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00:00 Le marché de l'assurance, il a une vision très efficience des marchés et proche d'une théorie très libérale des marchés.
00:06 Le risque doit se refléter par le prix et c'est la concurrence qui fait baisser les prix.
00:10 Même si en réalité il y a une dimension très très sociale et très politique de l'assurance.
00:14 Ça touche des dizaines de millions de personnes et dans le monde des centaines de millions.
00:17 Et on voit que ce sujet est actuellement dans tous les pays, fait l'objet d'un débat extrêmement important.
00:21 Donc en France il y a cette dimension signal risque qu'on peut envoyer, qui était une vision très concurrentielle.
00:27 Là on a un marché très très concurrentiel, on a une des assurances les moins chères du monde pour plein de raisons historiques,
00:33 mais notamment à cause du développement de la concurrence.
00:36 Face au dérèglement climatique, qui n'est pas une transformation, c'est une radicale, on est en terra incognita,
00:41 il faut réinventer un système assurantiel sur ce sujet.
00:44 Et on ne va pas le réinventer assureur par assureur, ça n'a aucun sens.
00:47 Comment on fait du collectif ? L'État doit donner de la voie, il doit faire des propositions,
00:52 mais il serait heureux que les assureurs collectivement soient capables de faire des propositions.
00:57 Or malheureusement, cette culture de la concurrence est exacerbée dans le monde assurantiel,
01:02 notamment parce qu'on a plusieurs familles, les mutualistes, les assureurs privés, souvent internationaux,
01:08 les banques assureurs qui sont arrivées sur le marché depuis maintenant une quinzaine d'années,
01:11 qui ont des intérêts totalement antagonistes.
01:14 Donc on a une fédération qui est dans l'incapacité, dans l'impotence totale de proposer quoi que ce soit.
01:18 Je pense qu'il faut que la fédération se ressaisisse, il faut que l'État incite la fédération à aller de l'avant
01:24 et à redevenir force de proposition.
01:26 [Musique]