00:00 On a une présidente qui a la fois été la présidente des Républicains sur ce département,
00:05 qui s'est retrouvée être une soutienne de Macron lors des élections présidentielles,
00:08 qui aujourd'hui s'annonce du vers droite,
00:11 mais dans la politique qu'elle mène au niveau du département,
00:14 on a senti des formes de droitisation.
00:16 Je vais prendre quelques exemples très concrets.
00:18 Dans le plan Charlemagne que nous avions voté, il y a la bunkerisation des collèges.
00:23 C'est-à-dire qu'en fait on sait que dans les collèges il y a des soucis.
00:26 Le problème de la réponse à ces soucis dans les collèges,
00:30 c'est d'avoir plus de personnes, d'humains dans les collèges.
00:34 Et en fait à la place, on a remonté les palissades,
00:36 on a mis des caméras, on a bunkerisé les collèges,
00:39 il ne manque plus que les miradors.
00:41 Mais au-delà de ça, je disais quand est arrivée la question du RSA sous condition,
00:47 Martine Vassal a été la première à lever la main sur la question des MNA
00:51 que nous avions dénoncé nous depuis 2000 ans.
00:53 - Les migrants non adultes.
00:55 - Les mineurs non accompagnés, mineurs isolés,
00:58 les jeunes étrangers sans famille qui arrivent sur ce territoire.
01:02 Martine Vassal a essayé de faire des efforts.
01:04 Ça a été très certainement le département le plus condamné par la justice
01:07 parce que les efforts n'étaient pas au niveau.
01:09 Et aujourd'hui il y a un discours très droitier qui doit dire
01:11 "non mais moi j'ai envie de m'occuper des enfants français
01:14 et que l'État ou les autres s'occupent des autres".
01:17 Mais un enfant c'est un enfant, un enfant il n'est pas ni français ni c'est un enfant.
01:21 Et donc il faut s'occuper de tout le monde et puis en plus c'est la loi
01:23 donc il y a obligation de le faire.
01:26 On a eu une baisse d'un million d'euros du budget du sport, du budget de la culture.
01:32 On a sur la ASE, alors je sais que sur l'aide sociale à l'enfance
01:36 il y a des difficultés de recrutement mais d'un seul moment on a un nombre de jeunes,
01:39 d'enfants qui sont en danger, considérés par le juge comme étant en danger
01:44 et qu'on n'arrive pas à suivre.
01:46 Donc il faut aujourd'hui regarder la réalité en face.
01:49 Le département c'est l'institution qui a en charge l'action sociale,
01:54 la solidarité, l'insertion, le handicap et il faut mettre tous les efforts, tous les moyens là-dessus.