Israël-Hamas : les députés de «La France insoumise sont des serpillières du Hamas», lance Sébastien Chenu

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Transcript
00:00 Plus les bombardements sébastien chenus s'intensifient sur Gaza,
00:03 on a vu qu'Israël est rentré dans une seconde phase,
00:05 comme l'armée l'affirme elle-même,
00:07 plus les manifestations dites pro-palestiniennes se multiplient.
00:10 En Europe et singulièrement en France,
00:12 il y a eu une manifestation ce samedi, elle était interdite.
00:15 Est-ce qu'il faut continuer à interdire des manifestations qui se tiennent ?
00:18 C'est exactement la question que j'avais posée à Elisabeth Borne.
00:20 Vous allez donc continuer à interdire des manifestations qui continuent à se tenir.
00:24 Eh bien, ça montre d'abord la faiblesse de l'autorité de l'État.
00:28 Si la loi n'est pas respectée, force doit rester à la loi, nous dit-on régulièrement.
00:32 Eh bien là, on voit bien que…
00:33 Il y a eu beaucoup de verbalisation.
00:34 Oui, des verbalisations, mais enfin la manifestation s'est tenue.
00:37 Qu'auriez-vous fait, vous, au pouvoir ?
00:38 Eh bien, on empêche les accès à la place, je crois, de la République.
00:42 Ça fait partie des choses.
00:43 Si on ne sait pas interdire une manifestation, alors il faut la laisser se tenir,
00:47 parce que je pense qu'on est perdant sur tous les tableaux.
00:50 On laisse des manifestations avec des cris très anti-israéliens.
00:54 Quand vous dites "on laisse", vous croyez que…
00:55 Le gouvernement laisse. Le gouvernement se montre incapable.
00:58 Mais vous savez, le fait que le gouvernement soit incapable, ce n'est pas une nouveauté.
01:01 Incapable de tenir la rue, incapable d'assurer l'autorité de l'État.
01:05 On l'a vu lors des émeutes, on le voit au quotidien.
01:08 Les Français le vivent dans leur sécurité.
01:09 Donc évidemment, il ne sait pas, il ne peut pas interdire une manifestation.
01:14 Gérald Darmanin n'en est pas capable, le refuse et préfère finalement laisser la rue
01:18 aux mains de ceux qui crient à quelques centaines de mètres du Bataclan à la Ouagbar
01:22 quelques jours après l'assassinat du professeur Bernard.
01:25 Eh bien voilà où nous en sommes dans notre pays.
01:27 Un pays dans lequel la loi n'est pas respectée,
01:29 mais dans lequel l'État nous démontre sa faiblesse,
01:32 son incapacité à faire respecter la loi.
01:35 Lors de cette manifestation samedi, je le rappelle à Internet,
01:37 le député NUPES, Thomas Porte, a été interrogé,
01:41 même poussé dans ses retranchements par le journaliste Frédéric Aziza.
01:45 Et il finit par dénoncer, je cite ses propres mots, Thomas Porte,
01:48 "le terrorisme d'État d'Israël".
01:50 Terrorisme, le mot qu'il n'emploie pas pour qualifier le Hamas.
01:54 Ce que pensez-vous de votre collègue à l'Assemblée nationale ?
01:57 C'est évidemment pas le même parti, mais il siège sur les mêmes bancs.
02:00 Bien sûr, ça fait longtemps qu'on ne se fait plus d'illusions sur le message,
02:03 les convictions et les finalités de la France insoumise.
02:07 Ce sont des complices, ce sont des serpillères du Hamas,
02:12 ce sont les complices de ces mouvements terroristes.
02:17 Ils le sont de façon passive, en refusant de qualifier le Hamas de terroriste
02:20 et en chargeant Israël.
02:22 Ils ajoutent de l'huile sur le feu.
02:24 Mais vous savez, en ayant ce genre de propos,
02:26 en nous démontrant qu'ils sont complices,
02:28 ils ne sont que les éléments d'une même chaîne dans notre pays.
02:32 Le Parti communiste qui, à Grenay, dans le Pas-de-Calais,
02:35 va ouvrir un square, va baptiser un square du nom de Georges Ibrahim Abdallah.
02:39 Est-ce que ce n'est pas non plus une certaine forme...
02:40 Vous mettez tout sur le même plan, vous mettez tout le monde dans le même sac,
02:42 le même panier, au nom de la complicité avec le Hamas,
02:45 ce qui est une accusation lourde.
02:46 Ils sont complices de cette pensée, oui.
02:48 Ils sont complices de cette philosophie, bien sûr, mais ils le savent.
02:51 Et d'ailleurs, c'est pour ça qu'ils ont ce genre de propos.
02:54 Ce ne sont pas des égarments, bien entendu, qu'ils entretiennent.
02:57 Le Hamas qui appelle à la destruction de l'État hébreu, d'Israël.
02:59 Mais ils savent très bien ce qu'est le Hamas.
03:01 Et quand ils refusent de dire que le Hamas est une organisation terroriste,
03:04 puisqu'ils ont toujours refusé,
03:06 ou lorsque le Parti communiste veut faire voter à l'Assemblée nationale
03:10 une décision disant qu'Israël est un régime d'apartheid,
03:14 ils savent ce qu'ils font.
03:15 Ils ajoutent de l'huile sur le feu.
03:17 Mais vous savez, dans notre pays, on a les complices et on les voit
03:20 et on pourrait peut-être en trouver d'autres, d'ailleurs,
03:23 au sein de l'extrême gauche.
03:25 Il y a aussi ceux qui sont complaisants.
03:27 Ce sont des acteurs politiques,
03:29 mais ce sont aussi des acteurs institutionnels.
03:30 Je pense à l'AFP qui refuse, là aussi, d'utiliser le terme terroriste.
03:34 Et qui s'en est expliqué, je vais juste le préciser,
03:36 dans notre auditoire télé-explicateur,
03:38 dans une longue argumentation,
03:41 qui explique que, quels que soient les conflits,
03:43 ils n'ont pas entendu ce mot-là.
03:44 Plus l'argumentation est longue, plus cela démontre la gênance,
03:48 comme dirait certains de cette AFP.
03:50 AFP aussi complice selon vous de cette idéologie ?

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