Loi immigration : « Nous assumons totalement les choix qui ont été faits » - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00 - Richard Ferrand: La parole est à monsieur Jean-Michel Lambert.

00:05 - Jean-Michel Lambert: Monsieur le rapporteur, chers collègues, les

00:13 donneurs de leçons de ce soir, qu'ils soient de gauche ou d'extrême

00:17 droite, ont oublié qu'il y a quelques années, ils avaient mis en

00:20 commun leur connivence sous la présidence du président Mitterrand

00:23 pour faire émerger le Front national.

00:25 C'est vous qui avez perdu la mémoire et pourtant, ce soir, vous

00:32 osez encore nous donner des leçons.

00:34 Je voudrais simplement dire à cette tribune qu'au début des débats sur

00:39 ce texte sur l'immigration, le gouvernement est venu avec son texte,

00:44 il faisait 27 articles, la commission des lois l'a travaillé,

00:49 la majorité sénatoriale l'a travaillé, en compagnie d'autres

00:53 tribunaux, et nous avons été attachés à faire progresser ce texte.

00:58 Nous avons aujourd'hui un texte d'un peu plus de 80 articles.

01:02 Ce n'est pas la quantité qui fait la qualité.

01:04 Mais c'est d'abord la stratégie qu'il est important de rappeler.

01:11 Nous assumons totalement les choix qui ont été faits.

01:15 Ils ne viennent pas de nulle part. Ils viennent d'un travail de longue

01:19 durée. C'est le travail de la commission des

01:23 lois, qui a été effectué par notre mouvement.

01:26 C'est le fruit de rapports issus de la commission des lois.

01:30 C'est le fruit de propositions qui sont venues d'autres horizons,

01:33 d'autres collègues. C'est le fruit aussi d'un travail

01:39 acharné d'une vision. Quelle était cette vision?

01:43 C'est la cohérence d'abord de maîtriser l'immigration irrégulière,

01:47 la tolérance de la migration. C'est le choix de lutter fermement

01:51 contre l'immigration irrégulière, en considérant que la tolérance

01:56 devait être de zéro, ni plus ni moins.

01:59 C'est l'objectif aussi de protéger, contrairement à ce qu'on imagine,

02:03 la procédure d'asile, régulièrement détournée.

02:07 Je dis bien protéger la procédure d'asile, qui est en train de vivre

02:11 de sombres moments, parce qu'elle est utilisée par les réseaux mafieux,

02:15 par les autorités, par les autorités de la région, par les

02:19 ministères, par les ministères de l'Intérieur, par les ministères de

02:23 l'Intérieur, et par les ministères de la Région.

02:25 C'est la détermination au détriment de ceux qui méritent la protection.

02:30 C'est la simplification des procédures, la simplification des

02:34 procédures contentieuses, qui vont permettre à nos magistrats, à notre

02:38 administration, de fonctionner normalement.

02:40 C'est ce que nous avons fait sur les sujets d'immigration.

02:45 C'est tout le respect des valeurs de la République qui a été réintroduit

02:49 dans ce texte. C'est tout le sujet sur l'apprentissage

02:52 de la langue. Vous ne parlez que de ce qui ne

02:54 marche pas. Je parle de ce qui est positif, et

02:56 nous parlons de ce qui est positif en faveur de l'intégration, qui doit

02:59 être le sujet absolument partagé. La CMP a une particularité.

03:04 Elle a une spécificité. Le texte issu de nos rangs, ici au

03:08 Parlement, n'a pas trouvé de contradicteur en face de lui à

03:11 l'Assemblée nationale, puisqu'il n'y a pas eu de texte.

03:14 Vous avez allègrement mêlé vos voix à ceux que vous combattez

03:18 aujourd'hui. Vous n'avez pas hésité.

03:22 Vous n'avez pas hésité une seconde. Pas une seconde.

03:26 Les leçons de morale, ça suffit. Je voudrais dire que nous n'avons pas

03:32 eu à l'Assemblée nationale... - S'il vous plaît, monsieur Thémal,

03:35 la parole est au président Buffet. - Nous nous sommes retrouvés à

03:39 l'Assemblée nationale avec une case vide.

03:42 Pas de texte. Le texte qui fait référence, c'est

03:44 le nôtre. Il a été le fruit d'un travail et de

03:47 discussions avec nos contradicteurs de l'Assemblée nationale, avec les

03:52 rapporteurs, monsieur le ministre, madame la ministre, que vous aviez à

03:56 l'Assemblée nationale. Un travail de fond, un profondi.

04:00 On a discuté, on a fait évoluer les choses, on a tenu compte de leurs

04:04 demandes et on est arrivé à un accord au bout de ces discussions.

04:08 Certes, elles ont été longues. Que nous aurions-nous reproché si

04:12 nous avions bâclé les opérations? Elles ont été longues et elles ont

04:16 été menées correctement. Nous aboutissons à ce texte ce soir.

04:19 Je voudrais vous dire, puisque le temps est assez bref, qu'il

04:24 faudrait rappeler deux ou trois choses.

04:26 En particulier, une, parce que le temps m'est compté.

04:29 Dans cette maison, le Rassemblement national n'a pas voté le texte.

04:36 Nous avons entendu pendant des semaines et des semaines qu'il était le

04:40 texte le plus abominable du monde, qu'il n'était même pas suffisamment

04:43 dur. Ce soir, on vient essayer de faire

04:46 un hold-up sur ce texte. Mais ce n'est pas votre texte, ce

04:51 n'est pas vos idées, ce sont les nôtres.

04:54 Et uniquement les nôtres. C'est donc le texte de la

04:57 commission mixte paritaire qui résulte d'un accord avec la

05:01 majorité de l'Assemblée nationale. C'est le résultat d'un travail de

05:10 longue haleine. Je voudrais remercier les

05:12 collègues du groupe LR, du groupe Centriste et tous ceux qui se sont

05:16 associés à ce travail. - Richard Ferrand: Merci.

05:18 Merci, monsieur le président Buffet.

05:32 Mes chers collègues, la parole est à présent à monsieur

05:37 Christopher Jourek.

05:39 - C.Jourek: Merci, monsieur le président.

05:41 [Musique]

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