Vladimir Poutine va-t-il devenir le boulet de Marine Le Pen, sur fond de durcissement de la guerre en Ukraine ? C’est évidemment l’un des objectifs non avoués d’Emmanuel Macron : en créant un effet de sidération autour de l’hypothèse, très éloignée, de l’envoi de troupes occidentales, le président a aussi voulu obliger toute la classe politique française à se positionner entre deux camps : les « poutinistes » et les « anti », les Munichois qui prétendent que ça ne nous concerne pas et ceux qui sont prêts à tout pour assurer, à terme, la sécurité du continent européen.