La Grande barrière de corail présente des signes de blanchiment

Transcript

00:00 El Niño, garçon en espagnol, doit son nom à des pêcheurs péruviens et équatoriens

00:07 qui ayant constaté un réchauffement des eaux au moment de Noël l'ont ainsi appelé

00:11 en référence à l'enfant Jésus. Ce phénomène cyclique s'illustre par le déplacement

00:15 d'ouest en est d'une énorme masse d'eau chaude dans le Pacifique. Ce réchauffement

00:20 des eaux génère une évaporation anormale qui à son tour modifie le régime des vents

00:23 transformant le cycle des échanges de chaleur et d'humidité entre l'océan et l'atmosphère.

00:28 Ces conséquences sont dévastatrices provoquant à la fois des pluies diluviennes et des glissements

00:33 de terrain sur la côte ouest de l'Amérique du Sud, habituellement sèches, et des sécheresses

00:37 dans les pays du Pacifique tropical ouest. Autre conséquence, ce réchauffement des

00:41 eaux qui s'étend aux grandes profondeurs bloque la remontée des substances nutritives

00:45 nécessaires à la chaîne alimentaire sous-marine et endommage les récifs coralliens.

00:49 Par un jeu d'action-réaction, un phénomène inverse se produit l'année suivante. C'est

00:55 l'épidémie El Niño. Elle prend sa source en profondeur dans un énorme réservoir d'eau

00:59 froide dans la même région puis remonte vers la surface. Ses effets destructeurs sur

01:04 le climat peuvent s'étendre jusqu'en Asie et en Amérique. El Niño revient généralement

01:08 tous les 3 à 7 ans mais il est de plus en plus violent et sa fréquence s'est accélérée

01:12 à la fin du XXe siècle. Toutefois, selon les spécialistes, sa cause n'est pas identifiée

01:16 et il est impossible de dire si c'est le réchauffement de la planète qui multiplie

01:20 et aggrave les épisodes El Niño. Prédire son apparition est délicat mais il peut néanmoins

01:25 être débusqué quelques mois à l'avance.

01:27 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

01:31 "La vie est une aventure" - Albert Einstein