Avec Christelle Comet, vice-présidente des Mamans Louves.
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio André Bercoff
00:02 "Ça balance pas mal"
00:04 Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:08 Mais cassez-vous Pierre Perret, on est ravis de tout savoir sur le zizi.
00:12 Maintenant c'est très important bien sûr le zizi et puis tout le reste.
00:16 Mais à quel âge, comment, la famille, l'école, qui doit faire cela ?
00:22 Nous avions entendu le président ministre de l'éducation nationale,
00:26 M. Papendiaille, accorder toute son attention à ceci.
00:31 Et avait quand même des dérives assez spéciales,
00:35 des dérives assez spéciales quand même qu'on a vu un peu partout,
00:38 y compris en Belgique, dans certains manuels scolaires,
00:41 où vraiment des enfants de 5, 6, 7 ans,
00:45 on leur expliquait un certain nombre de choses dans des détails.
00:49 Est-ce vraiment la place de l'école et des manuels ?
00:52 On va en parler avec vous, on va en parler avec vous,
00:56 et avec évidemment la porte-parole des Maman Louvre.
01:00 Christelle Comé, bonjour.
01:03 Bonjour André, merci de nous recevoir.
01:05 Bonjour, vous êtes vice-présidente des Maman Louvre.
01:08 Alors Christelle, je voudrais juste vous faire écouter ce que disait Gabriel Attal,
01:13 juste au moment de lancement de son projet de loi sur l'école.
01:19 Écoutez.
01:20 C'est le Premier ministre qui parle, bien sûr.
01:22 À l'école primaire, on doit apprendre le respect de l'intégrité du corps,
01:26 le fait qu'on ne peut pas atteindre l'intégrité du corps,
01:34 que si c'est le cas, c'est des violences et qu'il faut les signaler,
01:38 apprendre ça aux enfants.
01:40 Ensuite, sur l'éducation sexuelle en tant que telle,
01:42 ça doit venir au collège et au lycée, mais clarifier ça,
01:45 donc ça sera fait pour que ces temps d'apprentissage aient lieu pour tous les élèves chaque année.
01:50 Et deux, qu'on ait de nouveaux dispositifs pour recueillir la parole.
01:55 Alors voilà, il en a parlé plus longuement,
01:58 mais dites-moi, est-ce que ce n'est pas quand même un peu encourageant, Christelle ?
02:02 Parce que quand il parle de l'intégrité du corps, il insiste là-dessus,
02:05 c'est quand même une charge un peu contre cette espèce de genrisme, j'allais dire,
02:12 du genré, et on a vu les ravages que ça pouvait faire, y compris chez les plus jeunes,
02:17 et quand il dit qu'il faut clarifier l'éducation sexuelle et les conditions,
02:21 on a l'impression, alors je ne sais pas ce que vous en pensez,
02:24 seulement ça nous intéresse,
02:26 est-ce que ça ne va pas plutôt dans le bon sens par rapport à quelques excès qu'il y a eu auparavant ?
02:32 Je commencerai par vous dire André qu'on ne peut qu'espérer que ça aille dans le bon sens.
02:38 Précisément, on s'attendait à cette annonce de Gabriel Attal au sujet de ses programmes d'éducation à la sexualité,
02:45 puisque le Conseil supérieur des programmes doit publier d'ici la fin janvier leur rapport.
02:51 Je rappelle que le Conseil supérieur des programmes avait été saisi par l'ancien ministre de l'éducation nationale,
02:58 Papendiaïe, avant son départ, et comme vous l'avez très justement dit en préambule,
03:03 ministre qui avait fait la priorité de son mandat l'éducation à la sexualité.
03:09 Ce qui est important aussi de dire André, c'est que depuis maintenant un peu plus d'un an,
03:15 on travaille sur ce sujet d'éducation à la sexualité avec SOS Éducation,
03:20 qui est une association qui porte ce sujet.
03:24 Et nous allons consacrer une émission la semaine prochaine spécialement là-dessus, Christelle.
03:30 Oui, je suis au courant et j'en suis ravie.
03:35 Donc en fait, ça fait un an qu'on travaille sur ce sujet.
03:39 Pourquoi ? Parce que dès janvier 2023, on a eu une quantité de témoignages de familles
03:44 dont les enfants étaient revenus traumatisés de leur séance d'éducation sexuelle,
03:49 puisque des intervenants, je le rappelle, en situation d'autorité,
03:52 leur avaient livré des propos à caractère sexuel,
03:56 pratiques sexuelles détaillées, entendues par des enfants de 9 à 10 ans.
04:00 Donc oui, il était effectivement urgent...
04:02 Quand vous dites pratiques sexuelles détaillées, juste, c'est pas pour faire de l'exhibitionnisme,
04:07 c'est le cas de le dire, mais c'était vraiment des propos très précis, très crus, très avancés,
04:14 pour des enfants de 8 à 10 ans, vous disiez ?
04:17 Absolument. Oui, oui.
04:20 Au prétexte de questionnements de certains enfants,
04:23 des intervenants ont parlé de sodomie, de fellation, de cunnilingus,
04:29 de caressage de testicule, prise de bloc leur de puberté, etc.
04:33 Et donc forcément, à ces âges-là, on revient à la maison traumatisés, ce qui est évident.
04:38 Vous avez eu beaucoup de plaintes là-dessus, on en avait parlé d'ailleurs.
04:43 Oui, absolument. On en avait parlé lors d'une émission en Chez vous.
04:47 Vous savez, il aurait suffi un enfant, en fait, dans une classe,
04:51 déjà une classe, ça représente 30 élèves.
04:53 On a eu des témoignages de vingtaines de familles,
04:56 dont certaines nous ont porté mandat pour qu'on puisse justement écrire au ministère compétent.
05:03 Donc nous avons écrit, avec SOS Éducation, au ministère de l'Éducation nationale.
05:08 Donc avec les deux ministres qui ont occupé ces postes, nous n'avons jamais eu de retour.
05:14 Voilà, donc ça c'est un véritable problème, cette déresponsabilisation de l'institution,
05:19 c'est un véritable problème.
05:21 Et dites-moi, Risset, alors de ce point de vue, qu'est-ce que vous attendez de Gabriel Attal ?
05:26 Et qu'est-ce que vous attendez de Gabriel Attal ?
05:28 Et de la nouvelle ministre de l'Éducation, Amélia Oudéa-Caster, on en parlera,
05:32 c'est un peu compliqué pour elle en ce moment, mais enfin bon,
05:35 qu'est-ce que vous attendez du gouvernement, des autorités,
05:38 qu'on corrige le tir par rapport à ce qui s'est passé ?
05:43 Très précisément et concrètement, qu'est-ce que vous souhaitez ?
05:47 Alors déjà, il va falloir que je vous dise quelque chose d'important,
05:51 c'est qu'au vu du mutisme de ce mammouth qui est l'Éducation nationale,
05:55 on n'attendait plus grand-chose finalement du ministère de l'Éducation nationale
05:59 et étant donné que le conseil supérieur des programmes avait été saisi
06:02 pour rédiger des programmes qui concernaient directement cette éducation à la sexualité,
06:09 Sophie a décidé de réunir un collège d'experts avec des ménants professionnels de l'enfance,
06:15 des scientifiques, des professionnels du droit,
06:18 autour d'un comité auquel nous appartenons, dans l'objectif d'être entendus.
06:22 Ce à quoi il y a eu déjà une première étape,
06:25 puisque le conseil supérieur des programmes a reçu ce collège d'experts,
06:28 avec un travail titanesque qui a été accompli pour fournir une expertise complète et fouillée
06:34 du sujet de l'éducation à la sexualité, de ce qu'est le développement de l'enfant,
06:40 de l'adolescent, et donc il y a eu cette première étape.
06:43 Ce travail d'analyse des enjeux, des risques et des potentiels bénéfices à la sexualité,
06:48 d'éducation à la sexualité, a été compilé dans une note qui a été rédigée par Sophie de SES Éducation.
06:54 - Mais Christelle, on va en parler de cela.
06:56 Oui mais pardon, vous n'allez pas nous donner le programme puisqu'on va en parler la semaine prochaine.
07:01 Moi ce que j'attendais de vous aujourd'hui, ce que j'attends de vous, c'est l'état des lieux.
07:06 Qu'est-ce qu'il se passe dans les écoles françaises aujourd'hui ?
07:09 Après ce qui va être corrigé, mais est-ce qu'aujourd'hui, ce que vous avez eu comme témoignage,
07:17 si vous voulez, est-ce que cet enseignement continue comme il y a un an ou deux ans
07:23 par rapport aux plaintes que vous avez eues ?
07:25 Est-ce que les blocages, les études de genre, est-ce que tout ça continue ?
07:32 Ou il y a, je ne dirais pas un coup d'arrêt, ou en tout cas, on est en train déjà de changer un peu les choses, ou pas ?
07:40 Pour l'instant, l'éducation à la sexualité, elle est obligatoire et régie par une obligation
07:47 qui est fixée par la loi de 2001, qui indique les trois séances obligatoires.
07:51 Donc ces trois séances obligatoires, j'imagine en tout cas qu'elles continuent à s'effectuer,
07:56 puisque c'est ce qu'on demande aux établissements.
07:58 Maintenant, on est quelque part suspendu à la décision de ce programme
08:04 qui a été rédigé par le Conseil supérieur des programmes,
08:09 et on saura à la rentrée si, oui ou non, il y a du changement.
08:12 Ce qui est certain, c'est que du changement, il faut qu'il y en ait.
08:15 Cette éducation à la sexualité, elle ne va pas dans l'intérêt supérieur des enfants.
08:20 Nous, c'est l'objectif de notre existence, c'est préserver l'intérêt supérieur des enfants.
08:26 Et dans les faits, ce travail, non pas que je vais spoiler
08:30 parce qu'il sera présenté chez vous la semaine prochaine,
08:33 en fait, cette expertise-là, elle était nécessaire
08:36 pour que la patte à chocs qui a été donnée au Conseil supérieur des programmes,
08:39 qui se retrouve à devoir rédiger et intégrer dans des programmes
08:43 comme une matière à part entière, cette éducation à la sexualité,
08:47 on attend de pied ferme leur décision parce qu'elle va être décisive.
08:50 C'est-à-dire que les enfants français, aujourd'hui,
08:53 clairement, on l'a vu de par tous les témoignages précédents,
08:56 et ce, aussi, ça ne date pas d'hier,
08:59 il y a des professionnels qui le dénoncent depuis 2017,
09:02 il y a un danger qui est imminent,
09:04 il y a un manque de formation de la part des personnels qui interviennent,
09:08 il y a des associations extérieures militantes remplies d'idéologies
09:13 qui n'ont pas leur place dans l'école de la République,
09:16 qui n'ont pas leur place à venir éduquer les enfants au sexe
09:20 parce que c'est extrêmement dangereux pour leur développement cognitif, psycho-affectif,
09:26 donc cela doit changer.
09:27 On espère que la décision qui sera rendue par le CSP
09:31 aura été influée par cette prise de parole d'experts
09:34 à travers le comité d'experts qu'a mené la SOES éducation,
09:37 pour qu'enfin, on se mette tous d'accord sur le fait
09:41 qu'on a nécessité de préserver les enfants et qu'on leur fait taper.
09:44 On va faire appel à effectivement, on va faire une grande émission là-dessus,
09:51 mais justement avec la contradiction aussi, c'est intéressant
09:54 parce qu'il faut aussi la contradiction et savoir ce qui se passe exactement,
09:59 mais on a vu certains excès.
10:02 Christelle, restez avec nous,
10:04 nous allons apprendre des auditeurs de Sud Radio sur ce sujet
10:08 et sur le sujet des agriculteurs tout de suite après ceci.
10:11 Après cette courte pause 0826, 300, 300, restez bien avec nous sur Sud Radio, à tout de suite.
10:18 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états, midi 14h.
10:22 André Bercoff.
10:23 Chérie, je me sens pas bien aujourd'hui.
10:25 Je reviens justement de chez Jiffy.
10:27 Alors, t'as trouvé ?
10:28 Voilà, le thermomètre Jiffy qui prend la température en une seconde à seulement 8,80€.
10:32 Bouge pas.
10:33 Oulà, ouais, vite, je vais te faire une infusion, ça va te faire du bien.
10:35 T'as aussi pris la bouilloire ?
10:36 Bah, hé, à 6,50€, évidemment.
10:38 6,50€ ?
10:39 Oh, je sens que ça va déjà mieux.
10:41 Encore mieux que les soldes, les bons prix Jiffy.
10:43 En ce moment, le thermomètre frontal est à 8,80€
10:45 et la bouilloire est au prix réconfortant de 6,50€.
10:48 Alors, ça va mieux ?
10:49 Bah, à ce prix-là, tu retournes.
10:51 Jiffy, t'es génial.
10:52 Ouvert même le dimanche.
10:53 Arrête de dire des bêtises, Tim.
10:55 Mais papa, c'est vrai.
10:56 Les super-héros, ça n'existe pas.
10:57 Et la série spéciale VV édition, tout équipé à ce prix-là, ça existe encore moins.
11:00 C'est compris ?
11:01 Mais je te jure, papa.
11:02 Tim, tu arrêtes.
11:03 Mais si.
11:04 Vous allez avoir du mal à y croire, mais en ce moment, chez Volkswagen,
11:06 la série spéciale VV édition est à partir de 179€ par mois.
11:10 Pour une Polo 9, LLD 37 mois, 30 000 km.
11:12 Premier loyer 4 500€, c'est acceptation par Volkswagen Bank.
11:15 Offre à particuliers valable du 1er au 31 janvier dans la limite des stocks disponibles dans le réseau participants.
11:19 Voir conditions sur volvagen.fr.
11:21 Au quotidien, prenez les transports en commun.
11:23 Écoutez Sud Radio Lyon en DAP+
11:26 Sud Radio
11:27 Ce samedi à Superbaisse,
11:30 c'est l'ultime épreuve du E-Trofeo Andros avec Sud Radio.
11:35 Retrouvez les virtuoses de la glisse pour la plus grande course sur glace du monde.
11:39 Toutes les infos sur trofeandros.com
11:42 Infos, résultats et le direct des courses en live streaming sur trofeandros.com
11:47 Le E-Trofeo Andros, la plus grande course sur glace au monde, avec Sud Radio.
11:53 Wesh, chouette ambiance ce matin.
11:56 On a gagné un truc ?
11:57 Pas tout à fait, mais presque.
11:58 Regarde !
11:59 Ouais, une imprimante.
12:00 Actuellement, jusqu'au 27 janvier chez Bureau Vallée.
12:03 L'imprimante multifonction G-Dencre Canon MaxiFi MB 2150,
12:06 4 en 1, est à 89,90 euros, au lieu de 119,90 euros habituellement.
12:12 Elle a une vitesse d'impression jusqu'à 19 images par minute en format A4.
12:15 Ah, je comprends mieux.
12:17 Bureau Vallée, on met la barre très haut et les prix très bas.
12:20 Voir détail de l'offre et magasin participant sur bureau-vallée.fr
12:23 Bon, alors vous, c'est très clair, vous avez besoin de déconnecter de montagne et de nature.
12:27 Donc, je vous prescris un grand bol d'air à 1800 mètres, matin, midi et soir,
12:31 de la marche nordique, du ski de fond, des raquettes, des activités insolites,
12:34 dans une nature préservée, à Beille, en Ariège.
12:37 Et on se revoit dans quelques jours.
12:39 Beille, tous les bienfaits de la montagne sur un plateau.
12:41 Infos sur beille.fr
12:43 Tu lui donnes quel âge à ma mini ?
12:45 Je sais pas, deux ans ?
12:47 Elle en a six, mais c'est que j'en prends soin, moi.
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13:08 Menez. Voir conditions et réseaux participants sur mini.fr.
13:12 Baron de l'Estac.
13:13 Et si je te dis certification, Pére Havitis ?
13:15 C'est une viticulteuse responsable, et Baron de l'Estac s'y engage.
13:18 Baron de l'Estac, ça, c'est Bordeaux.
13:20 Pour votre santé, attention à l'abus d'alcool.
13:22 Ici Sud Radio.
13:28 Les Français parlent au français.
13:31 Je n'aime pas la blanquette de veau.
13:35 Je n'aime pas la blanquette de veau.
13:37 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
13:40 12h50 sur Sud Radio, et vous réagissez au 0826 300 300.
13:44 Nous avons Pierre qui nous appelle depuis l'Inde pour parler agriculture.
13:47 Bonjour Pierre.
13:48 Bonjour Pierre.
13:49 Oui Pierre.
13:52 Bonjour André, bonjour à vos invités.
13:54 Bonjour.
13:55 Alors je ne suis plus dans l'Inde, je suis dans le Finistère maintenant depuis peu.
13:59 D'accord.
14:00 Je voudrais dire que c'est un profond chagrin, profonde tristesse d'entendre ce qui s'est passé ce matin sur les manifestations des agriculteurs.
14:10 Il faut dire qu'on est tous les agriculteurs, nous les chefs d'entreprise, DTPE, PME, voilà.
14:16 Et puis, on a beau passer d'un sujet à un autre, de l'éducation à l'agriculture,
14:22 tout est lié aujourd'hui, ce qui est en train de nous tuer, ce qui nous tue au niveau de l'électricité, au niveau de la guerre,
14:27 c'est l'Europe de Davos, c'est l'Europe de Van der Leyen et de Foab, qui nous dictent nos politiques.
14:32 Voilà, je veux que les gens comprennent une seule chose, tout est dicté par les programmes de Davos,
14:37 que ce soit culturel, que ce soit scolaire, que ce soit économique, tout est lié.
14:41 Donc je pense qu'il est grand temps de marcher sur ces gens-là et de reprendre notre pouvoir.
14:46 Je ne sais pas comment, je ne prône pas la violence,
14:48 mais je crois que si on ne le fait pas, on va se laisser marcher dessus, comme c'est le cas aujourd'hui.
14:53 - Oui, en tout cas, vous posez une problématique qui est posée, qui est posée pour beaucoup de nos éditeurs,
14:58 qui est posée par beaucoup, et par nous-mêmes, etc.
15:02 C'est clair qu'il y a un problème, comment le résoudre ?
15:05 Difficile, vous savez, vous savez très bien, Pierre, il y a dans la vie aussi ça, hélas, des rapports de force,
15:12 et voilà, s'il n'y a pas rapport de force, je ne dis pas de violence, mais rapport de force,
15:16 malheureusement, rien ne bouge, et c'est ceux qui ont la puissance qui l'emportent.
15:23 Donc s'il n'y a pas contre-puissance, c'est compliqué.
15:27 Mais en tout cas, écoutez, votre analyse est partagée par beaucoup de monde,
15:32 et puis d'autres qui ne sont pas d'accord, en tout cas la discussion est là,
15:36 mais je pense que le lien que vous avez fait entre tous ces domaines mérite d'être effectivement bien étudié.
15:43 - C'est clair, certains agriculteurs le disent, ils sont prêts à aller jusqu'à Bruxelles,
15:46 on accueille Laurent qui nous appelle depuis Montpellier. Bonjour Laurent.
15:49 - Bonjour Laurent. - Oui, bonjour André, bonjour à tous.
15:52 Bravo pour les infos, d'abord. - Merci, merci.
15:57 - Alors moi je voulais rapporter les propos de Gérard Larcher ce matin, sur une radio concurrente,
16:03 qui nous disait que la moitié des poulets que nous consommons en France viennent de l'étranger,
16:09 donc la moitié des poulets, que 70% des fruits viennent de l'étranger,
16:15 et ce qui m'a paru le plus surréaliste, c'est qu'il a dit que dans 3 ans, en 2027,
16:23 nous serons importateurs nets de lait. Du lait, vous vous rendez compte ?
16:29 - Ah oui, et nous avons vu que le floc justement qui est agriculteur de vaches laitières,
16:34 c'est un agriculteur s'occupant de vaches laitières.
16:38 "Nous allons importer du lait d'ici combien ?" disait Gérard Larcher.
16:43 - En 2027, dans 3 ans. - Ah d'accord.
16:46 - Voilà, c'est lui qui l'a dit, c'est une sommité, c'est lui qui a organisé tout ce système,
16:53 et maintenant il le dénonce, c'est une honte. C'est une honte, si c'est pas lui, c'est donc son frère,
16:58 mais c'est pareil. - Mais alors Laurent, je voulais vous demander,
17:02 pour vous, qu'est-ce qu'il faudrait faire ? On dit, on constate, on déplore, on accuse, on s'indigne,
17:10 très bien, et on fait ça nous, qu'est-ce qu'on fait ?
17:14 A chaque fois on dit "voilà, qu'est-ce qu'on fait ?" et on se dit "mais là..."
17:17 Parce qu'à un moment donné, on voit très très bien les trajectoires, on voit très bien la démarche,
17:22 on voit très bien ce qui se passe, et ça n'a rien effectivement de caché,
17:25 d'ailleurs tout ça se passe dans la transparence, c'est pour ça que les gens qui parlent de conspirationnisme
17:30 ou de tout ça sont complètement imbéciles, il n'y a rien de caché là-dedans,
17:35 tout est... là, pour le coup, il y a de la transparence, pas qu'au Parlement de Bruxelles ou à la Commission Européenne.
17:43 Mais alors, à votre avis, vous êtes citoyen, qu'est-ce qu'on peut faire pour vous ?
17:48 - Eh bien, on va... qu'est-ce qu'il faudrait faire, c'est simplement la continuation de la politique,
17:54 qu'est-ce que c'est la continuation de la politique ? C'est la guerre.
17:57 - Voilà, c'est tout, et c'est ça, c'est ce qui se passe.
18:00 Quand les politiciens entre eux ne s'entendent plus, ils envoient leur armée.
18:03 Eh bien nous les citoyens, quand on n'arrive plus à se faire entendre, il faut y aller,
18:07 il faut... l'expression corporelle, la bagarre, la castagne, c'est de l'expression corporelle.
18:13 Il faut aller là maintenant, il n'y a pas d'autre solution, ce n'est plus la peine de parler, de polémiquer,
18:17 de faire de la philosophie, ça ne sert à rien.
18:20 Ils rigolent là-haut, vous vous rendez compte ?
18:22 Ils rigolent, ils nous écoutent et ils rigolent.
18:25 Eh oui !
18:27 Donc il faut en arriver à sortir la boîte à gifles, tout simplement.
18:31 - Oui...
18:32 - Eh oui, mais non mais c'est ça, les révolutions...
18:35 Vous connaissez l'histoire mieux que moi, moi je ne suis pas d'histoire,
18:39 là les révolutions, c'est comme ça, à un moment on ne peut plus rien faire...
18:42 - La France a connu ça, la France, il ne faut pas dire que la France est ignorante,
18:46 en tout cas l'histoire de France est remplie de cela, effectivement,
18:49 à des moments il faut savoir ce qu'on veut et s'en prôner...
18:53 - Ne pas avoir peur de la mort, pour ceux qui sont en première ligne,
18:56 et y aller pour nos enfants et nos petits-enfants, et tant pis, c'est comme ça.
19:01 On va y aller, on va y aller.
19:02 - Vaste programme Laurent, vaste programme, écoutez on verra en tout cas,
19:06 merci de votre intervention.
19:08 - Merci Laurent d'avoir été avec nous, on marque une courte pause,
19:11 on va se retrouver après les infos de 13h et continuer à réagir,
19:14 à réagir bien sûr 0826 300 300 si vous voulez parler d'actualité ou d'agriculture,
19:20 et là tout à l'heure on va parler du Yémen,
19:22 puisque André Bercoff reçoit le journaliste d'investigation Romain Molina,
19:25 restez bien avec nous 0826 300 300 sur Sud Radio.
19:29 Patrimoine historique, gastronomie renommée, quartiers animés, festivités culturelles,
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