Jean-Luc Lemoine face à Pascale de la Tour Du Pin : «PDLTDP, la seule journaliste qui a un hashtag plus long que son prénom»

Europe 1

Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias. Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage

Transcript

00:00 Et à 9h12, place à Jean-Luc Lemoyne pour la session de rattrapage.

00:03 Et oui Jean-Luc, tous les jours vous nous offrez une session de rattrapage

00:06 et aujourd'hui vous vouliez faire une spéciale Pascal de la Tour du Prince.

00:09 Oui, une spéciale PDLT-DP.

00:12 PDLT-DP.

00:13 La seule journaliste qui a un hashtag plus long que son prénom.

00:15 Mais avant cela, je voulais vous faire un petit cadeau Thomas.

00:19 Je vais vous faire un petit cadeau.

00:21 Un petit cadeau pour vous Thomas, car je sais que vous aimez la grande musique

00:25 et les 40é un petit peu bourrés.

00:27 Effectivement.

00:27 Bon, c'est pas un secret, tout le monde sait que c'est là-bas que vous recrutez la plupart de vos collaborateurs.

00:31 D'où après les...

00:32 Bah je sais pas ce qui se passe mais depuis que je suis là mes diamétries bug.

00:35 Eh bien ce week-end, aux estivales de Bocquière du Rassemblement National,

00:40 Marine Le Pen a prouvé qu'on pouvait aussi faire des karaokés en plein après-midi.

00:43 "Laissez-moi danser,

00:46 "ouais,

00:49 "allez jusqu'au bout du nœud."

00:53 C'est Marine Le Pen là qu'on entend ?

00:54 C'est Marine Le Pen.

00:55 Et je crois que c'est le discours de Marine Le Pen le plus clair que j'ai jamais entendu.

00:59 J'ai tout compris et globalement je suis d'accord sur tout.

01:02 Le jour où on remplace les élections par un concours de chant,

01:04 Marine Le Pen passe dans un fauteuil.

01:06 Parce que rappelez-vous en 2017, interview Snapchat de la candidate.

01:10 "Vous pouvez nous chanter une chanson ?"

01:11 "J'ai mis de l'or dans mes cheveux, un pépi de noir sur mes yeux."

01:16 Une petite fixette sur Dalida quand même.

01:19 Tous les 5-6 ans elle craque.

01:21 Allez je vous emmène en 2012 sur ITL à l'époque, c'était en Seine-Mont-Sainte-Neuse.

01:25 On lui demandait de commenter le programme de Nicolas Sarkozy.

01:27 "Est-ce que ça peut marcher cette fois-ci en 2012 comme ça avait en partie fonctionné en 2007 ?"

01:32 "Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots."

01:40 Ok, je te prends dans mon équipe.

01:42 Mais repose cette suse Marine.

01:44 Et pour l'Elysée, un petit projet ?

01:46 "J'attendrai."

01:51 Voilà, tout est résumé.

01:52 Donc aujourd'hui vous vous êtes intéressé à notre invité aussi.

01:55 Oui.

01:56 Aïe, les choses se gâchent.

01:57 Vous voulez que je reste sur Marine Le Pen ?

01:59 Non, Pascal de la Tour du Pain.

02:02 J'ai eu la chance d'être invité dans son émission mercredi dernier.

02:05 Et j'ai tout de suite vu que j'étais avec quelqu'un qui était en phase avec son époque.

02:08 Jean-Luc Lemoyne dans Culture Média.

02:11 Jean-Luc Demoyne avec Sophie Davant sur Europe 1.

02:15 Et Jean-Luc Lemoyne sur FR3, bien sûr.

02:17 FR3 ?

02:19 Non !

02:20 FR3, bien sûr.

02:21 Demain vous recevez Guilux.

02:22 Je ne sais pas pourquoi il m'a dit ça.

02:23 Je ne l'explique toujours pas.

02:24 À un moment on est quand même passé à pas loin de Jean-Luc Delarue.

02:27 C'était Jean-Luc Demoyne.

02:28 On sent que ça vous intéresse les médias en tout cas.

02:31 C'est super.

02:32 C'est énorme.

02:33 C'est génial.

02:34 C'est pas très grave.

02:35 J'ai remarqué que vous aviez un petit...

02:36 Je me surprise après Jean-Luc.

02:37 Exactement, tout à fait.

02:38 Je me dis qu'est-ce qui peut se passer par la tête.

02:40 Je me pose toujours la question.

02:41 De toute façon, j'ai remarqué que vous aviez un petit souci avec les noms de chaîne.

02:44 Vous avez fait une grande partie de votre carrière sur BFM.

02:46 Vous avez fait aussi un beau passage sur LCI.

02:48 Là, je ne vais vous passer que des extraits de vous sur LCI.

02:51 Merci beaucoup Geoffroy.

02:52 Il est quasiment 8h.

02:54 Édition spéciale sur BFM TV.

02:56 Voici un aperçu de l'étendue des dégâts.

03:00 Reportage des envoyés spéciales de BFM TV.

03:03 De LCI, pardon.

03:04 Ah oui, de BFM TV.

03:06 Une envoyée spéciale, c'était deux filles.

03:07 C'était ça l'histoire ?

03:08 Ah, voilà, c'est ça.

03:10 On a eu peur.

03:11 Deux filles, c'est envoyée spéciale.

03:14 Est-ce que les envoyées spéciales, sinon, il y en a qui ont fini dans les Marseillais à Cancun.

03:17 Pour moins que ça, faut faire attention.

03:19 Vous avez un problème avec les titres aussi.

03:21 Ah, j'en ai beaucoup des problèmes.

03:23 Lors de votre première le 5 septembre, vous disiez ça.

03:25 Bonjour à tous, bienvenue.

03:27 Je suis très heureuse de vous retrouver sur C8 pour PAF,

03:30 police de l'audiovisuel français.

03:33 Titre malin, titre malin.

03:34 Le lundi suivant, ça donnait ça.

03:36 Bonjour à tous, on est très heureux de vous retrouver sur PAF, dans PAF,

03:40 le paysage de l'audiovisuel français.

03:43 Dans 8 jours, ça sera bienvenue dans PAF, l'émission sur les péritonites aigües de France.

03:47 [Rires]

03:50 Il faut réfléchir.

03:51 Je vais y penser.

03:52 J'en veux que j'y pense.

03:53 J'ai regardé PAF.

03:54 J'ai regardé PAF.

03:55 Vous commencez l'émission avec les audiences.

03:56 Vous parlez de la série de TF1, les Bracelets Rouges, qui fonctionne moins bien cette année.

04:00 Cette série raconte l'histoire de plusieurs jeunes dans un hôpital.

04:03 Et si les audiences baissent, Pascal a son explication.

04:06 On en a marre des hôpitaux !

04:07 On veut des personnes en bonne santé !

04:10 On veut des personnes en bonne santé, on a le bien des autres !

04:13 Toi qui es malade et qui viens de raconter ta terrible histoire à des scénaristes,

04:17 sache que Pascal vient de signer la mort de ton rêve.

04:20 Et pas que de ton rêve d'ailleurs.

04:21 Allez, bonne continuation.

04:23 Vers l'infini et au-delà !

04:27 Alors vous avez à chaque fois deux chroniqueurs autour de vous.

04:29 Alors moi je connais bien la maison par là-bas.

04:32 Ou moi-même.

04:33 [Rires]

04:35 Mais vous, comme ça fait des années que vous êtes entouré de journalistes,

04:37 par moment on voit que vous êtes surprise par les interventions de vos nouveaux collaborateurs.

04:41 Là, vous parliez de problèmes de voisinage.

04:43 Vous avez déjà des problèmes avec votre propriétaire ou pas ?

04:45 Non, moi c'est plus le voisin qui pose problème.

04:48 Parce qu'une fois je me sents pour en train de faire une quiche

04:50 et j'avais son chien qui reniflait mon derrière.

04:53 [Rires]

04:58 Qu'est-ce qu'il parlait là ?

04:59 C'était Déborah, Déborah Torgeman.

05:00 Ah oui, c'est ça.

05:01 Vous avez fait une tête à ce moment-là.

05:03 Ça peut finir en même.

05:05 Écoutez, normalement c'était très sympathique.

05:07 On partage notre quotidien avec les spectateurs.

05:10 Et vous Anissa, vous vous êtes déjà fait renifler ?

05:11 Non, jamais.

05:12 J'ai jamais fait de quiche non plus.

05:14 J'ai entendu aussi cette grande vérité d'Empaf.

05:16 La grande vadrouille, pour ne citer qu'elle,

05:18 effectivement à chaque fois que ça marche, c'est un carton.

05:20 Je dirais même plus.

05:21 À chaque fois que c'est un carton, c'est un succès.

05:23 [Rires]

05:25 Et ce qui est le plus important, c'est qu'il y a des scoops d'Empaf.

05:27 Par exemple, grâce à votre interview,

05:29 j'ai appris que Sonia Mabrouk était trafiquante d'armes.

05:32 Vous défendez aussi vos convictions.

05:33 On va revoir cette séquence.

05:35 Ce passage d'armes.

05:36 Vous êtes justement sur le plateau de Léa Salamé.

05:39 Passage d'armes avec Élise Lucet.

05:41 [Rires]

05:42 Passage d'armes, c'est mieux.

05:43 Et en plus, Élise Lucet, dans le coup,

05:45 ça demande des médias.

05:47 Merci Jean-Luc Le Moyat.

05:49 Il est charmant.

05:50 On est bien accueillis ici.

05:51 On l'adore, Jean-Luc Le Moyat.

05:53 Et vous aussi, on vous aime Pascal Delatour-Dupin.

05:55 Et on va parler de votre émission dans un instant.

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