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  • 10/10/2023

À CHAUD:
- Les jours sont comptés pour les salariés de ZF Mécacentre. L'entreprise devrait fermée ses portes à la fin du mois. Aujourd'hui les 188 salariés sont inquiets.

- Le conseiller municipal Jacques Guarinos vient de démissionner de son poste à Saint-Etienne. La dernière révélation de Médiapart a été la goutte d'eau.

- Un rassemblement a lieu devant la Préfecture de la Loire. Les parents d'élèves de l'école Chappe demande la mise à l'abri d'une famille à la rue.

- Stéphane Ruffier réclame plus de 7 millions d'euros à l'ASSE.

À DÉCOUVRIR :
- Les élèves du lycée François Mauriac à Andrézieux-Bouthéon ont été sensibilisés au cancer du sein dans le cadre d'octobre rose.

- Les forains sont arrivés à Firminy. Ils installent leurs manèges avant le coup d'envoi de la vogue des noix le 14 octobre.

- Le Zénith de Saint-Etienne fête ses 15 ans.

- Michèle Bernier, marraine de la troisième édition des Grandes soirées théâtre , était à Saint-Etienne pour jouer sa pièce: "Je préfère qu'on reste ensemble".

- Pierre de Maere, Hubert Felix Thiéfaine, 47 TER et Sofiane Pamart sont les premières têtes d'affiche du festival paroles et Musique.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:14 Ils entamaient leur 8e journée de grève ce mardi,
00:17 une journée importante pour les salariés de ZF Méca-Centre à Saint-Etienne.
00:21 Ils le savent, l'entreprise va fermer, mais il reste beaucoup d'incertitudes.
00:25 Les 188 salariés sont inquiets.
00:27 Les syndicats rencontraient la direction pour de nouvelles négociations.
00:30 Nous étions avec eux.
00:32 Il est le premier élu de la majorité de Saint-Etienne à quitter le navire.
00:36 Jacques Garinot a décidé de démissionner de son mandat de conseiller municipal.
00:40 Une décision qu'il prend suite aux dernières révélations du site Mediapart
00:44 concernant le projet d'un nouveau piège,
00:46 cette fois-ci à l'encontre de l'ancien maire Michel Thieulière.
00:49 L'élu se dit dégoûté.
00:51 Nous avons recueilli son témoignage.
00:53 Octobre Rose se poursuit dans la Loire avec de nombreuses animations.
00:57 Ce matin, ce sont les élèves du lycée François Mourillac
00:59 qui ont participé à des ateliers de sensibilisation au cancer du sein.
01:03 Un repas thématique Rose a également été proposé.
01:06 Repas élaboré par le chef étoilé Christophe Roure.
01:09 Enfin, on vous le disait hier, les forins sont arrivés à Firmini
01:12 pour la traditionnelle Vogue des Noix.
01:14 La fête débutera ce samedi 14 octobre.
01:16 En attendant le top départ, il faut que tout soit prêt.
01:19 Alors nous avons suivi l'installation des manèges ce matin.
01:24 Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:28 Et je vous le disais, il s'agit du huitième jour de grève
01:30 et de blocage de l'entreprise Zedef Méca-Centre.
01:33 Les 188 salariés occupent l'usine en redressement judiciaire depuis le 5 juillet.
01:38 Le seul repreneur s'est retiré le 3 octobre.
01:41 Au sauf miracle, l'entreprise fermera définitivement ses portes à la fin du mois,
01:45 plongeant les ouvriers dans l'incertitude.
01:47 Mais alors, quelles sont leurs perspectives ?
01:49 Marie Lispario est allée les rencontrer.
01:52 Cet ouvrier s'appelle Damien Cluzel.
01:55 Dans l'entreprise, il était opérateur-régleur frappe à froid.
01:59 Une formation rare, très peu demandée dans les usines françaises.
02:02 Il s'est formé à cette technique spécialement pour Zedef.
02:06 Embauché depuis trois ans, il est obligé de changer de voie si l'usine ferme ses portes.
02:11 Il est présent depuis le début de la grève il y a huit jours.
02:14 L'annonce a été particulièrement difficile.
02:16 C'est très long parce que déjà, même avant les huit jours,
02:20 il faut savoir qu'on nous a appris la fermeture au mois de juin-juillet.
02:24 Et déjà, mentalement, depuis juin-juillet, c'est compliqué.
02:27 On ne pense qu'à ça, même du mal à dormir, c'est compliqué.
02:31 La situation de Gilles Clavezol est différente.
02:34 Technicien de maintenance, de métier, il pense pouvoir trouver un emploi dans sa branche.
02:39 Mais la fermeture de l'usine va au-delà du savoir-faire.
02:42 Ça pique.
02:45 Ça pique parce que c'est que des potes ici.
02:47 Et on demande d'être reconnus, de se dire, franchement,
02:49 un groupe qui fait autant de bénéfices, qui a prévu de faire couler la boîte, entre guillemets,
02:55 et en fait, ils se moquent de nous, ils se foutent de toutes ces familles,
02:59 de tous ces gens qui sont là, qui ont toujours fait leur boulot.
03:02 Depuis une semaine, le piquet de grève est tenu et l'usine est occupée.
03:06 Une situation sous tension.
03:08 Je sens monter, franchement, une ambiance très compliquée, très dure.
03:14 Et j'ai mis en garde la direction, parce qu'on a que la DRH pour l'instant,
03:17 elle est sur le site et quand elle est là,
03:21 on la voit tous les deux jours et encore,
03:24 c'est vraiment, on est abandonné à prendre compte.
03:26 On occupe l'usine, mais il n'y a plus de direction, il n'y a plus rien.
03:28 Les syndicats demandent une prime supralégale de 40 000 euros par salarié
03:33 et 2 000 euros par année d'ancienneté.
03:35 Le total pour l'entreprise, 14 millions d'euros.
03:39 Elle en propose 5 millions.
03:41 La compensation représente surtout, pour ses salariés, une reconnaissance.
03:46 Une semaine après l'appel de six élus de la majorité municipale
03:51 à la mise en retrait du maire de Saint-Etienne,
03:53 l'un d'eux a lui-même démissionné hier.
03:56 Jacques Garinot, conseiller municipal délégué à l'évaluation des politiques publiques,
04:00 à la démocratie locale et aux associations, a jeté l'éponge pour lui.
04:04 La multiplication des affaires a été la goutte de trop.
04:07 Il a justifié sa décision au micro d'Anthony Verpillon.
04:10 L'ambiance n'est pas intenable.
04:12 Il y a parfois eu des moments où, on va dire,
04:15 les relations étaient un petit peu plus tendues avec certains collègues.
04:19 Le trop plein des révélations qui sont graves,
04:24 même si toutes ne touchent pas directement le maire,
04:29 elles touchent son directeur de cabinet,
04:30 qui est son plus proche collaborateur et qui l'a gardé pendant huit ans.
04:33 Je constate en plus, et c'est un facteur aggravant important pour moi,
04:37 qu'il n'a pas condamné les derniers enregistrements rendus publics
04:42 qui impliquent son directeur de cabinet.
04:44 Je ne me mets pas à la place des juges,
04:45 puisque c'est parfois le procès que certains nous ont fait.
04:48 Ce n'est pas ça du tout.
04:50 Moi, je me contente d'écouter certains enregistrements
04:56 qui n'ont pas été démentis par leurs auteurs.
05:00 Ces pratiques, je ne sais pas si on peut les qualifier de mafieuses,
05:03 mais en tout cas, moi, ça me dégoûte.
05:06 Et je considère que ça jette un discours critique trop important
05:09 sur la fonction du maire de Saint-Etienne.
05:12 Et pour moi, coupable ou pas, il est responsable,
05:15 il aurait dû se mettre en retrait, voire démissionner.
05:18 Et notez que Jacques Garinot a complètement démissionné de son poste
05:20 et se consacrera désormais uniquement à sa carrière professionnelle.
05:25 Voilà déjà plus de dix nuits d'occupation de l'école Chappe à Saint-Etienne.
05:29 Nous vous en parlions, les parents d'élèves de l'école
05:32 se sont mobilisés pour mettre à l'abri une famille à la rue.
05:35 Un rassemblement est actuellement en cours devant la préfecture de la Loire
05:38 pour dénoncer le silence des services de l'État.
05:41 Nathan Vaché, vous êtes sur place.
05:43 Le rassemblement va au-delà de la seule situation de l'école Chappe ?
05:49 Oui, Céline, bonsoir.
05:51 Comme vous l'avez dit, cela va bel et bien au-delà de la situation à l'école Chappe,
05:54 puisque dans la Loire, c'est plus de 80 enfants qui sont privés d'hébergement.
05:58 Ce chiffre ne compte pas, évidemment, le reste de la famille, à savoir les parents.
06:02 Ici, Place de Jean-Jaurès, vous le voyez,
06:03 il y a un mois, ils sont nombreux à s'être rassemblés.
06:05 C'est plus de 250 personnes qui organisent un comité de soutien pour cette famille.
06:11 Tous sont venus demander au préfet une solution
06:14 pour la famille qui dort désormais depuis 15 jours à l'école Chappe.
06:17 Cette situation concerne deux enfants et leurs parents.
06:20 La journée, les cours semblent se passer normalement,
06:22 mais la situation ne peut plus durer,
06:24 malgré le soutien des autres camarades de classe et des autres parents.
06:28 Justement, parmi les personnes qui sont là ce soir,
06:31 des parents d'élèves sont également venus apporter leur soutien.
06:33 Parmi eux, Nicolas Le Chaupier. Bonsoir.
06:36 Bonsoir.
06:37 Jusqu'à présent, comment votre comité a soutenu cette famille ?
06:40 On soutient cette famille en la mettant à l'abri,
06:43 tout simplement parce qu'elle est sans logement.
06:46 Et nous, on ne peut pas supporter que des élèves soient sans logement.
06:49 Et donc, on l'a mise à l'abri.
06:52 Et en fait, on essaye aussi de la soutenir en aidant le fait que sa cause
06:57 puisse déboucher sur un vrai logement.
06:59 Qu'est-ce que vous demandez concrètement à la préfecture et aux autres organes ?
07:03 On demande un hébergement.
07:04 On demande que les enfants ne dorment pas dans la rue.
07:06 Ce n'est pas possible.
07:07 Aujourd'hui, nous, on est parents d'élèves.
07:09 Là, il y a tous les parents d'élèves de l'école Chappe.
07:10 Et en fait, on trouve ça insupportable.
07:12 On est indignés de voir cette situation-là d'une maman avec ses enfants,
07:18 qui n'a pas où dormir.
07:20 Et les enfants, c'est les copains d'école de nos gamins.
07:23 Justement, si la situation ne change pas,
07:26 qu'est-ce qui la deviendra à la suite pour vous ?
07:28 Donc là, ça fait 15 jours qu'on se relaie pour dormir dans l'école avec cette famille.
07:32 S'il faut, ça va durer.
07:34 Nous, là, apparemment, ce soir, en préfecture, il n'y a pas de réponse.
07:37 Ça blablate, ça ne dit rien, ça ne propose rien.
07:40 Donc nous, on a des solutions.
07:41 C'est quoi ? C'est d'occuper une école.
07:44 Donc s'ils veulent que ça dure, qu'ils continuent à rien proposer.
07:46 En tout cas, nous, on trouve ça dégueulasse que ça se passe comme ça.
07:51 Merci beaucoup, Nicolas Le Chaupier.
07:52 Comme vous, d'autres parents d'élèves sont présents ce soir.
07:55 Et malgré des demandes faites à la mairie de Saint-Etienne ou encore aux 115,
07:59 aucune réponse n'a pour l'heure été apportée.
08:01 Merci, Nathan.
08:04 En direct, je le rappelle, de la préfecture de la Loire.
08:06 Dans un autre registre, vous le savez,
08:08 nous sommes en plein dans le mois d'octobre rose.
08:10 Un mois complet dédié à la prévention du cancer du sein.
08:13 Parmi les nombreuses animations proposées,
08:15 le lycée François Morillac à Andrézieux-Boutéon
08:17 organisait une journée spéciale.
08:19 Tout était rose, du dress code au stand de prévention
08:23 et même jusque dans les assiettes.
08:24 Sur place, Anthony Verpillan.
08:26 Du rose, du rose et encore du rose.
08:30 Il y en avait partout ce mardi au lycée François Morillac
08:33 et notamment dans chaque plat présenté au sel.
08:36 Et ce sont les desserts qui ont particulièrement attiré l'oeil aujourd'hui.
08:39 Une panna cotta avec napage au pamplemousse rose,
08:42 dessert signature du chef Christophe Roux du 9e art à Lyon.
08:46 Pour moi, cette panna cotta, elle a un sens
08:48 puisqu'on m'a demandé de la faire lors de mon concours du meilleur ouvrier de France.
08:52 Elle a un peu modifié au récent puisqu'elle est sur une base de baba aussi, au rhum.
08:57 Ici, on a évité l'alcool.
09:00 Mais la prévention, ce n'est pas qu'une affaire de couleur, mais aussi de toucher.
09:03 Et pour cela, comme l'an dernier, c'est l'atelier Poit Poit qui s'en est chargé.
09:06 Donc c'est une fois par mois, à distance des règles,
09:09 de pouvoir checker sa poitrine et repérer s'il y a une anomalie
09:12 qui apparaît de manière soudaine et qui perdure.
09:15 Donc les symptômes visuels, par exemple, ça peut être un écoulement du mamelon,
09:18 un aspect peau d'orange, un mamelon rétracté, une veine apparente.
09:22 Et des bustes sont donc mises en place ici pour palper et voir un petit peu
09:28 quelles sont les sensations, s'il y a cancer ou pas.
09:31 Par exemple, sur ce sein-là, on sent une boule rouler sous les doigts.
09:36 Alors que sur celui-ci, c'est une masse plutôt dure.
09:40 Effectivement, dans tous les cas, il vaut mieux aller consulter.
09:43 Je n'ai jamais fait ça avant, mais pourquoi ne pas essayer maintenant
09:45 qu'on se sensibilise là-dessus ?
09:47 Même pour nous, les hommes, c'est important parce qu'il y a plein de personnes,
09:51 des hommes qui ne savent même pas qu'on peut avoir un cancer du sein, par exemple.
09:54 On ne va peut-être pas tout retenir, mais au moins, il y a les informations principales.
09:57 On va quand même les assimiler.
09:59 Et notez qu'en début d'après-midi, les lycéens ont formé un ruban rose humain
10:03 en signe de prévention.
10:05 Allez, restez avec nous dans quelques instants.
10:06 On vous parlera des 15 ans du Zénith de Saint-Étienne.
10:09 La salle emblématique présentait cette semaine sa nouvelle programmation.
10:13 L'occasion pour nous de revenir sur ces 15 ans d'activités et de spectacles.
10:19 Mais d'abord, en bref, on reparle de l'ancien gardien de la haiesse Saint-Étienne, Stéphane Ruffier.
10:24 Lundi, il a contesté son licenciement pour fautes graves en décembre 2020.
10:29 Devant le Conseil des Prud'hommes, il a plaidé le harcèlement moral dont il aurait été victime
10:33 et la volonté de la direction de l'isoler jusqu'à la rupture de son contrat.
10:37 Stéphane Ruffier a réclamé plus de 7 millions d'euros de réparation à la haiesse Saint-Étienne.
10:43 C'est une tradition, voire une institution à Firmini.
10:46 La vogue des noix est de retour du 14 au 22 octobre.
10:50 Et on vous le montrait hier, les forains sont arrivés sur la commune.
10:53 Ils installent les stands et les manègent.
10:55 Une installation minutieuse pour assurer la sécurité de la fête.
10:58 Nathan Vaché est allé rencontrer les forains ce matin.
11:01 Aucune peluche gagnée, ni aucun chou-rosse dégusté.
11:04 Pour cela, il faudra attendre samedi que tout soit bien finalisé.
11:08 Les 200 forains terminent le montage des stands et des attractions.
11:11 Rien de bien compliqué, ils ont l'habitude.
11:14 Certains ont pris le coup de main depuis la naissance.
11:16 Moi, ça fait longtemps que je viens ici déjà.
11:18 Ça fait déjà mon père, ses parents à lui, ses oncles.
11:22 C'est déjà de génération en génération.
11:25 Ça fait beaucoup d'années déjà.
11:26 C'est ma troisième plur de France, j'ai entendu.
11:31 Mais franchement, elle est pas mal.
11:32 Elle est pas mal à refaire.
11:34 Ça fait des années, des années, ouais.
11:36 Avant moi, c'était mon père et mes parents.
11:39 Mais ça fait des années maintenant qu'on...
11:41 Depuis que moi je suis né, ouais.
11:42 J'allais même à l'école ici, quand j'étais tout petit.
11:44 À côté de l'odeur des chou-roses, des musiques et de l'ambiance de manière générale,
11:48 il faut assurer la sécurité.
11:50 En 2019, un accident mortel s'était produit sur l'une des attractions de La Vogue.
11:54 L'important est donc de garantir un grand dispositif de sécurité dans les manèges,
11:59 pour les riverains, mais aussi les forains.
12:01 La sécurité, il faut faire attention, il faut surveiller,
12:03 il faut regarder à chaque fois si c'est bien fermé.
12:05 Moi, je le fais à chaque fois.
12:06 Tous les fêtes que j'ai faites, il n'y a jamais eu d'accident sur le manège.
12:09 Je connais le manège par cœur, je connais la sécurité, je fais tout.
12:12 C'est moi qui l'entrechère.
12:13 C'est une crainte un petit peu depuis l'accident,
12:15 mais bon, il y avait déjà beaucoup de contrôles de sécurité.
12:19 Et là, il y en a encore un petit peu plus, donc ça va maintenant.
12:23 Après, c'est aux forains d'entretenir leur manège,
12:25 et puis avec les sécurités aussi, on a des contrôles, plein de trucs.
12:27 Le dossier sécurité est envoyé six mois en avance par la mairie,
12:31 qui se charge avec le bureau de contrôle d'analyser chaque manège.
12:35 Firmini, on travaille avec un bureau de contrôle
12:37 qui, depuis hier après-midi,
12:39 passe sur tous les grands manèges à abstraction,
12:42 sur trois grands axes au niveau électricité,
12:45 voir si les manèges sont tous à la terre, au niveau calage,
12:48 et enfin le dernier axe, c'est-à-dire en mouvement,
12:49 les manèges en mouvement, pour voir qu'il n'y a pas de soucis,
12:52 que le manège correspond bien à ce qui a été décrit.
12:54 Chaque année, c'est entre 15 000 et 20 000 personnes
12:57 qui se rendent quotidiennement à cette Vogue.
13:00 Top départ, samedi 14 octobre, à partir de 14h.
13:03 L'événement se conclura le dimanche 22 octobre
13:06 par la déambulation du Corseau.
13:08 En culture, les grandes soirées théâtre débutent ce soir à Saint-Etienne.
13:12 Tout un programme de comédie sur la scène de l'Opéra
13:15 est programmé tout au long de l'année.
13:16 Nous pourrons découvrir sur les planches de grands noms du théâtre français
13:20 comme Catherine Fraud ou André Dussolier.
13:22 Et ce soir, la pièce "Je préfère qu'on reste ensemble"
13:25 est à découvrir avec Michel Bernier.
13:27 Michel Bernier, qui est aussi la marraine de cette troisième édition
13:30 des grandes soirées théâtre.
13:32 Marie Lispario a pu la rencontrer cet après-midi.
13:35 C'est, je dirais, peut-être une petite consécration, entre guillemets,
13:39 depuis toutes ces années où je suis venue jouer à Saint-Etienne.
13:44 Voilà, on se dit qu'on a une petite reconnaissance de la part de la ville,
13:50 de ce lieu en particulier.
13:52 Et donc, c'est plutôt...
13:55 Je dirais que c'est un honneur, on va dire.
13:57 J'ai une partie de ma famille qui habite ici,
14:00 donc voilà, ça fait un petit lien
14:03 entre le professionnel et toutes ces années où je suis venue à Saint-Etienne,
14:07 simplement pour voir ma famille.
14:09 C'est presque un combat, le spectacle vivant.
14:12 Donc, si je peux porter cette parole,
14:15 eh bien voilà, ce sera avec plaisir.
14:18 Je vous le disais, le Zénith fait aujourd'hui ses 15 ans.
14:21 Une grande salle, presque 10 000 m².
14:24 Depuis sa création, c'est un duo d'actionnaires Camus-Pommier
14:26 qui a reçu la délégation de services publics.
14:29 Un contrat défendu et renouvelé avec la Métropole ces jours-ci,
14:33 et pour six ans.
14:34 Ils seront d'ailleurs rejoints par un troisième actionnaire
14:36 soucieux de l'indépendance de la production de spectacles.
14:39 Chanta Joissard a soufflé les bougies pour nous.
14:43 C'était il y a 15 ans, jour pour jour, le 10 octobre,
14:46 l'ouverture du Zénith avec Johnny et son cortège de limousines, on s'en souvient.
14:50 15 ans plus tard, le Zénith a souligné un double anniversaire,
14:53 15 ans d'activité et une même équipe,
14:55 reconduite pour six ans et quelques jours par la Métropole.
14:58 Nous avons pu être reconduits à la gestion du Zénith de Saint-Étienne
15:01 pour les six ans à venir.
15:02 Effectivement, c'était vraiment une joie pour toutes les équipes
15:05 et une reconnaissance de notre travail, de notre investissement.
15:09 Et puis fêter les 15 ans du Zénith, c'est génial jusqu'à,
15:12 on espère, fêter plus tardivement les 20 ans en grande pompe.
15:15 Avant les grandes pompes pour les 20 ans, pour les 15 ans,
15:17 c'était des paires de bretelles made in Saint-Étienne.
15:20 Symbole sans doute de remontée,
15:22 mais saluons l'humeur zen de Camus à la gestion depuis 15 ans.
15:27 On est très attachés à ce Zénith, pour tout vous dire.
15:29 On y fait de belles choses.
15:32 On vient de faire rentrer nos amis de Fimala qui,
15:36 comment dirais-je, veulent que la culture reste en France
15:40 et pas dans des groupes internationaux.
15:42 L'indépendance du spectacle, c'est aussi ce que défend
15:45 le producteur historique de Milan Farmer,
15:47 actionnaire de la première heure du Zénith séphanois, Jean-Pierre Pommier.
15:51 C'est un engagement et c'est une nécessité
15:54 de garder une indépendance pour le Zénith.
15:56 Il n'y a pas de passe droit, même si je suis en même temps
15:59 un des programmateurs du Zénith avec mon autre casquette,
16:02 mais je n'ai pas le droit à plus que les autres et tout.
16:04 C'est aussi une règle d'or dans le Zénith
16:07 de respecter une égalité pour tout le monde.
16:09 Un duo Camus-Pommier qui sera rejoint par un nouveau venu,
16:12 détenteur de 24 salles sur le territoire.
16:15 Son credo, peser sur ce marché du spectacle
16:17 qui s'échappe à l'international.
16:20 Que va devenir le spectacle avec l'intelligence artificielle ?
16:22 Que va devenir le spectacle avec les technologies immersives ?
16:26 Évidemment, aujourd'hui, le Zénith de Saint-Etienne,
16:28 grâce au travail de Sylvie, grâce au travail de Jean-Claude,
16:30 initié il y a 15 ans, s'impose comme une salle très importante.
16:35 Et donc, essayons de mutualiser les compétences
16:39 dans un équipement comme celui-là pour justement essayer de se battre
16:42 et pour que cette salle reste à la main d'un territoire français
16:46 et d'une exception culturelle française.
16:47 Le Zénith qui affiche un beau bilan, un taux de remplissage de l'ordre de 90%.
16:51 La prochaine saison ne devrait pas dévier de cette ligne
16:54 avec une pluie de covers aux Beatles ou Queen,
16:57 le rock opéra The Wall en hommage à Pink Floyd.
17:01 Il y aura aussi deux fois Sardou, plus la comédie musicale, ça fait trois.
17:04 Obispo, Capéo, Vita, l'humour de Florence Foresti,
17:08 du ballet classique, des drag queens et des pas de patrouille pour les enfants.
17:12 Cinq ambassades qui passeront par Saint-Etienne,
17:15 le Zénith qui a réuni 128 668 spectateurs l'an dernier.
17:20 Il y en a donc pour tout le monde.
17:23 Le Zénith qui accueillera certains artistes du Festival Parole et Musique 2024.
17:27 Les premiers noms de la programmation sont tombés aujourd'hui.
17:30 Pierre Demare, Hubert Félix-Thiéphène, 47 Terres et Sofiane Pamard
17:35 sont les premières têtes d'affiches du festival.
17:39 Voilà, c'est la fin de cette édition.
17:40 Merci de l'avoir suivi.
17:42 Le journal revient mercredi 19h.
17:44 L'actu continue sur nos réseaux sociaux et notre site Internet.
17:47 Merci de votre fidélité.
17:48 Sous-titrage ST' 501
17:50 *Musique*

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