- 11/02/2024
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 - Claudine, vous êtes la femme de Ronny, un meurtrier américain dans le couloir de la mort.
00:05 Vous, alors c'est une histoire de fou parce que vous étiez mariée, quatre enfants,
00:09 et vous avez décidé de quitter votre mari pour Ronny.
00:11 - Oui.
00:12 - Comment ça s'est passé ? C'est un truc de fou.
00:14 - Comment ça s'est passé ? Je pense qu'il faut dissocier un petit peu le contexte et l'histoire.
00:20 Je pense que ça peut tous nous arriver de tomber amoureux et de divorcer.
00:25 - Comment vous êtes tombée amoureuse de Ronny ?
00:27 - Alors comment je suis tombée amoureuse de Ronny ? Alors moi, j'ai pas du tout, si vous voulez,
00:31 j'ai voulu correspondre avec un détenu dans le couloir de la mort aux États-Unis
00:34 parce que je milite contre la peine de mort et je voulais comprendre ce système depuis l'intérieur.
00:38 Alors j'ai pas du tout choisi la personne avec laquelle j'allais correspondre.
00:41 C'était à l'aveugle complètement.
00:44 Et au fur et à mesure de nos échanges, comme ça pourrait être pour n'importe qui,
00:49 voilà, il y a quelque chose qui s'est passé.
00:52 Je dirais plus moi qui suis tombée amoureuse plus rapidement.
00:57 Lui, il m'a plutôt poussé à pas m'impliquer dans cette vie qui est une vie compliquée de toute façon.
01:03 Voilà, après j'aime bien quand même qu'on catégorise pas trop ce type de...
01:09 Il n'y a pas de profil en fait de femmes qui vont tomber amoureuse de quelqu'un qui est en prison.
01:15 Il y en a, on va dire, il y a cette toute petite catégorie.
01:18 Nous, on les appelle les groupies du couloir de la mort chez nous aux États-Unis.
01:21 Mais en fait, ces personnes-là, on le voit rapidement, c'est des relations qui ne durent pas
01:25 parce que c'est des gens déjà qui sont là pour des raisons qui ne sont pas sincères.
01:29 Ce n'est pas des gens qui sont amoureux, c'est des gens qui cherchent l'attention,
01:31 c'est des gens qui cherchent à faire parler d'eux.
01:33 Ces histoires-là, elles vont durer six mois, elles vont durer un an.
01:35 Mais ce sont des personnes qui n'ont pas les épaules pour supporter ce genre de circonstances
01:39 parce que c'est très dur au quotidien.
01:40 Moi, ça fait maintenant quatre ans et demi que je suis en couple avec Rony,
01:43 cinq ans et demi qu'on se connaît.
01:45 On ne tient pas sur la durée sans amour dans ce type de relation.
01:47 – Il a fait quoi, Rony ?
01:49 – Alors, le meurtre pour lequel il a été condamné,
01:51 qui l'a conduit à recevoir la peine de mort, il est innocent de ce meurtre.
01:55 Il y a eu un meurtre avant, pour lequel il est effectivement coupable.
01:59 C'est un meurtre, si je puis dire classique, j'aime pas dire ça parce qu'on dirait que je dédramatise,
02:03 ça reste atroce quoi qu'il en soit, mais contextualisons la chose.
02:07 États-Unis, années 80, drogue, un blanc qui tire sur un blanc avec une arme à feu,
02:12 il y en a beaucoup, d'accord ?
02:14 La raison pour laquelle il a écopé de la peine de mort,
02:17 c'est simplement parce qu'il avait un très mauvais avocat, il n'avait pas d'argent,
02:20 voilà, je ne vais pas m'étendre sur le système américain, on sait comment c'est.
02:23 On lui a proposé un plaidoyer, 25 ans de prison et une sortie,
02:27 mais il n'était pas en état de décider de ce genre de choses à l'époque.
02:30 Son avocat n'a pas accepté le plaidoyer.
02:32 – Vous habitez où, vous ?
02:33 – J'habite dans le sud de la France.
02:34 – D'accord, mais comment vous faites pour aller voir Rony ?
02:36 – Je fais des allers-retours aux États-Unis et je suis en cours de procédure de visa pour pouvoir déménager.
02:41 – Vous le voyez combien de fois par mois ?
02:43 – Par mois, je ne pourrais pas vous dire, je vais aux États-Unis tous les deux mois.
02:46 – Ah ouais, encore moins.
02:47 – Voilà, enfin j'allais aux États-Unis tous les deux mois,
02:49 parce qu'on va parler un peu de cette procédure de visa très brièvement,
02:51 mais ouais, on est encore discriminés par le système et malmenés par le système.
02:56 Voilà, donc après on a le droit de se voir 6 heures par semaine quand je suis là-bas
03:01 et quelques extras pendant les vacances.
03:04 – Parce que tu es en Floride, parce que en Texas c'est encore plus dur.
03:07 Alors, vous, vous arrivez à vivre comme ça, c'est votre homme quoi ?
03:13 – C'est mon mari, je vais dire, voilà, je décontextualise sa condition.
03:18 Sa condition c'est quelque chose qui nous est imposé,
03:20 c'est quelque chose qu'on subit tous les jours.
03:21 Je vais vous dire, quand vous êtes marié à quelqu'un qui est dans le département de correction,
03:24 surtout aux États-Unis, mais même en France, j'imagine, je ne connais pas trop le système français,
03:28 ce qui se passe c'est que le département correctionnel régentre votre vie
03:32 à partir du moment où vous posez le pied par terre le matin jusqu'au soir où vous allez vous coucher.
03:36 Voilà, il décide de quand vous allez vous appeler, qu'est-ce que vous pouvez vous écrire,
03:39 tout est observé, tout est filtré, voilà, il n'y a pas d'intimité.
03:44 Et quand je parle d'intimité, je ne vais pas dans l'aspect grossier de l'intimité,
03:47 mais même dans ce qu'on se dit, tout est filtré, tout est enregistré.
03:51 Donc c'est très difficile, mais après c'est mon mari
03:54 et j'estime que l'amour qu'on a l'un pour l'autre vaut la peine de faire tous ces sacrifices-là.
03:58 – Ça fait 4 ans et demi que vous êtes avec lui ?
04:00 – Ça fait 4 ans et demi qu'on est en couple.
04:01 – Comment vous avez annoncé à votre famille, à votre ex-mari que vous le quittiez
04:05 pour un détenu ?
04:08 – Vous savez, je vais vous dire, déjà je lui ai annoncé que je le quittais pour un homme,
04:11 mais je vais vous dire déjà quand on quitte son mari en général,
04:13 c'est que ça bat de l'aile initialement, on ne s'en va pas comme ça du jour au lendemain.
04:17 – Gilo !
04:18 [Rires]
04:21 – Non, ce sont des choses qui arrivent, qui arrivent dans la vie de tous les jours.
04:26 Je pense qu'on l'avait senti venir de toute façon, lui comme moi.
04:29 – Vos enfants, ils ont quel âge ?
04:30 – Alors mon fils, il va faire 15 ans bientôt.
04:32 – Il comprend tout ça ou pas ?
04:33 – Il comprend…
04:35 – Moi il le prend parce que c'est vrai que…
04:37 – Alors au début ça a été un petit peu compliqué, effectivement.
04:39 Après il était un petit peu plus jeune, forcément, c'était il y a 4 ans et demi on va dire,
04:43 presque 5 ans.
04:46 Ça s'est fait graduellement avec les enfants.
04:48 – En vrai, bon il ne le voit jamais lui de toute façon ?
04:50 – Non, il ne le voit pas, il ne le voit pas, il lui parle au téléphone.
04:53 J'ai attendu en fait que ça soit à la demande de mon fils.
04:57 – D'accord.
04:58 – Je n'ai jamais poussé, en fait je ne pousse pas du tout mes enfants
05:00 à avoir une relation, à ne pas avoir de relation.
05:03 C'est eux qui décident, c'est vrai que les enfants ça a toujours été un débat.
05:06 – Ce n'est pas compliqué de voir son homme qu'une fois tous les deux mois comme ça ?
05:09 – C'est difficile.
05:10 – Il est tout le temps seul quoi.
05:11 – C'est difficile.
05:12 – Et comment on se projette aussi pour la vie ?
05:13 – Ah c'est ça, ben ouais.
05:14 – En sachant que forcément…
05:15 – Je pense que le matin quand vous sortez de chez vous,
05:17 vous pouvez vous faire percuter par un véhicule, ça peut nous arriver à tous.
05:20 C'est vrai que pour nous l'épée de Damoclès, elle est peut-être un petit peu plus présente.
05:24 Je pense que c'est quelque chose auquel on pense beaucoup au départ de la relation
05:28 parce que c'est vrai que déjà c'est quelque chose de nouveau.
05:30 Je veux dire la peine de mort c'est un système compliqué sur lequel je ne m'étendrai pas.
05:34 C'est extrêmement compliqué et lourd.
05:36 Je pense qu'on apprend à l'oublier entre guillemets,
05:39 c'est-à-dire qu'on le met dans un coin de notre tête,
05:41 on prend tous les bons moments, on prend tout ce qu'on nous donne.
05:43 Et je vous assure que quand on vous donne si peu,
05:46 vous réalisez à quel point ces moments-là ils comptent, vraiment.
05:49 Et on le réalise peut-être plus que les gens qui se voient tous les jours
05:52 et qui se disent salut et en fait il peut se passer quoi que ce soit.
05:55 - Il peut encore échapper à l'exécution ?
05:58 - C'est compliqué, on est dans un état du Sud, c'est la Floride.
06:01 Il n'a pas eu son audience de clémence,
06:03 ce qui veut dire qu'aujourd'hui il n'est pas éligible à être signé pour une exécution.
06:07 Mais ça bon ben il n'y a pas...
06:09 - Mais à aucun moment vous vous êtes dit je vais trouver quelqu'un d'autre,
06:13 vous habitez dans le Sud, vous vous êtes dit je vais partir sur une autre histoire, non ?
06:17 - Non parce que je ne peux même pas imaginer être avec quelqu'un d'autre.
06:21 - Et lui il a entièrement confiance en vous, c'est un truc de fou.
06:24 - Vous savez Cyril, j'ai Sandrine qui est également une épouse d'un condamné à mort aux Etats-Unis,
06:30 cette fois-ci elle est au Texas,
06:32 et Sandrine elle a été mariée pendant 27 ans à un condamné à mort,
06:37 et au Texas, alors Claudine elle, elle peut toucher son amoureux,
06:41 Sandrine elle, elle n'a depuis 27 ans jamais pu toucher son amoureux
06:45 parce qu'au Texas les conditions pour les condamnés à mort
06:47 c'est qu'ils sont physiquement dans l'incapacité d'être avec leur famille,
06:51 c'est-à-dire qu'on ne peut pas les embrasser, on ne peut même pas leur tenir la main,
06:54 il y a tout le temps un plexiglas et une vitre entre le visiteur et le condamné,
06:58 donc elle est mariée à un homme qu'elle n'a jamais touché,
07:00 qu'elle n'a jamais pu sentir, qu'elle n'a jamais pu embrasser.
07:03 - Oui, non j'espère que la question ne va pas vous heurter,
07:06 mais si par malheur il était exécuté pour vous, est-ce que vous assisteriez à l'exécution ou pas ?
07:10 - Alors en Floride on ne peut pas, ça dépend des Etats, mais en Floride il y a uniquement...
07:14 - Autrement vous auriez assisté ?
07:16 - C'est une question que je ne me suis pas posée en toute honnêteté, parce que je sais que je ne peux pas.
07:20 C'est un petit peu ambivalent parce que d'un côté on a envie d'être là, pourquoi ?
07:24 Parce qu'on veut soutenir la personne jusqu'au bout, on veut être là en fait.
07:28 Et dans un autre sens, est-ce que c'est quelque chose auquel on a envie d'assister, honnêtement ?
07:32 Quand on sait comment ça se passe, quand on sait...
07:35 - Alors il y a la question "Bonjour" de TF1, donc ça va être une question...
07:38 - On y est, on adore l'enquête !
07:40 - Moi j'ai plus envie !
07:42 - On va enlever l'idée effectivement, et je comprends, de cette idée de mort.
07:48 Donc vous l'enlevez, elle ne fait pas partie de votre quotidien.
07:50 Comment on fait des projets en revanche, quand on sait qu'on ne va jamais pouvoir vivre ensemble ?
07:55 - On a toujours des projets, alors déjà nous on lutte pour la meilleure action des conditions,
07:59 on lutte contre la peine de mort, donc on travaille ensemble sur ces sujets-là,
08:03 et ça prend beaucoup de notre quotidien actuellement.
08:06 Après il y a une famille autour aussi, moi j'ai une belle-mère, sa femme,
08:11 le cousin de mon mari, la tante de mon mari, donc il y a quand même un aspect familial autour de tout ça,
08:15 des gens que j'aime, des gens qui m'aiment.
08:17 - C'est rythmé par tes visites aussi ?
08:18 - C'est rythmé par mes visites, c'est rythmé par ce projet aussi d'expatriation,
08:22 je veux dire, voilà, ça reste des projets, quoi qu'il en soit.
08:25 - Les mecs, je vais poser moi les questions, merci.
08:28 Ces femmes, elles sont capables parfois de faire des choses complètement folles, Valérie ?
08:32 - Par amour, oui.
08:33 - Par exemple, pour revenir à Elisabeth, c'était une femme qui était totalement intégrée,
08:40 qui a un boulot dans le social, qui n'a jamais eu aucun souci avec la justice,
08:45 enfin vraiment totalement intégrée, et qui va accepter toutes les demandes les plus folles de Nord-Hollandais
08:50 puisqu'elle va passer d'abord un téléphone, ensuite elle va passer de la drogue,
08:53 ensuite elle va passer de l'alcool, et elle va avoir donc un casier puisqu'elle va être chopée,
08:57 c'est d'ailleurs une des raisons qui font que ça va mal se passer à la fin entre eux,
09:00 et rétrospectivement, elle se dit "mais oui, j'ai fait tout ça, et toutes les barrières sont tombées,
09:06 et je n'ai pas vu ces barrières tomber, en fait, parce que voilà, j'ai vrillé, en fait".
09:11 - Alors, juste, Claudine, est-ce que vous avez des moments de gros gros bad ?
09:19 - Bah c'est difficile, c'est difficile, là actuellement d'ailleurs, c'est extrêmement difficile, pourquoi ?
09:25 Parce qu'on est en fin de procédure de visa, l'entretien à l'ambassade ne s'est pas passé exactement comme on l'imaginait,
09:31 donc on est en attente, en fait, injustement, j'ai envie de le dire quand même,
09:36 et très discriminatoirement parce que je connais beaucoup de gens qui ont eu ce visa dans la même circonstance.
09:41 La question qui gravite autour de ça, c'est est-ce que la non-consommation du mariage me rendrait inéligible au visa,
09:46 ce qui légalement est totalement faux, mais voilà.
09:49 Et donc je ne peux pas, dans l'état actuel des choses avec le système américain,
09:52 je ne peux pas obtenir de visa touriste tant que mon dossier de visa immigrant n'est pas traité,
09:57 donc je ne peux pas revoir mon mari à l'heure où je parle.
10:00 - Et vous avez des relations avec lui ou pas ? - C'est-à-dire ?
10:02 - Des relations... - Intimes ?
10:04 - Oui. - Non.
10:05 - Non. - C'est pas quelque chose qui est autorisé.
10:06 - Jamais. - Je sais que c'est quelque chose que certains font,
10:10 je sais que c'est quelque chose, voilà, il y en a qui sont payés des fois, qui payent des gardes,
10:15 moi voilà, je rebondis sur ce que tu disais justement,
10:19 où tu disais voilà, il y a des femmes qui vont faire un peu tout,
10:22 qui ne voient pas les barrières tomber, etc.
10:24 Moi je vais vous dire quelque chose de très simple,
10:26 et ça, ça a été quelque chose que j'ai mis en place dès le départ de la relation,
10:28 j'estime que quand quelqu'un vous aime, il ne vous mettra pas en danger.
10:31 - D'accord. - Bravo.
10:32 - Donc un homme qui est incarcéré et qui vous demande de ramener de la drogue,
10:35 de faire des choses qui peuvent compromettre votre avenir, etc.,
10:37 c'est un homme qui n'est pas amoureux, c'est un homme qui vous utilise,
10:40 et Ronny n'a jamais fait ça avec moi, et j'ai été claire dès le départ là-dessus,
10:44 et moi je suis sur les règles.
10:46 - C'est le cas de Sofia par exemple, Sofia qui est dans le livre,
10:48 qui est une autre femme, alors pour le coup, tu te demandais,
10:50 est-ce que ça peut nous ressembler ?
10:52 Alors elle, c'est une grande ponte du cinéma,
10:54 vraiment femme de caractère, gagne très bien sa vie,
10:57 grande famille, grandes études, et qui dans le cadre de son travail,
11:01 est allée en prison, tu vois Cyril, ça pourrait arriver peut-être,
11:04 si tu tournais une émission en prison, peut-être que l'une d'ici
11:06 pourrait tomber amoureuse d'un détenu,
11:09 et elle est tombée amoureuse de cet homme-là,
11:11 il se trouve qu'il est sorti de prison, ça fait 12 ans qu'ils sont mariés,
11:14 et qu'elle dit "il m'aurait demandé la moindre chose hors les clous",
11:18 ou "il aurait fait la moindre chose hors les clous en sortant de prison,
11:21 c'était fini dans la seconde".
11:23 - Jacques, tu voulais ?
11:24 - Oui, je voulais poser une question à Valérie,
11:26 parce que c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup,
11:27 et je lirais ton livre avec beaucoup d'envie,
11:29 est-ce que tu dirais qu'il y a une forme de fascination aussi,
11:32 peut-être pas, alors qu'il ne faut pas généraliser, je l'ai bien compris,
11:34 mais est-ce que parfois, pour ces femmes, il y a une fascination
11:37 pour le crime et non pas pour l'homme, et c'est ça qui les attire ?
11:40 - Et alors évidemment, elles sont toutes traversées,
11:42 j'ai vu par plein de sentiments positifs,
11:46 mais oui, bien sûr, tu peux en avoir, mais c'est extrêmement rare.
11:49 Pour une Monique Olivier, qui aime le mal pour le mal,
11:53 c'est l'incarnation du mal, et c'est très très rare,
11:55 pour une Monique Olivier, tu as beaucoup de chemin.
11:58 - Merci, merci Valérie Benahim, merci à vous d'avoir été avec nous.
12:02 Juste votre famille, elle réagit comment ?
12:03 Parce qu'elle ne dit pas "vous êtes complètement ouf".
12:05 - Pas du tout.
12:06 - Non mais moi je dis les choses.
12:07 - Pas du tout, non, ma famille, ça va très bien.
12:09 - Non c'est vrai, vraiment, ça va, ils acceptent tout ?
12:11 - Ça va, bah écoute, au début, c'est toujours un petit peu compliqué,
12:15 les gens ils ne vont pas accepter comme ça, il faut qu'ils comprennent,
12:18 mais après ils voient l'amour, ils voient que ça dure.
12:20 - Il y en a qui perdent leur travail, il y en a qui perdent leurs amis,
12:22 il y en a qui perdent...
12:23 - Exactement, c'est pour ça que je vous dis,
12:24 je vais te dire que ma question n'est pas complètement con, Valérie Benahim.
12:27 - Non mais vous avez complètement raison.
12:29 - Merci à tous, bon week-end, demain on se retrouve face à Anouna,
12:31 samedi et dimanche, et chérie, merci à tous, je vous aime fort.
12:33 Je vous en prie.
12:33 [Musique]