Irrésistible : interview de Camélia Jordana et Théo Navarro-Mussy

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00:00 Le fait de se retrouver dans le 19e et le 20e dans la série,

00:02 c'est très agréable parce qu'on se dit...

00:04 Déjà qu'on tourne dans des endroits qui nous sont familiers,

00:06 et surtout que c'est le Paris qu'on connaît qui va être représenté à l'image,

00:09 ce qui est rare.

00:10 Maths ou littérature ? Moi, littérature directe.

00:12 -Littérature, tous les jours.

00:13 -J'ai adoré les maths, mais j'avais une prof raciste en 5e

00:16 qui refusait de donner des cours à des élèves arabes.

00:19 C'est pas une blague.

00:21 Et moi, j'adorais les maths, mais j'adorais ça.

00:24 Et ouais, c'est pas très... En 5e, du coup, j'ai arrêté.

00:26 Malheureusement, j'ai lâché la rampe alors que j'adorais ça.

00:29 Et puis, la littérature, j'ai pas mon bac,

00:30 donc c'est ce qui me permet de m'éduquer,

00:33 d'apprendre des choses sur le monde dans les livres.

00:35 C'est trop précieux. Les maths aussi, attention, c'est extrêmement précieux.

00:38 Mais j'aime bien que ça reste un peu, maintenant, finalement,

00:42 un secret pour moi, la physique et tous les étoiles.

00:44 J'aime bien regarder ça et me dire "Waouh, c'est magique".

00:46 -C'est marrant parce que le personnage d'Arthur est chercheur en mathématiques.

00:49 -Tu fais quoi ?

00:50 -Non, j'utilise les mathématiques pour étudier les relations amoureuses.

00:53 -Vraiment ?

00:54 -J'ai parlé avec un spécialiste, enfin un chercheur en mathématiques,

00:57 et ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que certes, c'est des maths,

00:59 mais en fait, tu te rends compte qu'ils sont entourés de bouquins.

01:01 C'est des gens qui sont plongés en permanence dans les bouquins

01:04 et qui lisent, ils lisent, ils lisent.

01:05 Et donc, en fait, c'est pas si loin l'un que l'autre.

01:08 Mais à titre personnel, je crois, dans la littérature,

01:10 j'ai grandi dans une bibliothèque.

01:11 Ma mère est une fan de livres.

01:13 Les murs de ma maison d'enfance étaient couverts de livres.

01:17 -La raison ou la passion ?

01:19 -Ah, dans la vie, je suis vraiment dans la raison, la logique, le sens.

01:23 Je suis vierge, je peux pas tester, j'ai pas le choix.

01:27 C'est malgré moi.

01:28 Je me suis niée par amour, c'était une belle connerie.

01:30 -C'est très irraisonné.

01:32 Mais oui, en fait, c'est ça qui est fou,

01:34 c'est qu'avec la passion,

01:35 arrive certes des choses très belles et très fortes,

01:37 mais aussi des choses très néfastes.

01:39 Et donc, de l'unique passion, moi, je me méfierais beaucoup.

01:43 Vraiment, il faut choisir,

01:44 parce que je trouve qu'en fait, comme je disais, c'est très lié.

01:46 Mais sinon, je dirais plus team passion, ouais.

01:48 -Les buts chaumonts ou la place à Edith Piaf ?

01:50 -Les buts chaumonts, pour moi. -Moi, la place à Edith Piaf.

01:53 -Moi, la place à Edith Piaf, j'adore,

01:54 c'est juste à côté du studio Ferber, j'y passe beaucoup de temps,

01:56 et c'est un endroit précieux.

01:57 Mais les buts chaumonts, il y a plein de verres, il y a des arbres.

01:59 Attends, les buts chaumonts, direct.

02:00 -C'est vrai que les buts chaumonts, si on veut...

02:03 -C'est des canards ! -Oui, mais c'est très beau.

02:05 Sauf qu'en fait, la place à Edith Piaf, j'ai plein de potes qui habitent là-bas,

02:07 je me retrouve souvent, donc c'est le côté famille,

02:10 ami, vie que j'aime, quoi.

02:13 -Généralement, quand Paris est filmé, c'est le 6e, le 7e, le 16e,

02:17 qui sont des Paris, des quartiers très, très riches,

02:19 où tout est très, très beau, où tout est très, très propre.

02:21 Mais Paris, c'est pas que ça, c'est aussi cette beauté et ce luxe-là,

02:25 mais pas que.

02:25 Et du coup, c'est agréable de se dire qu'on va un petit peu rééquilibrer.

02:28 -Ouais, tout à fait d'accord.

02:29 -Entre "La maladie d'amour" de Michel Sardou

02:31 et "La maladie d'amour" d'Henri Salvador...

02:33 -De moi, Henri Salvador...

02:37 -Maladie d'amour, maladie des amoureux...

02:41 -Mais pour la série, c'est clairement celle de Sardou

02:43 qui est dans la série et dans le podcast.

02:45 -Et dans le podcast. -S'il vous plaît.

02:46 -Elle court, la maladie d'amour...

02:52 -Et complètement générique du podcast.

02:53 Donc oui, moi, je le suis à titre personnel,

02:56 c'est Henri Salvador, que j'écoutais beaucoup plus

02:59 quand j'étais...

03:00 Des disques qui passaient à la maison,

03:02 et pour la série, je dirais Michel Sardou.

03:04 [Sonnerie de fin]

03:06 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]

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