Impact: Making Tomorrow Better - 02 Novembre 2023

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00:00 En 2017, Caneau a signé un accord avec la Bontemps Range, qui souhaite rétablir plus de 12 millions de hectares de ses terres dégradées et de ses forêts.
00:20 Le Bontemps Range a été créé en Allemagne en 2011 par le gouvernement allemand et l'Union internationale de conservation de la nature, où les nations ont engagé un effort global pour mettre 350 millions de hectares de terres dégradées en restauration en 2030.
00:44 Alors, qu'est-ce que l'endroit dégradé peut être considéré comme ? Comment est-il possible d'arriver à ce résultat ? Qu'est-ce que nous voulons dire par "restauration" et qu'est-ce qui est en fait en train de se faire pour atteindre le but de 12 millions de hectares dans ce effort de restauration ?
01:00 D'abord, comment définir la dégradation selon le Bontemps Range ? Les terres dégradées sont des terres qui ont perdu leur capacité à offrir les services, les services productifs que nous attendons d'elles.
01:15 Quand le sol qui est censé produire des aliments, des fêtards, des maïs, des poissons et autres choses, ne produit pas très bien et que le fermier doit se déplacer à un autre endroit, ce sol est dit à avoir été dégradé.
01:29 L'approche donne à la dégradation un plus profond sens que la perte de végétation ou du couvre-forest. Elle prend en compte la dimension de la fonction de l'écosystème. La dégradation est donc quand l'écosystème n'est plus capable de réaliser les fonctions expectées.
01:47 Beaucoup d'organisations travaillent pour la restauration des terres dégradées. Au Cameroun, le Fonds de vie mondiale pour les maîtres de WWF est au fond de ces efforts.
01:59 Déterminer si une terre est dégradée et déterminer quelle action il faut prendre pour la restaurer est un processus scientifique.
02:08 C'est un workshop dans lequel WWF entraîne ses personnes sur une approche spécifique à la restauration.
02:16 Il y a différentes approches, mais l'une que nous avons choisie est celle de la méthodologie d'assessment des opportunités de restauration.
02:23 C'est une méthodologie qui vient de ce que nous appelons des opportunités. Les 12 millions de hectares, par exemple, que le Cameroun a déclaré pour le Bon Challenge et les plateformes AFR100, sont dégradés et doivent être restaurés.
02:37 C'est une priorité. C'est comme ça que nous définissons cette méthodologie. Ce que les locaux ont finalement conclu en tant qu'endroit à la retour à l'active réutilisation, c'est ce que nous appelons l'opportunité.
02:52 Donc, souvenez-vous, la méthodologie est la méthodologie d'assessment des opportunités de restauration. Nous cherchons donc des opportunités. Nous nous déplions de priorité à l'opportunité.
03:04 La nation a déclaré politiquement que 12 millions de hectares dégradés doivent être restaurés. Nous, comme les implémenteurs, nous allons dans le domaine pour chercher des opportunités. Où pouvons-nous travailler et réussir?
03:17 Cette session de trading se déroule à Betwa. La choix des endroits n'est pas un hasard. C'est la capitale de la région de l'Est du Cameroun. La région de l'Est a été identifiée comme une zone de dégradation des forêts et est donc, pour le gouvernement du Cameroun, une zone de priorité pour la restauration des forêts.
03:38 Une des caractéristiques les plus importantes de la ville de Betwa est son élevément exponentiel en récents ans.
03:47 Une révolution se déroule dans la région de l'Est du Cameroun. La population dans les villes et les villes est en train de grandir à un rythme exponentiel, à un rythme explosif. Et c'est grâce à l'influx de réfugiés, des conflits et des changements climatiques.
04:03 Et ici, au centre de la ville de Betwa, la ville de l'Est, il n'y avait pas de ceci il y a juste cinq ans.
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04:23 Ce groupe WWF, comme implémentaire de la restauration, va sortir comme une partie pratique de leur entraînement pour voir pour eux-mêmes la situation dans la région. Qu'est-ce qu'ils sont en mesure de trouver? Quel genre de dégradation se passe ici?
04:39 [Musique]
05:06 C'est un point de plus de biodiversité. Son rôle dans la stabilisation du climat mondial ne peut pas être trop emprunté, car c'est le deuxième plus grand sinc carbone au monde, absorbant le carbone qui serait autrement contribuable au réchauffement mondial.
05:22 Dans les zones de la région de l'Est, la forêt n'est pas si dense, car c'est une zone de transition entre la forêt de neige équatoriale et le Sahel du nord du Cameroun.
05:33 Une des premières choses que les visiteurs noteront en voyageant au nord de la région est le plus grand nombre de champignons dotés dans la forêt. Il n'y avait pas de telle situation il y a quelques années. Il n'y avait pas mal de farmes.
05:49 [Musique]
06:00 Les visiteurs ne vont pas faire attention aux sacs de charcoal sur les routes dans plusieurs villages.
06:06 Ou les sacs de bois de feu. Ou les voitures remplies de bois de feu en charcoal.
06:15 Et si ils arrêtent de parler aux habitants de ces villages, ils vont découvrir que la population de bien de nombreuses d'entre elles a pratiquement triplé en les cinq dernières années.
06:28 [Musique]
06:32 C'est ici que nous avons rencontré Halilou et sa famille.
06:38 Halilou vient de la République Centrale Africaine, à quelques kilomètres de là et à un certain distance. Il est là depuis 11 ans. Il est le premier réfugié à venir pour éviter les arrêts dans son pays.
06:52 Il et sa famille ont survécu à des enquêtes de la Commission des Nations Unies pour les réfugiés.
07:00 Après un court reste dans un camp de réfugiés, les volontariés sont retournés dans leur pays.
07:06 C'était trop pour eux quand, cette fois-ci, l'un de leurs enfants a été kidnappé par des rebelles.
07:13 Après avoir réussi à enlever assez d'argent pour assurer la libération de l'enfant, la famille de 20 personnes est retournée à ce village en Cameroun, où le chef traditionnel leur a donné des terres pour s'y réunir.
07:28 Quand vous êtes venu, qui vous a donné l'espace pour que vous vous installiez?
07:32 L'espace, c'est le Saint-Majesté, avec Odemboro qui nous a donné l'espace.
07:37 Il vous a donné l'espace pour que vous construisez vos maisons?
07:41 Oui.
07:43 Quand vous êtes arrivé ici, il y avait beaucoup de maisons, n'est-ce pas?
07:45 Ici, non, il n'y en a pas.
07:47 Quand on est venu, c'était un peu en haut, là où il y avait les gens. Ici, c'était en brousse.
07:51 Comment faites-vous pour vivre? Vous faites quoi pour avoir de l'argent?
07:55 Le bois que tu vois à côté de la roue, c'est le bois qu'on passe. C'est en brousse.
07:58 On l'emmène, on l'emmène à côté du bois.
08:01 Les camions viennent s'occuper quand on s'occupe de la maison pour manger.
08:05 Vous mangez pendant combien de temps?
08:07 Ici, ça dépend. Quand on sort de là, ça ne marche pas.
08:17 On a trouvé le bois.
08:19 Et maintenant, vous faites combien de temps?
08:21 Maintenant, quand on sort de là, ça va faire 10 km.
08:23 Quand on sort de là, ça va faire 15 km.
08:26 C'est encore loin, madame.
08:28 Pourquoi? Parce que le bois est fini?
08:31 Le bois est fini, madame. Il n'y a pas de bois à côté.
08:33 L'influx de réfugiés n'est pas uniquement de la République Centrale Africaine.
08:38 Certains sont des gens déplacés à l'intérieur,
08:41 en volant dans les régions nord et sud-ouest de Cameroun.
08:46 D'autres sont des réfugiés climatisés qui sont restés
08:49 parce que le bois qu'ils vivent au nord de Cameroun
08:52 est devenu excessivement dégradé et improductif pour la farmation.
08:57 Tout le bois qui sort d'ici, c'est du côté de la Damaoua,
09:02 et ça va jusqu'au Tchad.
09:04 Donc, quand nous sommes là, c'est une zone à forte concentration de scieurs
09:08 qui pratiquent le sciage sauvage.
09:10 Nous avons également le phénomène de carbonisation.
09:13 Tout au long de la route Cameroun, Danger, Bindi Ba, Darambla,
09:17 nous avons vu que la majorité de la population pratique la carbonisation.
09:21 A peu près combien? Quelle estimation?
09:24 En termes de population, on peut signer à peu près 70% de la population
09:28 qui vit dans ces zones, entre Hila et Bindi Ba,
09:31 et qui ne vit pas dans ces zones.
09:33 Donc, au niveau de la commune, nous avons essayé de les sensibiliser à plusieurs fois,
09:36 mais l'activité reste toujours très intensive,
09:39 parce que c'est le seul moyen pour eux de pouvoir vivre en dehors de l'agriculture.
09:44 C'est le camp de réfugiés de Gado Bajiri, juste à l'extérieur de la ligne Garrobe.
09:49 Il offre une image plus graphique de l'influx de la population dans la région.
09:54 Le baissement de la croissance de la population causé par cet influx
09:58 met en place une pression énorme sur les ressources naturelles
10:01 et engendre une sévère dégradation environnementale.
10:06 L'un des cas les plus sévères que les visiteurs vont rencontrer
10:10 est le collapse et la pollution au niveau de la source de la rivière Kadeh.
10:15 [Musique]
10:30 Juste en dessous, au milieu, au cœur de la région Garrobe,
10:34 la rivière Kadeh se déplace.
10:36 La rivière Kadeh est un tributaire de la rivière Sangar,
10:39 trouvée en Cameroun et dans la République Centrale Africaine.
10:42 Elle est partie du Béziers Congo.
10:45 Elle est en fait la rivière de Béziers Congo.
10:47 Le Béziers Congo est la seconde plus importante rivière carbone au monde,
10:51 après la rivière Amazonie.
10:53 [Musique]
10:56 La rivière, de 552 kilomètres de long, est l'une des rivières les plus importantes
11:01 qui se déplace de Cameroun en République Centrale Africaine.
11:05 La rivière Kadeh se déplace dans la rivière Sangar.
11:08 La rivière Sangar est en elle-même un tributaire du Congo.
11:13 [Musique]
11:19 La source est très importante pour la population de la ville de Garrobeulaye.
11:23 [Musique]
11:26 Camwater, l'entreprise nationale d'eau, exploite la rivière Kadeh
11:30 pour offrir de l'eau potable aux villes de Garrobeulaye et Baturi.
11:35 La rivière a été une source importante de poisson pour la population,
11:39 mais les résidents locaux ont déjà annoncé que certaines espèces de poisson ont disparu.
11:45 [Musique]
11:48 Si cette source devait sécher, quels écosystèmes allait-elle perdre ?
11:53 Si on arrive à en perdre, vraiment, cette eau,
11:58 en bref, toutes les populations qui bénéficient de ce code,
12:05 de toute la ressource qui est dans ce code, seront appelées à déménager.
12:09 Et déménager pour aller où ?
12:12 Il ne faudrait pas qu'on arrive à une situation où les populations vont déménager.
12:18 Donc, d'où l'urgence d'agir, d'anticiper,
12:22 et de voir comment on peut vraiment protéger ce code d'eau,
12:29 protéger sa source, protéger tous ses affluents
12:33 pour que les populations continuent à bénéficier de tous les services que procure la KDI.
12:40 À cause de toutes ces pressions, de cette explosion de la population,
12:44 et cette pression sur la rivière Kadeh, il y a vraiment des impacts.
12:49 Vous avez aussi observé, par exemple, qu'il n'y a pas assez de poissons.
12:53 Oui, à cause de cette pression et à cause de tout ce qui se passe autour de ce fleuve-là,
13:02 aujourd'hui, nous ne parvenons pas à pouvoir manger des produits haliotiques qui sortent de ce fleuve.
13:10 Comme par exemple, aujourd'hui, nous sommes dimanche,
13:12 à 7 heures, il y a 5 ou 10 ans, quand vous allez retrouver du poisson frais,
13:17 de la crevette, du câble et des silos.
13:20 C'est le fleuve Lom, après lequel la division Lom-Jérém du nord est nommée.
13:25 C'est un autre fleuve qui souffre du fait de la dégradation.
13:30 Le fleuve Lom, comme vous le voyez actuellement, au stade où nous sommes aujourd'hui,
13:36 le fleuve devait déjà avoir un niveau plus haut.
13:39 Aujourd'hui, le fleuve n'a pas son niveau réel,
13:42 à cause des métiers de travail qui sont pratiqués sur ce nid.
13:47 Dans le passé, avec la saison de pluie que nous avons depuis le mois de mars dans notre avenissement,
13:53 quand vous arrivez du sud, vous allez trouver que les pierres ne sont plus visibles,
13:58 parce que toutes les zones des rivières qui dépassent et d'autres se déversent dans ce fleuve.
14:04 D'où à ce moment, on devait déjà avoir un niveau de poissons plus élevé.
14:08 À partir du mois de juin, juin, août, vous voyez qu'au niveau des ponts,
14:12 où il y a des herbes, où il y a débordé tout ce niveau.
14:16 Donc au stade où nous sommes aujourd'hui, nous avons un niveau réel de notre fleuve,
14:20 parce qu'il y a des métiers de travail qui sont menés sur ce fleuve.
14:24 Et puis, nous avons tendance à perdre ce nid.
14:27 Pourquoi le niveau d'eau a baissé?
14:30 Quelles sont les activités qui ont poussé ce niveau à descendre?
14:34 Déjà, quand vous observez un peu la couleur de l'eau, vous vous rendez compte qu'il y a de l'eau qui est troublée.
14:40 Et quand on parle de l'eau troublée, ça veut dire qu'il y a de l'exploitation minière qui est accentuée sur ce fleuve.
14:48 Et non seulement ça s'est accentué sur ce fleuve, l'eau ni elle-même est déviée.
14:54 C'est pour ça que vous voyez que le niveau d'eau n'a pas augmenté.
14:57 L'eau qui était censée être orientée sur ce nid s'est déviée ailleurs.
15:01 Dans ce genre de minage, des chemins poissons, comme le mercure, sont aussi utilisés.
15:07 L'impact peut aller bien au-delà de la région, à travers la chaîne alimentaire.
15:12 Si ces voitures sont poissonnées, alors ceux qui mangent le poisson seront sûrement contaminés également.
15:20 Chaque action est portée par un homme, soutenue par des politiques nationales et internationales,
15:26 pour amener en fonction la utilité de ce territoire.
15:32 C'est ce que nous appelons la restauration de l'environnement.
15:35 Quand on investit dans la restauration d'un territoire, les bénéfices vont souvent au-delà de ce territoire.
15:42 Dans le cas de Kadéï, de Garabulay en particulier, c'est la source des rivières.
15:50 Si nous travaillons pour amener en fonction la fonctionnalité de ce territoire,
15:54 nous devons en s'assurer que l'érosion est réduite, l'infiltration est augmentée,
15:58 les arbres sont replantés, les fermes sont bien organisées, et le territoire est en bonne santé,
16:03 nous sommes assurés que la qualité d'eau du rivier sera en bonne santé.
16:09 Cela signifie que nous amènerons en fonction la restauration,
16:13 non seulement dans les zones où nous intervenons, où nous trouvons l'opportunité,
16:18 mais aussi partout où les gens bénéficient du rivier.
16:21 Parce que quand on a une mauvaise qualité d'eau, la qualité d'eau va être améliorée,
16:26 et cela affectera plus de gens.
16:28 Donc, l'arrière de l'opportunité est souvent petite, mais l'arrière d'impact est souvent plus grand.
16:34 Nous amènons les zones sous restauration, sous utilisation active et productive au cours du temps.
16:43 Le conseil de Garam Bulley est aussi préoccupé par la restauration des sources de la Cadeille.
16:49 La mairie de Garam Bulley a pu obtenir un financement pour la stabilisation de ce ravin qui avance à très grand pas.
17:01 Alors, ce dont nous parlons, les financements sont disponibles, les marchés sont lancés.
17:06 D'ici quelques semaines, selon la procédure de passage des marchés,
17:10 le ravin sera tubé et les travaux vont commencer d'ici peu.
17:14 Dans le méthode d'assessment des opportunités de restauration,
17:20 l'approche WOM, utilisée par la WWF,
17:23 la communauté est consultée pour obtenir de l'aide ce que sont leurs priorités,
17:28 ainsi que leurs idées pour la restauration et les remédiations.
17:38 Nous pensons au niveau de la WWF que le travail en synergie avec les communautés,
17:46 les administrations, l'Etat et les organisations locales et les réfugiés eux-mêmes,
17:56 un travail en synergie permettrait vraiment de renverser la courbe.
18:02 Une des organisations locales qui travaille avec la WWF est l'APKRI,
18:07 l'Association pour la Promotion de la Création.
18:10 L'organisation s'adresse à la recherche de solutions de développement
18:14 qui sont en harmonie avec les concernes écologiques.
18:18 Elle a plusieurs années d'expérience en travaillant avec les communautés de Grasse Roots.
18:23 Aujourd'hui, le président de l'APKRI est en rendez-vous avec un groupe de fermiers
18:27 avec lesquels nous avons commencé à travailler sur un projet de restauration.
18:30 Les fermiers sont encouragés à pratiquer l'agroforest.
18:35 Après une petite discussion, nous suivons une visite à l'un des fermiers.
18:41 Pendant la visite, l'APKRI va assister à la santé des plantes
18:45 et conseiller aux fermiers sur ce qu'ils doivent faire en cas de problème.
18:49 Les espèces que les fermiers ont choisis de planter sont les arbres fruits
18:53 qui peuvent générer de l'argent et les arbres qui sont utiles pour le déchet.
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19:28 C'est au mois d'avril qu'on a mis ces plantes par terre.
19:34 Ce sont des plantes qui se développent très rapidement.
19:38 Malheureusement, au mois d'émet, on a eu rarement de pluie.
19:42 C'est pour cela qu'il y a un peu ce petit retard là.
19:46 Mais dans d'autres champs, vous verrez que l'espèce se développe très rapidement.
19:52 C'est pour cela qu'on a mis ces plantes.
19:56 C'est pour cela que nous sommes fiers.
19:58 On doit de temps en temps passer pour nettoyer pour que la plante reste bien.
20:02 Planter les arbres fruitiers dans votre champ de maïs, ça aide un peu l'écosystème?
20:07 Oui, puisque vous voyez déjà en défrichant un champ comme celui-ci,
20:12 il y a beaucoup de pertes d'arbres partout.
20:17 Donc, on doit en mettre en place les arbres qu'on a tués.
20:22 Apkwei aide la communauté à construire un chemin de maïs.
20:26 La choix de la sécurité est celle de la communauté.
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20:43 Les choix ont été faits par les communautés.
20:46 Ils n'ont posé aucun choix.
20:48 Vous allez voir les différentes espèces de plantes.
20:51 C'est la volonté et le vœu de toute la communauté.
20:55 Au total, nous avons ici 5000 plantes, mais reparties en plusieurs espèces.
20:59 Vous allez voir des espèces forestières, des espèces agroforestières et des espèces fruitières.
21:05 Particulièrement, cette localité a été très accueillante,
21:11 parce que ça répondait à un besoin exprimé par eux-mêmes.
21:15 Je pense que c'est d'où la motivation de voir toutes les souches s'activer,
21:21 s'entretenir et s'accompagner de cette pépinière.
21:24 Déjà, l'itinéraire technique que nous leur avons donné a été respecté,
21:29 parce que pour une première expérience, on a un taux de réussite de plus ou moins de 80%.
21:34 Vraiment, c'est acceptable.
21:36 Je pense que l'urgence pour nous est de continuer à accompagner cette communauté,
21:41 vu leur dynamisme et leur implication dans ce processus de restauration du paysage.
21:49 Jusqu'ici, environ 600 hectares de arbres ont été plantés,
21:53 à l'initiative de l'UPRÉ.
21:55 L'avantage de ce méthode de plantation d'arbres dans les fermes,
21:59 c'est que les arbres bénéficient de l'attention que le fermier donne à ses croûtes,
22:03 à l'instant où la restauration consistait simplement à planter des arbres
22:07 que personne ne sentait l'engagement à chercher.
22:10 La principale leçon apportée à ces premières expériences est que
22:14 la restauration des terres dégradées fonctionne mieux quand elle est centrée sur les gens,
22:19 en accueillant tous les partenaires, les communautés locales, les conseils,
22:24 les réfugiés, les organisations locales, etc.
22:28 C'est pourquoi l'UPRÉ invite tout le monde, et surtout les organisations locales,
22:34 à s'y joindre, car ils peuvent contribuer à quelque chose
22:37 pour restaurer les terres dégradées et les écosystèmes.
22:42 La plantation des arbres est très bonne, mais la restauration est plus que ça, souvent.
22:47 Il faut d'autres actions pour mitiger l'impact environnemental.
22:51 Par exemple, l'UPRÉ, en plus de promouvoir la plantation des arbres,
22:56 promouve l'utilisation d'un charcot écologique et des staves améliorées
23:00 qui réduisent le besoin de se dépendre des arbres pour le combustible.
23:04 Cette partie de la région de l'Est de Cameroun qui a été marquée pour la restauration
23:09 est particulièrement importante car la restauration va positivement impacter
23:14 la préservation de l'écosystème dans le basin de Congo.
23:18 Dans la partie nord de la région où les terres sont très dégradées
23:22 et qui conduisent à la déplacement des populations locales
23:25 en recherche d'une terre plus productive,
23:27 la restauration soutient l'espoir de ralentir les conditions de désert.
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