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  • 04/09/2023

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00 [Générique]
00:06 La deuxième partie du talk show du Foussem.fr.
00:10 Il est toujours là, Wagen alias Don Corleone.
00:15 On a aussi Régis, on a aussi Bilal, on a toujours Guillaume.
00:20 Les amis, je vous propose de regarder la magnifique infographie réalisée par Jad Volp
00:27 à la réalisation de cette émission, le groupe de l'Olympique de Marseille.
00:31 Maintenant que le mercato est fini, même s'il reste encore quelques marchés qui sont ouverts.
00:37 Donc vous voyez l'effectif avec les gardiens López Blanco, défenseurs Gigo, Mbemba, Balerdi, Maïté, Klos, Lodi, Murillo, Soglo,
00:44 les milieux Kondogbia, Veretour, Rongégué, Unaï et les attaquants Obamian, Vitinha, Endiaï, Sarari de Correa et Mugué.
00:52 Maintenant que l'effectif est au complet, est-ce que vous êtes satisfait de cet effectif ?
00:59 Ma première question. Et jusqu'où vous le voyez aller ?
01:05 Est-ce que vous avez confiance dans ce groupe ? Au-delà de l'entraîneur dont on a un petit peu parlé dans la première partie de l'émission.
01:11 Régis, tiens on commence avec toi.
01:13 Moi sur le papier c'est tout à fait correct. Après jusqu'où on peut aller, j'en sais strictement rien.
01:19 Ça peut fonctionner, comme ça peut beaucoup moins bien fonctionner, le début de saison nous le démontre.
01:26 Je trouve que c'est un groupe qui manque un peu de personnalité, mais ça peut venir avec l'engouement.
01:31 Mais sur le papier, je pense qu'on peut difficilement faire mieux vu nos moyens.
01:36 Et tu nous vois arriver où avec cet effectif ? Que ce soit en Europa League ou que ce soit en championnat ?
01:41 Tu nous vois faire des bonnes performances ?
01:43 Vraiment, le championnat, il faut être réaliste, on a parlé, si tu n'es pas troisième ou quatrième de ce championnat, c'est un échec total.
01:53 Parce qu'à part Monaco qui va flambé cette année, visiblement là on sera à des difficultés, il n'y a plus Lyon, donc il reste Paris, Monaco, Rennes qui est toujours...
02:03 Tu as toujours Lille.
02:04 Voilà, ouais, tu vas faire... Moi je trouve que si on fait quatrième, c'est une conte-performance.
02:09 Donc je nous vois très largement dans les cinq premiers sans aucune difficulté.
02:13 L'Europa League, ce qu'on a vu sur le tour préliminaire, il y a des équipes qui jouent, Ajax ça joue, les Anglais c'est toujours dur à prendre.
02:22 Vraiment, j'ai aucune certitude, c'est réel.
02:28 Bilal, est-ce que tu es satisfait de l'effectif et est-ce que tu penses qu'on s'est renforcé par rapport à l'an passé ?
02:35 L'effectif, oui, on s'est bien renforcé, pour moi, par rapport à l'année dernière.
02:41 C'est-à-dire que tu avais une attaque qui ne marchait pas l'année dernière, tu as marqué très peu de buts, c'était tes défenseurs qui ont marqué plus de buts que tes attaquants, Romy Sanchez.
02:47 Donc tu as acheté quatre attaques, donc si tu achètes quatre offensives, pour moi, j'espère qu'il y en a un, deux ou trois qui vont marcher.
02:53 Et défensivement, tu as gardé tes meilleurs éléments avec Mbamba, Jigo et Balerdi-Ormi, le départ de Colasinac.
03:01 Et tu t'es renforcé avec Lodi qui est censé, je dis bien censé, parce que sur ce que j'ai vu depuis, pour le moment je suis un peu mitigé sur le joueur,
03:09 mais qui est censé être bien plus performant que Tabarez.
03:12 La vraie interrogation, c'est le chef d'orchestre. Est-ce que le chef d'orchestre sera meilleur que l'ancien chef d'orchestre ?
03:19 Parce que pour moi tes forces l'année dernière, c'était tes défenseurs qui se projettent, qui marquent des buts.
03:23 Donc ça, c'est arrêté, coupé, fini, ils restent derrière, ils n'arrivent même pas à faire des passes à deux mètres, tes défenseurs maintenant.
03:29 Et ta faiblesse l'année dernière, c'était tes attaquants.
03:31 On a vu que c'est Lodi qui prenait leur couloir quand même.
03:33 Les trois centraux, les trois centraux. Ils n'osent même plus faire une passe devant. Ils prennent le ballon, ils ne savent plus quoi faire après avec.
03:40 Mais ça, je pense que le chef d'orchestre va essayer de les programmer pour qu'ils arrivent à jouer ensemble.
03:47 Donc si tu me demandes ce qu'on va faire cette saison, sur ce que j'ai vu jusqu'à maintenant, rien.
03:53 Mais sur ce qu'on va voir demain, avec l'effectif qu'il a sous la main, pour moi je ne peux pas dédouaner l'entraîneur.
03:58 Il a des joueurs de qualité à sa disposition, à lui de les faire bien jouer.
04:03 Je ne peux pas croire qu'ici autour de cette table, vous me dites qu'il y a des mauvais joueurs dans cet effectif.
04:07 Par rapport à ce qu'on a connu dans le passé...
04:09 Moi je peux te le dire, mais je présente l'émission.
04:12 Je suis d'accord, on a quand même un effectif de qualité. Si on ne finit pas dans les 4 premiers à cette fin de saison, ce n'est pas possible.
04:23 Après, la grande interrogation c'est Marcel Naud. Qu'est-ce qu'il va arriver à faire avec cet effectif ?
04:30 Pour l'instant, à part le gesticulé sur le bord du terrain, je n'ai pas l'impression que les joueurs sont imprimés de ce qu'ils veulent faire.
04:43 L'année dernière, même si ça a mis un peu de temps avec Tudor, on voyait ce que l'équipe voulait faire, on voyait ce pressing, on voyait cet engagement.
04:53 Là, à part passer, je la donne sur le côté, derrière, pas trop de jeu vers l'avant, ça ne joue pas en première intention.
05:02 Je suis encore un peu sceptique.
05:07 Je n'ai coupé la parole à personne. J'ai atteint du vue. Et maintenant c'est mon tour de parler.
05:16 Merci Wagen.
05:21 Tu vois, je suis...
05:23 Alors l'effectif, si on parle des individualités, je trouve qu'il y a des individualités de qualité.
05:31 Mais encore une fois, pour moi ça ne suffit pas.
05:35 Je trouve que les individualités sont de qualité, mais le groupe n'est pas bon.
05:41 Il n'est pas bon dans le sens où je continue à appuyer là-dessus.
05:44 Ça manque de caractère, ça manque de leader, ça manque de gagnant.
05:49 Tu peux me dire ce que tu veux de Sanchez et Endko.
05:53 Mais pour moi, c'est des vrais joueurs qui ont cette fibre de champion.
05:59 Chose qui manque, à mon sens, cruellement.
06:03 Et à quoi on peut s'attendre ? Je pense que c'est un peu trop tôt pour le dire.
06:09 À ce qu'à aujourd'hui, je suis inquiet. Vu ce que je vois, vu le jeu proposé, oui.
06:15 Mais je pense que c'est un peu trop tôt pour se prononcer jusqu'à où peut aller cet OM là.
06:22 C'est un inconnu qu'on dogue bien quand même.
06:24 S'il prend le leadership, c'est quand même un beau joueur. Ça peut changer l'équipe.
06:30 C'est un peu le factor X de son système en fait qu'on dogue bien.
06:35 Mais sans parer haut.
06:38 Est-ce que Bilal, la difficulté de cette équipe,
06:42 mais je suis surpris que Marcelino ne le voit pas ou ne se réajuste pas,
06:47 il nous a vendu un 4-4-2.
06:49 Mais en fait, j'ai plus l'impression que ce soit un 4-2-4.
06:53 Et je ne fais pas ça pour philosopher ou pour faire le grand tacticien, le grand théoricien.
06:58 C'est dans le sens où quand tu joues à 4-4-2, normalement, tu es deux joueurs de côté.
07:03 En fait, c'est des milieux de terrain ou des attaquants de hippocampus ou tauvains qui sont des travailleurs.
07:11 C'est-à-dire qu'ils vont venir faire des fermetures, se replacer, aider leurs compères, que ce soit Klos ou Lodi sur les côtés.
07:18 Là, on a vraiment quatre attaquants. C'est pour ça que je parle de 4-2-4.
07:21 Parce que que ce soit Sarh sur le côté droit ou que ce soit Correa sur le côté gauche,
07:28 les deux, on l'a vu, Correa a laissé Lodi complètement en solo.
07:32 Vas-y, débrouille-toi.
07:33 Donc l'autre, heureusement qu'ils n'étaient que 10 et pas 11 parce qu'il était déjà numériquement en sous-nombre.
07:38 Est-ce que de jouer avec quatre attaquants comme ça, n'est-ce pas un peu trop risqué, surtout à l'extérieur ?
07:44 Et de laisser Rongier et Veretout ou Kondogbia et Rongier ou Kondogbia et Veretout par la suite, en fonction de la doublette, tout seul isolé au milieu de terrain ?
07:51 La difficulté, c'est dans ce système que tu nous expliques, c'est congé le ballon ou congé pas le ballon.
07:56 C'est ça.
07:57 Donc congé le ballon dans ce système-là avec tes quatre attaquants, t'es dans l'obligation que t'aies au moins un joueur qui vienne décrocher pour donner une solution.
08:04 C'est ce qui manque aujourd'hui.
08:05 Vous voyez du stade, quand Rongier ou Veretout ont le ballon, ils regardent, personne, tout le monde veut le ballon dans les pieds.
08:13 Pas un seul appel en profondeur, pas une fois.
08:15 Donc ça c'est avec ballon.
08:17 Sans ballon, mais souvent en Ligue 1 c'est beaucoup de 4-3-3 ou c'est du 3-4-3 et en fait souvent ils sont à une infériorité numérique les deux.
08:26 Donc en fait tu te retrouves à avoir deux joueurs qui étaient l'année dernière dans tes meilleures phases, c'était quasiment les meilleurs joueurs l'année dernière.
08:32 Quand on gagne nos 10 matchs d'affilée, c'était la meilleure doublette, Rongier, Veretout.
08:36 Et en fait dans ce système-là, ils sont pas du tout adaptés au système.
08:39 Donc encore une fois, ça en revient à ce qu'on disait, tu prends un entraîneur.
08:42 En fait moi j'ai toujours ma question que je me pose, c'est est-ce que c'est le système qui fait les joueurs, est-ce que c'est les joueurs qui font le système ?
08:49 Et là, sous l'Angoria, c'est le système qui fait les joueurs.
08:52 Moi ça, ça me pose problème parce que pour moi, on met les joueurs dans les meilleures dispositions.
08:57 Là, si tu me demandes est-ce qu'ils sont dans les meilleures dispositions, je te dis non.
09:00 Et tout le monde le voit et l'entraîneur, soit il est aveugle et pour autant quand j'ai eu l'opportunité de discuter avec lui, il m'a dit je suis prêt pour la Ligue 1.
09:09 Je dis ah, parce que la Ligue 1 c'est pas l'Espagne, je l'avais dit moi, c'est pas le tchiki-taka, y'a pas ça en Ligue 1, ça va rentrer fort.
09:16 Comme je vous avais dit, quand vous allez jouer à Metz, vous allez voir ce que c'est la puissance de la Ligue 1.
09:21 C'est pas très fort techniquement, mais c'est très agressif.
09:23 Il m'a dit mais moi j'aime pas le jeu de conservation de balles, moi je veux un jeu vertical et direct.
09:29 Tous les buts qu'on a marqués, on a pas marqué de contre-attaque.
09:31 Donc je peux même pas dire que c'est un jeu où on attend et on contre parce qu'on l'a pas fait cette saison.
09:35 Donc soit l'entraîneur va devoir s'adapter parce qu'il y a un problème, tout le monde le voit et les entraîneurs en face le voient aussi.
09:42 Si nous on le voit, simple amateur, alors je parle même pas des préparations des entraîneurs, il se dit c'est champagne contre l'OM.
09:48 Excusez-moi mais moi je suis un professionnel du secteur.
09:50 Vas-y, vas-y, pardon.
09:51 Mais non, je suis journaliste, j'ai une carte de presse, toi tu dis que je suis amateur.
09:55 Mais on n'est pas partie de ce taf pro.
09:57 Ça c'est pas faux.
09:59 Guillaume, est-ce que tu es d'accord avec l'analyse de Bilel ?
10:01 Ben tout à fait.
10:02 Tu vois par exemple, Sampaoli quand il a vu que son système marchait plus, il a su s'adapter à la Ligue 1.
10:10 Il a su changer, se réinventer pour faire en sorte que son système marche mieux.
10:16 Maintenant quand tu as entraîné pendant des années en Espagne, que tu arrives en France, je pense qu'il ne s'attendait vraiment pas à cet impact physique, au jeu qu'on a en France.
10:26 Maintenant il va falloir qu'il se réadapte.
10:29 Et surtout, tu ne peux pas, comme il disait, quand tu es à la ligne de 4 devant, que tu te retrouves avec tes deux mieux terrain, Roger Veretout qui doit organiser le jeu, c'est compliqué.
10:42 Et tu le vois à chaque fois, ils avancent, ils doivent écarter.
10:45 Tu dois avoir ce mec qui va venir.
10:49 Il doit décrocher.
10:51 Même quand tu es au milieu, il faut que tu en aies au moins un ou deux qui peuvent perforer.
10:55 Veretout l'a un peu fait le max.
10:59 C'est pour ça que tu as senti qu'il y avait eu un changement. Ils étaient 10.
11:01 Grosso modo, il y en a au moins un qui s'est dit "on va quand même le faire" parce qu'on est un de plus.
11:05 Même si c'est la première fois que je regarde l'OM, à 11 contre 10, c'était impossible pour moi, si tu n'étais pas le rouge là-haut, de savoir qu'ils étaient 10.
11:13 Si tu es 11 contre 11, sans problème, j'ai mes 200 trous qui sont restés derrière comme s'il y avait 4 attaquants en face.
11:19 C'est logique, tu l'as dit de toi-même, au milieu, forcément, tu as deux milieux, pas quatre, tu as une infériorité numérique.
11:27 Quoi qu'il arrive, ce match-là ou les matchs précédents, parce que tu as deux éliés.
11:31 Tu as deux attaquants et deux éliés, et non pas deux attaquants et deux milieux comme le voudrait Marcelignot.
11:37 Je ne sais pas ce qu'il ne prend pas, parce que j'ose imaginer que ça travaille quand même à l'entraînement,
11:42 qu'il y a des phases de conservation de balles, des phases d'attaque placée.
11:45 Pour l'instant, on ne le voit pas, on dirait qu'on est sur un match de PlayStation, mais effectivement, tu as raison, tu as deux milieux.
11:56 Et c'est tout. Quoi qu'il arrive, tu as une infériorité numérique au milieu de terrain.
12:01 Et à chaque fois que tu as, je ne sais pas si vous l'avez remarqué, un porteur de balles adverse,
12:06 tu as toujours 3-4 mètres de retard et tu n'as pas cette agressivité-là pour aller chercher le porteur de balles.
12:12 Donc si nous on le voit, comme tu disais tout à l'heure, je pense que ça doit se travailler à l'entraînement et que ça va peut-être reprendre.
12:20 Parce que Nantes, quand même, ils étaient à chaque fois 2-3 sur nous, sur le porteur du ballon, alors qu'ils étaient à 10 contre 11.
12:26 Kader Bamba, il est rentré, il a fait ce qu'il a voulu. Il a fait ce qu'il a voulu et on aurait dit que c'est d'embellir.
12:32 Donc qu'est-ce que ça va être quand ça va être d'embellir ?
12:34 Non mais c'est vrai.
12:36 C'est incroyable de se faire passer comme ça, aucune agressivité.
12:41 En fait, il y a plusieurs types de 4-4-2.
12:43 Moi, j'aime bien prendre le dernier 4-4-2 où j'avais vu des choses qui étaient différentes.
12:47 C'était le 4-4-2 de Bordeaux avec Illibop.
12:49 Et Illibop, en fait, dans son 4-4-2 qu'il avait mis à l'époque en place, pour ceux qui ont la bonne mémoire,
12:52 sur les côtés, tu avais Miku et Ben Arbia.
12:54 Donc tu avais des meneurs de jeu, mais qui rentraient dans le cœur du jeu.
12:57 Et en fait, ce qui te manque aujourd'hui, c'est que tes mecs de couloir, à la base Unai, c'est pour ça qu'il a mis à gauche.
13:02 Parce qu'il n'attend pas d'Unai de faire ce que fait Sarr.
13:04 Il attend d'Unai de rentrer dans le cœur du jeu et de pouvoir apporter une solution à ceux de devant.
13:08 Et là, aujourd'hui, Corea.
13:10 Corea, c'était compliqué.
13:11 Corea, déjà Idriss, il m'a tué avant le match.
13:13 Donc à cause de lui, j'avais un œil différent sur Corea.
13:16 Je me suis dit, ce n'est pas possible, il n'est pas aussi mauvais que tu me le dis.
13:19 Et Idriss, il était quand même catégorique.
13:22 Il m'a dit, Corea…
13:23 Idriss, si tu ne viens pas du Maroc ou du Tunis…
13:25 C'est vrai que quelque part, il me vend l'attaquant d'Ajaccio et il me le vendait comme si c'était Zidane.
13:31 Mais c'est vrai que ce rôle-là, ça me fait penser à l'année dernière.
13:36 Tu sais, avec les trois de devant, il y avait toujours un problème sur un des trois.
13:39 Gendouzi, Malinovski, à chaque fois on en mettait un, on disait, mais il n'arrive pas dans ce poste-là.
13:44 Et là, c'est à gauche.
13:45 Tu as l'impression que celui qui est à gauche, quoi que tu fasses, Unai, Harit et là Corea…
13:49 Je ne parle même pas de Corea, mais il y a un déséquilibre.
13:52 C'est peut-être le système qui n'est pas adapté, tout simplement.
13:55 Corea, un peu à l'image de l'équipe, sur ses premières interventions,
13:59 je l'ai vu faire des crochets, des bonnes balles et je me suis dit,
14:04 ah ouais, Corea, ça va nous apporter, quoi.
14:07 Et puis comme tout le reste de l'équipe…
14:09 L'image de l'équipe, il a duré 10 minutes par eux, il s'est fait noyer.
14:13 Puis il a essayé de dribbler, il jouait arrêté.
14:15 Il jouait facile comme tu joues avec les collègues, en fait.
14:18 Tu sais pourquoi ? Il s'est dit, il a commencé, il s'est dit, oh c'est ça la ligue ?
14:21 C'est facile ? C'est pas ce qu'on me donne du beurre ?
14:23 Et après, c'était les premières minutes, on s'est dit, on va le remettre au -4 ou -5
14:26 parce que la faiblesse de Nantes, c'était abusé, les gars, les 10 premières minutes.
14:30 Ouais, mais 10 minutes.
14:32 Et lui, il s'est dit, bon, c'est ça la ligue, je vais jouer en marchant.
14:35 Il s'est mis train du compte.
14:36 Ça s'appelle la suffisance.
14:37 C'est ça.
14:38 Ah ben lui, c'est l'exemple type de la suffisance.
14:42 Ah ben, et surtout qu'il a été capable de faire un geste au supporter italien,
14:46 il est plein de suffisance, et le jour où il marque contre Benfica,
14:49 il les regarde et il leur fait ça.
14:51 Alors s'il fait ça au Vélodrome, je pense que ça va être quelque chose
14:54 qui risque de lui faire très très mal, ce genre de joueur.
14:57 Tu crois, toi ?
14:58 Ah si.
14:59 T'es sûr ?
15:00 Oui, tu vas voir.
15:01 Le Vélodrome, j'ai hâte de voir ce qu'il va se passer à la reprise.
15:04 Mauvais match contre Toulouse, t'as Paris derrière.
15:07 Si tu fais un mauvais match, t'as Paris et Monaco.
15:09 Si tu fais un mauvais match contre Toulouse, la fin du mois d'octobre va être très compliquée.
15:13 Les amis, vous en avez beaucoup parlé.
15:15 Cet OM manque-t-il de leaders ? C'est la troisième partie de notre émission.

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