L'interview de Marie-Colline Leroy

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00:00 Ça veut dire que probablement on a encore sur la face visible de l'iceberg
00:04 qu'il y a beaucoup de violence sexuelle et qu'il faut davantage en faire
00:08 pour pouvoir intervenir, prévenir, soigner et guérir ces victimes.
00:12 On voudrait étendre le périmètre parce qu'aujourd'hui 10 EPVS existent,
00:24 mais on voudrait en avoir 14.
00:26 Ça fait 4 de plus pour couvrir l'ensemble de la Belgique
00:29 et donc pouvoir intervenir très rapidement pour les victimes
00:33 qui sont victimes de violences sexuelles.
00:35 Si on veut être tout à fait complet sur la carte géographique de la Belgique,
00:42 il faudrait qu'il y en ait encore un à Alphilvore,
00:44 un à Mons, un dans le Brabant-Ouallons et un à Eupen.
00:48 Ça on va en discuter effectivement en conclave.
00:54 Pour nous l'essentiel c'est d'avoir au moins 7 millions d'euros
00:57 pour pouvoir couvrir l'ensemble du projet.
01:00 Et donc c'est la demande qu'on formulera en conclave.
01:02 Depuis le début on a 8 600 prises en charge.
01:09 Ça veut dire que ça fonctionne et ça veut dire que probablement
01:11 on est encore sur la face visible de l'iceberg,
01:15 qu'il y a beaucoup de violence sexuelle et qu'il faut davantage en faire
01:19 pour pouvoir intervenir, prévenir, soigner et guérir ces victimes.
01:23 Pour nous c'est très important et c'est pour ça aussi qu'on lance une campagne d'information
01:27 pour faire connaître les CPVS, pour faire connaître le site internet
01:30 où on peut aller s'informer pour que les victimes sèchent,
01:33 mais aussi les personnes qui accompagnent les victimes,
01:35 les amis, la famille et qui pourront comme ça les resituer très rapidement
01:39 puisque c'est aussi un centre qui est ouvert 7 jours sur 7, 24 heures sur 24
01:44 pour que les personnes victimes soient prises en charge le plus rapidement possible.
01:48 L'alarme anti-rapprochement c'est un système de prévention pour les victimes
01:56 qui se sentent en danger par le fait que leur auteur pourrait être à proximité d'elles.
02:02 Et donc l'idée c'est de pouvoir avec la police et avec le parquet mettre en place une alarme,
02:06 c'est une application sur son téléphone, sur son smartphone
02:09 où on peut directement signaler à la police qu'on se sent en danger.
02:12 La police est ainsi avertie par un système très particulier lié à cette alarme
02:17 et peut intervenir très très rapidement sans passer par les informations classiques et traditionnelles.
02:23 La police est informée que cette personne possède une alarme anti-rapprochement
02:27 et donc va intervenir très très rapidement.
02:29 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]
02:31 [Musique]