Des crimes presque parfaits_ À la rencontre de Violette Nozière, l'empoisonneuse

  • il y a 6 mois
Le 21 août 1933, Violette Nozière, 18 ans, administre des somnifères à ses parents avant de sortir danser. Quand elle rentre, elle s'assure qu'ils sont inanimés avant d'ouvrir le gaz pour faire croire à un suicide, puis appelle du secours. Son père est effectivement mort, mais sa mère a survécu. Violette, déjà suspecte aux yeux des enquêteurs, est alors arrêtée. La jeune femme accuse son père d'avoir abusé d'elle, mais c'est le mobile financier que la justice retient. L'affaire va passionner l'opinion et les intellectuels de l'époque.

Violette Nozière, née le 11 janvier 1915 à Neuvy-sur-Loire (Nièvre) et morte le 26 novembre 1966 au Petit-Quevilly, est une étudiante française qui a défrayé la chronique judiciaire et criminelle dans les années 1930.

Cette jeune parricide de 18 ans est condamnée à mort par la cour d'assises le 12 octobre 1934 à Paris, peine commuée par le président de la République Albert Lebrun en travaux forcés à perpétuité. Le 6 août 1942, le maréchal Philippe Pétain réduit la sentence à 12 ans. Elle est finalement libérée le 29 août 1945, puis graciée par le général de Gaulle le 17 novembre suivant1.

La cour d'appel de Rouen rend un jugement exceptionnel dans les annales de la justice française concernant l'auteur d'un crime de droit commun qui a été condamné à la peine capitale, en prononçant la réhabilitation de Violette Nozière le 13 mars 1963.

Cette affaire criminelle connaît un grand retentissement en France et, en raison de son impact médiatique jusqu'à nos jours, est devenue un fait de société.

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