Gouvernement Attal : l'étrange sensation que le Premier ministre n'y est pour rien

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Transcript

00:00 Et l'épicentre de ce tremblement de terre qui secoue la droite serait à chercher du côté de l'Elysée.

00:05 Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy se sont entretenus au téléphone après l'annonce de la composition du gouvernement.

00:10 La nomination de Rachida Dati, choix personnel du chef de l'État dit-on.

00:14 Au-delà de ce coup politique, Jacques Serret, quels enseignements faut-il tirer de ces nominations ?

00:19 Eh bien on est loin du grand chambardement annoncé avec Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu et Éric Dupond-Moretti.

00:26 Ce sont quatre poids lourds du gouvernement Born qui restent à leur poste dans celui d'Attal.

00:31 Des choix personnels d'Emmanuel Macron et non du nouveau Premier ministre.

00:35 Un conseiller de l'Élysée s'en félicite.

00:37 Le président a imposé ses choix et sa vision, comme si Gabriel Attal n'avait eu qu'une très faible marge de manœuvre.

00:45 Les ministres issus de la gauche, tels que Clément Beaune ou Rima Abdel-Malak, sont éjectés.

00:49 Place à des ministres teintés à droite, tendance Nicolas Sarkozy.

00:54 L'influence de l'ancien président de la République est visible.

00:57 Gérald Darmanin, Rachida Dati, Catherine Vautrin sont des proches de Nicolas Sarkozy.

01:02 Un gouvernement resserré avec onze ministres et trois ministres délégués.

01:07 Il sera toutefois complété la semaine prochaine avec de nouvelles nominations.

01:11 Jacques Serais du service politique d'Europe 1.