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  • 12/10/2023
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste




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Transcription
00:00 Karim Zérébille est avec nous, Karim. Ça va, Karim ?
00:02 - Impeccable.
00:03 - Alors, ça a été énormément commenté, ça.
00:05 Même Franck Tapiro.
00:07 Alors, je sais que vous m'avez appelé hier, on m'a dit...
00:10 Qu'est-ce qui... Vous étiez choqué par les propos de Karim.
00:13 - Je suis choqué parce que j'aime Karim.
00:16 Et je le connais depuis plus de 20 ans.
00:17 On a fait une dizaine de plateaux ensemble et...
00:20 Et c'est vrai que j'ai eu un problème hier quand j'ai écouté Karim, mon ami.
00:25 Parce qu'en fait, je ne t'ai pas reconnu.
00:26 Et je me suis dit, mais où est le Karim que j'aime ?
00:28 Où est le Karim avec sa compassion pour toutes les causes ?
00:32 Où est le Karim avec son intelligence, sa sensibilité et sa grande gueule
00:37 pour dénoncer justement toute forme de terrorisme, de fascisme, etc. ?
00:41 Où est aussi le Karim avec son humanité immense
00:45 qui est passée à côté de la dénonciation, de l'acte terroriste ?
00:48 Où est le Karim qui va s'intéresser au sort des victimes, quelles qu'elles soient ?
00:54 Et là, je me suis dit, finalement, où es-tu, mon ami ?
00:58 Ce Karim que tu connais depuis 20 ans, qui n'a pas changé et qui ne changera pas,
01:02 parce qu'il a des convictions chevillées au corps,
01:04 il a déclaré en Algérie, dans la presse algérienne,
01:07 mais ce n'est pas le passage qu'on a préféré passer.
01:09 Je voudrais tout d'abord dire ma peine concernant la perte des populations civiles,
01:14 palestiniennes et israéliennes.
01:16 Lorsqu'un enfant, une femme ou un personnage est mort
01:19 sous des actes de violence et de barbarie,
01:22 c'est une émotion intense que je ne peux m'empêcher de ressentir.
01:25 Et ce, sans distinction d'origine, de nationalité ou d'appartenance religieuse,
01:31 s'agissant des victimes.
01:33 Notre monde se déshumanise complètement
01:35 avec l'assentiment de la classe politique à l'échelle planétaire,
01:39 et c'est très inquiétant.
01:40 On a parfois l'impression d'être dans une compétition de l'horreur,
01:44 alors que le drame et la douleur touchent des populations civiles.
01:47 Je ne mélange pas les actes de barbarie, écoute ça, c'est très important,
01:51 sur des femmes et des hommes, des actes de barbarie,
01:55 sur des femmes et des hommes,
01:57 à la cause légitime du peuple palestinien qui est humilié
02:01 et qui souffre depuis 75 ans.
02:02 Alors mon ami, l'ami que tu as depuis 20 ans, il dit ça et il dit la suite.
02:08 Mais l'ami que tu as depuis 20 ans, il est triplement scandalisé aujourd'hui
02:12 par la manière dont on appréhende ce qui se passe en Israël et en Palestine.
02:14 – J'ai vu, j'ai lu, j'ai entendu.
02:16 – D'abord, le premier scandale de mon point de vue,
02:20 c'est de ne pas condamner clairement la barbarie qui a touché des civils israéliens.
02:25 – Vous pensez quoi de ça ?
02:25 – Tu ne l'as pas fait, Karim, excuse-moi, je suis désolé.
02:28 – Qu'est-ce que je viens de dire là ?
02:30 – Mais là tu vas le relire et je crois que tout le monde a entendu,
02:33 et tu vas dire "non, excuse-moi".
02:34 Karim, comme tu es mon ami, je peux aussi te dire,
02:36 tu n'as pas clairement d'idée le début, tu as parlé d'abord en vie,
02:39 il n'y a pas d'ordre, victime palestinienne israélienne,
02:41 tu as pu le faire dans l'autre sens.
02:42 Je ne t'ai pas entendu une fois dire "je condamne l'attentat du Hamas
02:48 sur la population israélienne", vrai ou pas ?
02:50 – Franck, Franck, d'abord tu n'es ni un juge ni un procureur.
02:54 – Mais non, mais pourquoi tu parles de ça ?
02:56 – Je ne suis pas là dans ton tribunal.
02:57 – Je te dis mon ami.
02:57 – Je te dis mon ami, moi aussi.
02:59 – Mais pourquoi tu t'énerves ?
03:00 – Si tu veux qu'on discute et qu'on débatte, laisse-moi m'exprimer.
03:03 – Non mais t'énerve pas, comme je suis ton ami,
03:05 on s'écoute d'habitude quand on était côte à côte au GG,
03:07 on s'écoutait et là tu ne m'écoutes pas.
03:09 – Pour s'écouter, il faut être deux.
03:10 – Karim, vas-y, vas-y.
03:12 Tu insinues des choses me concernant, je viens de te lire un passage, c'est écrit.
03:18 Tu sais on dit les paroles s'embrouillent mais les écrits restent.
03:20 – Tu ne le dis pas ?
03:21 – C'est écrit, c'est à ta disposition.
03:22 – Tu ne condamnes pas l'acte terroriste ?
03:24 Tu n'as pas dit que le Hamas était un mouvement terroriste ?
03:26 – Il faut dire de plus.
03:27 – Mais il faut dire que tu condamnes de façon absolument absolue ce qui s'est passé.
03:31 – Karim, Karim, Karim… – Je vous ai posé la question, s'il vous plaît.
03:35 Je vous ai dit que le Hamas était un mouvement terroriste.
03:37 – Non mais après, je veux parler, laissez-moi parler.
03:40 – S'il vous plaît, c'est trop facile, c'est trop simple,
03:43 l'instrumentalisation, l'interprétation, la déformation,
03:45 c'est le drame de ce qui se passe aujourd'hui dans nos sociétés françaises.
03:46 – Alors c'est quoi les trois choses qui se font ?
03:47 – Quelqu'un s'exprime et on déforme, on interprète,
03:51 et on veut lui faire dire ce qu'il ne l'a pas dit.
03:52 Moi je suis très clair que ce soit sur CNews, sur un orado algérien et sur un journal, le même.
03:58 Hier soir j'étais sur CNews, le même.
04:00 Et je vais te dire ce qui me scandalise triplement.
04:03 D'abord, c'est qu'il n'y ait pas eu de dénonciation, de condamnation
04:07 des actes commis à l'encontre des civils israéliens.
04:11 Cette barbarie, tout le monde ne l'a pas condamnée.
04:14 J'ai été choqué.
04:16 J'ai été choqué que Larry Poste disproportionné,
04:19 qui voit aujourd'hui des milliers de morts,
04:22 260 000 Palestiniens déplacés de Gaza,
04:25 n'ait pas, par d'autres personnes, été condamné de la même manière.
04:29 En fait, j'ai l'impression qu'il faut choisir son camp.
04:33 Je suis désolé, mais on peut avoir une cause, une sensibilité,
04:37 mais penser qu'un enfant qui meurt, qu'il soit palestinien ou israélien,
04:41 la peine est la même, la souffrance est la même.
04:44 Est-il possible aujourd'hui d'avoir un débat serein,
04:47 sans jeter des anathèmes aux uns et aux autres, en jetant le propre le doute ?
04:51 Il y a des ennemis de la paix.
04:53 C'est à cela qu'il faut aujourd'hui s'adresser de part et d'autre.
04:56 Ne te trompe pas de cible, tu es en train de faire une erreur,
04:59 parce que tu épies chaque mot et tu lèves ce qui ne te convient pas,
05:03 pour ne pas retenir ce qui pourrait te convenir.
05:05 – Heureusement que je t'ai demandé de lire ce que tu as décrit,
05:06 parce que tu n'as pas dit rien.
05:07 – Tu vas t'expliquer, tu vas t'expliquer.
05:09 Si j'ai été le premier, on m'a dit "tu pourras dire" dans un sujet compliqué,
05:13 ce que tu penses.
05:13 – Dis le troisième.
05:14 – Le deuxième scandale.
05:14 – Non, c'est le troisième.
05:15 – Non, non, le deuxième, parce que le premier, c'est de ne pas être mort palestinien,
05:21 au même niveau qu'un mort israélien.
05:22 Ce n'est pas rigolo, parce que c'est grave de ne pas le faire.
05:24 Parce que là, on est en train de parler de perte civile, de souffrance de part et d'autre.
05:28 Le deuxième scandale, c'est de balayer de revers de main
05:33 les causes qui nous amènent à cette situation.
05:35 Ça fait 56 ans qu'on y vient.
05:38 – Merci Karim.
05:39 – Alors attends, parce que Karim…
05:40 – Non, non, Karim, tu ne peux pas faire…
05:42 – On ne m'avait pas dit que tu m'occuperais de tout ça.
05:44 – 20 secondes, j'ai parlé, j'ai parlé 20 secondes, j'ai parlé de l'Ukraine.
05:46 – François de Feuillelitani.
05:47 – S'il vous plaît, Franck, s'il vous plaît.
05:49 Karim, on ne va pas faire des monologues.
05:51 Géraldine, je t'ai vu hocher la tête quand il a dit ça, pourquoi ?
05:53 – Non, parce que vous aviez dit, Karim, que du coup,
05:55 vous condamniez le fait que les gens ne condamnent pas finalement le terrorisme barbare.
06:00 Alors, l'Algérie n'a pas condamné, la Tunisie n'a pas condamné, l'Iran n'a pas condamné,
06:05 l'Afghanistan, l'Irak, Syrie.
06:07 Non, je voulais savoir si quand vous alliez en Algérie,
06:09 vous disiez que c'était dramatique que l'Algérie n'ait pas condamné ces attentats.
06:12 – Mais je dis ce que je pense.
06:13 – Pas sur Radio-Alger.
06:14 – Je ne suis pas un diplomate, moi je dis ce que je pense.
06:16 – Pas sur Radio-Alger.
06:17 – Je ne sais pas si vous…
06:18 – Écoutez votre demi-agression.
06:19 – Non, mais c'est intéressant parce que je ne sais pas si vous vous rendez compte
06:20 de ce que vous êtes en train de faire.
06:21 – Non, mais Karim, parce que votre parole est très importante, justement.
06:24 – Mais non, elle n'est pas importante.
06:25 – Mais si elle est importante.
06:26 – Ce qui est important, c'est ce que je dis, madame.
06:27 – Mais je ne sais pas.
06:28 – Je ne sais pas ce que vous voudriez entendre, c'est ce que je dis.
06:29 – Karim.
06:30 – Est-ce que j'ai condamné, oui ou non, j'ai condamné.
06:32 – Mais est-ce que vous trouvez pas…
06:33 – Je vais continuer mon travail.
06:33 – Non, mais attendez Karim, est-ce que vous trouvez que ça…
06:35 – Soit je m'en vais, soit je continue mon travail.
06:36 – Mais non, mais attendez.
06:37 – Parce que quand même c'est important.
06:38 – On continue parce que je ne veux pas qu'il t'en aille.
06:40 – C'est trop simple.
06:40 – Parce que je ne peux plus écouter la réponse.
06:41 – Moi je suis venu débattre avec lui, pas avec elle.
06:42 – Je ne veux surtout pas qu'il t'en aille.
06:43 – Excusez-moi, excusez-moi.
06:45 – C'est trop simple, est-ce que l'Algérie, la Tunisie…
06:47 – Non mais c'est important, je veux savoir.
06:49 – Non, pour vous, c'est important.
06:50 – Oui, pour moi c'est important.
06:51 – Je vous mets tout une sur ces sujets, pour moi c'est important ce que je dis.
06:54 – Alors écoutez, je vais vous poser la question
06:55 et puis après vous me direz si ça ne m'intéresse pas.
06:57 Je vais vous poser la question, est-ce que vous pensez que ce n'est pas important
06:59 que l'Algérie et la Tunisie aient condamné, auraient pu condamner ces attentats ?
07:03 – Chaque pays est souverain et fait ce qu'il veut de sa diplomatie.
07:05 – Et vous, vous en pensez quoi à titre personnel ?
07:07 – Moi, j'ai condamné…
07:09 – Et est-ce que vous l'avez dit en Algérie ?
07:11 – Non.
07:12 – Mais bien sûr que j'ai condamné, je viens de vous lire un article.
07:14 – Non, mais non, non, Karim.
07:16 – C'est dommage que l'Algérie n'ait pas condamné les attentats.
07:18 – Excusez-moi Madame la juge, ça va s'arrêter là, parce que moi je ne suis pas garde-belle.
07:20 – Je ne suis pas juge, je suis simple communiceuse de Cyril Hanouna.
07:22 – Alors, Karim, donc le deuxième point.
07:24 – Le deuxième scandale, c'est que les causes de ce conflit,
07:28 on les balaye d'un revers de main.
07:30 Ça fait 56 ans qu'il y a un peuple qu'on appelle le peuple palestinien
07:34 qui subit la colonisation des territoires qui sont les siens, qui sont grappillés,
07:40 l'expropriation avec des meurtres d'enfants.
07:42 Au cours des dix dernières années, ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'ONU,
07:44 il y a eu 5500 morts du côté palestinien.
07:48 Est-ce qu'on a fait des éditions spéciales pour trouver ça scandaleux ?
07:50 Je regrette que nous n'en ayons pas fait,
07:52 parce que je trouve normal que nous en fassions aujourd'hui
07:54 par rapport à ce que subit le peuple israélien.
07:56 Mais ce deux poids deux mesures,
07:58 cette indignation en géométrie variable me choque.
08:00 Moi, Karim Zérébi, français républicain
08:02 qui porte un regard sur ce qui se passe dans cette partie du monde.
08:04 Et je vais te dire, si les israéliens étaient à la place des palestiniens
08:08 dans une prison ouverte à Gaza, je m'insurgerais de la même manière.
08:11 – Vous dites quoi sur l'Égypte ? – Moi, je ne suis pas dans une indignation communautaire.
08:14 – Non mais Karim… – Que les choses soient claires là-dessus.
08:16 – Karim, Karim, Karim, Karim, très clair.
08:18 – Les monologues, je t'adore Karim.
08:20 – Non mais ce n'est pas les monologues. – Les monologues, c'est insupportable.
08:22 – Ça nécessite des explications. – Non mais je te le dis, Karim, les monologues, c'est insupportable.
08:24 – On n'est pas en train de parler de… – Non, non, on n'est pas dans un jeu.
08:26 – Du match TGOM. – Laisse les gens répondre, parce que…
08:28 – Tu me poses une question, tu sais ce que je veux dire.
08:30 – Oui, mais bon, c'est très long à chaque fois.
08:32 – Merci Karim d'abord de me répondre et puis merci d'être resté sur le plateau.
08:35 Je pense que c'est très important parce que je pense que tu as cru dire des choses
08:38 mais tu ne les as pas dites.
08:40 Tu as cru les penser peut-être, mais tu ne les as pas exprimées.
08:43 Quand on est sur Radio Algiers, et moi j'ai trouvé ça extraordinaire,
08:46 au démarrage de la vidéo, je me suis dit, te connaissant, parce que tu es mon ami,
08:50 connaissant la grande gueule que tu as, connaissant la force que tu as,
08:54 seul Karim Zeribi peut oser, et c'est ça ta force, aller sur Radio Algiers
08:59 pour commencer d'abord, un, par condamner l'acte terroriste qui s'est passé.
09:04 – C'est ce que j'ai fait.
09:05 – Non, tu ne l'as pas fait et j'engage tous les Français qui nous regardent
09:09 à aller sur le… je te parle de ton interview, laisse-moi aller jusqu'au bout,
09:12 l'interview à Radio Algiers et tu sais très bien que tu ne l'as pas fait, un.
09:15 Deux, on parle de géométrie variable, mais tu as une argumentation à géométrie variable.
09:19 Comment peux-tu, alors que nous sommes tous à quelques jours d'un attentat
09:23 qui est le plus odieux peut-être depuis la seconde guerre mondiale,
09:26 comment peux-tu faire deux choses contradictoires ?
09:29 Un, parler d'abord des victimes palestiniennes ou israéliennes,
09:33 ce n'est pas ça le problème, oublier le phénomène numéro un,
09:36 c'est le terrorisme, passer à côté du terrorisme.
09:38 Mais sur Radio Algiers, oublier de dire, oublier de dire,
09:41 parce qu'il y a des jeunes qui t'écoutent, nous sommes, qu'on soit pro-israélien,
09:45 pro-palestinien, ce n'est pas le problème, nous sommes tous unis contre le terrorisme.
09:48 Malheureusement, tu ne l'as pas dit.
09:50 Et troisièmement, j'ai noté, tu dis tout à l'heure, pas de hit-parade, on l'a entendu.
09:55 Pas de hit-parade victinaire.
09:56 Et rappelle-toi, quand on était au Gégé, tous les deux, on était d'accord à chaque fois pour ça.
10:00 Et là, tu viens de faire une comparaison odieuse.
10:02 Laquelle ?
10:03 Tu as fait les 5800 victimes depuis nombreuses années, comparées aux victimes israéliennes.
10:08 Tu m'as dit que c'était le regard de main.
10:10 Tu viens de le faire.
10:11 Ce n'est pas grand-chose.
10:12 Tu viens de faire l'inverse de ton cali.
10:13 Non, mais ce n'est pas grand-chose.
10:14 Je t'écoute, mon ami.
10:15 Ce n'est pas que tu es mon ami, je t'écoute encore plus.
10:16 Ne t'émeutes pas.
10:17 Et que ce malaise, ça ne m'émeut pas ?
10:19 Je ne sais pas.
10:20 5500 et quelques.
10:22 Ce qui ne m'émeut pas du tout, c'est le vice que tu as à faire l'inverse de ce que tu viens de dire.
10:27 Tu as dit, il ne faut pas comparer les victimes.
10:29 Mais comme tu trouves que 5008, c'est plus que 2000, donc tu le fais.
10:33 Mais c'est toi qui es au dur.
10:34 Quelle interprétation.
10:35 Comment peux-tu ?
10:36 Mais tout le monde t'a entendu, tout le monde t'a écouté.
10:37 Quelle interprétation.
10:38 Ce qui est incroyable, Karim.
10:39 Et encore une fois, je vais te dire, je suis arrivé triste.
10:41 – C'est fou.
10:42 – Me disant, je vais le voir, ça fait un temps qu'on se connaît, peut-être ai-je mal compris.
10:45 Peut-être un malentendu.
10:47 Mais tu ne fais que répéter quelque chose.
10:49 – Malin de nul, non.
10:50 – Pas une fois, je t'ai entendu parler.
10:51 – Déformation de la parole.
10:52 – Pas une fois, je t'ai entendu parler, parce que c'était Radio Alger.
10:54 Je ne sais pas pourquoi tu ne l'as pas fait, mais tu vas nous l'expliquer.
10:56 Pas une fois, de ce qui s'est passé là-bas, les décapitations d'enfants.
11:00 Pas une fois, les odieux films que le Hamas a postés.
11:03 Le Hamas, tu n'en as pas prononcé son nom.
11:06 Tu n'as pas dit que c'était un mouvement terroriste.
11:08 Tu n'as rien dit.
11:09 Et moi, c'est ça.
11:10 Je me dis, mais où est passée la grande gueule que je connaissais et qui n'existe plus ?
11:14 – Franck, s'il te plaît, s'il te plaît.
11:15 Emmanuel Macron a parlé il y a un instant.
11:16 Il a bien dit que le Hamas, c'était bel et bien pour lui un mouvement terroriste.
11:19 Est-ce que pour vous, Karim Zérébis, c'est un mouvement terroriste, le Hamas ?
11:22 – Évidemment que c'est des actes terroristes qui ont été posés.
11:24 – Non, mais est-ce que c'est un mouvement terroriste ?
11:25 – Oui, c'est un mouvement terroriste.
11:26 À partir du moment où tu poses des actes terroristes, tu es un mouvement terroriste.
11:29 Mais encore une fois, si ça ne vous intéresse pas, les amis,
11:32 d'aller chercher les causes de la situation…
11:34 – C'est le moment, tout le monde.
11:35 – C'est le moment ?
11:36 – C'est pas le moment.
11:37 – Il n'y a pas de cause ?
11:38 – C'est le moment.
11:39 – Alors je vais te donner un exemple.
11:40 – Ça fait 56 ans que vous ne voulez pas regarder les causes.
11:41 Et vous pensez que vous allez élever une génération dans une prison à ciel ouvert
11:44 qui subit humiliation, colonisation, expropriation,
11:47 en élevant des gens qui vont attendre que vous dites
11:50 "c'est une cause importante".
11:51 – Qu'est-ce que tu dis ?
11:52 – On va parler à un moment donné.
11:53 – Valérie, Valérie.
11:54 – Allons vers la paix, allons vers deux États.
11:56 C'est ça la réalité.
11:57 – On peut aller vers la paix en trouvant des excuses ?
11:59 – Valérie, Valérie.
12:00 – On peut aller vers la paix en trouvant des excuses ?
12:01 – L'explication est une excuse ?
12:03 – Non mais Karim.
12:04 – L'explication de la marque.
12:05 – L'excusé de la marque est une excuse ?
12:06 – Qu'est-ce que vous voulez dire Jacques ?
12:07 – Non mais je trouve que l'argument qui consiste à dire
12:09 "c'est le résultat de tant d'années d'oppression contre les Palestiniens",
12:14 je trouve que d'abord c'est très malsain de le dire comme ça,
12:17 parce que c'est une façon de justifier un acte terroriste.
12:19 – Justifier ?
12:20 – Oui, justifier.
12:21 – C'est une façon de justifier.
12:22 – C'est le raccourci que vous faites ?
12:23 – Laissez-le finir.
12:24 – Vous êtes conscient de ce que vous êtes en train de faire ?
12:25 – Non.
12:26 – Vous allez me faire passer pour un islamiste, pour un terroriste ?
12:28 Mais vous êtes fou ou quoi ?
12:29 – Non.
12:30 – Revenez à la rationalité.
12:31 – Fénissez Jacques, fénissez.
12:32 – Je veux juste dire que…
12:33 – Calmez-vous, fénissez Jacques.
12:34 – Je ne suis pas avec des bâtons de tranquillomat.
12:35 – On est très calmes.
12:36 – Je ne suis pas excité.
12:37 – Vous êtes excité ?
12:38 – Non, je ne suis pas excité.
12:39 – Vous êtes excité ?
12:40 – Non, je ne suis pas excité.
12:41 – Vous êtes excité ?
12:42 – Non, je ne suis pas excité.
12:43 – Vous êtes excité ?
12:44 – Non, je ne suis pas excité.
12:45 – Vous êtes excité ?
12:46 – Non, je ne suis pas excité.
12:47 – Vous êtes excité ?
12:48 – Non, je ne suis pas excité.
12:49 – Vous êtes excité ?
12:50 – Non, je ne suis pas excité.
12:51 – Vous êtes excité ?
12:52 – Non, je ne suis pas excité.
12:53 – Vous êtes excité ?
12:54 – Non, je ne suis pas excité.
12:55 – Vous êtes excité ?
12:56 – Non, je ne suis pas excité.
12:57 – Vous êtes excité ?
12:58 – Non, je ne suis pas excité.
12:59 – Oui, mais depuis 36 ans, depuis 56 ans, depuis 70 ans, etc.
13:02 – Mais vous savez quand même qu'il y a des terreaux à l'islamisme,
13:06 il y a des terreaux au terrorisme, il y a des terreaux à la radicalisation.
13:09 Vous savez que c'est Netanyahou qui a créé le Hamas, vous le savez ou pas ?
13:12 – Oui, oui, oui.
13:13 – Vous le savez ou pas ?
13:14 – Oui, oui, oui.
13:15 – Pour diviser l'OLP, parce qu'avec l'OLP on pouvait faire la paix,
13:18 mais ce n'était pas vraiment son objectif.
13:19 – Mais c'est des Israéliens.
13:20 – Mais c'est des Israéliens.
13:21 – Je peux vous dire, il y a des ONG israéliennes qui disent ce que je dis.
13:25 Vous les traitez de quoi ? d'antisémites ?
13:27 – Non, je dis juste que comme vous dites…
13:29 – C'est que vous essayez d'expliquer un événement terrible,
13:33 qualifié de crime contre l'humanité par beaucoup de gens…
13:36 – Mais oui, mais si.
13:37 – Et que vous essayez de trouver des…
13:39 – Ce qu'il essaie de te dire, en fait, c'est ce que tout le monde dit actuellement,
13:42 c'est en fait ton timing n'est pas bon, c'est le 8 mai qu'on voit sur les tweets,
13:47 qu'on voit sur les posts d'Insta.
13:50 Ce 8 mai, les gens ne veulent pas l'entendre.
13:52 – Cyril.
13:53 – C'est ce que vous vouliez dire, j'ai regardé dans les tweets,
13:55 j'essayais de voir ce qu'il veut dire, c'est ce que tu voulais dire ?
13:57 – Bien sûr, c'est ça.
13:58 – Si politiquement.
13:59 – N'essayez pas non plus de nous faire dire qu'on sous-estime l'oppression
14:03 contre les Palestiniens depuis 70 ans.
14:06 – Mais vous en parlez quand ?
14:07 – Quand vous voulez, on en parle.
14:09 – Quand vous voulez, on en parle.
14:10 – Vous voulez, vous voulez.
14:11 – Juste là, sauf que là, on est quelques jours après des décapitations de Bébé,
14:16 et un événement dramatique qui est en train de choquer le monde entier.
14:19 – Qu'est-ce que j'ai fait ?
14:20 – Non, je…
14:21 – Vous avez dit que vous n'allez pas faire de terrorisme, j'ai condamné,
14:23 vous voulez que je fasse quoi ?
14:24 – Oui, mais c'est le fait que…
14:25 – La situation qui est là…
14:27 – Vous essayez de justifier, monsieur.
14:28 – Je ne justifie pas, monsieur.
14:29 Je vous dis qu'il y a un profond problème politique
14:33 que la scène internationale, honteusement, n'a pas traité.
14:37 Elle a tourné la tête.
14:38 – Vous auriez dû regarder le Missouri.
14:39 – Mais si vous ne vous insinuez pas, parce que c'est exactement ce qu'on a dit.
14:41 – Monsieur, monsieur, je vais vous dire.
14:42 – C'est exactement ce qu'on a dit.
14:43 – Vous savez ce qu'il faut faire ?
14:44 – C'est exactement ce qu'on a dit.
14:45 Il faut qu'on se mette dans la peau d'un Israélien qui a peur pour sa vie
14:49 et qui a été traumatisé par cette barbarie.
14:53 Il faut que vous vous mettiez, ça c'est plus dur pour vous,
14:55 dans la peau d'un Palestinien qui depuis 56 ans est né dans une région…
14:59 – Vous êtes allé à Gaza, monsieur ?
15:00 – Pourquoi ça serait plus dur pour vous ?
15:01 – Pourquoi ça serait plus dur pour moi ?
15:02 – Non, mais je peux savoir pourquoi ça serait plus dur pour vous.
15:04 – Parce que vous n'en parlez pas.
15:05 – J'en parle pas ?
15:06 – Et que vous me dites, monsieur…
15:07 – Non, non, allez jusqu'au bout.
15:08 – Que vous me dites, monsieur…
15:09 – Allez jusqu'au bout de ce que vous avez envie de dire.
15:10 – Quand ce sera le moment.
15:11 – Si il y avait un État palestinien, nous n'en serions pas là.
15:16 – D'accord, mais si…
15:17 – C'est une façon de juger les gens en disant que c'est parce que vous…
15:20 – Est-ce que le Hamas a un État palestinien ?
15:22 – Mais le Hamas, excusez-moi, si…
15:25 – Un État israélien, est-ce qu'il a un État israélien ?
15:27 – Si, on a en face le Fata,
15:30 le Fata, dont on a voulu effectivement diviser, affaiblir,
15:34 parce qu'il était prêt à un État palestinien
15:37 à côté d'un État israélien en toute sécurité.
15:40 La stratégie de Netanyahou, je ne vous entends jamais le dire,
15:44 c'est un incendiaire, le Hamas et la politique de Netanyahou se nourrissent.
15:49 – Mais on l'a dit hier soir, monsieur, il l'a dit hier soir.
15:52 – Pardon, on est dans ce drame.
15:54 – S'il vous plaît, on est dans ce drame.
15:56 – J'entends quelque chose qui me choque,
15:58 hier quand on en parlait on a justement essayé d'éviter cet écueil,
16:01 parce que c'est un écueil, trouver un moment des raisons
16:04 alors qu'on est dans l'émotion c'est très compliqué.
16:06 Maintenant, admettons, on va faire comme si les Israéliens l'avaient bien mérité.
16:11 – L'avaient bien mérité ?
16:13 – C'est exactement ce que tu dis.
16:14 – Quelle honte !
16:15 – Mais c'est ce que tu viens de dire.
16:16 – Quelle honte !
16:17 – Tu écoutes, alors attends que je peux aller au bout.
16:19 – Est-ce qu'il y a des gens qui ont le jeu de lucidité autour de ce plateau ?
16:20 – Mais ce que tu dis depuis tout à l'heure c'est que tu es 75 ans.
16:23 Il faut, à un moment, Karim assume ce que tu dis.
16:25 – C'est honteux.
16:26 – Karim assume ce que tu as dit.
16:27 – Comment tu peux laisser dire "c'est honteux" ?
16:28 – C'est toi qui est honteux et je vais t'expliquer pourquoi.
16:29 – Non mais Karim, je vous dis que c'est honteux ce que tu es en train de faire.
16:32 – Tu viens de dire…
16:33 – C'est honteux qu'il est en train de dire, je vais te laisser entendre qu'il méritait ce qui s'est passé.
16:37 – Oui, je vais te dire pourquoi tu as dit qu'il y avait des causes.
16:38 – Non, non, non, c'est honteux.
16:39 – Tu as dit qu'il y avait des causes, écoute, et regarde-moi bien devant les yeux
16:41 parce que je vais te poser une question et elle est claire.
16:44 Si on estime que la politique israélienne, on va dire, est responsable de ce qui s'est passé.
16:48 Moi je vais te dire un truc.
16:50 Qu'a mérité la France pour avoir connu le Bataclan ? Vas-y.
16:56 – Mais quel est le rapport entre le combat et l'aspiration d'un peuple ?
17:02 – Non, je te demande, tu peux juste me répondre, mais je te demande.
17:05 Parce que si on explique un truc en disant "il ne faut pas oublier la cause et le combat,
17:09 c'est ça qui a créé l'attentat", explique-moi quelle est la cause qui a provoqué le Bataclan.
17:13 J'aimerais juste t'entendre là-dessus parce que…
17:15 – Qu'est-ce que c'est dur ?
17:16 – Regarde-moi dans les yeux s'il te plaît, je t'en regarde et je te dis avec une gentillesse terrible.
17:19 – Arrête avec ton cinéma, regarde-moi dans les yeux là.
17:21 – Mais non, pas du tout. – Tu me feras pour qui ?
17:23 Tu es en train de penser que je fuis le regard là ?
17:25 – Mais oui tu fuis, mais réponds-moi. – Je ne suis rien du tout.
17:27 – Mais réponds-moi. – Je te demande simplement de la fermer quand je parle.
17:29 – Oh, s'il vous plaît, s'il vous plaît. – Mais non, mais pourquoi on ne peut pas se parler ?
17:33 Je suis outré de ne pas pouvoir m'exprimer.
17:38 – Mais tu n'arrêtes pas de t'exprimer, tu es celui qui a tout se parlé.
17:40 – Mais arrête, Karim, tu parles des bonnes choses.
17:42 – Mais c'est de faire petit pas.
17:44 – Laisse-le répondre maintenant. – Vous avez réussi votre coup, je crois.
17:46 – Alors laisse-le répondre, vas-y Karim.
17:48 – Normalement c'est un traconnard, j'aurais dû me le douter.
17:50 – Mais non, il n'y a pas de traconnard ici. – Jamais de la vie.
17:52 – Karim, c'est… – Non, non, mais j'aurais dû me le douter.
17:54 C'est un traconnard, si j'appelle ça comme ça, il n'y a pas d'autre nom.
17:56 – Réponds à cette question. – Réponds juste à ma question, s'il te plaît.
17:58 Je t'ai dit, si Israël a provoqué quelque part à cause de sa politique cet attentat,
18:04 explique-moi ce que la France a fait pour mériter le Bataclan.
18:07 C'est extrêmement simple, il n'y a pas de plus simple comme réponse, comme question.
18:09 – Laisse-le répondre. – Maintenant la réponse va être compliquée
18:11 parce que là tu te rends compte que dans ta dialectique, tu étais sur le même niveau.
18:15 – Non, c'est juste qu'il n'y a aucun… – S'il te plaît, s'il te plaît.
18:17 – Laisse-le répondre, s'il te plaît, merci Karim.
18:21 – En fait, je trouve que tu es intellectuellement malhonnête.
18:25 Parce que tu fais un lien entre deux drames, lien qui n'a pas lieu d'être.
18:30 Le Bataclan est un drame absolu avec un groupe qui a porté atteinte au cœur
18:36 de tous les Français que nous sommes.
18:37 Et dans le Bataclan, il y avait des gens de toute origine, de toute confession.
18:40 Ils ont frappé avec une idéologie dramatique.
18:44 – Comme en Israël.
18:45 – En Israël, il y a une problématique qui est celle d'un peuple qu'il faut dissocier du Hamas.
18:52 Et d'un peuple que la politique israélienne tue à petit feu depuis 56 ans,
18:58 avec aucune espérance possible d'avoir un État.
19:02 Et toute une génération qui grandit dans cet état d'esprit.
19:05 Et donc, une démocratie politique qui s'appelle Israël,
19:09 avec un gouvernement que je dissocie des Israéliens et encore plus des Juifs,
19:13 parce que moi je ne fais jamais la confusion.
19:15 Et j'espère qu'avant la fin, on va quand même dire un mot sur le scandale,
19:19 et c'était le troisième que je voulais traiter, mais avec beaucoup de difficultés,
19:22 c'est de ne pas importer le conflit sur notre sol.
19:24 Parce que je pense effectivement que ce serait dramatique et gravissime.
19:27 – C'est ça le cas.
19:28 – Et je dirais pourquoi si on me laisse deux minutes.
19:29 – On n'a pas 50 heures non plus.
19:31 – Mais je ne comprends pas que tu fasses le lien entre le Bataclan…
19:36 – C'est pas moi qui fais le lien, c'est toi qui le fais.
19:38 – … et ce qui se passe.
19:39 – Mais comment tu peux donner des raisons d'un attentat et pas d'autre ?
19:43 – Eh, François, François, François, franche et calme.
19:45 – Tu m'as posé des questions, mais je peux t'en poser.
19:48 – Non, non, non, je vais juste te dire un truc.
19:50 – On va entendre ce que tu veux, tu le sais.
19:51 – Ce qu'il veut te dire, en fait, c'est que c'est deux actes de terrorisme, deux drames.
19:57 – D'accord, et avec lesquels on doit faire un lien ?
19:59 – Non, mais c'est ça qu'il veut dire.
20:01 – Je te pose la question, avec le grand S.
20:02 – Non, il te dit que c'est du terrorisme dans les deux cas.
20:03 – Est-ce que j'ai nié que ça l'était ?
20:05 – Non, mais c'est ça qu'il veut dire.
20:06 – Pourquoi il y a une raison pour l'être et pas l'autre ?
20:07 – Est-ce que j'ai nié que ça l'était ?
20:08 – Non, mais c'est ce qu'il veut dire.
20:10 – Mais il veut dire quoi ?
20:11 – Je veux te dire quelque chose de simple.
20:13 Au lieu de parler des causes, parle uniquement déjà du fait
20:16 et essaye au moins de montrer aux gens que la première chose à dire,
20:19 c'est de dire "on est tous contre le terrorisme".
20:21 Si tu essaies de trouver des causes, tu vas justifier la preuve.
20:24 Plein de gens ont compris ici que tu justifiais cet acte.
20:26 Donc je te dis, on va faire un autre exemple.
20:28 On prend le Bataclan, qu'est-ce qui peut justifier l'injustifiable ?
20:31 Rien ! Rien ne peut justifier le Bataclan.
20:33 Rien ne justifie ce qui s'est passé samedi.
20:35 Désolé Karim, mais tu vois bien que ton discours…
20:37 – Ton discours est une honte.
20:38 – Ton discours est un discours…
20:39 – Il excomentalise les consciences.
20:40 – … est un discours complètement…
20:41 – Et il déforme les propos qui sont les miens.
20:43 – Ça ne déforme pas, il n'y a pas de propos.
20:44 – Ça ne t'appartient.
20:45 – Quand les gens vont écouter ce que tu as dit à Radio-Alger, c'est "on peut".
20:47 Tu n'as rien dit.
20:48 – Cette malhonnêteté.
20:49 – Attention, c'est enregistré en direct.
20:51 – Ce soir, il se caractérise.
20:52 – C'est en direct.
20:53 – C'est pas un problème.
20:54 – Les gens sur Radio-Alger, tu ne dis rien.
20:55 – Regarde-moi dans les yeux, on est en direct.
20:56 – Oui parce que ils ont…
20:57 – Commencez s'il vous plaît, s'il vous plaît.
20:58 – Oui, oui, ni Hamas, ni victimes, ni terroristes, tu ne parles de rien.
21:01 Radio-Alger, je vous encourage à l'écouter.
21:03 – C'est bon, c'est bon.
21:04 – Je peux lui poser trois questions ?
21:05 – Oui, c'est bon.
21:06 – Allez-y, tu pourras jamais une question à lui poser.
21:07 – Merci.
21:08 – Jamais.
21:09 – Est-ce qu'il y a une responsabilité politique de l'État d'Israël à la situation
21:13 aujourd'hui du peuple palestinien qui n'a pas d'État ?
21:15 – Je te rappelle…
21:16 – Non, je te pose une question.
21:17 – Je te dis, je vais te répondre.
21:18 – Tu ne t'ergiverses pas.
21:19 – Moi ? Tu m'as déjà vu t'ergiverser ?
21:20 – Oui.
21:21 – Tu fais quoi ça ?
21:22 – Tu m'as déjà vu t'ergiverser ?
21:23 – Allez-y, répondez.
21:24 – Qui gère la bande de Gaza depuis 2005 ?
21:25 Question.
21:26 Le Gaza.
21:27 Le Hamas, pardon.
21:28 Le Hamas qui est parti d'ailleurs de façon unilatérale du jour au lendemain à Yael
21:32 Sharon en disant maintenant, vous gérez ça.
21:33 On est d'accord ?
21:34 – Donc aucune responsabilité.
21:35 – Je te…
21:36 – Non mais ce n'est pas une question.
21:37 – On prend les faits.
21:38 – Tu prends les faits.
21:39 – Il y a un été de zigzag.
21:40 – Mais la différence entre toi et moi c'est que moi je ne suis rien.
21:41 – Est-ce qu'il y a une responsabilité politique ?
21:42 – Je suis ? Écoute-moi bien.
21:43 – Est-ce qu'il y a une responsabilité politique ?
21:44 – Il y a automatiquement une responsabilité politique.
21:45 On l'a dit hier.
21:46 – Est-ce qu'il y a ?
21:47 – Est-ce que le Hamas est une création de Netanyahou ?
21:50 – Mais tu te rends compte de ce que tu dis ?
21:51 – Non mais je te parle.
21:52 – Tu n'as pas honte ?
21:53 – C'est des Israéliens qui me disent, des diplomates.
21:54 – Mais tu n'as pas honte ?
21:55 – Je ne relaie que les paroles de ceux qui de l'intérieur ont expliqué sa stratégie.
22:01 Est-ce que c'est une stratégie à laquelle tu crois ou pas ?
22:03 – Écoute, non seulement j'ai honte pour toi, mais je vais te dire, ça correspond
22:08 à un chef du Hamas hier qui expliquait qu'il n'y avait pas de victimes civiles et que
22:12 donc évidemment que quand il découpe un morceau et qu'il tue des habitants, il est considéré
22:17 comme des combattants sionistes.
22:18 – Pour toi la politique de Netanyahou n'a rien à voir dans la situation.
22:21 – Ecoute-moi, mais tu n'écoutes pas.
22:23 – Rien.
22:24 – Si on faisait un décompte comme aux échecs, tu serais à 100% du temps.
22:27 – Non mais c'est très bien.
22:28 – Laisse-moi un petit peu.
22:29 – Il reste une minute.
22:30 – Tu sais, Netanyahou, etc.
22:31 T'en fais pas, il n'y a pas besoin de moi ni de personne pour le critiquer en Israël
22:34 tous les jours.
22:35 – Exactement.
22:36 – Et toi tu n'y es pas.
22:37 – Je te la dis hier.
22:38 – Et toi tu n'y es pas alors que moi j'y suis.
22:39 – Je vais te dire.
22:40 – Je ne savais pas que c'était un monologue ce soir.
22:41 – Et le gouvernement.
22:42 – On ne peut pas parler.
22:43 Tous les jours, on le critique du matin au soir.
22:45 On n'a pas besoin de personne pour critiquer la politique israélienne,
22:47 elle est critiquée en Israël plus que n'importe où ailleurs.
22:50 Parce qu'au moins ils connaissent le pays.
22:51 Deuxièmement, c'est important, la responsabilité d'Israël,
22:55 elle est bien dans un sens et dans l'autre parce qu'ils managent leur relation depuis des années
22:59 avec non seulement la bande de Gaza, ministre Pablo Hamas, entité terroriste,
23:04 élu quand même à 77%, tu te rappelles, puisqu'on en avait parlé, par les Gazaouis,
23:09 et de l'autre côté une pseudo autorité palestinienne qui est au pouvoir depuis plus de 18 ans
23:13 et qui refuse toute élection.
23:14 – Ce qui justifie Franck Tapiero, les centaines de résolutions de l'ONU non respectées.
23:18 – Comment peux-tu dire ?
23:19 – J'ai une dernière question.
23:20 – Mais les dizaines de traités de paix refusés par les Palestiniens, ils sont où ?
23:24 – J'ai une dernière question pour vous.
23:25 – Non mais il dit que le Hamas ne se peut pas laisser passer.
23:27 – Pourquoi tu balayes le tout de Robert Demain ?
23:28 – Dire que le Hamas…
23:29 – Pourquoi tu balayes le tout de Robert Demain ?
23:30 – Chut, écoute-moi.
23:31 – Mais réponds.
23:32 Réponds.
23:33 – Laisse le répondre.
23:34 – Les centaines de résolutions de l'ONU non respectées.
23:36 – Est-ce que je peux parler ?
23:37 Est-ce que je peux parler de Franck ?
23:38 – Tu as dit que le Hamas avait été…
23:39 – Est-ce que c'est normal ou pas ?
23:40 – Tu as dit que le Hamas avait été créé par Israël et par Netanyahou.
23:44 – Non, par Israël, par Netanyahou, c'est pas pareil.
23:47 – Mais tu te rends compte de la bêtise ?
23:48 Mon Dieu, s'il vous plaît, si on pouvait effacer ça de vos mémoires
23:50 quand on a manié une bague, il faudrait le faire.
23:52 Tu seras ridicule à vie en disant un truc pareil.
23:54 – Les experts, merci d'aller nous dire.
23:55 – Donc ça veut dire que Netanyahou est responsable des décapitations,
23:57 comme le dit le Hamas.
23:58 – Non, mais arrête.
23:59 – C'est ça que tu dis.
24:00 – Merci à vous deux.
24:01 – Merci à vous deux.
24:02 – Mais c'est toi qui le fais, comment peux-tu nous continuer à en parler tous les deux ?
24:04 – Merci à vous.
24:05 – C'est une méconnaissance absolue.
24:07 [Applaudissements]
24:08 [Musique]
24:10 ♪ ♪ ♪

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