Anne-Elisabeth Blateau dans Mère indigne - Originals

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il y a 2 ans

La créatrice de Mère indigne, Anne-Elisabeth Blateau nous parle de la genèse de sa série qui débarque sur france.tv.

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00:00 Originals, découvrez en avant-première nos interviews sur les séries qui font l'actu.

00:07 Dans cet épisode Originals, on accueille au micro Anne-Elisabeth Blateau, que la plupart

00:14 d'entre nous connaît pour sa scène de ménage probablement, mais aujourd'hui elle vient nous

00:18 parler de Merinding, la prochaine série de France Télé. Bonjour Anne-Elisabeth. Bonjour.

00:23 Bon avant de commencer dans le vif du sujet, il y a une vidéo qui tourne sur internet qui

00:28 est sortie hier, est-ce qu'on peut commencer une petite question là-dessus ? Ah oui alors

00:32 effectivement j'ai vu ça hier que ça y est Malik Bentalla l'a posté. Oui. Et apparemment,

00:40 je sais pas, ça a été repris dans le Parisien comme quoi voilà ça cartonnait. J'ai pas vu

00:47 encore parce que j'ai plus de téléphone, enfin bref. Mais oui j'ai été m'amuser un peu avec

00:54 Malik que je connais depuis quelques années maintenant. C'est devenue comment cette idée là ?

00:59 C'est Malik je crois qui avait très envie de faire un sketch show, entre autres je crois pour

01:08 annoncer son prochain retour sur scène et son prochain spectacle. Et il a eu l'idée voilà

01:16 d'aller demander un peu aux copains tout ça, de faire ça avec lui. Et si vous ne l'avez pas

01:22 encore vu, L'Or de Trô ça s'appelle et Twitter partout, enfin X pardon, et sur tous les réseaux.

01:27 Bon maintenant le vrai sujet, Mère Indigne donc. Alors est-ce que vous pouvez nous parler un peu

01:32 de la naissance de ce petit bébé parce que vous êtes un peu derrière tout en fait, réalisatrice,

01:37 actrice, réaliste, tout tout tout. Oui, je suis pas toute seule. J'ai porté pas mal de casquettes

01:43 sur ce projet mais à chaque fois en m'assurant d'être bien accompagnée. Donc je suis allée

01:54 voir Khaled Amara, le producteur et le co-auteur de la série, avec cette idée de vouloir faire

02:02 une série sur une mère qui ne correspond pas aux normes dont on nous abreuve dans notre société,

02:12 sur ce que c'est une bonne mère, comment être une mère, comment être la meilleure mère. Et

02:17 étant moi-même maman d'un petit garçon de 7 ans, je pensais pas que ce serait aussi normatif,

02:25 qu'on nous demanderait autant, tout le temps et qu'on nous jugerait autant.

02:32 - Les femmes.

02:32 - Donc l'idée est venue comme ça parce que je pensais très naïvement que voilà qu'aujourd'hui

02:37 voilà c'était cool, qu'on était émancipés, qu'on avait un travail, que voilà c'était plus le grand

02:44 patriarcat et que être mère, voilà ça pouvait revêtir plein de formes et on s'aperçoit que

02:51 pas tant que ça. Donc c'est ce qui a donné l'idée de ce personnage un peu rock et punk que j'incarne,

03:00 qui s'appelle Rachel et qui est confrontée effectivement à un jugement des institutions,

03:08 de l'école, de son ex-mari, de ses voisins, parce que c'est une mère oui un peu bordélique,

03:13 un peu rock, voilà c'est pas une maman confiture ou une maman Tupperware qui

03:19 prépare ses menus de la semaine à l'avance et on va lui faire payer assez cher finalement.

03:24 - Vous savez, Rachel à quel point c'est un peu de vous et un peu de toutes les femmes que vous

03:29 connaissez ? - Ah ça c'est toujours la grande question quand on, surtout quand on est derrière

03:34 l'écriture aussi, c'est qu'est ce qu'on a mis de soi, je crois que c'est un mystère même pour

03:38 celui qui écrit. Effectivement il y a forcément des choses qui me sont arrivées mais que j'ai

03:46 transformées après en fiction, sinon ce serait un journal intime et je pense que le mien n'est

03:51 pas très intéressant. Et il y a aussi beaucoup de personnages de maman que j'ai rencontrés à

03:57 l'école qui m'ont aussi inspirée effectivement et qui sont toutes plus débordées qu'organisées

04:06 en général. - Dans la fiction française, quand moi j'ai vu Mère Indime, ça m'a un peu rappelé

04:12 Désordre qui est sorti l'année dernière déjà de Florence Forestier, avec les névroses etc.

04:18 - Qui ne traite pas vraiment la mère. J'ai vu Désordre, je pense que oui,

04:31 même Mère Indime, il y a un sujet plus précis en tout cas. - Justement, au début,

04:38 donc il y a évidemment lors d'un divorce la question de la garde de l'enfant. Est-ce qu'au

04:44 fond, on ne se dirait pas Rachel, elle s'en sortirait peut-être mieux sans Rosa ? - Ah non,

04:51 elle ne s'en sort pas du tout. Je ne révèle pas la série mais on verra. Non, je pense qu'elle

04:58 aime sa fille plus que tout au monde et aucune mère n'a envie d'être séparée de son enfant,

05:06 quelles que soient les difficultés qu'on puisse rencontrer. Non, je ne pense pas du tout qu'on

05:12 puisse se dire qu'elle serait mieux sans sa fille. Elle a du mal à gérer de front une blessure

05:19 d'ego puisque son ex-mari très vite refait sa vie avec son avocat du divorce à elle. C'est

05:26 quand même quelque chose dont on ne se remet pas très facilement. Mais je ne pense pas qu'elle

05:33 soit mieux sans sa fille. Non, je ne pense pas qu'on puisse dire ça. - Donc dans l'écriture,

05:37 vous avez co-écrit avec Khaled Amara. C'était quoi le message derrière, à part de montrer une

05:44 mère qui sort un peu du cliché ou du stéréotype qu'on voudrait d'une bonne mère ? Quel était le

05:50 message que vous vouliez porter à l'écran ? - Celui-là, il est déjà... L'autre message,

05:57 c'est une série sur le jugement aussi, le regard des autres qui...

06:05 qui est vraiment assez dur à porter quand on est une maman. Et je reviendrai sur le fait d'être

06:15 père après. Mais effectivement, quand on est mère, quoi qu'on fasse, on est jugé beaucoup plus vite

06:22 et de manière... et beaucoup plus fortement que si on était un père. C'est ça aussi le constat

06:31 que j'avais pu faire. J'ai le père de mon fils qui ramène son fils à l'école ou au judo. - Incroyable !

06:36 Il s'occupe de son enfant ! - Et ben vraiment, c'est ce qu'on me dit. On me dit "il est quand même

06:42 incroyable". Je ne pense pas qu'on dise ça aux mamans devant l'école ou devant le cours de judo,

06:47 qu'on leur dise "c'est quand même incroyable tout ce que tu fais". Et tout de suite, si un père,

06:53 voilà... je sais pas moi, s'il sort un peu... Il est absent et une mère, elle est indigne. Je trouve

07:00 que déjà dans les deux mots, c'est assez frappant à quel point on nous fait porter à nous

07:06 quelque chose de... une culpabilité en plus. Donc si la série pouvait servir à ce qu'on reconnaisse

07:13 Rachel un peu comme une amie, comme une autre maman à qui on peut s'identifier parfois, et si

07:20 ça pouvait faire déculpabiliser un peu les mères, ce serait déjà beaucoup. - Alors on a mentionné

07:28 toutes les casquettes que vous portez sur cette série. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ?

07:32 Est-ce que ça veut dire que quand vous jouez, vous devez quand même passer derrière la caméra pour

07:35 regarder "ah non, ça, ça va pas" ou... - Alors, ça précisément, j'avais pas le temps de le faire.

07:41 On n'avait pas le temps de regarder les prises, sinon on serait encore en train de tourner la

07:47 série, je pense. Donc ce que j'ai fait en tant que réalisatrice en amont, c'est déjà qu'on a

07:54 énormément préparé le tournage, énormément. Et être réalisateur, ça veut dire choisir les

08:01 comédiens, choisir les lieux de tournage, choisir la couleur de la série, à quoi ça va ressembler

08:09 à l'image, comment on va filmer ça, et tout ça on l'a travaillé avec mon co-réalisateur Romain

08:16 Fisson vraiment en amont. Le travail avec les comédiens aussi, que j'ai dirigé, que j'ai

08:25 essayé de voir aussi avant qu'on commence le tournage, parce que je savais qu'une fois le

08:29 tournage commencé, j'aurais plus vraiment le temps de faire tout ça. Donc tout ça, je l'ai fait

08:34 avant et sur le tournage. Moi, j'ai décidé de faire confiance à Romain. Voilà, s'il me disait

08:42 "non, on la refait" parce que c'est lui qui clairement voyait ce qui se passait à l'écran.

08:49 La relation mère-fille mais aussi grand-mère-mère, avec la mère d'Orachel.

08:57 Oui, jouée par Eva Darlan.

08:59 Tout à fait. On pourrait dire qu'en fait, elle a essayé de recréer une relation mère-fille à

09:03 l'opposé complète de ce qu'elle, elle a connu. Est-ce que forcément, quand on devient parent,

09:08 on se construit par rapport à nos propres parents, en opposition totale ou en coopie totale ?

09:12 Je vais parler de moi, parce que c'est sûr que je fais tout pour élever mon fils et entourer

09:23 mon fils d'une manière différente qu'a pu le faire ma mère. C'est plutôt une opposition. Je

09:31 crois qu'après, oui, on peut aussi reproduire ce qu'on a vu pendant sa petite enfance. Je crois

09:37 que ça dépend vraiment des gens. Là, dans le cas de Rachel, effectivement, elle essaye d'avoir

09:45 une relation avec sa fille de complicité, de joie, d'amusement, de rire qu'elle n'a pas eu avec sa

09:52 mère. C'est clair, avoir un château gonflant dans l'appart, c'est pas... Rachel est excessive.

10:01 C'est tout ce qu'elle fait, elle le fait vraiment en XXL, en beaucoup trop. Donc voilà, c'est pas

10:11 une diplomate. - Au niveau de l'écriture du scénario, est-ce que l'idée c'était d'avoir

10:18 une sorte de montée crescendo des situations de plus en plus absurdes, pour arriver à un moment

10:24 où on se dit "là, c'est peut-être le moment de trop, la goutte qui va faire déborder le vase" et

10:31 on se détache peut-être un peu de Rachel à ce moment-là ? Ou l'idée c'était de proposer

10:35 justement des "sketchs", des situations, des comiques de situations, pour arriver à un dénouement.

10:41 - Bien sûr, quand on écrit, de toute façon, il faut qu'il y ait une progression et de l'histoire,

10:48 et une évolution des personnages. Donc oui, on a essayé d'écrire en tout cas une série drôle et

10:59 touchante. Et effectivement, la fin de la saison ne se termine pas très très bien pour Rachel,

11:08 et on peut le comprendre. J'espère quand même qu'on reste attaché à elle, malgré tout,

11:14 dans toute la saison de Mère Indigne. - Mais c'est à quel moment qu'on se dit "bon,

11:22 est-ce que là, j'exagère pas un peu en la faisant aller par exemple quelque part où elle n'est pas

11:29 censée être ?" - Oui, après c'est ce que je disais, c'est une fiction, donc ça doit être plus

11:35 intéressant que des mémoires. Donc oui, on a poussé le personnage assez loin, puisque sans trop

11:47 révéler de choses, elle a des visions de comédies romantiques. Donc elle se met à voir des choses

11:53 qui n'existent absolument pas, mais elle a l'impression de les vivre comme si c'était

11:55 la réalité. Donc ça oui, c'est pas tout le monde, je suis d'accord, mais ça veut dire quand même

12:02 quelque chose, qu'elle se réfugie dans ces visions-là quand ça ne va pas. Et ça l'emmène

12:10 assez loin parfois dans d'autres pays. Mais ça c'est de la fiction, ça c'est un ressort de comique

12:19 de situation, justement. - Alors on a parlé beaucoup de l'aspect comédie effectivement de la série,

12:25 mais il y a des moments assez tristes, il faut le dire, et puis je trouve qu'il y a un regard assez

12:31 dur aussi sur l'âge, enfin le fait d'être une femme de 40 ans. Et d'ailleurs vous vous mettez

12:38 à "nus" dans certaines scènes, et de le voir sur France Télé, ça avait été une surprise aussi,

12:44 et donc il y a eu des discussions de à quel point on peut se dévoiler dans tous les sens du terme.

12:49 - Moi j'ai vraiment aucun problème par rapport à ça. Il y a beaucoup de comédiens, je pense qu'ils

12:56 sont très publics et dans la vie et à l'écran. À partir du moment où c'est pas gratuit, où c'est

13:01 un truc normal, je dirais "à tenue" dans sa salle de bain, je vois pas ce qu'il y a de fou là-dedans,

13:07 et je vois pas pourquoi on doit mettre une petite serviette parce que voilà, on essaie de coller

13:13 vraiment au réel par rapport à ce genre de choses. Donc moi ça ne me pose pas de problème si c'est

13:18 pour servir une histoire et un personnage en étant le plus normal possible dans les vraies

13:23 situations de la vie quotidienne. Je voulais vraiment remercier France Télé qui nous ont

13:29 accompagnés vraiment dans tout le développement du projet, l'écriture, et ensuite voilà,

13:35 ils regardaient les rushs tous les jours. Ils nous ont laissé une liberté de ton et de mettre à

13:41 l'image ce qui convenait pour la série, voilà, d'une manière vraiment libre. Donc on a eu beaucoup

13:51 de chance de développer la série avec France Télé. - Quelle a été la chose la plus difficile au

13:57 final dans ce tournage-là ? - Ce qui était difficile, je pense que c'était de tenir physiquement,

14:08 vu que je suis à peu près dans tous les plans. Je pense qu'il y a deux scènes à peu près dans

14:13 la série où je suis pas là. Donc il fallait quand même tenir avec justement toutes ces choses à

14:21 penser en même temps, c'est-à-dire les autres comédiens, la direction d'acteurs, tout ce que

14:27 j'avais à faire à penser, mes propres textes aussi à apprendre, ma préparation. Et le plus

14:35 dur c'était ça, c'était d'être en forme, de ne pas tomber malade, de ne pas perdre sa voix,

14:39 de ne pas... voilà. C'était ça le challenge, c'est de tenir aussi longtemps en sachant que sans moi

14:48 il se passait plus rien. Donc oui, j'ai eu une petite angoisse en me disant "il faut pas flancher,

14:54 faut pas être fatigué, faut pas être malade". Et je pense que psychologiquement, je sais pas,

15:00 il y a un mécanisme de défense qui s'est mis en place. - Et à la fin vous avez lâché. - J'ai un

15:06 peu lâché. Enfin j'ai repris scène de ménage deux jours après, donc en même temps j'ai pas lâché

15:13 tant que ça non plus. - Mais je repense aussi parce que dans les personnages secondaires,

15:16 ce qui était étonnant c'est que Rachel, ses amis sont l'un des rares amis qu'on voit et un peu plus

15:22 jeune qu'elle et elle n'est pas entourée d'un groupe de femmes par exemple qu'on peut voir

15:27 dans d'autres séries autour de ce genre de personnages. C'était un petit peu étonnant

15:31 aussi. - Je pense qu'il y a beaucoup de femmes dans la série. Mais effectivement Rachel s'inscrit

15:39 pas dans un groupe de sororité où genre on a... c'est pas Sex and the City quoi, où on se retrouve...

15:45 Ma vie en tout cas, elle est pas comme ça. Peut-être c'est pas de chance, j'en sais rien. Mais

15:54 tout le monde, toutes les femmes ont pas en permanence autour d'elles cette copine qui ont

16:00 comme par hasard le même emploi du temps grosso modo. Enfin voilà, moi je peux pas tous les

16:05 matins ou tous les soirs me retrouver avec cette copine et partager un petit peu ce qui va et ce

16:10 qui va pas dans notre vie. Je trouve aussi bon c'est sympa dans les séries mais c'est comme

16:15 Friends quoi, c'est pas la vie de tout le monde d'avoir ses amis sur le palier quoi. Donc je sais

16:21 pas, j'ai pas écrit comme ça parce que c'est toujours un truc très sympa à voir mais qui

16:27 n'est pas très réel à mon sens. - Est-ce que on a parlé déjà d'une saison 2, vous avez une idée

16:33 en termes d'écriture ? Parce que c'est vrai que c'est un cliffhanger, la saison se termine sur un

16:37 cliffhanger, on peut le dire. - On a essayé en tout cas. Oui on a des pistes de développement,

16:45 de départ, des idées pour la saison 2 bien sûr qu'on a eues très très tôt d'ailleurs. Et maintenant

16:50 voilà, on espère tous que la série rencontrera son public et qu'on pourra se mettre à travailler

17:01 très sérieusement à la suite. - Un peu plus généralement, est-ce que vous êtes une grande

17:06 consommatrice de séries ou pas ? - Oui. - Alors quelles ont été vos dernières séries de coups

17:12 de cœur que vous avez eues ? - Je viens de terminer la dernière saison de The Crown que j'ai regardée,

17:18 voilà, je suis une fan de la première heure. Platonique sur Apple TV que j'ai beaucoup aimé.

17:29 - Qu'on cite peu mais effectivement. - J'aime beaucoup cette série,

17:32 j'aime beaucoup le personnage féminin. - Qui retrouve aussi un peu son âme d'enfant.

17:37 - Qui retrouve un ami d'enfance effectivement et c'est vrai que souvent j'en parle quand je parle

17:43 de Mère Indigne parce qu'elle retrouve un pote d'enfance et elle se remet un peu à sortir et à

17:51 refaire les trucs qu'on fait normalement à 20 ans et qui aujourd'hui bon bah ça passe plus et ils

17:56 vont assez loin aussi dans le traitement et dans les situations et j'ai beaucoup aimé cette série.

18:03 - Est-ce que dans votre carrière aujourd'hui vous pensez que dans tous les projets à venir il faut

18:09 absolument que vous participez à l'écriture en plus d'être une actrice ou c'est pas quelque

18:13 chose qui vous semble essentiel ? - C'est pas essentiel, je suis comédienne

18:21 avant d'être auteur mais j'ai toujours écrit l'ambition première, l'objectif premier quand

18:32 j'écris c'est de jouer dans ce que j'écris. C'est-à-dire je me suis dit je vais pas attendre

18:36 qu'on m'appelle, qu'on vienne voir, qu'on vienne me chercher, qu'on me propose telle ou telle chose,

18:40 ça arrivera, ça arrivera pas, je vais écrire pour moi, c'est l'objectif premier. Après l'écriture

18:47 est vraiment devenu quelque chose que j'adore faire donc c'est très agréable d'être à

18:55 l'origine de ces projets, de créer des personnages, ensuite de se retrouver sur le plateau et tout ça

19:03 existe. J'aime beaucoup faire ça, ça m'embêterait pas de continuer à me dire voilà il faut que

19:12 j'écrive si je veux jouer pourquoi pas. - Donc là c'était une thématique assez proche de la

19:18 réalité entre guillemets, est-ce qu'il y a d'autres thématiques qui vous sont chères et que vous

19:21 aimeriez voir portées à l'écran ? - Par moi ou de ma mère ? - Oui bien sûr. - Là j'essaye d'écrire

19:30 une comédie horrifique donc voilà rien à voir. J'adore les films de genre donc j'aimerais bien

19:41 faire ça en unitaire. Long métrage, à priori non c'est pas une série, ce sera en unitaire.

19:50 - Eh bien merci beaucoup et on retrouve Mère Indigne qui arrive le 1er décembre sur France TV.

19:56 Originos, découvrez en avant-première nos interviews sur les séries qui font l'actu.

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