Libération du policier auteur du tir mortel contre Nahel : le zapping politique de Dimitri Vernet
Chaque jour dans la matinale de Dimitri Pavlenko, un éditorialiste vient au micro d'Europe 1 mettre la lumière sur un sujet de son choix. Ce lundi, Dimitri Vernet s’attarde sur la manifestation contre libération du policier auteur du tir mortel contre Nahel.
Retrouvez "Le zapping d'Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-zapping-deurope-1
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00:00 L'heure du zapping politique en ce lundi après un long week-end.
00:06 Bonjour Dimitri Vernet.
00:07 Bonjour à tous.
00:08 On commence en prenant la direction de Nanterre où 500 personnes se sont rassemblées hier
00:13 pour protester contre la libération du policier.
00:16 Le policier accusé du tir mortel sur le jeune Nahel en juin dernier.
00:19 Il a fait 4,5 fois de détention.
00:22 Ce n'est rien pour moi.
00:25 Alors vous entendez la mère du jeune Nahel.
00:28 Alors on peut bien évidemment comprendre son émotion.
00:30 Cependant, l'utilisation du mot "injustice" pour cette manifestation interroge.
00:35 Injustice pourquoi ? Parce que le policier a été libéré après 4 mois de détention
00:40 provisoire qu'il est toujours placé sous contrôle judiciaire ?
00:42 Étrange, étrange ou pas ?
00:44 Pour Geoffroy Lejeune sur CNews, le directeur général de la rédaction du JDD a expliqué
00:49 selon lui l'objectif caché derrière cette manifestation.
00:53 C'est justement de trouver un nouveau Georges Floyd ou de trouver un nouvel Adamat Raouret
00:57 pour pouvoir pousser un message politique qui est en gros la haine de la police
01:01 et la haine de la France en particulier.
01:02 Difficile de dire le contraire, on a pu le constater hier sur BFM.
01:05 La députée insoumise Rachel Keke a utilisé cette affaire pour bien dénoncer les violences policières.
01:10 Un discours insupportable, insupportable pour le porte-parole du syndicat de police,
01:14 Mathieu Vallée, qui s'est senti obligé de lui répondre en parlant de son histoire personnelle.
01:19 Moi je viens d'immigration, je viens d'une cité, ma mère m'a élevé seul et elle m'a toujours éduqué.
01:23 Au lieu de dire à ses enfants "vous êtes victime des violences policières, des contrôles au faciès",
01:26 dites-leur que quand ils respectent les lois de notre pays,
01:28 dites-leur que par le travail, l'effort, le mérite, comme moi on peut devenir gardien de la paix.
01:32 Un discours limpide qui remis dans le contexte fait évidemment réfléchir.
01:36 Ce week-end, nous avons également eu le droit à la suite de l'affaire Joël Guerriot.
01:40 Sale affaire ! Vous savez ce sénateur soupçonné d'avoir drogué une députée.
01:45 Alors son avocat a pris la parole sur BFM TV pour expliquer que c'était un accident,
01:49 mais surtout qu'il y avait un contexte, une défense, vous allez l'entendre, très très bancale.
01:56 Joël Guerriot est un sénateur qui en est à son troisième mandat.
02:00 Il a fait une campagne électorale difficile, stressante.
02:04 Oui, c'est parce qu'il était stressé, mais encore.
02:07 À la fois à la suite de la campagne, mais aussi pour des raisons personnelles.
02:11 Vous avez peut-être entendu parler de cette histoire de chat.
02:15 Et c'est un chat en fin de vie, d'ailleurs il est mort mardi matin.
02:17 Donc il a été très éprouvé dans la journée de lundi.
02:21 Tout s'explique, la mort de Misty Gris, on comprend mieux tout de suite le pauvre petit chat.
02:27 Il avait 20 ans le chat de Joël Guerriot.
02:28 Le pauvre petit chat a sûrement dû se tromper de croquette chez le sénateur.
02:32 Bon bref, bref, bref.
02:33 Je vous propose qu'on termine en beauté.
02:35 Attendez, attendez, attendez.
02:36 Juste on va expliquer la ligne de défense de Joël Guerriot si vous le permettez.
02:39 Parce que quand même, il explique qu'il avait mis dans ce verre un produit visant à se détendre.
02:46 Mais que finalement le produit se dit "je prendrai plus tard".
02:49 Et il a donc remis la fameuse coupe à champagne en oubliant de rincer le produit.
02:53 Et que c'est le lendemain, en voulant serrer une coupe de champagne à la députée,
02:58 je ne me rappelle plus de son nom, il ressort la coupe, oublie qu'il y avait ce fameux produit
03:02 qui était en fait un myorollaxant, quelque chose dans ce genre-là,
03:05 versant le champagne dessus, elle le boit et là il se sent mal.
03:07 Donc ce serait un pur accident.
03:09 Et la douleur de la perte du chat vieux de 20 ans aurait expliqué cette étourderie du sénateur.
03:15 Vous avez très bien expliqué la situation, Dimitri.
03:17 J'aurais dû faire avocat, c'est ça que vous voulez dire.
03:20 C'est peut-être beau, peut-être.
03:22 Allez, je vous propose qu'on termine en beauté avec quelque chose que vous attendez tous.
03:27 C'est le retour des feux bleu-blanc-rouge de l'amour.
03:29 Ah, enfin !
03:31 Précédemment, dans les feux bleu-blanc-rouge de l'amour,
03:35 il y a un mois, sur Europe 1, Jordan Bardella a brisé le rêve de Marion Maréchal,
03:39 celui de l'union des droites aux européennes.
03:42 Il y a un mouvement politique qui peut gagner, que l'autre ne peut pas gagner.
03:45 Je suis aujourd'hui celui qui peut, ce qui n'est pas le cas de Marion.
03:48 Depuis, Marion ne voit plus la vie de la même manière.
03:50 C'est une désillusion.
03:51 Elle ne se voit pas vivre sans Jordan.
03:53 Elle a donc élaboré un plan pour à nouveau tenter un rapprochement.
03:57 Son idée ? Unir leurs forces pour organiser un référendum sur l'immigration.
04:01 Un thème, comme elle le sait, très cher à Jordan.
04:04 C'était sur France 3.
04:05 J'ai donc écrit à Eric Ciotti, j'ai écrit à Jordan Bardella, j'ai écrit à Nicolas Dupont-Diagnan.
04:08 Je leur ai dit, mettons-nous ensemble, travaillons à trouver ces 4,8 millions de signatures.
04:13 Mais toujours aucune nouvelle.
04:14 Jordan est encore une fois resté insensible.
04:17 Seul Nicolas Dupont-Diagnan lui a répondu ce matin sur Europe 1.
04:20 Je pense que la situation est tellement grave qu'il doit y avoir un électrochoc.
04:24 Soit c'est le référendum, soit c'est la dissolution et les Français tranchent.
04:28 Problème, au bout de l'hameçon, le poisson n'est pas le bon.
04:32 Mais qui sait, ça va peut-être rendre jaloux Jordan ?
04:34 Réponse dans le prochain épisode.
04:36 C'est intenable ce suspens.
04:37 Une technique pour rendre jaloux.
04:39 Ça marche.
04:41 On verra ça.
04:42 Fuis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te fuis.
04:44 C'est ça.
04:45 C'est une universelle.
04:46 On a essayé.
04:47 Ça n'a pas toujours marché.
04:48 Merci beaucoup Dimitri Vernet.
04:49 Le Zapping politique européen, on vous retrouve demain.