Pendant la séance de questions au gouvernement au Sénat, le Premier ministre Gabriel Attal revient sur la question de l'écologie
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00:00 Je vous confirme, monsieur le président Gontard, que pour nous,
00:04 l'écologie, ça ne peut pas être un facteur d'opposition.
00:06 Entre les ruraux et les urbains, entre la droite et la gauche,
00:11 et je le dis, j'appartiens à un gouvernement de dépassement
00:14 politique avec des personnes d'horizons politiques différents.
00:17 Non, mais je le dis très sincèrement, je le dis très sincèrement,
00:20 la planète est trop importante, la planète est trop importante
00:26 pour qu'elle soit l'otage de positionnements politiciens,
00:30 comme vous venez de le faire.
00:31 Moi, je le dis, je reconnais le travail qui a été fait,
00:34 y compris par des majorités de droite, par le passé,
00:37 par Jean-Louis Borloo, par Nathalie Caussus-Comorizet,
00:39 par des ministres de l'écologie qui se sont engagés,
00:42 quelles que soient les majorités, pour avancer et permettre
00:44 à notre pays d'avancer.
00:45 Alors, je vous confirme que nous ne nous livrerons pas
00:47 à l'opposition entre les ruraux et les urbains,
00:49 entre les Français qui ont besoin de leur voiture pour aller
00:51 travailler ou tout simplement pour vivre, et les Français qui
00:54 peuvent s'en passer entre les agriculteurs et la planète.
00:57 Je n'accepterai jamais les discours qui visent en permanence
01:00 à culpabiliser, à punir, à sanctionner, à brutaliser.
01:04 L'écologie à laquelle je crois, et vous devez le respecter aussi,
01:07 c'est une écologie qui investit, qui accompagne, qui soutient,
01:11 parce que je pense qu'on va plus loin pour la planète,
01:12 plus loin pour notre pays en suivant cette ligne-là,
01:15 qu'en cherchant à dresser les uns contre les autres,