TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 C'est intolérable, les enfants qui sont dans cette situation, ils sont complètement dépourvus d'aide, ce sont des victimes.
00:04 Il faut se mettre à leur place tous les soirs et voir leur mère se faire tabasser par leur père,
00:07 qui est de surcroît alcoolique et on les traite comme des coupables.
00:09 Ce sont des victimes.
00:11 Et le pire dans ce genre d'affaires, c'est que si ce n'était pas le père qui était mort,
00:14 ça aurait été sans doute la mère sous les coups du père.
00:16 Donc il faut être extrêmement tolérant envers ces personnes.
00:18 C'est de la légitime défense et il ne doit pas être condamné,
00:21 il faut prendre compte de sa situation qui est extrêmement problématique.
00:24 La justice de Gilles Verdez.
00:25 Non mais si t'as convaincu, je préfère écouter l'original à la copie.
00:30 Donc il va nous dire pourquoi.
00:31 Et d'abord on va dire pourquoi non.
00:32 Après on va écouter le...
00:34 Vas-y.
00:34 – Il y a des meurtriers qui ne vont pas en prison
00:36 parce qu'on dit qu'ils ont des problèmes psychologiques,
00:38 qui ont dit que ce sont des malades.
00:39 Il y a des violeurs qui ont dit que ce sont des malades.
00:41 Et là, on a un petit qui tue son père parce qu'il est violent de sa mère
00:45 et que lui-même est traumatisé.
00:46 – Pour moi c'est de la légitime défense.
00:47 – Et que lui-même est victime, qui ne nous dit pas que du coup ça lui a développé
00:50 aussi des problèmes psychologiques, qui ne nous dit pas...
00:52 Enfin, il y a beaucoup d'injustices du fait qu'il soit petit,
00:56 qu'il soit mineur, que ce soit un enfant, et aussi pour ce que lui-même a subi.
01:00 Donc moi je trouve ça inadmissible qu'on me dise qu'à un petit 13 ans
01:02 il allait en prison.
01:04 C'est impossible pour moi, je ne peux pas.
01:05 – Oui.
01:06 – Non, j'entends parfaitement ce que Kelly dit
01:08 et ce que vous avez dit, pour vous c'est de la légitime défense.
01:11 Sauf que le procès et le dossier ont montré
01:13 que ça n'était pas de la légitime défense, Cyril.
01:15 C'est pour ça que 7 ans avaient été requis.
01:17 – Mais c'est de la légitime défense de son quotidien.
01:21 – Mais exactement, voilà c'est ce qu'elle dit.
01:23 – C'est pas de la légitime défense à l'instant T.
01:24 – Allez, vas-y, dis ce qui s'est passé.
01:25 Je ne peux plus moi.
01:26 – Mais sauf que ça n'existe pas.
01:28 Le problème c'est que l'adolescent, il a tiré, d'accord ?
01:32 Le médecin a examiné la maman et il n'a pas trouvé trace
01:35 de violence physique ce jour-là.
01:37 Donc ça a affaibli le dossier.
01:38 Il a été placé en centre fermé, il a fugué.
01:41 Donc son dossier a été très affaibli.
01:43 Et c'est vrai que c'est une peine exceptionnelle,
01:45 mais pour moi elle ne paraît pas disproportionnée.
01:48 Il a tiré avec une arme à bas portant.
01:50 Oui, oui, c'est sur fond de violence conjugale.
01:53 Mais ce jour-là on ne sait pas.
01:54 – Ah, donc c'est avéré.
01:55 – Oui, c'est avéré.
01:56 – C'est avéré qu'il y a eu violence conjugale.
01:58 – C'est pour ça qu'il se prend pour un magistrat en fait.
01:59 Là, t'es en train d'essayer de retrouver le procès.
02:00 – Mais c'est ça, il se prend pour tout lui.
02:01 – Il s'est déçu de trouver des bonnes excuses.
02:03 Mais en fait, en réalité, cette décision franchement…
02:06 – Mais bien sûr, elle est inadmissible.
02:07 – Moi je vais te choquer, mais pour moi c'est un acte d'amour.
02:09 Je pense qu'il a essayé de sauver sa mère.
02:11 – Bien sûr.
02:12 – C'est un seul coup.
02:13 Le coup est parti.
02:14 On ne connaît pas très bien les circonstances,
02:15 mais c'est un seul coup.
02:16 Il ne s'est pas acharné sur lui.
02:19 Ce n'est pas la première fois qu'il l'a batté.
02:21 Il l'a batté fréquemment.
02:22 Et puis il faut un minimum de cohérence dans la vie.
02:25 Je veux dire, on dit qu'on est du côté des femmes battues.
02:27 – Vous parlez agile.
02:28 – On est du côté des femmes battues.
02:30 D'une façon générale, on l'est aussi lorsqu'on rend la justice.
02:33 Là, l'enfermer pendant quatre ans,
02:35 simplement parce qu'il a soulagé en réalité les douleurs de sa mère,
02:38 je trouve que ça n'a pas de sens en fait.
02:40 Et je ne vois pas où est l'éducation.
02:42 Donc je pense qu'un centre d'éducation fermé,
02:46 un centre d'éducatif fermé,
02:47 aurait très bien convenu, en l'occurrence peut-être pendant un an.
02:51 Mais quatre ans, là c'est terrible.
02:53 – Bien sûr, c'est terrible.
02:54 – Où est le sens de cette décision de justice en fait ?
02:58 – Terrible, terrible, terrible.
02:59 Oui, on a tout joué Daniel, ce qu'on n'a pas entendu de l'année.
03:02 – Quand on lit cette phrase et quand je vous entends,
03:04 évidemment qu'on a envie de notre nom, j'ai lu tous les détails.
03:08 Il était avec son frère, ils étaient deux, le père était alcoolisé,
03:13 apparemment pas de traces vraiment,
03:14 donc pour moi ça n'est pas de la vie qu'il défend.
03:17 Non mais quand on lit les détails, je suis désolée.
03:19 – Elle a été battue fréquemment, on n'est pas loin d'un doute.
03:21 – Oui d'accord, mais il ne peut pas se faire justice quand même.
03:24 Il s'est tué son père dans la tête parce que…
03:26 – En attendant que la mère meure alors.
03:27 – Il avait un fond de… non, non, non.
03:29 – C'est quoi la solution ?
03:30 Alors toi je ne comprends rien parce que d'habitude tu es quand même de l'autre côté.
03:33 – Excuse-moi, mon frère est là.
03:34 – Je suis désolée.
03:35 – Ce serait mieux d'aller mettre des prunes pour Hidalgo.
03:37 – Ce n'est pas de la légitime défense.
03:39 – Par ailleurs, ils étaient deux, qui prennent le père à deux,
03:43 qui le tabassent, mais il était avec le frère.
03:45 – La mère se débatte tous les soirs.
03:47 – C'est bon, c'est bon, je ne comprends rien de ce qu'elle dit là.
03:50 Merci mort, c'est bon.
03:52 – Jérémie, merci.
03:53 – Moi en fait, je pense à ce garçon de 13 ans qui a été abandonné par tout le monde,
03:56 qui est abandonné même maintenant par la justice.
03:58 En fait pourquoi t'as fait ça ?
04:00 Alors qu'il voyait sa mère inlassablement soir après soir se faire tabasser par un père.
04:04 – C'est hyper dangereux tout ça.
04:05 – C'est hyper dangereux, mais en fait s'il ne l'avait pas fait,
04:08 effectivement comme l'a dit Guillaume, c'est la mère qui serait morte en fait.
04:11 Donc en fait il a fait le pire, le mieux du pire qu'il pouvait faire en fait.
04:15 – Mais ça c'est une perdance.
04:16 – Non mais j'avoue, ça veut dire que tous les enfants dont le père,
04:20 leurs mamans peuvent tuer comme ça.
04:23 – Le problème c'est pas l'enfant.
04:24 – On ne veut pas créer une justice.
04:26 On veut dire que dans un cas comme ça totalement dysfonctionnel,
04:29 ce garçon n'a pas eu le choix, il n'en pouvait plus.
04:31 J'imagine que ça fait des années et des années qu'il voit ça,
04:34 sa mère qui se fait tabasser par son père.
04:35 Visiblement personne ne l'a aidé, pas d'institution, pas d'assistance sociale, personne.
04:39 Il a été abandonné par la société.
04:41 Voilà, il a fait comme il a pu, c'est affreux, c'est horrible,
04:44 évidemment qu'il ne faut pas que ce soit, mais l'envoyer en prison pour ça…
04:46 – Lui il va prendre 4 ans en prison, tu te rends compte comment il va ressortir ?
04:49 – Non mais les mecs, vous ne vous en avez pas compte.
04:50 – Il a plus de 3 ans.
04:51 – Celui qui a tailladé la gorge, il n'a rien pris d'assisté ici.
04:54 – Ce n'est pas même pas comment il va ressortir,
04:55 c'est qu'il a vu sa mère se faire tabasser à chaque fois,
04:58 il n'a rien dit, il n'a rien dit, il n'a rien dit.
05:00 Et là Jacques l'a rappelé, peut-être qu'un soir il a pris l'arme,
05:02 le coup il est parti, on ne sait pas.
05:04 – Une bonne.
05:04 – Et peut-être qu'il l'aurait peut-être tué sans femme, Daniel.
05:06 Sans femme, qui meurt en 2023 sous les coups de leur mari.
05:10 – Mais on ne peut pas envoyer ça.
05:11 – Le problème, ce n'est même pas ce petit garçon,
05:13 le problème c'est que quand tu tapes ta femme, tu vas au commissariat,
05:17 elle dépose une plainte, une main courante, au commissariat on lui dit,
05:20 "c'est bon, retourne te faire tabasser".
05:22 Le psy, il en a peut-être une main.
05:23 – Ce n'est pas de la faute des policiers.
05:25 – Ce n'est pas de la faute des policiers, c'est la faute de la justice derrière.
05:27 – Il a été abandonné.
05:28 – Je n'ai pas dit que c'était les policiers.
05:30 Les policiers reçoivent les plaintes, derrière ça ne se suit pas.
05:32 Lui, il a pris deux peines, c'est-à-dire qu'il va aller en prison.
05:35 – Il a sacrifié sa vie.
05:36 – Là, jusqu'à 20 ans, on va sortir.
05:38 – Il a tué son père.
05:39 – Toute sa vie il aura tué son père.
05:41 – Il a sacrifié sa vie.
05:42 – Dans toutes les histoires qu'on traite, la police à chaque fois fait bien son travail
05:46 et derrière, ils se disent pourquoi on a bien fait notre travail.
05:49 Parce que derrière, ça ne se suit pas.
05:51 – Il aurait dû faire ça, moi, Daniel.
05:53 – Encore une fois, Daniel, il y a la loi, il y a l'esprit de la loi.
05:56 Et effectivement, toi tu parles de légitime défense, etc.
05:59 C'est au cœur du procès.
06:01 Et Jacqueline Sauvage, ça a été également ça.
06:05 Est-ce que le fait d'être battue de façon régulière et récurrente,
06:08 à un moment, y compris quand la personne,
06:10 dans son sommeil, c'était le cas de Jacqueline Sauvage, son mari,
06:12 elle l'a battue dans son sommeil,
06:14 est-ce que c'est aussi de la légitime défense ?
06:15 – Moi, j'ai une question à poser.
06:18 Pourquoi, vous là, sans rigoler, vous êtes toujours du mauvais côté ?
06:23 Non mais, sans rigoler, c'est incroyable.
06:25 Non mais, je vous jure que c'est fou.
06:26 Est-ce que vous le faites exprès ?
06:27 Ou est-ce que vous pensez vraiment à chaque fois ce que vous dites ?
06:29 – Pourquoi mon côté serait le mauvais ?
06:30 – Mais parce que vous êtes toujours du mauvais côté.
06:32 – Vous êtes sûr que je pense ce que je dis ?
06:33 – Vous êtes toujours du mauvais côté, c'est incroyable.
06:35 – Pour me faire enduire par vous et pour prendre des sauts de fumier sur les réseaux,
06:38 heureusement que je pense ce que je dis, quand même,
06:39 sinon je serais complètement baso.
06:41 – Mais non, mais, mais non, mais, mais Thérile, vous dites toujours que la justice…
06:45 Voilà, voilà, voilà, voilà, voilà, comme d'habitude.
06:48 Non mais comment ça se fait que vous êtes toujours à côté de la plaque ?
06:50 – Vous dites toujours que la justice est trop laxiste, là, elle a condamné.
06:54 – Ah non, non, non, non, je ne vais plus dire ça.
06:56 Je ne vais plus dire ça, alors je vais dire, il y a une justice qui est…
06:59 – Ah, tout de suite, je m'étris pas, il y a un dysfonctionnement.
07:01 Il y a un dysfonctionnement, excusez-moi, je suis désolé.
07:04 Le mec qui a tailladé le jardinier parce qu'il aurait pu le tuer,
07:08 il a pris un an avec sursis, deux ans, donc un avec sursis,
07:11 et lui, il a pris quatre ans au fer, mais lui, il dit rien, il est toujours…
07:14 – Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
07:15 – Vous êtes toujours du mauvais côté.
07:16 – Non, non, j'étais con, Thierry.
07:17 – Vous êtes toujours du mauvais côté.
07:18 – Et puis là, pardon, mais on n'arrête pas de parler, de se poser la question
07:21 si les enfants de 12 ans, de 13 ans doivent aller en prison,
07:23 et parfois pour des choses extrêmement graves,
07:25 pour l'apologie du terrorisme, etc.
07:26 À chaque fois, on dit non, ils ne doivent pas aller en prison.
07:27 Là, on se retrouve face à une victime, à un enfant qui vit un calvaire,
07:30 et là, on lui met de la prison ferme.
07:32 – Il aurait fallu un centre éducatif.
07:32 – Et tout est fait en dépit du bon sens.
07:33 Tout est cul par-dessus tête.
07:35 [Musique]