Julie, la victime présumée de Cauet est apparue pour la première fois à visage découvert, hier soir dans "Touche pas à mon poste" sur C8. Face à Cyril Hanouna, elle a répondu à toutes les accusations de l'avocat de Cauet qui s'est exprimé la veille. Elle a tout d'abord réagi à la plainte de l'animateur pour "tentative d'extorsion de fonds en bande organisée" annoncée la veille par l'avocat de Cauet : "Je suis outrée, c'est pas logique. Je n'ai pas parlé d'argent, ne serait-ce qu'avec mon avocat. J'ai demandé zéro euros. J'aimerais bien voir les preuves qu'ils ont. Je tombe des nues. Je suis pas du tout à la tête d'un réseau pour extorsion de fonds en bande organisée. Ce n'est absolument pas le cas. Je me suis presque mis ma famille à dos. Ils se sentent coupable. Mon travail est au courant. J'ai tout à y perdre. " Beaucoup se demandent aussi pourquoi Julie est retournée voir Cauet une deuxième fois alors qu'elle affirme avoir été violée plusieurs années plus tôt. Pour elle, c'est exactement ce que l'on appelle l'emprise et elle affirme qu'elle était sous l'emprise de l'animateur de NRJ :
"La dernière fois que je l'ai vu, c'était en mars 2022, lors des deuxièmes faits. On s'est rejoint devant les studios de NRJ. C'est à ce moment-là qu'il me dit 'je te ramène à mon hôtel'. Je monte dans sa voiture et je me retrouve chez lui. Je lui dis que je veux sortir de la voiture, il me dit que 'non'. Je me sens vachement coupable, parce que j'y suis retournée le voir. C'est ça l'emprise..."
00:00 Je ne suis pas vraiment énervée, je suis plutôt outrée presque.
00:07 Je trouve que ce n'est pas logique. Rien que l'avocat, je trouve ce qu'il dit n'est pas logique.
00:12 -Quand il parle d'extorsion de fonds, est-ce que vous avez réclamé de l'argent à un moment ou à un autre ?
00:16 -Absolument pas. Jamais un centime. Je n'ai absolument pas parlé d'argent, ne serait-ce qu'avec mon avocat.
00:23 -Ils disent apparemment, Gilles, qu'ils auraient même des preuves.
00:26 -Oui, c'est ça qui est troublant, Julie, c'est qu'ils disent qu'ils ont des éléments concrets selon lesquels une bande organisée, plusieurs tonnes,
00:34 aurait manipulé vous aussi sans doute pour obtenir de l'argent, en quelque sorte faire un chantage.
00:43 Ils ne prononcent pas les mots, mais c'est ça. Donc est-ce qu'il y a une quelconque réalité ?
00:47 D'où ça sort cette théorie des avocats de M. Coet ?
00:51 -Après, je vais répondre. C'est la justice qui pourra éclaircir l'histoire. Mais moi, les preuves, je ne les ai pas inventées.
00:58 La justice, elle va montrer que les preuves ne sont pas inventées. Parce que les preuves, ce sont vraiment les faits et ils les ont.
01:04 Ils ont absolument tout. Donc eux, ils sauront faire la lumière là-dessus. Mais je n'ai jamais demandé un centime.
01:10 Et j'aimerais bien voir les preuves qu'ils ont. Parce que absolument, j'ai zéro euro.
01:15 Je suis allée à mon avocat. J'en ai fait d'ailleurs deux avant de choisir le mien. Je veux dire, je n'ai pas peur de le dire.
01:23 Je n'ai pas parlé d'argent. Et ce n'est pas dans des histoires comme ça qu'on gagne de l'argent.
01:27 Ça, il faut bien être clair là-dessus aussi.
01:31 -Vous, vous tombez des nues ?
01:33 -Moi, je tombe des nues parce qu'on se rend compte que... Alors après, je ne sais pas si c'est moi qui ai visé personnellement,
01:38 mais je tombe des nues parce que je ne suis pas du tout à la tête d'un réseau pour une extorsion de fonds en bande organisée.
01:44 -En bande organisée ?
01:46 -Mais c'est ça, d'une entreprise de je ne sais trop quoi, ce qu'il met sur ses réseaux.
01:50 Mais ce n'est absolument pas le cas. Enfin, moi, pour moi, je n'ai demandé aucun centime.
01:55 Et d'ailleurs, même s'il devait y avoir des fonds qui seraient versés, des dommages,
02:01 moi, je l'invite, ces fonds-là, à les donner à des associations, qui d'ailleurs, parce que ça libérerait beaucoup la parole,
02:08 parce que ça nous coûte une fortune.
02:10 -En frais d'avocat, ça coûte une fortune.
02:14 -Donc vous n'avez personne...
02:15 -Donc qu'il les donne à ces associations-là, ça servira à ces femmes.
02:18 -On a l'impression que quand ils en parlent, c'est vrai que c'est une expropriée en bande organisée.
02:24 Il y a quelqu'un derrière vous, Julie, qui a des personnes qui vous influencent et qui essaient d'extorquer des fonds à cohé.
02:33 Ça, pour vous, c'est vraiment à exclure ?
02:36 -C'est complètement faux, parce que pour dire, moi, le samedi où j'ai été portée plainte,
02:41 je l'ai fait... J'étais même pas sûre d'aller porter plainte ce jour-là.
02:47 Je marchais dans la rue et je me suis retrouvée devant la porte de la gendarmerie.
02:53 Je me suis dit, c'est maintenant ou jamais que tu le fais.
02:55 C'est-à-dire que moi, j'y suis allée, j'avais pas d'avocat quand je suis partie porter plainte.
03:00 J'y suis allée comme ça.
03:03 Et j'avais pas d'avocat bien avant, après la plainte.
03:07 J'en ai trouvé un là, maintenant, qui saura défendre l'affaire.
03:11 Mais sinon, non.
03:12 Donc il n'y a pas d'extorsion de fonds.
03:14 Moi, j'y suis allée comme ça, sans même savoir ce qui allait m'attendre.
03:17 -Quand est-ce que tu as été en contact pour la dernière fois avec Sébastien Coé ?
03:20 -Cet été.
03:22 -Cet été ? On dit, je te dis tout, que tu aurais proposé de le rejoindre.
03:28 -Alors ça, c'est ce que Gilles Berdez...
03:31 -C'est lui, c'est ce que l'entourage de Sébastien Coé m'avait rapporté, effectivement.
03:36 -Alors ça, il y a encore les preuves, parce que, heureusement que je garde tout.
03:40 Absolument pas, c'est lui qui m'a dit qu'il mixait dans le 38.
03:43 -D'accord.
03:44 -C'est quoi ?
03:45 -Donc c'est vous qui lui avez proposé de venir, ou c'est lui ?
03:47 -Il n'avait même pas une intention de se rejoindre.
03:49 Il m'a dit, je mixe dans le 38.
03:52 Je lui ai dit, ah bon, ça.
03:54 Et c'est là qu'il m'envoie vers un plan d'eau, vers la vallée du plan d'eau, je sais pas quoi.
03:57 -T'es allée ?
03:58 -Non, j'y suis pas allée.
03:59 -Ah d'accord, c'est le dernier point.
04:00 -Non, je n'y suis pas allée.
04:02 -D'accord.
04:03 Et la dernière fois que vous l'avez vue ?
04:05 -La dernière fois que je l'ai vue, c'était en mars.
04:07 -En mars, pourquoi ?
04:08 -2022.
04:09 -Quelle...
04:10 -C'était les fées.
04:11 -D'accord.
04:12 Les fées, les deuxièmes fées que vous relatez.
04:15 -Hm.
04:16 -Parce que c'est quoi, les deuxièmes fées ?
04:17 Parce que c'est vrai qu'on avait parlé des premiers fées la dernière fois.
04:20 -Oui, c'est vrai.
04:21 -C'est quoi, les deuxièmes fées, Julie ?
04:25 -Les deuxièmes fées, c'est la même chose que les premiers, finalement.
04:31 Et...
04:32 -Vous vous voyez où, en fait ?
04:35 -En fait, on se rejoint devant les studios d'énergie.
04:39 Parce que j'étais sur Paris pour un séminaire du travail.
04:43 On se rejoint, en fait, vers Energy, 22 rue Boileau.
04:47 Et c'est à ce moment-là qu'il me dit "je te ramène à ton hôtel, c'est mal fréquenté".
04:54 Donc je monte dans sa voiture et finalement, je me retrouve chez lui.
04:58 -D'accord.
05:01 Là, vous lui dites quoi ?
05:02 Vous lui dites "non, j'ai envie de rentrer chez moi",
05:04 ou bien vous lui dites "bon, on va prendre un verre".
05:05 Comment ça se passe ?
05:06 -Bah... Non, il ne propose pas de prendre un verre.
05:08 Je lui dis simplement que je souhaite sortir de la voiture.
05:11 Il me dit "de toute façon, pour remonter, non, il faut un badge".
05:15 Et c'est à ce moment-là que...
05:18 qu'il se repasse les mêmes fées.
05:20 Je ne vais pas les expliquer parce que ça me...
05:23 ça me touche encore beaucoup et je me sens encore vachement coupable.
05:28 Donc je ne veux pas trop en parler.
05:30 La justice croit sa lumière aussi là-dessus.