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  • il y a 2 ans
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Tous les jours, du lundi au jeudi, la France bouge retrace une belle histoire entrepreneuriale.
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Transcription
00:00 - Europe 1 - La belle histoire de la France bouge.
00:03 - Ce soir Benjamin c'est une photographe, elle s'appelle Laetitia Pelletier, elle a décidé de mettre en lumière le handicap invisible.
00:09 - Oui une photographe qui vit à Narbonne et qui depuis une vingtaine d'années a pris l'habitude de photographier des inconnus dans les lieux publics.
00:17 Et c'est en discutant avec cette personne qu'elle s'est rendue compte que bien beaucoup avaient un handicap invisible.
00:23 Et c'est là qu'elle se lance dans le projet d'expo 80%, alors elle a choisi ce titre puisque 80% des handicaps sont invisibles aujourd'hui.
00:32 Et donc elle va sillonner la France avec son appareil et le but c'est de raconter l'histoire de la personne en un cliché.
00:39 - Par exemple j'ai pu rencontrer Stéphanie qui venait d'Aix en Provence, qui a la maladie de Lyme.
00:45 Donc on se rencontrait sur un lieu qui pour eux était porteur.
00:48 Stéphanie c'était à Nulon, c'est là où elle a fait ses premiers cours de plongée vers les calanques de Marseille.
00:52 C'est quelque chose qui lui parlait vraiment.
00:54 Donc la personne au bout d'un moment oublie complètement l'objectif.
00:56 Et effectivement dans cette communication non-verbale, dans cette expression corporelle,
01:00 à un certain moment il y a un vrai lâcher prise et c'est là où je vais prendre la photo.
01:04 - Laetitia a aussi photographié une personne bipolaire, une autre souffrant de la maladie de Crohn.
01:10 Au total 20 portraits et sur chaque photographie un détail qui permet de deviner le handicap invisible de la personne.
01:18 - Le jeune Délio c'est le seul adolescent du reportage.
01:21 Donc Délio qui a des multidis et aussi qui a des problèmes physiques, handicapant, qui adore le rugby.
01:27 Et donc lui il voulait que la photo soit faite justement sur un entraînement de rugby.
01:31 Et à un moment sur le ballon de rugby quand je le prends en photo,
01:34 il a selon ses dires une mauvaise position des mains.
01:36 Un manque de coordination motrice qui fait que ses mains sont mal positionnées sur le ballon.
01:40 Et effectivement c'est dans des petits gestes comme ça qu'on peut voir effectivement qu'il y a éventuellement un handicap invisible.
01:45 - Et l'exposition vient de s'achever mais ses portraits restent visibles sur son compte Instagram @jamaiyaphotography.
01:53 - Ça fait plaisir d'entendre ça, merci Benjamin.
01:55 Vous connaissiez Serge Lidavski, vous en avez entendu parler ?
01:58 - Oui, j'ai entendu parler de ça, effectivement.
02:00 - Donc ça veut dire qu'on est en train de le rendre plus visible ?
02:03 - De le rendre beau aussi.
02:04 - De le rendre beau.
02:05 - Oui, effectivement.
02:06 - Parce que comme j'ai participé du coup à ce projet 80%
02:10 et moi j'avais décidé de mettre du doré en fait sur mon visage qui représente un art japonais de réparation justement des céramiques.
02:18 Du Kitsugi, me semble-t-il, si je ne me trompe pas.
02:20 - Vous pouvez vous tromper.
02:22 - Je vous contredirai pas.
02:26 - Et c'était vraiment cette représentation autour de la maladie, cette résilience.
02:30 Quand j'étais malade et que je ne pouvais pas marcher, je prenais du temps pour moi,
02:33 pour me sentir belle à l'intérieur et à l'extérieur et c'était un petit peu ma marque de fabrique.
02:37 Et quand elle m'a pris en photo, je me dis mais en fait à ce moment-là j'étais vraiment difficultée
02:40 et elle met en avant, elle nous rend beau et belle.
02:43 C'était vraiment un très beau projet.
02:44 - Serge Widawski, l'enjeu aujourd'hui c'est quoi ? La priorité c'est quoi ?
02:50 - Je rappelle qu'il y a un taux de chômage de personnes en situation de handicap qui est le double du taux de chômage je dirais ordinaire.
02:58 - Oui, mais il a baissé.
02:59 - Il a baissé mais il reste le double.
03:00 - Oui, mais c'est important de le dire.
03:01 - Il reste le double et il y a une espèce de plafond de verre, il y a 450 000 personnes, on n'arrive pas à descendre en dessous.
03:06 Et il y a un point très important qu'on a évoqué en filigrane, c'est la confiance en soi.
03:10 Et on a un certain nombre de projets que je peux évoquer qui vont justement permettre de surpasser cette confiance en soi.
03:18 Par exemple, il y a des domaines où l'emploi est très recherché par les métiers en tension.
03:27 Par exemple dans le numérique, on sait qu'il y a un manque client par exemple de testeurs.
03:32 Par exemple la société BearingPoint avec laquelle on travaille, on va donner confiance à des personnes qui n'ont jamais fait d'informatique de leur vie.
03:40 On va les former à un minimum de connaissances informatiques, une prise de confiance en elles-mêmes dans leur capacité à faire parce qu'elles ne savaient pas qu'elles savaient faire.
03:50 Elles avaient un potentiel mais elles ne le savaient pas.
03:52 Donc il y a tout un travail qui va être fait en commun avec BearingPoint pour prendre cet exemple.
03:58 Et à la fin BearingPoint va recruter la personne.
04:01 Il y a d'autres métiers, par exemple dans notre métier, dans notre monde à nous du médico-social,
04:05 on a 22 000 postes qui manquent, qu'on n'arrive pas à pourvoir dans le médico-social.
04:10 On a un projet aussi là de recruter par exemple des réfugiés, des personnes qui sont abandonnées dans des foyers,
04:17 qui aujourd'hui n'ont pas de possibilité d'avancer en France.
04:23 Et là ça se passe en Rhône-Alpes.
04:25 On passe ce projet de leur proposer, et puis parmi ces réfugiés en plus il y a des personnes souvent qui sont des infirmiers, des médecins,
04:34 et qui croupissent dans des foyers abandonnés.
04:36 L'idée c'est de les remettre au travail, de les accompagner, de les former, de leur apprendre le français.
04:43 Donc il y a toute une démarche, mais qui passe aussi par, et c'est ça le point clé, le point délicat, des autorisations des préfectures qui aujourd'hui bloquent.
04:51 Donc vous, vous avez double mission, débloquer les pouvoirs publics et faire avancer dans le concret les accompagnements pour les personnes en situation de handicap.
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