GALA VIDÉO - ITW PHILIPPE ETCHEBEST
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00:00 J'avais calculé sur Objectif Top Chef et je goûte à peu près 350 plats tout seul.
00:04 Donc ça fait quand même pas mal.
00:05 Plus les repas que je fais le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner,
00:08 et les plats que je goûtais au restaurant.
00:10 Quand j'ai été mignonné de France, la première personne que j'ai appelée c'est mon père.
00:14 Il était content, il était fier.
00:16 Mon père c'est un taiseux.
00:17 D'ailleurs il dit toujours, quand je dis rien, c'est que ça va pour situer le personnage.
00:22 Je crois que ça a été une des premières fois, une rare fois où il m'a dit qu'il était fier de moi.
00:28 La première fois peut-être même.
00:29 Donc ça peut aller des Guns à AC/DC ou à Metallica,
00:32 mais ça peut aller d'un air d'opéra ou d'un piano.
00:35 J'écoute un peu moins mais je suis très sensible à certaines musiques classiques,
00:39 que je peux écouter comme ça.
00:40 J'aime la diversité dans la musique.
00:42 Je pense que le challenge le plus gros que je me suis fixé,
00:44 c'était l'ouverture de mes établissements.
00:47 Mon deuxième restaurant c'est un challenge qui a duré cinq ans.
00:50 Donc c'est un sacré truc.
00:52 Quand le premier client est rentré, je me suis dit, c'est exactement ça.
00:56 C'est exactement ce que je voulais.
00:58 Je n'ai pas eu à regretter un choix.
01:01 C'était ça.
01:02 Le Gringoire et Saunier, c'est un petit livre,
01:05 un petit répertoire de cuisine que j'ai depuis l'école et que j'ai toujours avec moi.
01:10 C'est des références culinaires basiques qui servent bien de temps en temps.
01:14 C'est souvent arrivé sur la guerre des restos.
01:17 On a quand même deux menus à goûter.
01:19 Puis avec les gugus, avec Paul et Glen, et surtout Paul qui est sauraventre,
01:22 de manger une côte de bœuf avant de faire deux menus derrière.
01:28 C'est déjà arrivé plusieurs fois.
01:29 Parce qu'il faut attendre 22 heures parfois avant de goûter.
01:32 Donc les journées sont longues et à 8 heures on a faim.
01:34 Donc on mange.
01:35 On se met à table, on mange.
01:37 Et puis après on remange deux menus derrière.
01:39 Pour le coup, avec Paulo, on a des références musicales qui ne touchent que nous.
01:47 C'est du Joe Dassin, ça va être d'Alain Barrière, ça va être du Michel Delpech,
01:51 ça va être du Ringo, des trucs qu'on n'écoute plus.
01:55 C'est vrai que ma culture musicale s'est arrêtée dans les années 90.
02:00 Je crois que pour Paul c'est dans les années 80.
02:02 Mais en tout cas on a les mêmes références.
02:03 Quand on reprend Top Chef, c'est une espèce de récréation,
02:06 de parenthèse qui s'ouvre, ne serait-ce que quelques jours.
02:09 Parce que je reviens aussi dans mes restaurants, c'est extrêmement important.
02:12 Mais pendant ces deux, trois jours, on déconnecte.
02:14 On est avec des candidats, on est ensemble, on va bouffer ensemble,
02:18 on échange des idées, on s'entend bien, on s'amuse.
02:20 On s'amuse et ça c'est extrêmement important.
02:22 Elle apporte toujours son lot de nouveautés.
02:25 Moi j'apprends beaucoup de choses pendant sur Top Chef.
02:27 En fait c'est notre métier qui est riche.
02:29 Parce que l'apprentissage ne s'arrête jamais.
02:32 On apprend à tout âge.
02:34 Et c'est ça qui est fabuleux dans ce qu'on fait aujourd'hui.