Chaque jour dans la matinale de Dimitri Pavlenko, un éditorialiste vient au micro d'Europe 1 mettre la lumière sur un sujet de son choix. Ce lundi, Dimitri Vernet s’attarde sur les réactions politiques à l'attaque du Hamas.
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00:00 - En beauté, ce Europe 1 Matin, Dimitri Bernays, en zapping politique.
00:04 Bonjour Dimitri.
00:05 - Bonjour à tous.
00:06 Malheureusement, et vous vous en doutez, sur les réseaux sociaux,
00:08 ce sont des images terribles qui ont circulé tout le week-end.
00:11 * Bruit de tir *
00:14 Des tirs, des bombardements, des images violentes de ces attaques terroristes
00:17 d'hommes du Hamas qui frappent Israël depuis samedi.
00:20 Des scènes d'horreur sur la population
00:22 qui n'ont pas manqué de faire réagir nos politiques,
00:24 qui ont pour la plupart condamné ces attaques
00:27 et apporté leur soutien à Israël.
00:28 Je dis bien pour la plupart.
00:29 Car un mouvement politique s'est encore fait remarquer,
00:32 la France Insoumise.
00:33 Jean-Luc Mélenchon ou encore Louis Boyard
00:35 ont tenté de légitimer cette agression en invoquant le sort des Palestiniens,
00:39 en mettant dos à dos l'armée israélienne et les terroristes du Hamas.
00:43 Une prise de position très controversée,
00:45 très ambigüe pour la Première Ministre Elisabeth Borne.
00:47 - À l'extrême gauche, la violence verbale est assumée,
00:51 la recherche du chaos revendiquée
00:54 et les ambiguïtés révoltantes face au drame de ces dernières heures.
00:57 * Applaudissements *
00:58 Une ligne rouge semble bien avoir été franchie,
01:01 comme l'a expliqué le vice-président des Républicains,
01:03 François-Xavier Bellamy sur Europe 1 hier.
01:06 - C'est de l'apologie du terrorisme.
01:07 - Avec cette punie par la loi ?
01:08 - Bien sûr.
01:09 - Nous voyons là des liens individuels entre des élus de la nation
01:13 et une organisation terroriste qui sème aujourd'hui la mort.
01:16 Sûrement la polémique de trop, des Insoumis,
01:19 introuvable sur les plateaux TV ce week-end.
01:21 Seul Éric Coquerel était sur France Info.
01:23 - Elisabeth Borne, elle parle d'ambiguïtés révoltantes.
01:27 - Attendez, on va remettre ce passage.
01:29 Écoutez bien la réaction d'Éric Coquerel
01:30 lorsque le journaliste lui parle de ce sujet.
01:33 - Elisabeth Borne, elle parle d'ambiguïtés révoltantes.
01:37 - Oui, vous avez bien entendu, il souffle.
01:39 Ça vous donne une petite idée de la suite de cet échange.
01:42 - Toute victime civile dans un conflit de ce type est à déplorer,
01:45 tout acte de terror est à déplorer.
01:47 Mais dans ces cas-là, il faut aussi avoir le même type de réaction
01:51 sur le terrorisme d'État installé par Israël.
01:53 - Regardons les mots choisis par le député.
01:56 C'est très intéressant.
01:57 Terrorisme, le mot terrorisme,
01:59 il l'emploie seulement pour parler de l'État d'Israël,
02:02 mais jamais pour les actes commis par les hommes du Hamas,
02:05 pourtant considérés comme un mouvement terroriste.
02:08 - C'est un mouvement terroriste pour vous ?
02:09 - Depuis hier, c'est un mouvement qui pratique une forme de terreur,
02:13 tout comme l'armée israélienne pratique une forme de terrorisme d'État.
02:17 - Quand vous entendez cette petite différence,
02:19 vous comprenez toute l'ambiguïté.
02:20 Une ambiguïté insupportable pour Manuel Valls sur SCI.
02:23 Il a appelé socialistes, écologistes et communistes
02:26 à rompre avec cette gauche-là.
02:27 - Il doit y avoir un cordon sanitaire à l'égard de la France insoumise
02:32 et de cette position, de la violence de son discours.
02:35 - Un message approuvé par le député PS Jérôme Guedj
02:38 qui, sur la radio RCJ, a avoué se poser la question
02:41 de rester dans la NUPES après ces différentes déclarations.
02:44 - On peut continuer, je ne vais pas vous cacher que la question faute brûlée.
02:49 - Alors, à voir comment tout cela va se terminer,
02:51 mais la NUPES a sûrement signé son arène mort ce week-end.
02:53 - Un cordon sanitaire.
02:55 - Les mots qu'on employait pour isoler le Front National fut un temps incroyable.
03:01 Merci très intéressant Dimitri Vernet d'entendre les mots de nos politiques.