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  • 05/09/2023
Thomas Sotto reçoit Aurélien Rousseau, Ministre de la santé et de la prévention sur le plateau des 4 vérités. 

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Transcription
00:00 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Aurélien Rousseau.
00:04 On va commencer par une question un peu vintage, mais ainsi va l'actu, ainsi va le virus,
00:08 revoilà le Covid et on a tous des cas autour de nous ces jours-ci.
00:11 Ce retour du Covid est-il inquiétant ?
00:14 Il n'est pas inquiétant particulièrement.
00:17 Aujourd'hui, l'OMS n'émet pas d'alerte.
00:20 On n'a pas à changer nos comportements, mais on a à avoir les réflexes qu'on avait eus.
00:26 On a des symptômes, on porte un masque.
00:29 On va voir une personne fragile, on porte un masque, les gestes barrières.
00:33 C'est ça qui fait le mal.
00:34 Il n'est pas question de réimposer des mesures.
00:36 L'isolement pour les malades, ce n'est toujours pas d'actualité.
00:39 Ça ne revient pas d'actualité.
00:40 Par exemple, aujourd'hui, quand vous avez le Covid, il est préférable de rester chez soi
00:45 et de ne pas aller travailler.
00:48 Vous avez vu des membres du gouvernement, y compris qui ont annulé des déplacements.
00:52 Je pense qu'on serait tous mieux et on passerait un meilleur automne
00:57 si l'épidémie n'était pas trop forte, mais on se tient prêt, par ailleurs,
01:00 comme il y a de nouveaux variants.
01:02 On se tient prêt à accélérer, si besoin, la campagne de vaccination.
01:05 Mais la clé, ça va être les gestes barrières et la protection des plus fragiles.
01:10 Mais aujourd'hui, on peut continuer à aller travailler quand on est positif au Covid.
01:13 Vous n'allez pas redurcir le protocole.
01:15 Ce n'est pas prévu à date.
01:16 On n'a pas prévu à date de redurcir le protocole,
01:19 mais je pense que ça passe par la responsabilisation de chacun.
01:23 On sait ce que ça a fait vivre au pays.
01:25 On sait ce que ça a fait vivre au système de santé.
01:27 Et on sait au fond comment se protéger.
01:30 Si on a le Covid, on reste chez soi.
01:31 Et si on a des symptômes, on porte un masque.
01:33 Il y a deux nouveaux variants, vous les évoquiez.
01:35 Est-ce que les vaccins actuels sont efficaces contre ces variants ?
01:38 Alors, il y a le premier variant où on sait que le vaccin est efficace,
01:42 puisqu'il est assez proche d'Omicron.
01:44 Un autre variant qui est le produit de très nombreuses mutations
01:49 où le vaccin est moins proche.
01:51 Mais nous avons tous construit une immunité face au Covid.
01:56 Donc, encore une fois, notre préoccupation,
01:58 ce sont les personnes fragiles.
01:59 Et par ailleurs, le fait que ce nouveau cas
02:03 qu'on a détecté effectivement dans le grand Est,
02:05 il y en a 25 cas dans le monde qui ont été détectés,
02:08 ça montre aussi, contrairement à ce que disent certains,
02:10 que notre système de vigilance et d'alerte,
02:12 il est toujours en fonctionnement.
02:15 Et s'il faut qu'on le rehausse, on le rehaussera.
02:17 Est-ce que vous allez avancer la date de vaccination de nouvelle dose
02:19 qui est prévue à partir du 17 octobre avec la grippe ou pas ?
02:22 À ce stade, on ne l'avance pas.
02:24 Mais si l'épidémie accélérée,
02:26 et on a tous le souvenir de moments,
02:28 notamment quand le variant Omicron avait pris le pas sur les autres,
02:32 s'il faut accélérer, on accélérera.
02:34 Mais c'est vrai qu'avoir simultanément grippe et Covid,
02:37 notamment pour les personnes âgées, c'est plus simple.
02:39 Donc, on se tient prêt, comme on l'a fait depuis le début de cette épidémie.
02:43 Maintenant, effectivement, c'est un peu vintage.
02:45 Dernière question sur ce sujet.
02:46 La vaccination Covid va-t-elle redevenir obligatoire
02:49 pour les soignants à l'hôpital ?
02:51 Aujourd'hui, on se plie à l'avis de la Haute Autorité de Santé,
02:54 qui est notre boussole, comme là aussi depuis le début de l'épidémie.
02:58 Et si jamais, encore une fois,
03:00 l'intensité de la circulation épidémique s'accentuait,
03:04 on solliciterait à nouveau un avis de la Haute Autorité de Santé.
03:07 Mais pour l'instant, cette vaccination est fortement recommandée.
03:10 On en reste au sein.
03:11 C'est vigilance à tous les étages, mais pour l'instant, ça ne bouge pas.
03:13 Une autre campagne de vaccination va commencer le mois prochain dans les collèges,
03:16 celle contre le papillomavirus, le HPV, responsable de cancer.
03:20 Il sera proposé aux élèves de 5e, aux filles comme aux garçons.
03:23 Pourquoi ce choix ?
03:24 Ce choix, parce qu'en fait, on est très en retard.
03:27 Voilà, on a souvent le...
03:29 C'est souvent cocorico dans notre pays,
03:30 mais là, on est très en retard en matière de prévention.
03:33 Un pays comme l'Australie,
03:34 il a réussi à éradiquer le cancer du col de l'utérus.
03:37 Donc oui, on propose aux garçons, aux jeunes garçons et aux jeunes filles, ce vaccin.
03:42 Aujourd'hui, un peu plus de 30% des jeunes filles sont vaccinées,
03:45 moins de 10% des garçons.
03:47 Or, on a des...
03:49 Ça peut donner des infections et ensuite des cancers du col de l'utérus,
03:53 de la vulve, du vagin, mais aussi de l'anus.
03:56 Donc du coup, ça concerne toute la population et on doit se préparer à ça.
04:00 Sauf que ce vaccin, il n'a pas toujours eu bonne réputation dans le passé.
04:03 Est-ce qu'il est fiable ?
04:03 Est-ce qu'il est sûr aujourd'hui ?
04:05 C'est un vaccin qui a été administré 300 millions de fois dans le monde.
04:09 Donc, les autorités sanitaires du monde entier le surveillent.
04:13 Nous, l'Agence nationale de sécurité du médicament,
04:16 je lui ai demandé de faire une surveillance particulière.
04:19 Il a été déjà prescrit des millions de fois dans le pays.
04:22 Donc, il n'y a pas d'inquiétude ?
04:22 Donc, on n'a pas d'inquiétude.
04:24 Il a toutes les autorisations scientifiques et on a maintenant suffisamment de recul.
04:28 300 millions de fois en 10 ans, on a du recul sur l'administration de ce vaccin.
04:32 Combien de doses sont prévues ?
04:34 On a autant de doses que nécessaire.
04:36 Ce qui est très important à savoir, c'est qu'on va aller, c'est ça la grande nouveauté.
04:40 On a décidé avec Gabriel Attal d'aller dans les établissements,
04:45 dans les classes de cinquième, on va avec…
04:48 C'est d'accord, mais sur les doses, parce qu'il y a un sujet sur les doses.
04:50 C'est deux doses qui sont prévues ?
04:51 C'est deux doses, absolument.
04:52 L'OMS dit une suffit, notamment pour les moins de 20 ans ?
04:55 Oui, enfin l'OMS dit ça et en même temps, aujourd'hui,
04:58 les autorités sanitaires en France, mais dans d'autres pays, recommandent deux doses.
05:03 Moi, je ne suis pas infectiologue ou vaccinologue.
05:07 Je me plie…
05:07 Pour vos enfants, ça sera deux doses ?
05:09 Ça sera deux doses. Ma fille, une de mes filles, vient de faire sa deuxième dose il y a quelques jours.
05:14 Donc voilà, on va faciliter le plus possible.
05:16 Et notre but aussi, c'est d'aller dans les collèges pour que…
05:20 On a commencé hier une campagne de communication, parce que ce n'est pas évident,
05:23 cette vaccination, pour avoir des supports de discussion entre parents et enfants.
05:27 C'est d'abord ça, puisqu'il faut évidemment l'autorisation des parents,
05:30 mais aussi avec les profs, avec des médecins, parce que ça, encore une fois,
05:34 ça n'est pas évident, mais c'est un enjeu de santé publique majeur.
05:38 Oui, c'est une vaccination 100% gratuite.
05:40 Aurélien Rousseau, plus de 30% de la population française vit aujourd'hui dans un désert médical.
05:44 Beaucoup renoncent à se faire soigner.
05:46 Plus d'un sur dix n'ont pas de médecin traitant.
05:48 Notre système de santé, qui s'est longtemps enorgueillie d'être le meilleur du monde,
05:52 s'est-il tiers mondisé ?
05:54 Je pense que vraiment, cette expression est un peu exagérée.
06:00 Le système de santé, il vit des difficultés.
06:03 Personne ne va raconter l'inverse.
06:07 J'ai passé une partie de l'été à rencontrer des professionnels libéraux ou à l'hôpital.
06:11 Il est à la fois formidable et extrêmement fragile,
06:14 et toujours sur une ligne de crête.
06:16 Pour les services d'urgence, on est plutôt sur le extrêmement fragile.
06:19 Ils ne savent plus où donner de la tête.
06:20 Il y a quelques jours, le patron du syndicat SAMU Urgence France
06:22 a dit que la situation était plus grave encore cette année que l'été dernier,
06:26 parce qu'elle a touché tous les départements,
06:28 parce qu'il y a des urgences qui ont fermé, qui ne peuvent plus accueillir tous les patients.
06:30 On a vu ça à Laval, on a vu ça à Saint-Tropez, on a vu ça dans beaucoup de villes.
06:34 On l'a vu au Cap d'Ac de cet été, où on a l'histoire d'un monsieur
06:37 qui a dû appeler trois fois le SAMU pour qu'il vienne,
06:40 et le monsieur est mort d'un infarctus.
06:41 On a une grève de 73 SAMU sur 100 annoncées à partir d'après-demain.
06:47 Qu'est-ce qu'il faut faire ?
06:47 En fait, juste, pardon, excusez-moi, mais je pense qu'il faut être un tout petit peu plus précis.
06:55 On a 680 services d'urgence en France.
06:58 Il y en a cinq qui ont été fermés cet été, cinq entièrement fermés.
07:02 Il y en a une quarantaine qui ont dû fermer ponctuellement, notamment sur la nuit.
07:05 Quand on tombe sur cela, quand on a un problème de santé, c'est une perte de chance.
07:07 Absolument.
07:08 Aujourd'hui, on considère que c'est pour ça qu'on a incité tous les Français à passer par le 15.
07:14 Et là, il y a des professionnels, notamment des assistants de régulation médicale
07:18 et des médecins régulateurs, qui vous orientent vers…
07:21 Qui sont de très bonne volonté, mais qui sont à bout,
07:23 et c'est pour ça qu'ils vont se mettre en grève,
07:25 parce qu'ils n'arrivent plus à tout gérer, parce qu'on renvoie tout sur le 15.
07:27 Mais ils sont de bonne volonté, ils sont mobilisés,
07:30 mais c'est aussi pour ça que la semaine dernière,
07:33 la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé des mesures pour la nuit,
07:36 parce que ce qui est aujourd'hui le plus difficile,
07:39 c'est de pourvoir ces postes de nuit pour les infirmières,
07:41 ou pour les infirmiers-infirmières, ou pour les médecins.
07:45 Et donc, ce sont des mesures très concrètes qu'on met en œuvre.
07:48 Par contre, vous citez cet exemple du Cap d'Agde,
07:51 évidemment, on parle d'un décès, donc c'est d'abord à la famille, à la victime à laquelle on pense.
07:57 Il y a une enquête qui est en cours.
07:59 Je pense qu'il vaut mieux être prudent sur le fait de dire que c'est l'organisation...
08:03 Et il n'est pas question de remettre en cause les compétences des gens du SAMU,
08:05 il est question de dire qu'ils sont débordés.
08:07 Absolument.
08:07 Et ils trouvent aussi qu'ils ne sont pas assez payés, c'est une de leurs revendications.
08:10 Est-ce que cette revendication sera entendue avec la grève qui commence à près demain ?
08:13 Alors, il y a deux choses.
08:14 Les personnels du SAMU, notamment tous les personnels des hôpitaux qui travaillent sur les gardes,
08:21 vont être plus payés.
08:22 Et en effet, les assistants de régulation médicale,
08:25 mais j'ai eu l'occasion de le dire,
08:27 revendiquent parce qu'ils sont montés en compétences,
08:29 ils sont aujourd'hui le pivot de la régulation médicale.
08:32 Ce sont des professionnels qui ont fait une école pour être formés.
08:35 Donc moi, je considère que leurs revendications sont en partie légitimes.
08:38 C'est-à-dire qu'ils peuvent espérer une hausse de combien ?
08:40 Indemnitaires et de catégories.
08:44 Donc on est en train de travailler dessus.
08:46 Je recevrai leurs représentants syndicaux.
08:48 Mais ils seront augmentés ?
08:50 Il y aura des réponses.
08:52 Alors après, est-ce que c'est de l'indemnité ?
08:54 Est-ce que c'est de l'indice ?
08:56 Comme on parle en fonction publique.
08:57 Est-ce que c'est une grille ?
08:58 Est-ce qu'ils sont reconnus comme personnels soignants ?
09:00 Ils ont beaucoup de revendications et on travaille dessus depuis cet été.
09:03 On parle beaucoup de laïcité à l'école, M. le ministre de la Santé, avec notamment les abayas.
09:07 Est-ce que le problème se pose aussi dans nos hôpitaux publics ?
09:10 Oui, le problème existe dans nos hôpitaux publics.
09:12 Mon prédécesseur avait confié à Patrick Peloux une mission sur ce sujet.
09:18 Dont les conclusions étaient édifiantes.
09:20 Le système sanitaire et social est une cible du radicalisme, notamment islamiste.
09:24 Il estimait qu'il était urgent de créer une charte de la laïcité obligatoire et systémique
09:28 pour tous les agents hospitaliers.
09:29 Alors la charte de la laïcité, c'est un élément de plus.
09:33 Quand on est fonctionnaire, on est tenu à l'obligation de laïcité et de neutralité.
09:39 Mais oui, c'est une préoccupation.
09:40 On essaie de renforcer très significativement les signalements pour ne pas laisser...
09:46 Vous savez combien il y en a, à peu près ?
09:47 Je n'ai pas de chiffres à vous donner.
09:50 C'est par centaines, par milliers ?
09:51 Non, c'est plutôt de l'ordre de la centaine que de l'ordre du millier.
09:54 Après, le port, si vous pratiquez ou si vous allez à l'hôpital,
10:01 c'est quelque chose de très, très rare chez les soignants.
10:05 Après, évidemment, c'est autre chose pour les usagers du service public.
10:08 Le problème principal, c'est du point de vue de la part des usagers, de certains usagers ?
10:12 Il y a des endroits, on le sait,
10:14 où des personnes refuseraient d'être soignées par une femme, etc.
10:18 Ces comportements-là, ces demandes-là ne sont pas acceptables
10:21 et elles ne sont pas acceptées aujourd'hui dans le service public hospitalier.
10:24 J'ai deux questions pour finir rapidement.
10:26 Que pense le ministre de la Santé ?
10:27 Que vous êtes de la non-augmentation du prix du tabac annoncé par Elisabeth Borne ?
10:31 Moi, je pense que le tabac, aujourd'hui, c'est un fléau de santé publique.
10:34 Il y a 75 000 morts.
10:36 Je pense que cette augmentation, elle devra venir parce qu'aujourd'hui...
10:41 Elle aurait dû venir dès l'année prochaine ?
10:42 Moi, je crois, et je me suis posé la question,
10:45 et on se l'est posé avec la première ministre,
10:48 je pense que dans un contexte où on a une forte inflation,
10:51 on aurait eu beaucoup de mal, je dis les choses aussi simplement qu'on se les ait dites,
10:55 on aurait eu beaucoup de mal à porter un message de santé publique.
10:57 Tout le monde aurait pensé qu'on voulait gratter un peu,
11:01 pardon de l'expression vulgaire, gratter un peu pour les finances publiques.
11:05 Il s'agit d'aller chercher l'argent là où il est pour une consommation qui crée des pathologies,
11:08 qui coûte extrêmement cher aux finances publiques,
11:11 et peut-être de moins taper sur les généralistes.
11:12 On se dit, c'est peut-être pas insureux qu'il faut...
11:14 Si on va chercher ce paquet de cigarettes, peut-être qu'on peut revaloriser un peu plus les généralistes.
11:17 On va rentrer dans une discussion avec les médecins généralistes et leur syndicat
11:21 pour renégocier une convention.
11:24 Il y aura une augmentation au 1er novembre.
11:27 Elle n'est pas encore au niveau,
11:29 mais moi, je souhaite déboucher le plus rapidement possible
11:31 parce que tout ce qu'on a dit sur l'hôpital, la pression, la difficulté,
11:36 les médecins ou les infirmières généralistes,
11:39 ou les infirmières de ville, le vivent aussi très fortement.
11:42 Dernière question, l'interdiction des puffs,
11:45 des cigarettes un peu ludiques et jetables,
11:47 électroniques pour les enfants annoncées par les Ailes des Bonnes.
11:49 C'est à partir de quand ?
11:51 On va le présenter dans le plan national de Luc contre le tabac.
11:56 Donc, ce sera à partir du début de l'année prochaine.
11:58 Donc, janvier 2024, c'est fini ?
12:00 Le précédent plan, il a fait baisser très fortement de 9 points
12:05 la consommation de tabac chez les jeunes.
12:07 Il est passé de 25 à, si mes calculs sont bons, à 16.
12:13 C'est quelque chose qu'on doit pousser parce que le tabac,
12:16 ce n'est pas ludique comme le montrent là les images.
12:20 Donc, janvier 2024, les puffs, c'est fini ?
12:21 Les images de puffs, voilà, ce n'est pas ludique.
12:23 C'est 75 000 morts par an.
12:24 Et par ailleurs, on se battra sur, il n'y a pas que cette mesure
12:27 dans le plan national de Luc contre le tabac.
12:29 Le prix du tabac finira par augmenter, si j'ai bien compris.
12:30 Et le prix du tabac devra augmenter quand on sera aussi dans un contexte
12:35 où les Français vivent aujourd'hui sur leur pouvoir d'achat
12:38 une pression assez forte.
12:40 Et moi, je ne veux pas mélanger les messages entre la santé publique
12:43 et les finances publiques, même si ça se croise régulièrement.
12:45 Merci beaucoup Aurélien Rousseau d'être venu dans le KB.