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  • 14/02/2024

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Transcription
00:00 Comme tous, nous avons le grand souvenir de l'abolition de la peine de mort.
00:05 Mais dans des souvenirs personnels, c'est d'abord celui qui m'a remis, pour les archives du Sénat, son discours de l'abolition de la peine de mort.
00:15 Et il nous a dit ce jour-là... En fait, c'était gagné à l'Assemblée nationale. Le vrai débat avait lieu au Sénat dans l'été 1980.
00:23 Et on m'avait dit que ce serait difficile. Et il y a eu une écoute, un dialogue assez extraordinaire. Et ça a été adopté dès la lecture au Sénat.
00:33 Et puis Robert Benatar, c'est l'homme qui, dans son dernier discours au Sénat – j'ai été président du Sénat – a défini son regard sur le Parlement.
00:44 « Le Parlement, il n'est pas là, disait-il, uniquement pour exprimer les passions de l'opinion et quelque part pour éclairer l'avenir ».
00:53 C'était même son terme « J'éclaire l'avenir ». Eh bien je crois que c'est une leçon pour les parlementaires que nous sommes.
00:59 Puis Robert Benatar a été mon premier président du comité de déontologie, définissant les principes déontologiques pour un parlementaire.
01:08 Voilà des souvenirs très forts pour moi.
01:10 [Musique]

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