Laurent Ruquier sur son échec

  • il y a 8 mois
Invité de C à vous, Laurent Ruquier est revenu sur son échec à l'antenne de BFMTV.

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Transcript
00:00 Et bilan de l'opération ces trois mois passés sur BFM ?
00:03 Ça a été une expérience incroyable, je vous conseille !
00:05 Je vous conseille parce que c'est un truc qui est inimaginable d'être au cœur d'une chaîne d'infos.
00:13 Pour ça je ne regrette pas.
00:14 Moi les expériences de ma vie je ne les regrette pas.
00:16 Évidemment j'aurais préféré que ça fonctionne, que ça marche, que ça ait plus de succès.
00:21 Bon ça n'a pas été le cas après on peut avancer dix mille raisons.
00:25 C'est comme les succès, d'ailleurs c'est pareil si on avait la recette on dupliquerait à chaque fois la recette et on aurait que ça des succès.
00:32 Mais il ne fallait pas juste plus de temps parce que vous êtes parti très vite ?
00:34 Non mais je crois qu'au fond au bout d'un moment j'ai compris que ce n'était pas fait pour moi.
00:37 Je pense que le public aime que...
00:39 Vous donniez plus votre opinion ?
00:41 Un, que je donne mon opinion, deux, que je le fasse rire.
00:43 En fait je vais vous dire pour que ça marche à BFM, ça c'est un truc que je n'ai pas encore dit.
00:46 Pour que ça marche à BFM il aurait fallu qu'il ne se passe rien dans l'actualité.
00:50 Parce qu'en fait moi ce que j'aime c'est essayer de dénicher des choses dont on ne parle pas.
00:57 C'est de prendre l'actualité par le petit bout de la lorniette.
01:00 Et ça pour ça il aurait fallu qu'il n'y ait pas le conflit israélo-palestinien, les affaires de Pardieu et je vous en passe.
01:08 Des tas de choses que j'aime bien.
01:10 Mais moi j'aime bien toujours prendre un pas de côté.
01:13 Et BFM ce n'est pas fait pour ça.
01:15 C'est priorité à l'info.
01:17 La chaîne du succès c'est une chaîne info qui donne priorité à l'info.
01:19 Et je n'étais pas prioritaire.
01:21 - Et du coup vous allez devenir enquêteur dans "Massive" ?
01:25 - Je l'ai fait une fois, je me suis beaucoup amusé.
01:27 - Vous étiez déguisé en Hobart.
01:29 - Oui alors ça ce n'était pas pour la partie enquêteur.
01:31 C'était la condition sine qua non pour être enquêteur un soir.
01:34 Parce que j'avais succédé à Michèle Bernier qui était absente.
01:38 Pour une bonne raison, elle joue toujours en tournée une de mes pièces en ce moment.
01:42 Je préfère qu'on reste ensemble.
01:44 Et comme Michèle était absente il m'avait demandé de la remplacer.
01:47 Mais il fallait d'abord être déguisé pour que les autres enquêteurs me devinent.
01:50 Voilà pourquoi je me suis déguisé.
01:52 Mais franchement ce n'est pas ce que je préfère faire.
01:54 Me déguiser parce que je ne suis pas très doué pour ça.
01:56 C'est très compliqué, très difficile.
01:58 Ils m'ont dit qu'il ne fallait pas que je dise ça parce que les gens vont plus vouloir le faire.
02:00 Mais c'est très compliqué, c'est très dur.
02:02 J'admire ceux qui le font.
02:04 - De s'agiter en Hobart, de chanter.
02:06 - Vous ne voyez rien.
02:08 Il faut chanter en plus.
02:10 Je vais chanter du fuga.
02:12 L'exercice que j'ai aimé faire,
02:14 et je l'ai fait sciemment à l'époque
02:16 parce que j'avais envie de faire ça.
02:18 Là je vois que j'ai un espace pour le faire.
02:20 C'est de vanner,
02:22 de chercher les noms des gens qui sont déguisés,
02:24 de trouver des choses drôles,
02:26 de faire des propositions.
02:28 Je connais à peu près les gens du métier.
02:30 Je crois que j'aurai des propositions à dire et à faire.

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