraordinaire, en effet,
07:29 de voir que le ministère suédois des Affaires étrangères a réagi 15 minutes
07:33 après la publication à 14h19 de l'information émanant
07:37 de la colonie pénitentiaire n°3 dans l'Arctique du décès de Navalny.
07:41 C'est quand même peu. D'autant plus qu'à 14h35, exactement à la même minute,
07:46 c'était le ministre norvégien des Affaires étrangères qui réagissait en accusant le gouvernement russe.
07:52 À 14h41, le ministre letton des Affaires étrangères.
07:55 À 14h50, le ministre tchèque des Affaires étrangères.
07:58 À 14h51, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné,
08:03 qui disait sa mort en colonie pénitentiaire à mort de Navalny,
08:06 nous rappelle la réalité du régime de Vladimir Poutine.
08:09 À 15h02, c'est le président du Conseil européen.
08:12 À 15h10, c'est Vladimir Zelensky, le président Kiev, qui dit – il est évident – qu'il a été tué par Poutine.
08:19 À 15h16, c'est le secrétaire général de l'OTAN Stoltenberg.
08:23 À 15h20, le Premier ministre des Pays-Bas, Marc Routteux.
08:27 À 15h30, la présidente de Moldavie.
08:29 À 15h35, la ministre allemande des Affaires étrangères.
08:31 À 15h43, la présidente de la Commission européenne von der Leyen.
08:35 À 15h49, le Premier ministre suédois.
08:38 À 16h14, le chancelier allemand Olaf Scholz.
08:41 À 16h25, le secrétaire d'État américain Blinken.
08:44 À 17h28, le président français Emmanuel Macron.
08:49 Alors comme le fait remarquer le ministère des Affaires étrangères russe,
08:53 en l'espace de deux heures de temps, on a eu une avalanche en fait de tous les responsables,
08:59 la plupart des responsables politiques du monde occidental, qui se sont précipités,
09:05 sans même avoir la prudence, comme le dit le ministère russe des Affaires étrangères,
09:08 de dire qu'il faudrait quand même déjà vérifier quelles sont les conditions de la mort,
09:11 comment ça s'est passé, etc.
09:13 Il faut là-dedans avoir tout simplement l'approche classique des Romains,
09:19 qui prodètent à qui profite le crime.
09:21 Si on regarde objectivement la situation,
09:24 on peut se dire que le décès de Navalny est vraiment la chose la pire qui pouvait arriver à Vladimir Poutine en ce moment.
09:31 Vraiment. Pourquoi ?
09:33 D'abord parce que plus personne ne parlait de ce prisonnier.
09:35 On avait de temps en temps, très épisodiquement, un vague article dans la presse.
09:39 En fait, on n'en entendait pas parler du tout.
09:42 Deuxièmement, il va y avoir l'élection présidentielle le 17 mars prochain en Russie.
09:48 Il est évident que la mort de Navalny, avec le commentaire qui est fait par les Occidentaux,
09:53 et évidemment jette une ombre supplémentaire sur Poutine,
09:57 confirme, conforte le narratif de Poutine,
10:00 qui serait en fait un assassin, qui serait la monstruosité du régime de Poutine.
10:06 Disons que ça ne tombe pas bien juste avant les élections.
10:09 S'il avait vraiment voulu se débarrasser de Navalny, il aurait dû attendre que les élections soient passées.
10:15 Troisièmement, et surtout, ça c'est un point important quand même dans la réflexion que l'on doit mener,
10:20 c'est que Poutine venait de réussir un très grand coup médiatique,
10:25 qui était l'entretien avec Tucker Carlson.
10:28 Ce présentateur américain qui est allé interroger Vladimir Poutine.
10:32 Sur son seul compte, il a dépassé 200 millions de vues.
10:35 Et j'ai vu que selon certaines analyses, on estime qu'il y a un milliard de terriens
10:40 qui ont entendu parler, vu ou vu des morceaux de cet entretien.
10:45 Poutine était apparu comme un homme qui était en pleine maîtrise de ses moyens d'ailleurs, d'une part.
10:50 Donc ça montrait toute la fausseté de tout le discours qu'on a entendu depuis un an et demi
10:55 sur le fait qu'il avait des cancers à répétition, les pieds plats, la maladie d'Alzheimer,
10:59 la maladie de Parkinson, qu'il était Asperger, qu'il avait le complexe de supériorité, le complexe d'infériorité,
11:04 et enfin j'en passe, il était meilleur.
11:06 On a vu quelqu'un qui est tout à fait en pleine forme intellectuelle.
11:09 Même assez espiègle d'ailleurs.
11:11 Et moi je garde de cet entretien que j'ai regardé avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'intérêt.
11:16 Je garde notamment tout l'épisode sur l'histoire, qui montre que comme les grands chefs d'État,
11:20 ben Poutine c'est quand même quelqu'un qui fait référence à une histoire qu'il fait d'ailleurs remonter à la dynastie des Rourik,
11:26 avant les Romanov, ce qui montre qu'il en a sous le pied, comme on dit, hein, c'est pas comme nos dirigeants à nous,
11:32 qui semble-t-il ne connaissent pas un traître mot de l'histoire de France, de l'histoire de l'Ukraine et de la Russie,
11:36 j'en parle même pas.
11:37 Et puis également Vladimir Poutine, qui a répondu de façon assez ironique,
11:43 lorsqu'à un moment Tucker Carlson lui dit « Non mais alors qui a détruit Nord Stream 2 ? »
11:49 Vladimir Poutine, vous l'aviez vu sans doute ce passage, il dit « Ben c'est vous ! » en répondant, c'est-à-dire « Vous les Américains ! »
11:55 Et à ce moment-là, Tucker Carlson dit « Non non, je sais pas, j'avais pissé, enfin quelque chose comme ça, j'ai un alibi. »
11:59 Et Poutine répond « Oui mais la CIA, elle, n'a pas d'alibi. »
12:03 Alors, ce très grand coup politique et médiatique, qui a ruiné d'une certaine façon des années, des mois et des mois d'efforts de la CIA
12:12 et de tous les services d'information américains et de leurs subordonnés européens pour bâtir une image de Poutine,
12:19 tout ça a été ruiné par cet entretien.
12:21 Or voilà que la mort, une semaine après, de Navalny, ruine à son tour le bénéfice de cet entretien.
12:28 Donc, objectivement, objectivement, Vladimir Poutine n'avait absolument pas besoin de ça, au contraire,
12:34 puisque ça réembraye le narratif anti-Poutinien.
12:38 Et de ce point de vue, la mort de Navalny est pas un béni. Pourquoi ?
12:43 Bah d'abord parce que, premièrement, comme je l'ai dit à l'instant, ça permet d'oublier tout de suite
12:48 l'interview avec Tucker Carlson qui avait donné de Poutine l'image d'un homme raisonnable avec qui on pouvait discuter,
12:56 notamment pour pouvoir bâtir un plan de paix.
12:59 D'un seul coup, on le rediabolise à la vitesse grand V.
13:03 Donc c'est le premier point. Le deuxième point, c'est que ça fait une pression considérable sur les Républicains,
13:09 notamment à la Chambre des représentants où les Républicains américains traînent des pieds,
13:14 c'est le moins qu'on le puisse dire, en fait bloquent, pour qu'il y ait une nouvelle vague de 96 milliards de dollars
13:19 versés à l'Ukraine pour favoriser la guerre, la guerre contre la Russie, la poursuite du conflit.
13:29 Et donc actuellement, vous savez que tout ça est bloqué, que les Américains ne versent plus d'argent à l'Ukraine ni d'armement,
13:36 que Biden demande... Il lui passe un petit coup de fil, là, puis il demande à ses larbins, Scholes, Macron, etc., de donner des milliards.
13:43 Nous, Macron vient de lâcher encore 3 milliards d'euros à Zelensky, à l'insu des Français. Contrairement à toutes les procédures constitutionnelles
13:53 normales, la consultation et le vote des parlementaires français, on est dans une situation en France qui n'est plus celle d'une démocratie
14:00 ni même d'une République, mais nous sommes dans une situation de pure autocratie, de dictature d'un homme qui décide d'absolument tout.
14:08 Il est évident que la mort de Navalny va mettre maintenant une pression considérable sur les Républicains américains
14:15 pour qu'ils acquiescent aux 96 milliards de dollars. Alors on en est là. Et alors c'est là où je veux en venir.
14:26 C'est qu'il se cache derrière tout ça une orchestration médiatique intense qui a été faite, dont vous avez été les témoins, dont nous sommes
14:34 les témoins, et où l'on a vu d'un seul coup... Je parle ici de la France, mais c'est la même chose dans les pays européens, de l'UE.
14:41 Mais on a vu en France une espèce de... Un peu comme les dirigeants occidentaux qui ont tous montré patte blanche face à Washington
14:50 en montrant du doigt Poutine, eh bien on a eu la réplique au niveau de la scène politique française, avec donc les responsables politiques
14:57 d'à peu près tous les partis politiques qui ont tous ranchéri sur cette histoire en faisant de Navalny quasiment un saint et un martyr
15:06 de la démocratie et des libertés fondamentales, alors que je voulais quand même rappeler au début c'était quand même un néo-nazi, un criminel,
15:13 un génocidaire, un escroc et un agent des États-Unis d'Amérique. Ça fait quand même beaucoup. Bon.
15:19 Alors tout ça prend une tournure extrêmement grave, parce que comme par enchantement... Enfin ce décès si opportun tombe précisément au moment,
15:31 quasiment le jour même, où Macron reçoit à l'Élysée Zelensky et signe avec Zelensky un accord de renforcement de notre coopération en matière militaire,
15:44 annonce que la France va lui donner 3 milliards d'euros en plus, c'est-à-dire 20 fois ce que Macron a promis à nos agriculteurs qui sont en pleine détresse,
15:54 avec un argent dont on ne sait pas d'où il sort d'ailleurs, d'argent magique qui paraît-il nous empêche de garder la retraite à 63 ans.
16:03 Il faut la porter à 64, bientôt 65. Vous vous rappelez tout ce qu'on nous a dit. On n'a plus d'argent nulle part, ni pour les services publics,
16:08 ni pour l'école, ni pour les hôpitaux. Il y a des gens qui meurent quasiment toutes les semaines. Il y a des personnes qui meurent parce qu'ils ont attendu
16:14 10 heures, 11 heures, 12 heures en salle d'attente dans les hôpitaux. On n'a plus rien pour la justice, pour la police, pour la gendarmerie, pour la sécurité.
16:24 On n'a plus rien en fait. On a une dette à lisser. Et pourtant, et pourtant, et pourtant, M. Macron sort et sort et sort constamment des milliards d'euros
16:34 à donner au régime de Zelensky. C'est pas tout. C'est que l'on apprend que dans le matériel qu'on va livrer, il va être une question quand même
16:42 de livrer de plus en plus d'armes qui sont de longue portée et qui peuvent viser directement maintenant le territoire russe.
16:51 Et ce qui fait que la France, comme d'ailleurs l'Allemagne, comme d'ailleurs l'Angleterre, eh bien sont sur le chemin d'une entrée en guerre frontale
17:01 contre la Russie. Et je ne vois aucun média français, je ne vois aucun intellectuel français, je ne vois aucun dirigeant français,
17:09 y compris de la pseudo-opposition, dire que tout ça ne va pas. C'est quand même incroyable de voir... Et c'est pour ça que je signale
17:17 toutes ces déclarations de Manon Bry, Mélenchon, Bardella, Zemmour, Le Pen, Glucksmann, Bellamy.
17:25 Ils approuvent tous le narratif qui nous mène vers la guerre, en fait. Personne n'a trouvé le moyen lors de ces nécrologies de Navalny
17:34 de faire autre chose qu'une espèce d'agiographie, une histoire des saints, comme on dit, une espèce de panégyrique extatique devant Navalny,
17:43 sans avoir la prudence d'une part d'expliquer que c'était quand même un individu très peu fréquentable,
17:49 deuxièmement que c'était un agent américain, et troisièmement qu'il faudrait quand même en savoir un petit peu davantage sur les raisons de sa mort.
17:56 C'est quand même incomble de voir que ce sont les mêmes responsables politiques qui gardent le silence total sur le sabotage de Nord Stream 2.
18:08 Au bout d'un an et demi, on ne saurait toujours pas qui a détruit Nord Stream 2, alors que tout le monde sait en fait que c'est Washington.
18:13 Mais en revanche, dans les minutes, en quart d'heure qui a suivi l'annonce de la mort de Navalny, tous ces gens,
18:19 les mêmes qui ne savent pas au bout d'un an et demi qui a détruit Nord Stream 2, au bout de 15 minutes,
18:24 tout le monde savait que c'était Poutine qui était le responsable de la mort de Navalny.
18:29 (Générique)
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