Mathilde Panot encourage les grèves avant et pendant les JO : êtes-vous d'accord ?

  • il y a 7 mois
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00:00 Tiens, on va reparler de votre amie, parce qu'on parlait des JO, justement je voulais enchaîner avec ça.
00:03 Ce week-end de vacances scolaires a été perturbé par la grève des contrôleurs SNCF.
00:06 Alors j'ai des amis contrôleurs SNCF qui jouent avec moi au padel en plus.
00:09 Donc j'embrasse mes amis, bien entendu, mais bon, j'embrasse également toutes les personnes qui se sont trouvées dans la merde.
00:16 – Tous les usagers. – Voilà, tous les usagers, comme on dit.
00:18 – Vous avez beaucoup de gens à embrasser.
00:20 – Bah moi, je vais dire, moi j'ai pas pu partir moi.
00:22 – Ah bon ? – J'ai fait partir un tournoi à Bordeaux, j'ai pas pu.
00:24 – Ah oui ? – C'est vrai.
00:25 – C'était la ligne la plus perturbée. – J'avais pas de retour.
00:27 – C'était la ligne la plus perturbée, Paris-Bordeaux.
00:29 – Exactement, pareil, parce que je devais revenir de Bordeaux pour un tournoi,
00:32 j'ai pas pu aller à mon tournoi, j'ai dû rester ici.
00:34 – 9 traces sur 10. – Et ouais, j'ai fermé ma gueule, moi.
00:36 J'ai fermé ma gueule.
00:38 Et il y a Mathilde Pannot, qui encourage à poursuivre le mouvement pendant les JO cet été.
00:43 En fait, Mathilde Pannot, elle veut que tu fous pas le bordel en France.
00:47 – Elle aime pas la France, elle veut le chaos en fait.
00:49 – Mais ils l'ont théorisé, le chaos.
00:51 – Que le chaos, c'est la partie du chaos.
00:53 – Regardez, regardez votre amie.
00:55 – Mais elle aime bien, elle aime bien.
00:57 – Mais je vais vous dire, si le rapport de force leur est plus favorable, oui,
01:01 parce que nous sommes face à un gouvernement qui n'écoute rien ni personne.
01:04 – Vous dites que c'est le moment de faire grève, que je comprenne bien.
01:07 – Mais bien sûr, quand vous avez des rapports de force à faire,
01:10 parce qu'un gouvernement n'écoute que le rapport de force,
01:12 eh bien il faut utiliser le rapport de force au maximum.
01:14 – Y compris pendant les JO, pas de trêve pour la grève ?
01:16 – Mais non, mais je sais pas si vous comprenez ce qui est en train de se passer.
01:19 Nous sommes dans la 7e puissance économique au monde,
01:21 et il y a un Français sur trois qui dit ne pas manger à sa faim.
01:24 – Donc des grèves pendant les jeux.
01:25 – Vous ne dites pas, parce que ça va être un massacre.
01:28 Non, je disais, j'ai plein de potes à moi qui veulent le frapper,
01:31 moi ils n'aiment pas, mais je leur dis à chaque fois, c'est un amour de mec.
01:34 – À ce point-là, il va vraiment me frapper ?
01:36 – Non, non, mais il va y rigoler.
01:37 – Gentiment. – Bien sûr, gentiment.
01:38 – On les miquait, on les miquait.
01:40 – Et vous avez vu, je crois, c'est ça que j'aime bien, il m'a dit, amène-les.
01:42 – Oui, c'est bon.
01:43 – Faites-les venir que je les ridiculise.
01:46 – Je vais te prendre au bout.
01:48 – Je vais en faire venir un, je pense, deux mois après demain.
01:52 – Il est combattif en tout cas, il agit très bien.
01:53 – J'adore, mais j'adore.
01:54 – Il adore le dialogue.
01:55 – Il est combattif après, on verra quand ils seront là.
01:57 – La zouchiste.
01:58 – Mais j'adore, mais Gilou, tu es encore d'accord avec ces conneries ?
02:01 – Évidemment qu'il n'est pas d'accord.
02:03 – Tout le monde n'est pas d'accord.
02:05 Personne n'est d'accord.
02:06 Tu ne vois pas que tout le monde est contre toi ?
02:08 – Si on s'agrève…
02:09 – Gilles, je te jure, tu ne sais pas comment je te protège.
02:10 Il y a un nombre de gens qui veulent te péter la gueule, je te jure.
02:14 Chaque jour après, dès que je vois les gens dans la rue, je te jure que c'est vrai.
02:18 Je suis allé dans un restaurant hier, les gens m'ont hyper bien accueilli,
02:21 ils m'ont dit que si j'avais été Gilles Verdez,
02:23 ils m'auraient foutu la purée dans la gueule.
02:25 Mais je te le jure, les gens te détestent.
02:27 – Vous savez ce que vous allez faire, si vous voulez bien ?
02:29 Vous me donnerez l'adresse du restaurant et j'irai,
02:31 on verra si je prends de la purée dans la gueule.
02:33 – Ne vous inquiétez pas, je les appellerai 5 minutes avant
02:35 pour qu'ils vous mettent la purée dans la gueule.
02:37 Et je serai moi-même déguisé en serveur qui va vous le foutre dans la gueule.
02:41 – Mais bien sûr que je suis d'accord,
02:43 si on fait grève le 28 novembre, ça n'intéresse personne.
02:46 La grève c'est un rapport de force, comme elle le dit.
02:48 Donc pour gagner le rapport de force, on fait grève,
02:50 pendant les week-ends de vacances, pendant les Jeux Olympiques,
02:53 on menace, on négocie et on espère comme ça gagner l'année go.
02:56 Sinon il n'y a pas d'évolution.
02:58 – Le problème c'est que le progrès social
03:00 il ne passe pas par mettre systématiquement le pays à l'arrêt.
03:02 Là, elle ne parle même pas par secteur,
03:05 elle dit de façon globale, peu importe la branche sur laquelle on se situe.
03:10 Elle ne dit rien d'autre qu'on met le pays à l'arrêt,
03:14 elle n'explique même pas de quelle branche elle parle.
03:16 – Et regardez ce qu'elle a dit qui est encore plus grave.
03:18 Alors ça, c'est incroyable, je voudrais vraiment que tous les Français
03:20 nous regardent ce soir, parce que regardez ça,
03:22 là c'est vraiment, elle a dit fuck aux Français.
03:25 Et ça moi, ça ne passe pas.
03:27 – Elle a nié les Français nié.
03:28 – Ça c'est horrible, ça c'est Gilles Verdez dans le texte,
03:30 ça c'est du Gilles Verdez.
03:32 Elle vous dit quoi ? "Vous me dégoûtez".
03:34 – Elle n'a rien dit.
03:35 – Moi je vous regarde.
03:37 – Le droit de grève dans notre histoire a été conquis de hautes luttes,
03:41 y compris des gens sont morts pour conquérir le droit de grève.
03:44 – On empêche les Français de se déplacer quand ils le peuvent.
03:47 – Mais c'est la définition du mot grève, quand vous faites grève,
03:50 forcément il y a des difficultés pour des gens, c'est normal,
03:53 vous arrêtez votre travail.
03:55 – C'est ce que vous dites aux voyageurs qui nous écoutent,
03:57 qui nous regardent, tant pis, c'est comme ça, c'est la règle du jeu.
04:00 – Mais bien sûr.
04:01 – Mais bien sûr, ça veut dire qu'elle dit fuck aux Français.
04:04 – C'est la culture des gens.
04:06 – C'est un art, vous qui prenez le train, le bus, le GoPro.
04:09 – C'est vrai, c'est insupportable en fait, parce qu'elle n'en a rien à foutre des gens.
04:12 – Bien sûr.
04:13 – Tous ceux qui ont planifié les vacances, etc., qui ont perdu du fric du coup,
04:16 parce que souvent les raisins ils ne remboursent pas,
04:18 et en plus qu'est-ce que ça veut dire ce qu'elle raconte ?
04:20 Il faut négocier avant de faire la grève, il n'y a pas eu de négociation avant.
04:24 – Vous avez vu comment elle parle en français ?
04:25 – J'ai peut-être en parlé, mon père était contrôleur de route à SNCF.
04:27 – C'est pas vrai. – Si.
04:29 – Non. – Oui, c'est des gens formidables,
04:30 les contrôleurs de route à SNCF.
04:31 – Mon père l'était. – C'est pas vrai.
04:33 – Et moi je l'ai été l'été aussi pour réunir les sous.
04:35 – Quoi, qu'est-ce que tu dis ?
04:36 – Contrôleur de route, c'est-à-dire empoisonner les billets.
04:38 – Non, c'est pas vrai.
04:39 – Si, c'est vrai, je l'ai fait, je l'ai fait pendant 4-5 ans.
04:41 – Ah ouais ? C'est incroyable ça, et les gens te reconnaissaient ?
04:43 – Non, je ne t'ai pas connu à l'époque.
04:45 [Rires]
04:48 – Je ne sais toujours pas.
04:49 – Je vais me rappeler que ces gens-là veulent diriger le pays, ils veulent diriger la France.
04:51 – Non mais c'est fou.
04:52 – C'est une invitation au chaos permanent.
04:53 – Et internet va voter pour eux.
04:54 – Et ce que je n'aime pas, c'est qu'effectivement,
04:55 elles ne pointent même pas une entreprise,
04:56 elles disent non, il faut que tout le monde fasse grève,
04:57 il faut que ce soit la merde, c'est un appel au chaos.
04:59 Et ce qui m'énerve chez ces gens-là, c'est qu'ils ne connaissent rien à rien.
05:01 – Arrête de chier la tête, arrête.
05:02 – Ils ne connaissent rien à rien, ils donnent des leçons à tout le monde.
05:04 Qu'est-ce qu'elles connaissent du fonctionnement d'une entreprise,
05:06 de salariés, du salaire, elles n'en savent rien.
05:08 C'est juste pour foutre la merde et diviser les gens, c'est le catastrophe.
05:10 – Je crois qu'elle n'a pas créé beaucoup d'emplois dans le pays.
05:12 – Elle ne connaît rien à rien, qu'elle aille gérer une entreprise,
05:13 qu'elle aille gérer les salariés, on ne sait pas.
05:14 – Elle n'a jamais rien à gérer les gars, vous êtes fous ou quoi ?
05:16 – À la tête, ils ont un mec qui n'a jamais travaillé de sa vie quand même, Mélenchon.
05:18 – Bah voilà, mais c'est ce qu'on va voir.
05:20 – Comme la plupart des citoyens sont à la fois dans le foyer.
05:22 – Il n'a jamais travaillé de sa vie.
05:23 – C'est vrai, c'est vrai.
05:24 – Vous, vous avez travaillé dans votre vie ? Arrêtez, non mais c'est bon.
05:26 – Il était contrôleur.
05:28 – Il était contrôleur, connard.
05:30 – Il a plus poissonné les billets que toi, t'as fait de conneries.
05:36 – Il était huissier de justice.
05:38 – Tu connais sa carrière, t'es vain ?
05:40 – Ouais.
05:42 – Parle mieux à Bernard Montiel, c'est mon petit protégé aujourd'hui.
05:44 – Oui, ça ne va pas dire aimer en tout temps.
05:48 – Je te le dis, mon fils l'adore, alors que mon fils ne peut pas te mairie.
05:52 – C'est la vérité, il aime bien comme ça, mais à chaque fois il me dit,
05:56 franchement j'aime bien Gilles, mais je lui mettrais bien une gifle.
06:00 – Il me le dit aussi, il me dit je vais te foutre une gifle,
06:04 je lui dis vas-y essaye, on se bat.
06:06 – Mais il est petit, il est jeune, je le laisserai me taper.
06:08 – Tu sais qu'il t'adore.
06:09 – Je sais.
06:10 – En vrai, il adore Gilles.
06:12 – On discute beaucoup en loge.
06:13 – C'est vrai, il adore Gilles et puis en plus Gilles lui a acheté une montre.
06:16 – Ah oui, c'est vrai, il s'est fait toujours aimer.
06:18 – Donc Gilles, il est là, au niveau de mon fils, il est là.
06:21 – Il achète l'amitié.
06:22 – Non pas du tout, il est très généreux.
06:25 Il est généreux, vraiment.
06:26 – Les enfants, il faut les aider, voilà.
06:29 – Il est généreux, et mon fils, tu sais ce qu'il a fait pour avoir de l'argent ?
06:32 Tu sais ce qu'il a fait mon fils pour avoir de l'argent de Gilles Verdet ?
06:34 Tu sais ce qu'il a fait ? Il était tellement mignon.
06:36 – Il a fait quoi ?
06:37 – Il s'est déguisé en Jean-Luc Mélenchon.
06:39 [Rires]
06:40 – Il l'a taxé.
06:41 – Il l'a demandé de me le faire.
06:42 – Il l'a taxé.
06:43 – Avec une cravate rouge et tout, il est venu lui demander de l'osage.
06:45 – Il lui a tout donné, il lui a tout donné.
06:48 Oui, Gilles, tu voulais dire quelque chose.
06:50 – Je voulais dire que c'est irréel ce que j'entends.
06:52 J'ai l'impression que vous voulez supprimer le droit de grève.
06:54 – Non, non, non.
06:55 – Tu vois bien qu'elle est dans une stratégie.
07:00 – Laissez-moi finir ma phrase.
07:01 Les contrôleurs SNCF, Bernardi n'a pas eu de négo, ça fait des mois qu'ils négocient.
07:05 Ils sont épuisés les contrôleurs SNCF.
07:07 Moi je les vois dans le train, en ce moment ils sont épuisés.
07:10 Ils contrôlent, tout va.
07:11 Vous allez à la gare de l'Est, il y a des remparts entiers de contrôleurs.
07:14 On leur demande d'accélérer le boulot.
07:16 Ils n'en peuvent plus.
07:17 Ils assurent la sécurité, le maintien des trains.
07:19 Ils sont K.O.
07:20 Donc augmentons-les, sinon ils grèvent.
07:22 – Justement, le travail des contrôleurs, c'est leur métier.
07:24 – Ce sont les plus malheureux, ce sont les Français les plus malheureux.
07:26 C'est-à-dire que ceux qui devaient prendre le train et tout ça,
07:28 ils sont beaucoup plus heureux que les contrôleurs.
07:30 Il n'y a que les contrôleurs qui sont malheureux,
07:32 puisque il n'y a que la SNCF qui fait grève.
07:33 Excuse-moi, depuis 2002, ça fait 22 ans, il y a eu 14 grèves SNCF au moment de Noël.
07:38 14 sur 22.
07:39 C'est honteux, il n'y a pas que ces gens-là qui sont malheureux,
07:42 mais comme eux, ils ont le pouvoir d'emmerder la France entière,
07:45 ils en profitent un maximum.
07:46 Et une députée de la République cautionne ça
07:49 et veut mettre à genoux la France au moment des Jeux Olympiques.
07:52 Je suis désolée, une députée de la République, au contraire,
07:56 tu te rends compte de l'image de la France ?
07:58 – Elle doit faire preuve de ce qu'elle a voulu dire.
08:00 – Si les JO sont ratées à cause de la grève, c'est honteux.
08:02 – Chérie, je vous vais vous montrer l'exaspération de ces voyageurs ce week-end dans les gares.
08:05 Regarde, Gilles Verdet, et je peux te dire,
08:07 ces voyageurs ont un message pour toi.
08:10 Je vais te le donner.
08:11 – Quel est le message ?
08:12 – Ton merde.
08:13 Regarde.
08:14 – C'est comme si on avait un bras de fer, et nous, nous sommes les victimes.
08:19 Les dommages collatéraux qu'on subit, ça devient un peu trop.
08:22 – Avec ma petite soeur, on s'était dit un petit week-end dans le nord de la France
08:26 et finalement, ça ne va pas se faire,
08:28 parce qu'on sait très bien que les trains vont être annulés.
08:30 – On ne peut pas prendre des gens en otage, ni les parents, ni les enfants.
08:34 Ce sont toujours les mêmes qui sont pris en otage.
08:36 Moi, je pense que ce n'est pas la bonne solution.
08:38 – Ouais.
08:39 – C'est le bon sens.
08:41 – Franchement, Gilles, ton idéologie te rend sourd et aveugle à la souffrance des Français.
08:45 Parce que moi, je trouve que la SNCF, ça devrait être un service minimum.
08:48 Je suis désolée, il y a des moments, il y a un service minimum,
08:50 comme pour la santé, comme pour les policiers, comme pour les pompiers,
08:52 il y a un service minimum.
08:53 – Comme pour le coiffeur, regarde Daniel.
08:55 – J'arrive pas à comprendre, tu as une sorte de contradiction.
08:58 Tu dis d'un côté, je veux que les JO, ce soit incroyable,
09:01 ce soit extraordinaire, qu'on rayonne et tout.
09:03 Donc d'un côté, tu défends les JO, et de l'autre côté, tu veux les saboter
09:07 en disant, en gros, faites la grève, c'est super,
09:09 on s'en fout du rayonnement mondial de la France.
09:12 Donc en fait, comment tu te retrouves en fait ?
09:15 – Vous dites que je me moque de la souffrance des Français.
09:17 Les contrôleurs sont parfaitement français et eux, ils souffrent.
09:19 Moi, je les vois au quotidien, ils souffrent.
09:21 – Mais tu les vois au quotidien, t'as quand même rien.
09:23 – C'est les seuls qui souffrent.
09:24 – Les contrôleurs, je passe mon temps à les voir dans les trains.
09:26 – Les agriculteurs, ils souffrent pas, les infirmiers, ils sont là-bas.
09:29 – T'as pris le train quand ?
09:30 – Aujourd'hui, par exemple, aujourd'hui, j'ai pris le train.
09:32 Paris-Mau, Mau-Paris.
09:34 – Mais t'as un RER ?
09:35 – Pourquoi ? Pour aller voir ma mère à Mau.
09:37 Je passe mon temps à faire des allers-retours en RER.
09:39 – T'as pas été voir Chérie Fallouna ?
09:41 – Elle avait les mots !
09:43 – Elle avait les mots !
09:45 Alors non, je voudrais juste dire un truc pour défendre Gilles.
09:48 Il y a encore des guignols sur Twitter qui disent,
09:51 ils ont tué des Gilles, veut frapper un enfant.
09:53 – Oh !
09:54 – Non mais non, ni mon fils ne veut frapper Gilles, ni Gilles ne veut…
09:58 – Non, non, non, non.
09:59 – Ils s'adorent, ils rigolent ensemble.
10:01 – À les premiers degrés, là.
10:02 – Non mais c'est pas possible, des débiles pareils.
10:04 Ils croient vraiment que Gilles, il y a un amour de mec, il va frapper…
10:07 – Il va le dire en plus.
10:08 – Non mais il va le dire en plus, mais c'est vraiment des guignols, s'en rigoler.
10:11 – Il m'a ramené de la vie, je frapperai qui que ce soit, un enfant.
10:14 – Et mon fils, tu sais que…
10:16 – Mais bien sûr, en plaisant, en loge, en stacking et…
10:18 – Le seul truc, il veut te vendre des trucs, ça c'est vrai.
10:21 – Il cherche tout le temps Gilles partout dans les couloirs.
10:23 – Il cherche tout le temps Gilles.
10:24 – Bah ouais, il a trouvé un pigeon, donc…
10:26 – Il adore, il a envie que Gilles ne l'adopte.
10:29 Je vous jure que c'est vrai, il voudrait s'appeler Lino Verdez.
10:32 Je vous jure que c'est vrai.
10:33 Voilà, lui aussi, il prendra le train pour aller à Moët avec lui bientôt.
10:36 – Jamais je n'ai voulu le frapper, ni Nandini Nadol frapper, ni…
10:38 – Mais je sais mon chéri, mais c'est dingue, je relève ça,
10:40 parce que c'est incroyable de voir des conneries pareilles.
10:42 – Je l'adore et on stacke, on discute…
10:44 – C'est très bien mon chéri, tu n'as même pas besoin de le dire.
10:46 – Je préfère le dire.
10:47 – Il s'adore et il aimerait passer plus de temps avec toi.
10:50 – Avec plaisir.
10:51 – Et avec Fatou également.
10:52 – Ah bah il s'amuserait plus avec Fatou qu'avec moi.
10:54 – Non, non, c'est toi qui le fais marrer.
10:57 – Non, je trouve que Gilles c'est le symbole de la culture de la grève,
11:00 c'est-à-dire que tu dis aux gens, quoi qu'il arrive, ne soyez pas contents,
11:03 faites chier le monde, tu dis les contrôleurs, les pauvres,
11:05 ils contrôlent toute la journée.
11:06 Oui, c'est leur métier Gilles, enfin excuse-moi,
11:08 c'est leur métier de contrôler toute la journée.
11:09 – C'est comme si tu disais à un boulanger,
11:10 ils vendent des baguettes toute la journée.
11:11 – Et justement, les boulangers qui eux sont dans la merde,
11:14 les agriculteurs qui peinent à se nourrir, à gagner le SMIC,
11:17 là je repense à l'extrait de Pascal Praud l'autre jour
11:19 avec un mec qui gagne 38 000 euros net par an à 23 ans,
11:21 soit 5 000 euros brut, l'équivalent de 5 000 euros brut, même plus avec des primes.
11:24 – C'est pas la galère.
11:25 – Gilles c'est scandaleux, comment tu peux cautionner ça ?
11:27 Ça veut dire qu'ils ne seront jamais contents.
11:28 – Frérot, les agriculteurs touchent 350 euros par mois sans vacances,
11:31 les contrôleurs ont déjà une prime de 400 euros,
11:33 ils en veulent une autre de 400 euros, un truc de fou.
11:35 – Et ils partent à la retraite très tôt.
11:36 – Ma fille infirmière a une prime de 200 euros en faisant des tonnes d'heures supplémentaires,
11:39 une honte.
11:40 Et surtout, comment tu règles le problème ?
11:42 C'est-à-dire, ok, on paye plus les contrôleurs,
11:43 mais donc il faut faire payer plus les billets,
11:45 il faut faire plus de chiffre d'affaires, donc tu impactes les gens.
11:47 En fait, ce que je n'aime pas avec ces gens-là, c'est qu'ils…
11:48 – Vous avez vu le bénéfice de la SNCF l'année dernière ?
11:50 – On a besoin de l'argent de la SNCF pour renouveler les rails.
11:54 – Moi je sais comment ils font leur roseille la SNCF.
11:57 – Non mais sincèrement.
11:58 – Moi je sais comment ils font leur roseille la SNCF.
12:00 – Comment ?
12:01 – La quiche au poireau avant le déjeuner.
12:03 – Le progressif.
12:04 – Dans le wagon restaurant, frère, tu prends une quiche au poireau,
12:06 tu prends une quiche au poireau et un paquet de M&M's, frère,
12:08 t'en as pour 110 balles, frère.
12:09 – Il y a crédit.
12:10 – T'es comme ça à la quête, hein, rigolez.
12:11 Tu donnes ta carte, frère, t'es comme ça.
12:13 Tu dis "est-ce que ça va passer mon frère ?" sur la tête de la mère.
12:15 T'as ton banquier qui t'appelle,
12:16 vous avez fait des gros investissements que je suis en train de vouloir dernièrement, là.
12:19 Non, non, j'ai juste mangé dans le wagon restaurant, c'est tout, j'ai…
12:21 – J'ai acheté une boisson. – Des mecs te disent "vous voulez une boisson ?"
12:23 "Non, non, t'inquiète pas, je vais boire un truc…"
12:26 "Non, t'emmerde pas, la boisson elle a combien ?
12:28 28 balles, non, t'emmerde pas, t'emmerde pas, non, non, non."
12:32 "Non mais sans déconner, c'est le restaurant le plus cher."
12:34 – C'est vrai. – "Non mais c'est un mec qui te dit un jour
12:37 "Viens, je t'invite au resto, je t'invite dans un wagon restaurant, frère,
12:40 le gars te kiffe, hein."
12:41 "Non mais sans déconner, tu vas prendre deux quiches au poireau,
12:44 deux paquets de shit et trois M&M's, frère, t'en as pour 540 balles."
12:49 "Sans déconner, t'es en nous, frère, mais sans rien, c'est un truc de fou."
12:51 – Qu'est-ce que vous voulez ? – Je trouve… Non, rien.
12:53 – Mais c'est insupportable, il lève la main, on dirait qu'il veut me mettre
12:55 un doigt dans le cul tout à l'heure. C'est insupportable, fort.
12:58 [Rires et applaudissements]
13:04 – Il passe toutes les missions comme ça, c'est insupportable.
13:07 C'est insupportable, on dirait qu'il veut chercher le météo, il est comme ça.
13:11 Non mais sans déconner, c'est insupportable.
13:14 Non mais c'est un gars… Vous avez déjà une émission où il y a un gars
13:17 en pyjama avec le doigt comme ça, dans l'émission.
13:19 Mais sans déconner, on est chez les fous, les gars.
13:21 – Il commence. – On est chez les fous, excusez-moi.
13:23 – Il continue. – On est chez les fous, excusez-moi.
13:25 Mais sans déconner. Non mais regarde-le, il a des rideaux, là, sans déconner.
13:29 [Rires]
13:30 Oui, qu'est-ce qu'il veut ?
13:31 – Non, je trouve que Gilles et Mathilde Pannot font partie des gens
13:33 qui nous donnent des grands cours d'économie, des grandes théories
13:35 sur l'économie qui nous apprennent à gérer des multinationales,
13:38 alors que vous ne serez pas capables de gérer l'épicerie du coin.
13:41 – Dans le même ordre d'idée, tu sais ce qu'a dit le patron du Parti communiste ce matin ?
13:45 Il a dit "il faut taxer les dividendes à hauteur de 10%",
13:47 sauf que les dividendes, elles sont déjà taxées à hauteur de 27% avec la famille.
13:51 – Il parlait des divondes du CAC.
13:52 – Ta famille politique, c'est ça. Et là encore, c'est un discours globalisant
13:55 où elle ne cherche pas à défendre une catégorie de personnel.
13:58 On reparle de la SNCF, alors que ce sont des gens qui ont été augmentés plusieurs fois.
14:02 Le secteur de la santé ou le secteur des enseignants sont des gens
14:05 qui ont vraiment des salaires très bas et qui doivent être augmentés.
14:08 Et je trouve qu'elle passe à côté, encore une fois, de son discours.
14:11 La gauche, elle est radicale, elle est censée défendre vraiment…
14:14 – Vous prenez le train ? – Oui, je prends le train.
14:16 – La prochaine fois que vous serez contrôlés, vous direz les yeux dans les yeux au contrôleur,
14:19 "t'es trop payé, t'as bouché, c'est pas grainé, c'est pas farmé".
14:22 – Mais c'est un discours… – Dites-leur !
14:24 – Chut, t'es à côté de la plaque, Gilles, parce que ce que je suis en train de te dire,
14:28 c'est qu'il y a des catégories de gens qui méritent d'être augmentées aujourd'hui.
14:31 Et je trouve que cette famille politique à gauche, elle passe à côté de ces combats-là.
14:35 Elle défend pas les gens, elle défend pas les travailleurs.
14:37 Elle a un discours débile qui consiste à dire, "Allez, on va faire le bordel pendant les Jeux,
14:41 qu'est-ce que ça va nous amener ? Les Jeux, c'est beaucoup d'argent pour le pays, on en a besoin."
14:46 – C'est bon, merci. Juste, les gars, moi j'ai pris le train, la dernière fois.
14:50 Il y a deux trucs qui me gênent dans le train.
14:52 Un, pourquoi il y a ces aérations là sur le côté ?
14:55 T'es en paralysie du visage. Non mais sans déconner.
14:59 Ça veut dire qu'il y a de l'air com'asse qui vient, mon frère.
15:02 T'es en paralysie, tu débarques comme ça.
15:05 Tu sens ma vie, frère. T'as perdu 540 balles au wagon-restaurant.
15:08 Il y a un gars, il y a de l'air qui vient com'asse, mon frère.
15:11 T'es en surgelé Picard d'Anteco, frère.
15:14 Ici, t'es en surgelé Picard d'Anteco, tu suis dans un micro-ondes, frère.
15:18 T'es com'asse, mon frère, tu sais plus où t'es.
15:20 Le contrôleur, il arrive, frère. Tu peux dormir, le gars.
15:22 T'es dormi, t'es fracasse. Monsieur ?
15:25 Oui, oui. Le billet, frère. Il te demande ton billet, frère.
15:28 On dirait, mon frère, sur la tête de ma mère, t'es en transpiration, mon frère.
15:31 Tu te dis "qu'est-ce qui va m'arriver ?" On dirait qu'il te demande ton billet, frère.
15:34 T'es comme ça.
15:37 Frère, tu cherches ton yébi parce que tu l'as toujours perdu, ton billet.
15:40 Frère, les trucs, les M&M's qui tombent par terre, la faïda, mon frère.
15:43 La quiche aux poireaux sur la têtée, mon frère.
15:46 Sur les mocas-masse. Non mais sans déconner, c'est un enfer.
15:49 J'ai arrêté de prendre le train.
15:52 T'es folle ou quoi ?
15:55 Les mecs, vous savez quoi ? Les toilettes dans le train, y'a pas plus sale que les toilettes dans le train,
15:58 à part Gilles Verdes le vendredi.
16:01 Les gars, je vous jure que sur la tête de ma mère, pour aller aux toilettes dans le train,
16:04 je faisais ce que j'ai. Moi, j'ai une technique. Vous savez ce que je fais ?
16:07 Je prends des gants de jardinier, mon frère. Je suis com'as, mon frère.
16:10 Je suis en médecin légiste, mon frère. J'arrive, mon frère, je prends les toilettes.
16:13 Même, je fais pipi de ma place, com'as.
16:16 Com'as, là-bas.
16:19 [Rires et applaudissements]
16:22 Y'a un gars, maman.
16:25 Y'a un enfant, il a dit "maman, y'a une fontaine dans le train".
16:28 Non mais sans déconner, un truc de ouf, mon frère.
16:31 En fontaine de Trévis, frère.
16:34 Ah, mon frère, un truc de ouf, mon frère. - Donc vous préférez vous retenir ?
16:37 - Ah mais frère, même le papier toilette dans le train, frère.
16:40 Ecoute-moi bien. Ecoute-moi bien, frère.
16:43 Tu t'essuies les fesses avec ça, frère ? T'es seuffé, mon frère ?
16:46 Ecoute-moi bien. C'est du papier crépon, mon frère.
16:49 Sur la tête de ma mère, les fesses, ça devient du crépi, mon frère, tellement c'est dur.
16:53 Sur la tête de ma mère, déjà rien pour piller le papier, mon frère.
16:57 T'es com'as. Moi, je fais des cocottes en papier.
17:00 Est-ce que tu m'aimes ? Ah, c'est un truc de ouf, mon frère.
17:03 Mon frère, t'es un niconné. C'est comme si tu t'essuyais avec du papier carton, mon frère.
17:07 T'es com'as, mon frère.
17:10 T'es com'as. C'est un truc de ouf.
17:13 Et la chasse d'eau, elle est incroyable.
17:16 J'ai cru qu'elle allait m'aspirer une couille, la dernière fois.
17:19 Je suis en retard de marche. Putain, elle est partie.
17:22 Je l'ai vue, comme là. Je me suis dit, putain, elle est partie trop vite.
17:25 Sur ma vie, j'ai eu une nuque, je suis parti en com'as.
17:28 Arrêtez-vous ! Non, mais c'est fini.
17:31 Sans déconner, j'étais déjà à Montauban.
17:34 J'ai perdu ma couille à Paris, j'étais déjà à Montauban. On va la retrouver.
17:37 Je te jure que c'est vrai. C'est un truc de ouf.
17:40 - Quand tu te lèves les mains, t'as la soufflerie qui se met en route.
17:43 - Il a raison. T'as la soufflerie.
17:46 - Quand tu te lèves les mains, t'as tout qui se met en route.
17:49 T'as la soufflerie, le savon, c'est un bordel.
17:52 - T'es com'as, t'as les chauffes en feu, tu viens de t'essuyer, mon frère.
17:55 Ça tape à la te-porte. Tickez, s'il vous plaît !
17:58 Laissez-moi !
18:01 C'est comme ça, mon frère.
18:04 - J'ai arrêté, j'ai stoppé, mon frère.
18:07 On peut qu'on te vole tes bagages, en plus, que tu dors, que tes bagages, tu les mets.
18:12 N'importe qui peut partir avec ton sac.
18:14 - Mon frère, c'est bon que ça, mais c'est un truc de fou.
18:16 Moi, j'ai toujours rêvé de partir avec la valise d'un autre gars.
18:19 Non, mais je te jure que c'est vrai.
18:21 Imaginons, il a une valise, il a des meilleures affaires que les miennes.
18:24 - C'est peu probable. - C'est la loterie.
18:26 - Du coup, les jets privés, ça existe, et les trains privés, ça existe pas ?
18:29 - Par contre, les émissions privées, ça va exister.
18:32 Si tu vas les faire chez toi, tu vois, ça va exister.
18:35 Non, mais c'est vrai qu'on peut pas, c'est pas possible.
18:38 - C'est une question comme ça. - C'est la voiture, tout simplement.
18:41 Tu l'as fait pas chez toi. T'achètes une caisse et tu nous emmerdes pas.
18:44 - Ça marche. - Gilles Vernez, ça t'a convaincu, ce que j'ai dit ?
18:47 - Oui, extrêmement. - C'est une bonne pub.
18:49 - Fous de ma gueule. - Pas du tout.
18:51 - Vernez, je vais voir si... Regarde le sondage.
18:53 Une fois de plus, Gilles Vernez, tu vas te faire défoncer.
18:55 Est-ce qu'on a... Voilà. Oh, mieux que d'habitude !
18:57 Mieux que d'habitude, Gilles ! - Alors ?
18:59 - C'est la 1re fois que t'es à 33 %, hein ? - Ouais.
19:01 - Non, mais c'est fou ! - Bah oui, le combat est juste.
19:03 - Alors, tu crois que tu vas me mettre des coups de pression ?
19:06 - Ouais. - Alors, alors, alors...
19:08 - T'as quand même les 2/3 des Français contre toi.
19:10 - Alors. - Lui, par contre, il peut pas te blairer.
19:13 - Si il était encore dans "Complément d'enquête",
19:15 tu lui aurais fait un "Complément d'enquête" sur toi.
19:17 - Je suis plus sale verde. - Hein, franchement ?
19:19 - Ouais, clairement. - D'ailleurs, ça a pas marché, le nouveau truc, là ?
19:22 - Ils ont fait 600 000 sur le décryptage de l'info.
19:25 - C'est pas ouf. - Faudra dire. Et Tristan Walex, je me rappelle,
19:27 il avait dit "C'est pas grâce à Nuna qu'on a fait 3 millions".
19:29 C'est grâce à sa mère, ouais.
19:31 Madame Walex. Non, mais sans déconner, je vous embrasse.
19:33 - Merci, Madame Walex. - Merci à elle.
19:35 Non, mais c'est grâce à sa mère qu'il a fait 3 millions.
19:37 Quand il est 100 mois, il fait 600 000.
19:39 Et là, il a... Il a un discernement, lui, sans déconner.
19:42 Il est pas de la famille de Louis Boyard, celui-là.
19:44 C'est pas possible. - Il est proche.
19:46 - Bon, il est proche, en tout cas. - Je crois qu'il est proche.
19:48 - Merci.
19:49 [Musique]

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