Le cri du cœur d’une victime de squat obligée de dormir dans la rue !

Touche pas à mon poste

il y a 2 ans

TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !

Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.

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00:00 - Vous êtes propriétaire depuis 2006 d'une maison à Toulon, dans le quartier Saint-Jean,

00:04 que vous avez acheté 160 000 euros. Jusqu'ici, vous êtes célibataire ?

00:08 - Oui, célibataire, sans emploi. - Célibataire. Vous faites quoi dans la vie ?

00:11 - Je suis sans emploi actuellement. - D'accord. Donc vous avez investi,

00:13 forcément, c'était le projet de votre vie, 160 000 euros, cette maison.

00:19 - Avec un prêt sur 25 ans. - Ah oui. On imagine bien.

00:23 Vous remboursez tous les mois ? - Ça commence à être compliqué.

00:27 - Forcément. Voilà. Et donc, vous avez fait un crédit sur 25 ans.

00:33 C'était une maison... C'était quoi ? C'était une maison...

00:36 Voilà, c'était la maison dans laquelle... C'était un investissement ?

00:39 - C'était une maison de famille. - D'accord.

00:41 - Et mon oncle et ma tante, la Vendée, ils étaient très âgés, ils étaient malades.

00:45 - D'accord. - D'ailleurs, ma tante est décédée

00:47 le 12 juin de cette année, à 89 ans. Et elle est partie sans savoir ce qui se passait.

00:53 Et mon oncle, à 92 ans, il n'est pas au courant de ce qui se passe.

00:56 Ils sont dans le Maine-et-Loire, loin, heureusement, et loin de Toulon.

01:01 Et on les a protégés de ça.

01:04 - C'est un véritable drame que vit Cyril. Et ça me révolte.

01:08 Je vous le dis, j'espère que les choses vont bouger ce soir,

01:10 après qu'on en ait parlé, parce que vous allez écouter cette histoire

01:13 qui est juste incroyable.

01:16 C'était en 2013. Donc vous décidez de la mettre en location.

01:22 Pourquoi ? - Oui, parce que je changeais de région

01:25 pour des raisons professionnelles. - D'accord.

01:28 - Et voilà, j'ai mis des annonces sur le bon coin.

01:31 - D'accord. Vous avez dit que... - Je ne suis pas passé par l'agence ni rien.

01:34 C'est vrai qu'à l'époque, on n'entendait pas trop de choses encore,

01:37 comme il se passe en ce moment. - D'accord.

01:40 - Et voilà, ça a commencé un peu. Les problèmes ont commencé à arriver petit à petit.

01:46 Et à partir de 2017-2020, ça a commencé à s'aggraver.

01:52 - On va en parler de ces problèmes dans un instant.

01:54 C'est vous qui avez choisi vos locataires, donc.

01:56 Comment vous avez fait pour les choisir ? Vous avez eu beaucoup de demandes ?

01:59 - Ils habitaient dans le quartier. Leurs propriétaires vendaient l'appartement.

02:02 - D'accord. Vous avez fait un entretien avec eux ?

02:05 - Oui, oui. Le couple, le monsieur travaillait, était en CDI.

02:09 J'avais appelé son employeur. - D'accord.

02:11 - Madame ne travaillait pas, mais voilà, ils avaient des locations logements,

02:15 comme beaucoup de Français. Il me paraissait correct.

02:19 - Oui. Alors, juste, ils sont combien ? Ils sont deux ?

02:26 - Un couple et deux enfants. - Deux enfants.

02:29 - Au départ, deux enfants. - Au départ, deux enfants.

02:31 C'est ça, le truc. Vous allez voir. Au départ, deux enfants.

02:34 Vous inspirez confiance. - Oui.

02:36 - C'est un problème. Et vous aviez acheté une autre maison ou pas du tout ?

02:40 - J'étais parti m'installer en Normandie. J'étais en location.

02:44 - D'accord. Très bien. Donc grâce au loyer que vous aviez touché,

02:49 vous vous êtes dit je vais payer ma location et au moins, ça va me permettre…

02:52 - Non, le prêt surtout. Le prêt. - Oui, il y a le prêt.

02:54 - Le prêt. - Ah oui. Le prêt, il est de combien par mois ?

02:56 - 800 euros. - Pour or. 800 euros.

02:59 - Oui. - Oui. Donc ça fait mal.

03:01 Tous les mois, ça fait mal.

03:03 Alors, au bout de quelque temps, de nombreux problèmes commencent à arriver

03:07 avec ces locataires. - Oui.

03:11 - Qu'est-ce qui se passe ? - Des uns payés et…

03:15 Et madame a eu des gros problèmes, drogue, alcool et le couple s'est séparé.

03:21 - D'accord. Qui est resté dans la maison ?

03:23 - Au début, ils ne savaient pas. À partir de 2015.

03:26 Et en fait, c'est… Entre 2015 et 2017, monsieur était toujours dans les parages.

03:31 J'ai su qu'il y avait eu une tutelle ou une curatelle.

03:34 Je n'étais pas vraiment informé. Je savais qu'il y avait quelque chose, mais…

03:37 Ça venait que du mari. Donc je n'étais pas vraiment…

03:41 Vraiment courant de ce qui se passait. Je savais qu'il y avait quelque chose.

03:44 Et à partir de 2017, en fait, le d'aff du Var m'a contacté

03:48 en m'obligeant à refaire un bail au nom de madame,

03:52 puisque c'est elle qui voulait rester. Le mari…

03:55 Enfin, ils ne s'étaient pas mariés, mais son concubin partait,

03:58 parce qu'il ne voulait pas qu'elle ait des soucis de froide à la cave.

04:01 Donc ils ont dit qu'on allait la mettre mère isolée pour qu'elle ait plus de prestations.

04:04 Et j'apprends qu'il y a six enfants.

04:07 Mais ce n'est pas fini. À partir de 2017, on m'a obligé à refaire un bail.

04:12 Ils n'ont pas voulu que je la rencontre ou que je vienne sur place.

04:15 Je leur ai dit quand même qu'il y avait quand même des soucis.

04:18 Mes voisins se plaignaient, les riverains aussi.

04:21 Dès que je pouvais un peu descendre, vu que j'étais en Normandie,

04:23 ce n'était pas non plus facile. Je constatais un peu que ce n'était pas très joyeux sur place.

04:29 Et en fait, sous la menace, ils m'ont obligé,

04:33 ils m'ont dit de toute façon on ne pourra pas vous la faire partir avec tous les enfants.

04:35 Nous on ne va pas la reloger, on ne lui trouvera pas de logement.

04:38 Donc soit vous faites un bail, soit on appelle la CAF, on coupe la CAF et on ne vous paye pas le complément.

04:42 Ludav Duvar, un organisme de tutelle et curatel.

04:45 – J'ai regardé, je la trouve ça tout à fait normal.

04:48 Vos voisins, vous le disent qu'il y a des problèmes ?

04:51 – Oui, mais ça n'avait pas encore pris les proportions que ça a pris à partir de 2020 et 2021.

04:56 – Donc le curateur, comme vous l'avez dit, indique que l'époux n'est plus là.

04:58 Et il vous force la main pour rédiger un nouveau bail, c'est ce que vous venez de nous raconter.

05:02 Il est arrivé quoi votre locataire, l'autre ?

05:05 – Je ne l'ai jamais revu.

05:07 – Il est parti, donc sa femme est toute seule avec les enfants.

05:10 – Avec les enfants et en 2020, j'apprends par mes voisins qu'on lui retire les enfants.

05:14 – Ah oui ? – Oui, mais ce n'est pas fini.

05:17 – Ah oui, alors entre temps, pourquoi vous n'avez pas rompu ce bail à ce moment-là ?

05:23 – J'ai carrément été paumé, je ne savais pas,

05:28 je n'avais pas toutes les connaissances, même si je n'ai pas toutes les connaissances à l'heure d'aujourd'hui,

05:33 mais je n'étais pas assez armé juridiquement, je n'avais pas les moyens de…

05:39 J'étais vraiment perdu, ça m'a tout… – Je comprends.

05:42 Alors, entre temps, votre logement se dégrade, qu'est-ce qui se passe ?

05:47 – À partir de 2021, j'apprends par la tutrice qu'il y a de plus en plus de désordre,

05:54 de plus en plus de problèmes, elle me demande de faire intervenir des artisans,

05:58 mais je lui dis que moi, ce n'est pas de ma faute et en plus, je n'en ai pas les moyens.

06:01 J'apprends donc en 2020 qu'on lui a retiré ses enfants, j'ai la confirmation, j'appelle…

06:05 – Depuis combien de temps vous ne payez pas de loyer ?

06:07 – Non, alors entre 2013 et 2017, il y a eu sur les 4 ans, à peu près la moitié qui n'a pas été payée.

06:12 – D'accord. – Lui, Dave Duvard, s'était engagé à reprendre le paiement

06:15 vu qu'il allait avoir de bonnes prestations, il y aurait assez pour aussi un peu combler petit à petit les impayés.

06:22 Par contre, c'est vrai que je suis honnête, ils ont repris le paiement des loyers,

06:26 ils ont payé les ordures ménagères chaque année, chaque année j'avais une attestation d'assurance.

06:31 – Là, depuis quand le loyer n'est pas payé ? – Depuis 2 ans.

06:34 – Donc 2 ans de loyer, c'est combien par mois ? – 800 euros.

06:38 – 800 euros pour… – Sachant que j'étais en maladie,

06:41 j'avais 1200 euros d'indemnité journalière et là avec le chômage, 1000 euros, on fait vite les comptes.

06:49 – Bien sûr, alors vous passez de temps en temps devant votre maison ou pas du tout ?

06:55 – Oui, surtout à partir de l'été 2020, puisque là après j'étais revenu sur la région,

07:03 et surtout à partir de 2021 où là… – Catastrophique.

07:09 – Bah oui. – Alors, il y avait qui dans cette maison ?

07:14 – Dans cette maison, il y a eu beaucoup d'occupations, il y a eu beaucoup de gens qui sont passés,

07:18 honnêtement je ne peux pas tout vous dire, mais ce qui est sûr,

07:22 c'est qu'on lui a restitué la garde de ses enfants qui étaient encore mineurs,

07:25 donc sûrement les 4 derniers, en 2021, sauf qu'en fait en 2020, j'apprends qu'elle est enceinte d'un 7e.

07:32 – D'accord. – Et elle a eu un 7e enfant en janvier 2021.

07:36 – Voilà. – 7e enfant.

07:37 – Donc on était en pleine en plus période, Covid… – Donc il y avait ce nouveau compagnon, forcément.

07:41 – Oui, que je ne connaissais pas, que j'ai rencontré pour la première fois en 2022, l'année dernière.

07:47 – D'accord. – Il n'était pas sur le bail.

07:49 – 6 mai 2022, les clés de votre logement sont rendues par le curateur, c'est ça ?

07:54 – Oui, ils n'ont pas voulu venir sur place, c'est moi qui ai dû me déplacer,

07:58 sachant que j'avais fait déjà pas mal de routes, j'ai dû me déplacer sur place les chercher,

08:03 on m'a reçu derrière une vitre, ils m'ont rendu des clés,

08:07 qui en fait ne servaient plus du tout à rien, le portail, le portillon, non plus de serrure,

08:12 ne sont plus cassés. – On va revoir les images dans un instant.

08:15 – Il y avait un constat du lycée qui devait être fait ce jour-là,

08:19 ils ne sont pas venus, ni la directrice de Ludaf, ni la tutrice ou curatrice.

08:24 – Et vous devez quelle somme, en tout ?

08:27 – Là, il y avait à ce moment-là, on était avec l'arriéré d'avant,

08:33 là on était à quasi 5 mois déjà qu'ils ne s'étaient plus payés,

08:37 donc presque 2 ans et demi de loyer.

08:39 – D'accord, 2 ans et demi de loyer, ce qui fait à peu près 800 euros…

08:42 – Ah non, là c'était loué, au départ c'était 800 euros,

08:45 et en fait même avec les augmentations annuelles,

08:47 ils ne les ont jamais pris en compte, allocataires non plus.

08:49 – C'est quoi, 20 000 euros à peu près ? Ils vous devaient 20 000 euros ?

08:51 – 25 000. – Oui, là on était même un peu plus,

08:54 si on a rondi même à aller à 1 000 euros,

08:57 puisqu'il y avait quand même toutes les augmentations en 10 ans,

08:59 qui n'avaient jamais compté, 20 euros par an, de plus, c'est pas non plus…

09:03 – Bien sûr. Alors, depuis vous y êtes retourné,

09:06 vous allez voir l'état de la maison, c'est catastrophique, regardez.

09:10 Regardez l'état de la maison. – Oh là là !

09:14 – Regardez, on a l'impression que c'est un faux bagne.

09:17 – Mais qu'est-ce que c'est ? – C'est quoi, le fils ?

09:20 – Mais c'est du choc, je sais pas ce que c'est.

09:22 – Non mais regardez, regardez la maison.

09:24 Regardez l'état de la maison.

09:26 – Non mais c'est Walking Dead, le truc.

09:28 – Incroyable. Regardez bien l'état de la maison de Cyril.

09:32 – Il faut le faire avec, il faut le faire à trois fois.

09:34 – Les squatters.

09:39 – Oh là là. – Il y a rien à moins.

09:42 – Aujourd'hui, on va continuer à faire défiler les photos,

09:45 après, vous allez voir toutes les photos, et qu'on les remette ensuite,

09:48 parce que c'est incroyable. Tout ça, c'est chez vous,

09:50 donc ça, c'est quoi, ça ? On va s'arrêter là.

09:52 – Comment les gens ont réagi ? – C'est quoi, ça ?

09:54 – C'est un lavabo, en fait, il y a plein de choses qui ont été ramenées,

09:56 même la baignoire qui n'y est plus, c'est une douche qui a été mise à la place,

09:58 qui a explosé avec un énième incendie, sûrement au printemps,

10:02 parce que l'hiver dernier, les vitres étaient encore…

10:05 – Incroyable. C'était quoi, ça ? – La cuisine.

10:07 – La cuisine, on peut voir. On va faire le tout.

10:10 – Voilà, et on voit, on en reparlera.

10:12 – La chambre, c'est incroyable. Incroyable.

10:15 – Non, ça, c'est le salon. – Ah, c'est le salon, ça, d'accord.

10:18 – Après, il y a des chambres qui sont…

10:19 Alors, c'est sûr que c'est une maison avec un étage mansardé,

10:21 mais c'était des chambres à l'étage, une chambre sur une mezzanine,

10:25 et deux chambres dans les combles. – Ah ouais.

10:28 – C'est une maison qui servait, de toute façon, il y avait des clims,

10:31 il y avait tout, trois clims.

10:32 – Elle était clean, la maison ? – Hum ?

10:34 – Quand vous l'avez louée, elle était…

10:35 – Ah oui, oui, oui, après, elle date des années 80.

10:37 – Oui, mais bon, voilà, mais elle était…

10:39 – Voilà, vous voyez, les bonnes poutres pour la toiture,

10:41 bon, elles ont tenu encore, ça va.

10:43 – Quand vous avez… – Il n'y a plus d'escalier.

10:45 – Vous imaginez un tel… C'était comme ça ou pas ?

10:49 – Non, parce qu'en fait, c'est surtout depuis cet hiver que c'est devenu comme ça,

10:53 puisque comme l'assureur n'a pas réagi rapidement,

10:56 la maison a été squattée, mais surtout, je n'ai pas été prévenu,

10:58 en septembre l'année dernière, il y a un an qu'elle était partie,

11:01 qu'il avait relogé.

11:03 – Alors là, on voit une échelle, il y avait un escalier avant, il paraît.

11:06 – Oui, oui, alors une partie de l'escalier est dans le garage,

11:09 et le balcon, là, que vous voyez là, qui fermait la mezzanine devant,

11:13 j'ai joint des photos comment c'était avant.

11:15 – Oui, on a des photos de comment c'était avant, s'il vous plaît,

11:18 en régie, parce qu'on a envie de voir quand même,

11:20 on a envie de voir le comparatif, mais comment c'est fait ?

11:23 Ils ont enlevé l'escalier.

11:24 – Ils l'ont pétée volontairement, peut-être, si vous voulez…

11:26 – Oui, parce qu'en fait, l'échelle, ils la remontent aussi,

11:28 quand il y a des spoters, ils la remontent en haut,

11:29 parce qu'une fois, je pensais, en fait, elle était même à moi, cette échelle,

11:31 elle permettait de tailler un bougain vidier qui était sur une façade extérieure.

11:34 – C'est ça, donc ils ont cassé pour que les gens ne puissent pas monter ?

11:36 – Oui. – Ah oui ?

11:37 – Ah c'est ça, donc ils ont enlevé l'échelle ensuite.

11:38 – À nuit, tu dors. – Oui, à nuit, tu dors.

11:41 Est-ce qu'on peut voir les photos de l'appartement avant, s'il vous plaît ?

11:44 Avant, si elles arrivent, elles peuvent arriver vite, merci.

11:47 Vous avez tenté de chiffrer les travaux ?

11:50 – Oui, il y a des artisans qui sont venus,

11:52 alors c'est sûr qu'on part au prix de la maison,

11:54 quand je l'ai acheté, ça parait, on est aux alentours de 250 000 euros,

11:59 plus de 250 000 euros. – Ah, de travaux ?

12:01 – Oui, parce qu'après, il y a aussi tout enlevé.

12:03 – Vous avez payé 160 000 euros, il y a 250 000 euros de travaux.

12:05 – Oui, mais déjà les hausses, je ne suis pas du bâtiment,

12:09 mais je pense déjà aussi les hausses.

12:10 Alors oui, toutes les écritures, je sais qu'on devait en venir après,

12:12 mais beaucoup d'écritures. – C'est quoi ?

12:14 – D'après les experts, c'est des montants, puisqu'en plus, il y a des barres,

12:17 il y a plein de trucs, des montants de ce qui est vendu à l'intérieur en ce moment,

12:21 des choses pas très... – On dirait.

12:24 – On dit que ça a été un lieu de deal.

12:26 – Oui, alors en fait, comme vous le savez,

12:28 comme certaines personnes doivent le savoir,

12:30 je me suis installé ces derniers jours devant mon assureur,

12:33 sur une avenue assez passante à Toulon,

12:36 et beaucoup de gens sont venus me voir, des riverains,

12:40 qui habitent à proximité, qui ne me connaissaient pas,

12:42 que je remercie beaucoup.

12:44 Donc il faut savoir qu'hier soir, encore, à 21h30,

12:47 j'ai été installé avec mes tantes. – D'accord.

12:49 – C'est pour ça aussi que je suis désolé si je parle un peu très fatigué,

12:51 mais j'ai eu beaucoup de sommeil ces dernières nuits, j'ai pas beaucoup.

12:54 – Vous avez raison, parce que si vous nous rejoignez, cette histoire est folle.

12:56 Regardez l'état de sa maison, le logement qui a été squaté,

13:00 c'est un truc de fou, donc là, c'était un lieu de deal.

13:03 Alors là, c'était l'escalier avant, c'est magnifique.

13:05 – Avec la mézanine. – C'était l'escalier avant avec la mézanine.

13:07 Donc là, vous aviez ça avant, et maintenant, vous avez, on va voir, avec l'échelle.

13:11 – Parce qu'en plus, il y a eu une extension de fête, ça fait que regardez,

13:13 il y a en fait, ça, tout le dessus du salon, alors qu'avant, il y avait un plafond de 5 mètres.

13:17 Voilà, enfin bon, s'il y avait que ça parmi…

13:19 – Et donc, c'était un lieu de deal ?

13:21 – Oui, parce qu'au-dessus de la mézanine, c'était une chambre,

13:23 on pouvait mettre un lit de place.

13:25 C'est là où je dormais quand j'étais petit, en plus.

13:27 – Alors, quand vous avez demandé à les déloger,

13:29 à un moment, vous vous êtes dit "je vais aller les déloger",

13:31 qu'est-ce qu'on vous a dit ?

13:33 – Les squatteurs ? – Oui.

13:35 – Mon avocat me l'a conseillé de le dire, mais en fait,

13:40 c'est même pas les squatteurs qui me dérangent le plus en ce moment,

13:42 parce que qu'est-ce que je vais faire de la maison ?

13:44 Qu'est-ce que je fais de la maison ?

13:46 Si j'ai pire, comme on dit des fois, c'est ce qu'on a,

13:48 qu'est-ce qu'on va avoir après ?

13:50 – Vous allez faire quoi de la maison ?

13:52 – Alors, d'aujourd'hui, si la justice ne fait pas son boulot,

13:57 si elle… Ludav Duvar, enfin là, il y a tellement de choses à dire,

14:02 mais Ludav Duvar a manqué leurs engagements,

14:05 parce qu'ils ne se sont jamais présentés aux expertises une seule fois,

14:10 mais l'expert n'est même pas venu pour l'assurance de la catère,

14:13 ils n'ont jamais déclaré aucun sinistre,

14:15 il y en a même certaines qui n'étaient jamais allées sur le lieu de la maison,

14:20 parce que des fois, elles allaient au rendez-vous à la garde,

14:22 ou sinon, sur une commune à côté de Toulon, où Ludav se trouve.

14:25 Après, c'est des trucs, comme ont dit les tutoristes ou les curatrices,

14:28 qui se sont enchaînés à peu près chaque année.

14:30 – Donc là, aujourd'hui, vous vous retrouvez avec cette maison,

14:33 vous avez payé 160 000 euros, vous payez encore 800 euros par mois ?

14:36 – Oui, jusqu'en 2031.

14:37 – Jusqu'en 2031, vous allez payer 800 euros par mois pour cette maison,

14:40 qui est inhabitable, et dans laquelle, vous me dites, il y a 250 000 euros de travaux.

14:46 Donc, c'est quoi la solution aujourd'hui, Maître ?

14:49 Vous êtes l'avocate de Cyril, qu'est-ce que vous vous dites, là ?

14:52 Qu'est-ce qu'il va faire ?

14:53 Parce qu'il y a plein de téléspectateurs qui nous rejoignent,

14:55 certainement en 21h09, on est en direct, et Cyril, c'est une histoire de fou,

14:59 sa maison a été squattée, il avait pris des locataires

15:01 qui sont restés dans la maison, qui n'ont pas payé leur loyer,

15:03 qui vous doivent plus de deux ans de loyer.

15:06 – En quatre ans, même.

15:07 – Ils ont quitté la maison, et ils l'ont laissée dans un état catastrophique,

15:12 qui est irrécupérable.

15:14 Aujourd'hui, Maître, les assurances, elles font quoi, là-dessus ?

15:18 – Alors, pour être tout à fait transparente avec vous,

15:21 moi, j'ai été saisie très récemment par Cyril.

15:24 – D'accord.

15:25 – Donc, les assurances, à ce stade, et à mon sens,

15:28 et de ce qu'il m'a expliqué, n'ont pas fait grand-chose, effectivement.

15:32 Des experts sont venus sur place pour constater les désordres.

15:38 – Oui, quatre expertises.

15:40 – Non, mais parce que là, tous les spectateurs qui nous regardent,

15:42 ils nous disent comment il va récupérer son argent,

15:44 est-ce qu'il est possible que des assurances remboursent tout ça ?

15:48 – Le problème, c'est qu'on a deux assurances qui doivent intervenir,

15:53 on a l'assurance de la locataire et l'assurance de Cyril.

15:58 La question qui se pose, c'est de savoir si vraiment

16:00 l'assurance du locataire peut être engagée.

16:02 À mon sens, c'est compliqué dans la mesure où,

16:04 si les dégradations ont été commises volontairement par elle,

16:08 il est impossible pour l'assurance de prendre en charge.

16:11 – D'accord.

16:12 – S'agissant de l'assurance habitation de Cyril…

16:14 – C'est l'assurance de Cyril dont on parle là, parce que c'est ça ?

16:16 – Voilà, tout à fait, et devant laquelle il a posé sa tente,

16:19 pas de réaction de leur part.

16:21 – Ah, justement.

16:22 – D'ailleurs, il a installé sa tente lundi.

16:24 – C'est important de le signaler, vous avez installé votre tente

16:26 devant la compagnie d'assurance.

16:28 – Ce n'était pas la première fois, puisque au mois de mai,

16:30 je me suis même installé devant le siège.

16:32 – Mais alors, la tente, vous êtes devant la tente parce qu'ils ne font rien ?

16:35 – Oui.

16:36 – Ils ne font rien ?

16:37 – Oui, mais je tiens à vous dire que…

16:38 – Vous avez payé tous les mois l'assurance ?

16:39 – Oui, je suis à jour.

16:40 – Ah, vous êtes à jour, donc normalement l'assurance…

16:42 – Le Sénat m'a encore demandé de faire, je suis à jour,

16:44 vous pouvez les appeler, je n'ai rien à cacher.

16:47 Au mois de mai, je me suis installé devant le siège,

16:49 à Levallois-Péret, pas loin de chez vous.

16:51 – Bien sûr.

16:52 – En tout cas de vos studios, et on n'est même pas venu me voir,

16:55 on ne m'a même pas demandé ce que je voulais,

16:57 ils ne sont même pas sortis me voir, on ne m'a pas proposé de rendez-vous.

17:00 J'ai été délogé, puisqu'en fait, j'ai appelé, et j'assume,

17:03 je mets toutes les responsabilités, puisqu'il y a une audience au mois de novembre,

17:06 ils ont porté plainte contre moi, puisque j'en avais tellement marre.

17:08 J'ai dit, il faut quoi ? Il faut que je rentre avec une arme,

17:10 ou que je flingue tout le monde pour être entendu.

17:12 Donc, j'ai été délogé par les policiers.

17:15 Je tiens à dire que les policiers de Levallois-Péret

17:17 avaient été toujours, et jusqu'au bout, très corrects.

17:20 Malheureusement, ce jour-là, pendant la garde à vue,

17:22 j'ai été blessé avec des menottes à ma main gauche.

17:24 J'ai été vu par un médecin légiste, le jour du TTT.

17:27 Donc, ça a été considéré comme des violences policières.

17:31 Bon, je ne leur en veux pas, mais ce qu'il y a, c'est que la GMF

17:34 ne me répond pas, me raccroche au nez.

17:36 Si j'en arrive à ce point aujourd'hui, c'est qu'on ne me répond pas,

17:39 on me raccroche, on me ricane, ou sinon, ils laissent le combiner.

17:43 La GMF, 23 milliards de chiffres d'affaires par an,

17:46 un siège énorme à Levallois-Péret, on dirait le Stade de France.

17:49 - Et vous, ils disent quoi ?

17:51 - Ils ne me répondent pas, je vous jure, ils ne me répondent pas.

17:53 On ne me répond pas, j'ai encore appelé hier, sans savoir que vous...

17:57 Je vous en remercie, vous m'avez appelé, parce que ça fait

17:59 plusieurs mois qu'on était en contact, depuis le mois de mars.

18:02 Au mois de mars, c'est moi qui ai refusé, puisque je ne me sentais pas,

18:04 et je pensais que je n'allais même pas tenir sur votre plateau.

18:07 - Nous, si on voulait vous voir aujourd'hui, Cyril,

18:09 c'est parce que ça, ça nous révolte.

18:11 Ça, c'est vraiment un truc qui me révolte, moi et mes camarades,

18:14 à part Gilles Verdez.

18:16 Et c'est vrai qu'on veut que les choses avancent.

18:18 Mais là, l'assurance, il faut qu'elle bouge très vite.

18:20 - Oui.

18:21 - Si vous aviez toujours payé votre assurance,

18:22 ils étaient bien contents de prendre l'argent.

18:24 - Ça fait 4 ans que je suis chez eux, toujours tout payé, même la voiture.

18:27 - Ils sont assez sérieux, en plus je les connais, moi.

18:29 Ils sont sérieux d'habitude, donc peut-être que vous n'êtes pas tombés

18:31 sur les bonnes personnes, et peut-être que les bonnes personnes

18:33 de la GMF, pour les citer ce soir, peut-être que les bonnes personnes

18:37 vont vous voir ce soir, et peut-être vont agir.

18:39 Peut-être que vous n'êtes pas tombés sur les bonnes personnes.

18:41 Et peut-être qu'il y a souvent aussi des personnes qui disent

18:43 "je suis épineux, je préfère pas m'en occuper".

18:45 Donc là, peut-être qu'il va y avoir des responsables

18:47 qui vont prendre le dossier à bras-le-corps.

18:49 Et c'est peut-être très bien que vous soyez venus ce soir

18:51 pour que ça fasse bouger les choses, parce que c'est une maison sérieuse.

18:54 Je suis sûr et certain que les patrons de la GMF

18:57 ne sont pas au courant de ce qui se passe.

18:59 - Ils sont descendus me rencontrer cet hiver.

19:04 Je m'étais aussi installé dans une autre agence en amont,

19:07 mais ils m'ont promis des choses qu'ils n'ont jamais tenues.

19:10 - Moi, à la base, c'est mon assurance, je voulais qu'elle m'aide.

19:13 J'avais aussi une protection juridique qu'ils ont résilié cet été.

19:16 Mais comme le sinistre est déjà ouvert, ils sont obligés de le prendre.

19:21 Ils avaient mandaté un cabinet d'avocats, je leur avais fait confiance,

19:24 parce que je n'avais pas de cabinet d'avocats.

19:26 Pendant un an, rien ne s'est passé, de mai 2022 à 23.

19:29 - On espère que ça va bouger maintenant.

19:31 Et vraiment, on va tout faire pour que ça bouge.

19:33 On vous donnera des nouvelles de Cyril.

19:35 Cyril, on espère que ça va bouger dès ce soir.

19:37 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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