Revenue de Syrie en janvier, une femme d’origine algérienne sur le point d’être expulsée de France

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Transcript

00:00 accepté sur le sol français les veuves de djihadistes de retour de Syrie ?

00:04 C'est en filigrane la question qui va se poser aujourd'hui au tribunal judiciaire

00:08 de Lille qui doit se prononcer sur l'expulsion de Sana, une algérienne de

00:13 24 ans, l'une des 71 femmes de djihadistes ramenées de Damas depuis 2022,

00:18 l'une des rares surtout à ne pas avoir été mise en examen pour terrorisme.

00:22 Pourtant aujourd'hui le préfet du Nord va tenter de la renvoyer en Algérie au

00:26 motif qu'elle représenterait une menace à l'ordre public.

00:30 Dimitri Vernet, le préfet, lui reproche en fait de jouer un double jeu.

00:34 Et bien oui puisque vous avez d'un côté cette femme qui semble essayer d'oublier

00:37 son passé, elle se balade bras nus, cheveux détachés et respecte ses

00:41 obligations judiciaires et son suivi psychologique. Mais de l'autre son visage

00:45 semble bien différent car devant les enquêteurs son comportement intrigue.

00:48 Selon les informations d'Europe 1, elle rit des décapitations auxquelles elle a

00:52 pu assister. Pire encore, la justice lui reproche de ne pas avoir condamné

00:56 fermement les actes de terrorisme. Aussi elle se dit privilégiée, privilégiée

01:00 d'avoir été mariée à un combattant de l'état islamique blessé en 2014.

01:04 Elle détourne également les questions des enquêteurs, répond à côté une double

01:08 personnalité qui fait penser aux autorités qu'elle n'a en réalité pas

01:11 tourné le dos à son passé. Pourtant née sur le territoire, Sanaa n'a pas de

01:15 papier français car sa mère radicalisée s'était opposée à sa naturalisation

01:19 lors de son adolescence. Elle dispose donc de papier algérien et y risque

01:24 l'expulsion aujourd'hui. En revanche quoi qu'il arrive, ses deux filles de 5 et 7

01:28 ans placées en famille d'accueil resteront en France.

01:30 Merci Dimitri.