Blocage par les agriculteurs
Nous reviendrons sur la poursuite des blocages par les agriculteurs que ce soit à Paris, à Lyon et toujours en province. Nous nous rendrons à Beauvais sur l’autoroute A16 avec notre partenaire WEO tv.
Cold case : libéré après avoir avoué un meurtre
Nous évoquerons la problématique juridique posée par ce que l’on appelle les cold cases, avec le cas du meurtre de Marie-Therese Bonfanti, survenu il y a 27 ans dans la région de Grenoble. Son meurtrier, malgré ses aveux, ne sera pas poursuivi en raison de la prescription des faits. Nous y reviendrons avec Tele Grenoble.
19 ans et meilleur apprenti cuisinier de France
La meilleure apprentie cuisinier de France est une troyenne et étudie au CFA d’Auxerre, elle a tout juste 19 ans. Une équipe de Canal32 a accompagné Lily-Rose Martens dans son quotidien de future chef.
Une bouée de sauvetage 100% Brestoise et solidaire
Enfin, nous irons avec notre partenaire Tebeo à la rencontre de cette entreprise d’insertion qui a développé une bouée de sauvetage qui équipe les navigateurs en solitaire engagés sur l’Arkéa Ultime Challenge.
Nous reviendrons sur la poursuite des blocages par les agriculteurs que ce soit à Paris, à Lyon et toujours en province. Nous nous rendrons à Beauvais sur l’autoroute A16 avec notre partenaire WEO tv.
Cold case : libéré après avoir avoué un meurtre
Nous évoquerons la problématique juridique posée par ce que l’on appelle les cold cases, avec le cas du meurtre de Marie-Therese Bonfanti, survenu il y a 27 ans dans la région de Grenoble. Son meurtrier, malgré ses aveux, ne sera pas poursuivi en raison de la prescription des faits. Nous y reviendrons avec Tele Grenoble.
19 ans et meilleur apprenti cuisinier de France
La meilleure apprentie cuisinier de France est une troyenne et étudie au CFA d’Auxerre, elle a tout juste 19 ans. Une équipe de Canal32 a accompagné Lily-Rose Martens dans son quotidien de future chef.
Une bouée de sauvetage 100% Brestoise et solidaire
Enfin, nous irons avec notre partenaire Tebeo à la rencontre de cette entreprise d’insertion qui a développé une bouée de sauvetage qui équipe les navigateurs en solitaire engagés sur l’Arkéa Ultime Challenge.
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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Au sommaire de ce journal, nous reviendrons sur la poursuite des blocages par les agriculteurs,
00:25 que ce soit à Paris, à Lyon et toujours en province bien sûr.
00:29 Nous nous rendrons à Beauvais sur l'autoroute A16 avec notre partenaire Weo TV.
00:34 Et puis nous évoquerons la problématique juridique posée par ce que l'on appelle les "cold case"
00:39 avec le cas du meurtre de Marie-Thérèse Boffanti, survenue il y a 27 ans dans la région de Grenoble.
00:46 Son meurtre, hier malgré ses aveux, ne sera pas poursuivi en raison, et oui, de la prescription des faits.
00:51 Nous y reviendrons avec Télé-Grenoble.
00:54 La meilleure apprentie cuisinier de France est une Troyenne et étudie au CFA d'Auxerre.
01:00 Elle a tout juste 19 ans.
01:01 Une équipe de Canal 32 a accompagné Lily Rosemartens.
01:04 C'est son nom dans son quotidien de futur chef, vous verrez.
01:08 Enfin, nous y irons avec notre partenaire TBO en Bretagne à la rencontre de cette entreprise d'insertion
01:14 qui a développé une bouée de sauvetage qui équipe les navigateurs en solitaire
01:19 engagés sur l'Arkea Ultimate Challenge.
01:23 Et puis pour commencer ce journal, malgré les annonces du Premier ministre,
01:26 la colère des agriculteurs ne faiblit pas.
01:29 Plusieurs centaines de tracteurs ont convergé vers Paris et Lyon
01:32 provoquant de grands blocages sur plusieurs axes routiers
01:35 et aussi pour l'accès au marché de Rungis.
01:38 En province aussi, l'action des agriculteurs se poursuit,
01:41 comme l'a constaté Jérôme Houbron sur l'autoroute A16 à Beauvais
01:44 pour notre partenaire OTV, la chaîne de la Voix du Nord.
01:49 Sur une autoroute déserte, le bivouac retrouve peu à peu son calme.
01:53 - Tu penses que ça va tenir ça ?
01:56 120 tracteurs viennent de quitter les lieux en direction de la capitale.
02:01 Pas de répit pour les quelques agriculteurs restés sur place.
02:04 - Là, il y a donc le rangement à faire, puis après, repréparer le repas pour ce soir.
02:09 Et puis, ouais, du ménage, du ménage quoi.
02:14 - C'est du boulot en fait ? - C'est du boulot, beaucoup de boulot, ouais.
02:16 Depuis maintenant une semaine, près de 200 personnes se relaient ici nuit et jour
02:20 pour assurer le blocage de l'autoroute A16 près de Beauvais.
02:23 Quand vient le soir, certains rentrent chez eux,
02:26 d'autres optent pour un lit de fortune comme cette bétaillère.
02:29 Des conditions difficiles, preuve d'une volonté inébranlable.
02:33 - C'est pas ce qu'il y a de plus évident, c'est pas ce qu'on préfère.
02:35 On préférerait être dans notre lit au chaud avec nos femmes, nos enfants,
02:39 mais malheureusement, il n'y a pas le choix.
02:42 Si on veut tenir le mouvement, c'est pas que partir la journée avec les tracteurs,
02:45 c'est aussi être là la nuit pour tenir le camp.
02:47 Une organisation rigoureuse où tout doit être pensé.
02:50 Exemple avec l'eau potable, ressource indispensable
02:52 mise à disposition par l'un des agriculteurs.
02:55 - C'est une grosse intendance et il en faut pour la vaisselle,
02:58 pour la boisson, pour un peu tout.
03:00 - Donc celle-ci, elle vient d'où ?
03:01 - Là, elle vient de la ferme, c'est le même eau qu'on donne aux bêtes.
03:04 De l'eau, mais aussi de quoi assurer les repas chaque jour.
03:07 Pain, fruits, viande ou même légumes,
03:10 des produits issus des organisations professionnelles agricoles
03:13 ou bien donnés par celles et ceux qui soutiennent à leur façon le mouvement.
03:16 Dans tous les cas, un carburant pour le moral.
03:19 - Faut rester soudé, faut rester mobilisé et ensemble, on est plus fort.
03:24 Ce siège, les agriculteurs disent pouvoir le tenir une semaine de plus.
03:28 D'autres actions prendront forme, comme à Amiens,
03:30 où les rassemblements débuteront à 9h.
03:34 - Voilà, et puis la grogne agricole se propage à d'autres corps de métier.
03:38 Il en va ainsi des chauffeurs de taxi qui s'étaient donné rendez-vous lundi à l'aube
03:42 devant le stade de Bordeaux.
03:44 Près d'un millier d'entre eux ont mené une opération de blocage
03:47 de la circulation sur la rocade bordelaise.
03:50 Des taxis girondins, mais aussi de cinq départements voisins
03:53 venus protester contre la nouvelle convention
03:55 qui les lie aux caisses primaires d'assurance maladie.
03:58 Un sujet d'Alix Fourcade pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
04:01 - Michel Etchemendi a fait trois heures de route
04:05 pour arriver au point de rassemblement des taxis à 7h
04:08 devant le stade Matmut Atlantique à Bordeaux.
04:11 - Pourquoi vous avez fait la route depuis Cambod jusqu'ici?
04:14 - C'est juste pour défendre nos droits au travail
04:17 et pour notre nouvelle convention de sécu qu'ils veulent nous imposer.
04:20 - Comme lui, ils sont plusieurs centaines de conducteurs de taxi de la région
04:24 à s'être donné rendez-vous pour mener une opération escargot
04:27 toute la matinée sur la rocade bordelaise.
04:30 Leur but, protester contre leur nouvelle convention
04:33 qui les lie à l'assurance maladie et qui risque de réduire
04:36 leur revenu pour les transports médicaux.
04:39 - On est ici parce que la CPAM de Paris a décidé, sans nous concerter,
04:43 de nous faire faire des remises sur nos augmentations préfectorales
04:47 et en plus de renégocier la remise que l'on fait déjà
04:50 sur les transports médicaux actuellement.
04:53 - On ne sait pas où on va, on a bientôt peur de ne plus pouvoir
04:56 vivre correctement de notre métier.
04:59 On a des patients qui nous appellent tous les jours,
05:02 on ne sait pas dans quelles conditions on va pouvoir les transporter.
05:05 À force de ne pas avoir d'écoute, on est obligé de faire des blocages
05:09 comme aujourd'hui.
05:12 - Avant leur départ, les conducteurs ont distribué des tracts aux passants
05:15 plutôt rattachés à leur cause.
05:18 - Je suis moi-même agriculteur, avec ce qui se passe aujourd'hui en France,
05:22 c'est quand même difficile de gagner sa vie.
05:25 - Vous les soutenez ? - Bien sûr que je les soutiens.
05:28 - Pour quelles raisons ? - Les taxis et les agriculteurs.
05:31 Ils ont bien raison, ça suffit maintenant.
05:34 - Le transport a disparu et s'est divisé en deux groupes pour investir
05:37 les rocades intérieures et extérieures.
05:40 Ils doivent être reçus à 15h à la préfecture de la Gironde.
05:43 - Tout à fait autre chose.
05:46 De nombreux crimes ne trouvent pas leur solution après de nombreuses années.
05:49 C'est ce qui a conduit à la création du pôle judiciaire
05:52 des crimes non élucidés.
05:55 Un pôle qui se heurte parfois à la loi sur la prescription.
05:58 Il en est ainsi de la décision de la Chambre de l'instruction
06:01 de la Cour d'appel de Grenoble qui a confirmé la remise en liberté
06:04 d'Yves Chatin, ce dernier qui a reconnu le meurtre
06:07 de Marie-Thérèse Bonfanti en 1986 à Ponchara,
06:10 a pu sortir de la prison la semaine dernière.
06:13 Incroyable.
06:16 Regardez ce reportage de Mirko Petschi pour Télé Grenoble.
06:19 - Le 22 mai 1986 à Ponchara, Marie-Thérèse Bonfanti,
06:22 une jeune mère de 25 ans, disparaît alors qu'elle distribuait le journal.
06:25 Sa voiture est retrouvée devant une voiture
06:28 clé sur le contact.
06:31 A l'époque, le propriétaire des lieux, Yves Chatin,
06:34 est soupçonné, interrogé, puis relâché.
06:37 L'affaire est classée en non-lieu deux ans plus tard.
06:40 - La famille n'a jamais lâché prise et elle a toujours pensé
06:43 que Yves Chatin pouvait être lié à la disparition
06:46 de Marie-Thérèse Bonfanti.
06:49 Donc ils ont mené leur propre enquête, ça a duré aussi des années.
06:52 Ils ont donné le résultat de leur travail au juge
06:55 qui a missionné la Gendarmerie nationale
06:58 pour relancer également cette procédure.
07:01 - En 2022, Yves Chatin est placé en garde à vue.
07:04 Il avoue son meurtre et dévoile le lieu
07:07 où est enterré le corps.
07:10 Mais le 28 novembre 2023, 37 ans après le crime,
07:13 la Cour de cassation a estimé que les faits étaient prescrits.
07:16 - Aujourd'hui, on est vraiment dépité.
07:19 On est vraiment député.
07:22 On ne comprend pas cette décision
07:25 qui est vraiment décourageante
07:28 et qui n'est pas courageuse de la part de la Cour de cassation.
07:31 Je ne pense pas que c'est un bon renvoi à la population
07:34 d'avoir donné ce compte-rendu.
07:37 - Pour nous, c'est difficile d'entendre
07:40 qu'il y a prescription dans notre affaire
07:43 parce que tout était caché.
07:46 - On a eu des témoignages de la Cour de cassation
07:49 qui nous ont dit que tout était caché.
07:52 Jusqu'au corps de notre maman, il a été caché.
07:55 - Avec cette prescription,
07:58 il n'y a eu pas ressortir libre
08:01 et en plus blanchi par la loi.
08:04 C'est incompréhensible aujourd'hui.
08:07 - Accompagné de leur avocat,
08:10 la famille de la victime a participé à une conférence
08:13 sur l'école Cays en présence de Jacques Daleste
08:16 et d'une d'entre elles, d'une d'entre elles, d'une d'entre elles,
08:19 à l'origine du pôle spécialisé de Nanterre.
08:22 - Le débat, c'est de savoir si le fait que l'auteur des faits
08:25 du crime a dissimulé le corps constitue un obstacle
08:28 qui a permis de suspendre la prescription.
08:31 C'est-à-dire de considérer que c'est le jour
08:34 où il révèle l'affaire que la prescription court.
08:37 C'est un vrai débat parce que la famille a du mal à comprendre
08:40 qu'on ne puisse pas juger quelqu'un qui a commis un crime.
08:43 - Voilà, et puis autre chose dans l'actualité,
08:46 de nouvelles réductions de services liées à l'ouverture de travaux
08:49 sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse
08:52 provoquent un véritable ras-le-bol général
08:55 entre Paris-Orléans-Limoges-Toulouse.
08:58 Tout au long de cette ligne ferroviaire,
09:01 la nostalgie du capitole demeure.
09:04 Ce train de grande ligne reliait Paris à Limoges
09:07 en environ 2h50 jusque dans les années 80.
09:10 Aujourd'hui, il comptait 3h20, des annulations à n'en plus finir,
09:13 des pannes quasi quotidiennes et un matériel totalement à bout de souffle.
09:18 Pour cette Allemage, Alain Druot a arpenté la salle des pas perdus
09:21 de la gare des Bénédictins à l'écoute de passagers et d'élus
09:25 qui réclament une vraie prise en compte de leurs difficultés
09:28 dans la relation entre les territoires.
09:31 - Sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse,
09:34 les rassemblements se succèdent depuis plusieurs années.
09:37 Les déplacements, abandons, casses du service rendus au public,
09:40 les usagers, syndicats et élus sont sur la même longueur d'onde.
09:44 - Les promesses de milliards qu'on a en ce moment,
09:47 ce sont des choses qui vont se voir dans 5 ou 10 ans.
09:50 Ce ne sera plus le même ministre.
09:52 On nous réannonce des milliards sur la ligne.
09:55 Les travaux qui commencent la semaine prochaine,
09:58 ce sont des choses qui ont été décidées avant que Clément Beaune soit ministre.
10:01 - Ça met Limoges à l'écart de ce qui doit être l'avenir de notre territoire.
10:04 - Tous les élus et Clément avec nous.
10:07 - Des annonces, en travaux, en nouveaux matériels,
10:10 fixent un objectif de retour à un service décent en 2026.
10:13 Deux années de travaux commencent dès à présent
10:16 avec un service encore plus dégradé.
10:19 Temps de parcours et fréquences vont être malmenés.
10:22 - Il faut croire à cet objectif, mais on est unis
10:25 pour surveiller SNCF et gouvernement
10:28 pour que l'objectif de 2026 ne soit pas repoussé au camp grec.
10:32 - Il faut que l'on se batte pour que les engagements pris soient tenus.
10:35 Ce n'est que dans le collectif que nous y arriverons.
10:38 - Le service qui est supposé être rendu pour 195 euros n'est pas rendu.
10:41 Donc ça confine presque à l'escroquerie maintenant.
10:44 Une fois un incident, ça s'entend.
10:47 Deux fois, ça peut se comprendre.
10:50 Mais tous les jours, de manière récurrente,
10:53 si aujourd'hui le train n'est plus en panne, c'est presque une anomalie.
10:56 - SNCF a mal joué en disant qu'on allait faire tenir notre matériel jusqu'au prochain.
10:59 Sauf que ça ne tient pas.
11:02 Et puis l'Etat ne joue pas non plus son rôle,
11:05 puisque c'est l'Etat qui est l'autorité organisatrice de transport pour les interciétés.
11:08 - Il y a fort à parier que d'autres rassemblements Rampolte vont se tenir dans les prochains mois.
11:11 La nostalgie du Capitole demeure et l'ensemble des participants espèrent
11:14 le retour de la fiabilité du service sur la ligne.
11:17 Saint-Christophe sera convoqué, les pratiques en ferroviaire devront reprendre le train.
11:20 - Voilà, à 19 ans, elle remporte le concours
11:23 de meilleur apprenti cuisinier de France.
11:26 Ouvrons maintenant une page gastronomique dans ce journal
11:29 pour adresser toutes nos félicitations à Lily-Rose Martens,
11:32 car à 19 ans, la jeune femme a remporté le concours
11:35 de meilleur apprenti cuisinier.
11:38 Elle n'est que la quatrième femme à inscrire son nom au palmarès,
11:41 presque exclusivement masculin de cette épreuve,
11:44 si convoitée qui compte 69 lauréats.
11:47 Elle a aussi, pour elle, d'avoir réussi son CAP
11:50 en seulement un an, contre deux habituellement.
11:53 Lily-Rose est donc une surdouée de la cuisine,
11:56 comme l'a constaté Canal32 sur place.
11:59 - À 19 ans, Lily-Rose Martens a remporté le titre
12:02 de meilleure apprentie cuisinier de France
12:05 lors de l'épreuve nationale qui a réuni
12:08 les 13 meilleurs candidats régionaux.
12:11 - Ça m'a changé parce que j'ai appris à gérer mon stress,
12:14 même s'il y en a toujours encore un peu.
12:17 Après, là, déjà, je vais pouvoir faire un stage à l'Elysée.
12:20 On peut faire de grandes choses, que ce n'est pas forcément
12:23 une voie pour les personnes qui ne savent pas trop quoi faire.
12:26 - Après l'obtention de son bac, avec plus de 17 de moyenne
12:29 et une mention de très bien, Lily-Rose a choisi
12:32 de se réorienter vers sa première passion en visant l'excellence.
12:35 - Ça m'a un peu surpris, mais pas très longtemps,
12:38 parce que depuis l'âge de 9-10 ans, elle venait déjà avec moi.
12:41 Elle montait sur un saut, elle a décoré les donuts.
12:44 Ça l'a toujours beaucoup plu. Je ne m'attendais pas
12:47 à ce qu'elle gagne le titre, parce qu'il y a quand même
12:50 de très grandes maisons qui sont là. Le deuxième,
12:53 c'est quand même l'apprenti de chez Anne-Sophie Pic.
12:56 Et puis, il y avait d'autres étoiles et michelins.
12:59 Donc, il y avait du lourd derrière.
13:02 - Les portes des 250 restaurants gastronomiques s'ouvrent à elle.
13:05 L'épreuve du concours lui a permis de cuisiner des plats de chef
13:08 avec le soutien d'un coach.
13:11 - Mon rôle, à moi, à partir du moment où on était qualifié
13:14 de jour J, c'est l'équivalent d'être meilleur ouvrier de France
13:17 chez les apprentis. Sauf qu'il n'y en a qu'un.
13:20 - A partir des fiches techniques et des recettes,
13:23 elle s'est entraînée durant 2 mois. Avec le soutien de son entourage,
13:26 Aréforge lui a confectionné ses importes-pièces,
13:29 son restaurant, du temps pour s'exercer.
13:32 - Il y a vraiment une notion de transmission.
13:35 Et bien sûr, pour Lélie, quand on a su qu'elle rentrait
13:38 dans ce concours-là, je lui ai donné les cartes blanches.
13:41 Je lui ai dit qu'il n'y avait pas trop de limites.
13:44 Il y a des recettes que j'aime bien, des plats traditionnels
13:47 que j'aime bien, mais j'aime bien aussi l'innovation,
13:50 la cuisine moléculaire. Je trouve ça vraiment intéressant.
13:53 - Lili-Rose Martins a choisi de prolonger son CAP en entamant
13:56 une année de formation dans la réalisation de desserts
13:59 pour restaurant.
14:02 - Le chef étoilé Jérôme Nutil installé à Nîmes ne conçoit pas
14:05 son métier sans de fortes valeurs de partage et d'humanité.
14:08 Il organise chaque semaine, avec le Secours catholique du Gard,
14:11 des ateliers de cuisine pour ses bénéficiaires en précarité.
14:14 Pour Vien Occitanie, Olivier Michel a participé à ce moment
14:17 d'une grande convivialité durant lequel le meilleur ouvrier
14:20 de France 2011 a ouvert ses cuisines et a élaboré avec eux
14:23 le repas de midi.
14:26 - Courges, poireaux, marrons, c'est autour des légumes
14:29 et fruits du moment que le chef étoilé Jérôme Nutil
14:32 a concocté son menu du jour.
14:35 - On va faire un velouté de courges avec des éclats de châtaignes
14:38 et une crème à la truffe.
14:41 Après, il y aura de la volaille, la crème de foie gras
14:44 avec une purée de pommes de terre.
14:47 Et puis une brioche perdue avec des ananas rôtis,
14:50 glace vanille et coulis caramel.
14:53 - Particularité de sa brigade, elle est aujourd'hui constituée
14:56 de bénévoles et de bénéficiaires de l'aide du Secours catholique
14:59 et de l'Ontario.
15:02 Un geste de solidarité pensé à la lecture du dernier rapport
15:05 annuel sur l'état de la pauvreté en France
15:08 qui alerte sur la situation catastrophique de certaines femmes
15:11 de plus en plus nombreuses à tomber dans la précarité.
15:14 - C'est un public qui est soit en situation de précarité financière
15:17 soit qui vit des situations d'isolement.
15:20 L'objectif de pouvoir les réunir aujourd'hui, c'est de créer du lien
15:23 et de pouvoir venir découvrir de nouvelles méthodes de cuisiner.
15:26 - On a un petit peu de temps pour la fin de la soirée.
15:29 On a un petit peu de temps pour venir découvrir de nouvelles méthodes de cuisiner
15:32 mais surtout de passer un moment convivial.
15:35 - Tu as du mal là, tu es trop fort.
15:38 - Autour du chef et de ses dosages de beurre, de sel, de vin blanc ou de rhum,
15:41 les questions fusent et les langues se dénouent.
15:44 - Parce que moi qui en général suis un peu timide et tout,
15:47 j'ose pas trop, et bien là, je commence à comprendre.
15:50 - On apprend des choses, on voit d'autres façons de faire,
15:53 plus fines, plus différentes.
15:56 - Un temps de convivialité pensé par le chef
15:59 avec la volonté de les sortir de leur quotidien.
16:02 Au terme de la matinée, les convives ont été invités à passer à table
16:05 histoire de savourer leur propre mûr.
16:08 - Voilà, et puis depuis la fermeture en 2023 du dernier bar épicerie,
16:11 les habitants de Saint-Bonnet-le-Courreau dans la Loire
16:14 n'ont plus qu'une seule boulangerie pour satisfaire leurs besoins.
16:17 Pour y remédier, la commune a décidé d'investir 700 000 euros
16:20 dans la rénovation d'un ancien hôtel-restaurant
16:23 fermé depuis presque 20 ans.
16:26 Elle espère ainsi recréer un lieu de vie
16:29 et offrir un service à sa population.
16:32 Écoutons les explications de Joël Epina, maire de Saint-Bonnet-le-Courreau
16:35 au micro de TLCET dans la Loire.
16:38 - L'idée, c'est que le gérant investisse un minimum
16:41 dans le bâtiment.
16:44 La commune, pour tout ce qui est infrastructure, appartements,
16:47 le gérant aura à investir au niveau de la cuisine.
16:50 Mais derrière, on aura un loyer très modéré,
16:53 300 euros par mois pour que la personne puisse développer
16:56 son entreprise.
16:59 - Et puis du côté des territoires d'outre-mer en Martinique,
17:02 les jeunes Arlésiens habitant le village de pêcheurs
17:05 de l'Esence d'Arlés vivent une expérience originale
17:08 en pratiquant l'anglais sur le terrain.
17:11 Une vingtaine d'années plus tard,
17:14 les jeunes Arlésiens vont se réunir pour une première expérience
17:17 en pratique de l'anglais sur le terrain.
17:20 Une vingtaine d'élèves de 3e du collège sont ainsi allés
17:23 à la rencontre de touristes pour un accueil entièrement en anglais.
17:26 "Let you know discover the TV from our partner via ATV Martinique".
17:29 Avec l'accent, s'il vous plaît.
17:32 - We are students from secondary school.
17:35 - L'accueil de ces touristes se fait exclusivement en anglais.
17:38 Pas toujours évident d'aborder des étrangers
17:41 dans la langue du Shakespeare, mais ces collégiés de 3e
17:44 et de 7e se prêtent volontiers à l'exercice.
17:47 - C'est déstabilisant de les entendre parler anglais
17:50 parce qu'on n'a pas l'habitude.
17:53 Donc c'est justement l'exercice qu'on fait aujourd'hui
17:56 qui sert à nous habituer à l'anglais.
17:59 - Le fait de parler anglais, oui, c'est un petit peu compliqué.
18:02 Mais on apprend.
18:05 - Une surprise pour ces touristes majoritairement originaires
18:08 de Grande-Bretagne. Tous apprécient l'accueil
18:11 de ces élèves.
18:14 - Absolument merveilleux. Nous avons visité de nombreuses îles,
18:17 visité toutes les îles au vent, et c'est notre dernière
18:20 avant de rentrer chez nous à la Barbade.
18:23 Et nous n'avons jamais eu un accueil comme celui-ci.
18:26 - Ils sont une vingtaine d'élèves à s'occuper
18:29 de la réception des touristes. Un projet pédagogique
18:32 du collège Alexandre Ostélio d'Aisens-Darley.
18:35 - Ce sont les professeurs, l'équipe pédagogique du collège
18:38 Alexandre Ostélio d'Aisens-Darley, qui sont là pour nous
18:41 aider à venir, comme nous sommes une commune
18:44 très touristique, d'associer nos élèves à cet accueil
18:47 de façon à ce que les élèves soient très sensibles
18:50 non seulement à la pratique de l'importance
18:53 de la pratique de l'anglais, mais dans l'accueil des touristes.
18:56 - Pour la municipalité harlésienne et le comité
18:59 martiniquais du tourisme, l'action est à la fois
19:02 éducative et promotionnelle.
19:05 - C'est une bonne nouvelle pour l'avenir, parce que nous sommes
19:08 un territoire touristique et ces activités demandent
19:11 de la main-d'oeuvre de plus en plus. Dans le cadre
19:14 de l'insération professionnelle, à charge pour nous,
19:17 au niveau de la ville, de faire émerger plus de jeunes
19:20 pour s'inscrire et rentrer dans ces filières-là.
19:23 - Ces jeunes martiniquais renouvelleront cette opération
19:26 les 27 et 29 février prochains, cette fois à Fort-de-France,
19:29 puis à Saint-Pierre.
19:32 - Elle accompagne les skippers de l'Arkea Ultimate Challenge
19:35 dans leur tour du monde en solitaire. Elle, c'est Silsig,
19:38 une bouée de sauvetage 100% brestoise.
19:41 Elle est confectionnée dans un atelier mobilisant
19:44 des salariés en insertion professionnelle.
19:47 Un reportage d'Alex Caillan sur cette bouée un peu particulière.
19:50 C'est notre partenaire TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme
19:53 sur place.
19:56 - On a eu la chance de pouvoir faire dédicacer la Silsig
19:59 à l'Arkea Ultimate Challenge par les six skippers.
20:02 - Mais bien avant d'embarquer pour cette course, la bouée avait déjà
20:05 été utilisée par Jean Le Cam pour secourir Kevin Escoffier en 2020.
20:08 La Silsig a déjà fait ses preuves.
20:11 - L'homme à la mer peut s'y accrocher par les deux poignées,
20:14 se laisser tracter. Une fois qu'elle est arrivée
20:17 près de l'embarcation, au plus près de l'embarcation,
20:20 elle va pouvoir manipuler la Silsig et s'y entourer.
20:23 - Et c'est dans cet atelier de Brest que la bouée est fabriquée
20:26 par des salariés en insertion.
20:29 Au-delà de la production, c'est surtout un moyen pour les personnes
20:32 de remettre un pied dans le monde du travail.
20:35 - Le plus gros apport qu'on peut apporter ici,
20:38 c'est la prise de confiance.
20:41 C'est souvent quand ils arrivent, c'est ce qui leur manque.
20:44 - Après un accident, Marie-Hélène a passé plusieurs années
20:47 sans travailler. Alors ici, elle prend un réel plaisir
20:50 à revenir vers l'activité, même si cela demande quelques efforts.
20:53 - Je n'avais aucune connaissance au niveau de tout ce qui était machine,
21:02 mais j'ai appris pas à pas et qui demande un certain temps
21:07 pour arriver à ce que ce soit bien fait, parfait.
21:11 La perfection n'existe pas, mais on essaye d'y arriver au plus.
21:16 - Les salariés sont accompagnés entre 6 mois et 2 ans,
21:19 le temps de se projeter vers un autre avenir professionnel.
21:22 - Je vous signale la reprise de "Face au territoire"
21:25 en collaboration avec Ouest France, Nice Matin, France Antilles,
21:29 Le Point, 20 minutes et Géostratégie.
21:32 Pour ce premier numéro, nous recevons François-Xavier Bellamy,
21:35 député européen et vice-président du parti Les Républicains.
21:38 Il est tête de liste LR aux élections européennes.
21:41 Je vous propose d'écouter son intervention dans "Face au territoire"
21:44 sur TV5Monde.
21:46 - Quand on est tête de liste aux élections européennes,
21:49 est-ce qu'on est vraiment maître de la constitution de sa liste ?
21:52 J'ai lu un écho dans Le Point il y a quelques jours
21:54 disant que vous ne vouliez pas de Geoffroy Didier,
21:56 un de vos colistiers possibles, qui est lui-même sortant.
21:59 J'ai vu qu'au Sénat, les sénateurs LR vous avaient dit
22:03 "On ne veut pas de Brice Hortefeux, de Danil Morano".
22:05 Comment faites-vous ?
22:07 Et est-ce que vous êtes leur chef, donc vous les suivez ?
22:09 Comment ça se passe ?
22:11 - Vous savez, j'ai beaucoup de respect pour le travail des journalistes,
22:13 mais pour le coup, ce qui concerne ces rumeurs
22:17 que parfois on trouve colportées de ci ou de là
22:20 ne me paraît pas ni décisif pour les Français,
22:23 ni bien souvent correspondre à la réalité.
22:26 Nous, nous travaillons avec Éric Ciotti,
22:28 ce ne sera pas seulement ma décision,
22:29 bien sûr, c'est une décision collective,
22:31 ce sera la liste de notre famille politique,
22:33 mais nous travaillons avec un seul objectif,
22:35 c'est d'être utile aux Français demain,
22:37 de pouvoir faire en sorte de peser dans les institutions européennes,
22:40 de faire que les candidats de cette liste
22:43 seront le plus convaincants possible pour les électeurs,
22:45 pour pouvoir être demain le plus efficace possible,
22:47 pour pouvoir servir la voix de la France au Parlement européen.
22:50 C'est la seule chose qui compte pour nous.
22:52 - Voilà, et puis Lucien Magana est luthier depuis près de 30 ans.
22:55 Il fabrique des guitares dans son atelier de Sionziers, en Haute-Savoie.
22:59 En plus de rechercher le son parfait,
23:01 il s'amuse avec l'esthétique pour faire de ses instruments des objets uniques.
23:06 Chacun d'entre eux a été fait sur mesure, vous allez le voir,
23:08 ce travail minutieux nécessite plusieurs heures,
23:10 voire plusieurs années de labeur.
23:12 Pour Huit-Mont-Blanc, Kezia Poudou l'a rencontré dans son atelier.
23:16 - Avant d'être luthier, Lucien Magana est surtout passionné par la musique.
23:23 C'est à l'âge de 13 ans qu'il découvre la guitare,
23:26 et plus de 60 ans plus tard, cet instrument de musique
23:29 détient toujours une place importante dans sa vie.
23:32 - Je suis chanteur-guitariste.
23:34 Donc quand on chante, la guitare c'est un instrument,
23:38 on va dire presque favori, parce qu'on peut l'emmener partout.
23:41 Vous asseyez au coin d'une table, vous prenez une guitare,
23:45 et puis ça y est, c'est parti.
23:47 - C'est par passion qu'il a découvert ce métier dans les années 1990.
23:51 Ne pouvant pas en vivre à 100%, il travaillait en parallèle
23:55 dans une usine de décolletage.
23:57 Aujourd'hui retraité, il continue de créer son instrument favori.
24:01 Au total, il a fabriqué près de 80 guitares,
24:04 et voici la pépite de sa collection.
24:06 - Celle-là, elle est unique.
24:08 Je l'ai présentée à Paris plusieurs fois,
24:11 et jusqu'à présent, personne ne m'a encore copiée.
24:14 Il n'y a pas d'ouverture.
24:16 Il y a une double table et un double fond.
24:19 - Mais avant de pouvoir sortir de telles notes,
24:22 ce prototype lui a demandé beaucoup de temps,
24:25 plus de 2 ans de travail.
24:27 Les guitares plus traditionnelles nécessitent, quant à elle,
24:30 près de 150 heures.
24:32 Guitare classique, folk, électrique ou encore même des ukulélés
24:35 sont créées dans cet atelier.
24:37 Pour être avant tout composée de musiciens professionnels,
24:40 la qualité se doit d'être irréprochable.
24:43 Et cela commence d'abord par le choix du bois,
24:46 et notamment de la table d'harmonie,
24:48 élément essentiel de la guitare, puisqu'elle a un énorme rôle
24:51 à jouer dans la sonorité de l'instrument.
24:54 - Le pica est un très bon bois de résonance
24:57 qui est utilisé depuis le Moyen-Âge
25:00 pour fabriquer les violons, les violoncelles, etc.
25:03 - Le bois de chacune des parties de la guitare,
25:06 et encore les éclisses, a été réfléchi
25:09 pour optimiser ce matériau au maximum.
25:12 - En suivant une guitare qui brille,
25:15 ou une guitare qui soit un peu plus sourde,
25:18 ou un son qui soit un peu moins brillant,
25:21 on travaille exactement sur les barrages qui sont sous la table.
25:24 - Le plus gros de cette commande sur mesure a été effectué.
25:27 Une fois terminée, elle ira dans une salle spéciale
25:30 dont l'hygrométrie est mesurée pour permettre à l'instrument
25:33 une conservation optimale.
25:36 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:39 Merci de nous avoir suivis.
25:42 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition
25:45 du Grand JT des Territoires. Au revoir à tous.
25:48 Sous-titrage ST' 501
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