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00:00 [Générique]
00:14 Bienvenue dans cette nouvelle édition du 7 minutes, voici les titres.
00:18 La hausse des prix d'urine en finit pas de faire grincer les dents,
00:21 mais pour contrer son impact dans les bourses et les assiettes des Ivoiriens,
00:25 certains proposent des solutions.
00:26 Alors que l'année scolaire 2023-2024 a démarré le 11 septembre,
00:30 au groupe scolaire Port Bouede de Yopougon,
00:33 l'insécurité et le désordre ambiant entravent la bonne tenue de cette dernière.
00:37 Et dans l'actualité régionale, les pluies torrentielles provoquées par la tempête d'Agnel
00:41 ont lourdement ravagé la Libye.
00:43 Si pour l'heure, aucun bilan définitif n'a été dressé,
00:46 les estimations sont très pessimistes.
00:48 [Générique]
00:50 Depuis quelques semaines, le prix du riz connaît une augmentation dans le monde,
00:53 et notamment en Côte d'Ivoire.
00:55 - Le riz, maman, avant, on payait 14 000.
00:58 Mais maintenant, c'est 16 500.
01:01 Bon, si tu as 5 enfants à la maison,
01:03 c'est combien de sacs que tu as payés par mois ?
01:05 Et puis les enfants, les soeurs, elles ressentent.
01:07 L'augmentation du prix du riz en Côte d'Ivoire a suscité de vives inquiétudes
01:10 au sein des populations,
01:12 étant donné que le riz est un aliment de base largement consommé dans le pays.
01:16 - Je vends le riz à la population.
01:18 Je fais la nourriture, je vends.
01:20 Avant le riz, j'achetais le riz,
01:23 je prenais au minimum 7 sacs de riz par semaine.
01:28 Mais ces sacs me coûtaient 80 et quelques milles.
01:32 Mais actuellement, je prends le moment,
01:34 j'utilise le riz au moment pour préparer.
01:37 Mais actuellement, je suis à 100 et quelques milles.
01:39 Vraiment, ça fait une pète dans mon entreprise.
01:44 Un pic des prix qui a eu un impact significatif sur les ménages ivoiriens.
01:49 Les populations à faible revenu sont les plus touchées,
01:51 car elles consacrent une part importante de leur budget à l'achat de riz.
01:55 Cette hausse a entraîné une augmentation du coût de la vie.
01:58 Face à cette situation, les populations proposent leurs solutions.
02:02 - L'État n'a qu'à aider les gens qui cultivent riz au village.
02:06 Il n'a qu'à envoyer les possibilités
02:08 pour que les villageois qui travaillent pour nous ici,
02:11 ils n'ont qu'à pouvoir travailler à l'aise,
02:13 pour que notre riz, le prix n'a qu'à diminuer sur le marché.
02:17 Sinon, pour les Blancs, on est fatigués.
02:20 On est fatigués parce que c'est trop cher.
02:22 C'est trop cher. On veut manger pour nous.
02:24 - La Côte d'Ivoire, c'est un pays
02:26 dont le développement est basé sur l'agriculture de façon générale.
02:29 Le riz en fait évidemment partie.
02:32 Si aujourd'hui, nous avons un problème sur la consommation du riz,
02:36 ou bien s'il y a un manque de riz,
02:38 il faut sensibiliser l'État pour que l'État finance un peu les agriculteurs
02:44 dans les villages, un peu partout.
02:47 - Ménages comme autorités, tous sont concernés par le défi
02:50 créé par l'augmentation du prix du riz.
02:53 Cependant, des mesures sont en cours d'aménagement
02:55 pour atténuer l'impact de cette augmentation,
02:58 notamment le plafonnement des prix.
03:00 Des enfants livrés à eux-mêmes et des parents découragés.
03:05 Et pour cause, le groupe scolaire Port-Boueddeu
03:07 présente une allure des plus atypiques.
03:09 Marchands de bois, camions, badeaux, tous partagent le terrain.
03:13 Terrain qui initialement appartient à l'école.
03:15 Conséquence, les parents tardent à inscrire leurs enfants
03:18 alors que l'année scolaire a d'ores et déjà démarré.
03:20 - J'ai habité le quartier, j'ai fait jusqu'à 2 mois, 3 mois
03:24 avant de savoir qu'il y avait une école ici.
03:26 Tellement elle était barrée, le paysage était barré par les gros camions.
03:30 Et quand je suis venu inscrire mon enfant,
03:32 j'ai vu des maîtresses et des maîtres compétents.
03:36 Cette école n'a jamais été clôturée.
03:38 Et vous voyez, il y a des gros camions,
03:41 il y a des voitures qui passent, il y a des motos qui passent.
03:44 L'année passée, mon enfant était au CPF.
03:46 Mon enfant était cogné par une moto ici.
03:49 En plein cours de l'école, en pleine récréation, les motos défilent.
03:53 Il a été cogné et jusqu'à présent il a laissé quelques-unes.
03:56 Une anarchie qui déboussole le personnel de l'établissement.
03:59 - Une école de qualité, je suppose qu'il doit avoir aussi
04:02 un environnement sain, un environnement sécurisé
04:05 où les enseignants, où les élèves sont vraiment en sécurité.
04:09 Voilà, je souhaiterais que les pouvoirs publics,
04:11 ceux qui sont aujourd'hui nos élus,
04:13 attendent ce cri de coeur pour pouvoir rénover,
04:15 entourer, mettre la clôture de l'école et y mettre tout ce qu'il faut.
04:19 Dans une école où les enseignants n'ont pas de toilettes,
04:21 c'est quand même un véritable danger aussi pour nous.
04:23 Les enseignants que nous sommes, nous allons dans les toilettes publiques
04:26 et ce qui n'est pas sain, c'est que nous gardons l'image du corps enseignant,
04:30 l'image même de la Côte d'Ivoire, qui est vraiment un pays émervant.
04:33 Face à cette situation, les parents d'élèves délaissent l'établissement,
04:37 quitte à scolariser leurs enfants ailleurs.
04:38 Construit à la fin des années 70, le groupe scolaire Portbouémarché 2
04:42 est d'ailleurs la première école du quartier,
04:45 un établissement sur lequel vous pourrez en apprendre plus
04:47 à travers un éclairage de Lucien Aoussi.
04:49 C'est la fin de deux ans d'exil pour l'ancien chef de gouvernement nigérien,
04:54 Hama Amadou.
04:55 Ce dernier a en effet atterri à Niamé dans la matinée du 12 septembre 2023.
04:59 En avril 2021, l'ancien leader du parti Loumana a quitté la prison de Filengué,
05:04 suite à une autorisation de soins à l'étranger.
05:07 Depuis, il n'avait pas remis les pieds dans son Niger natal.
05:10 De son côté, la Jinte au pouvoir n'a pour l'instant pas émis le souhait
05:13 de voir Hama Amadou retourner derrière les barreaux.
05:16 Pour Ali Lamine Zayn, le premier ministre civil désigné par la Jinte,
05:20 il est normal qu'Amadou rentre au pays pour participer
05:23 à l'effort de mobilisation de toutes les énergies.
05:26 Reste à voir si ce dernier participera au dialogue inclusif annoncé par la Jinte
05:31 et qui devrait se tenir dans les jours à venir.
05:35 10 000. En Libye, c'est le nombre de disparus causés par la tempête Daniel.
05:39 Du moins, c'est l'estimation faite par le croissant rouge libyen.
05:42 Le dimanche 10 septembre, l'est du pays a été ravagé par des pluies torrentielles,
05:47 plus particulièrement la ville de Derna où des barrages des quartiers entiers ont été emportés.
05:52 Conséquence à un bilan provisoire qui fait état de 2300 morts et 7000 blessés.
05:57 Ainsi, en réponse aux besoins d'aide humanitaire qui dépassent largement
06:01 les capacités du croissant rouge libyen et même les capacités du gouvernement,
06:05 un appel d'urgence va être lancé aux Fédérations internationales de la Croix-Rouge
06:09 ainsi que du croissant rouge.
06:11 C'est la fin de cette édition du 7 minutes.
06:13 Merci de l'avoir suivi.
06:15 L'actualité continue sur 7info et 7info.ci.
06:19 [Musique]