Législatives: le PS mobilisé sur le cas Royal, l'UMP choisit le ni FN ni gauche

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00:00 Après les résultats, vient le temps des tractations d'entre deux tours.

00:06 A gauche, c'est La Rochelle qui focalise toutes les attentions.

00:09 Ségolène Royal est menacée par le candidat socialiste dissident Olivier Falorni dans

00:14 la première circonscription de Charente-Maritime.

00:16 L'ex-candidate à la présidentielle de 2007 doit gagner dimanche si elle veut prétendre

00:23 au perchoir du Palais Bourbon.

00:25 Olivier Falorni résiste, mais les appels se multiplient au PS pour qu'il renonce.

00:30 C'est la présidente de Poitou-Charente, elle est chez elle, à La Rochelle.

00:34 C'est notre ancienne candidate à la présidence de la République.

00:39 Et puis je le dis, on ne peut pas être un candidat de gauche et faire battre une candidate

00:44 de gauche avec les voix de la droite.

00:46 Fait marquant dans cette élection, la moitié des électeurs a voté pour les partis classiques

00:51 de gauche et de droite, quand l'autre moitié s'est abstenue ou a voté pour le Front National.

00:57 Derrière le succès de la gauche se cache en réalité un clivage républicain majeur

01:02 entre deux Frances d'importance numériquement comparable, qui sont soit dans l'adhésion

01:07 aux sensibilités politiques modérées ou bien dans la dissidence républicaine, qu'il

01:12 s'agisse de l'abstention ou du vote Front National.

01:14 Grâce au système proportionnel, les 46% de la gauche et les 34% de l'UMP limitent l'existence

01:20 de triangulaires au second tour.

01:22 On en attend 46 dimanche prochain, dont 32 avec le Front National.

01:27 A gauche, on appelle au Front Républicain, comme dans le Gard, où Martine Aubry a annoncé

01:32 le retrait de la candidate socialiste, arrivée troisième derrière Marion Maréchal-Le Pen

01:37 et le candidat UMP.

01:38 La nièce de Marine recueille ici 34,63% des suffrages, trois points de plus que sa tante

01:44 le 22 avril.

01:45 Le score est absolument fidèle aux ressentis de terrain, donc moi je l'avais dit, les journalistes

01:50 n'entendaient pas forcément nos avions en accueil particulièrement prometteurs.

01:53 Du côté de l'UMP, on reste sur la position du Ni-Ni, ni Front National, ni Front Républicain.

01:59 Mais les tentations de se rapprocher du FN sont nombreuses sur le terrain.

02:03 Dernier enseignement de ce premier tour, la difficulté a existé pour les petits partis

02:08 rester sans accord avec les gros.

02:10 La première victime en est François Bayrou.

02:13 Le chef du Modem est arrivé derrière la candidate socialiste dans son fief de peau

02:18 et son parti a recueilli moins de 2% des suffrages au niveau national.

02:22 Dimanche, c'est son avenir politique qui est en jeu.

02:25 *Bruit de bouche*