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  • 01/02/2024
L'éditorialiste Guillaume Bigot, commente le livre de Christophe Guilluy, "Les dépossédés" : «Le système croit au bon plaisir au-dessus de tout». 

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Transcription
00:00 Il dit que Gabriel Attal c'est le produit de l'effondrement culturel et moral généralisé des classes supérieures contemporaines.
00:07 Il incarne cette bourgeoisie contemporaine sans colonne vertébrale qui distille la moralie, donc c'est dur, du vivre-ensemble, de l'écologisme et du féminisme dévoyés.
00:18 Mais il dit "moi je ne doute pas de son intelligence par ailleurs, je ne doute pas de sa bonne foi par ailleurs" et lui c'est pas le problème, c'est le symptôme d'une certaine façon de ça.
00:27 Et qu'est-ce qu'il veut dire par là ? Il veut dire que finalement le système est acculé et il a sorti la carte d'une certaine façon de l'image.
00:37 Et il dit que c'est pas le hasard qu'il ait sorti la carte de l'image et de la jeunesse, puisque le système il croit à quoi au fond ? Il croit au bon plaisir au-dessus de tout.
00:46 Et le système ne peut pas sortir de sa matrice en quelque sorte, de son système autoréférentiel, du bon plaisir individuel.
00:53 Et effectivement quand j'ai repensé au discours de politique générale de Gabriel Attal, je me suis rendu compte qu'en effet ça continuait à dérouler cette logique individuelle.
01:02 Et qu'il n'y avait rien comme la société ou l'intérêt général.
01:05 Prenons un exemple, cette histoire de "oui on va travailler sur l'émancipation des gens qui bossent, pour dire la semaine de 4 jours, le télétravail, travailler plus à certains moments de la vie, moins à d'autres moments de la vie".
01:16 Mais on a l'impression que c'est un programme pour cadres de chez McKinsey en quelque sorte.
01:20 C'est pour les cadres subs, c'est pas vraiment pour la France qui n'a pas le choix en fait.
01:25 [Musique]
01:29 [SILENCE]

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