Quand Christiane Taubira compare Le Figaro à la Pravda
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00:00 - Madame la ministre, le 8 juillet 2013, dans le Figaro, j'ai consacré une page entière à ce sujet, intitulée "Y a-t-il en France un retour du délit d'opinion sur le cas de Nicolas Bernarbusque, qui a été emprisonné 3 semaines, toujours sans raison valable".
00:13 - Vous donnez vos convictions, vous venez de dire que vous n'êtes jamais péremptoire, et là vous êtes péremptoire, sans aucun élément objectif, vous êtes péremptoire. Et la référence du journal que vous nous donnez, excusez-moi.
00:22 - C'est mon article, c'est mon article.
00:23 - Dominique Renier, j'ai l'information, il a refusé à se soumettre à un relevé d'empreintes.
00:31 - Ne me donnez pas de leçons morales.
00:33 - Madame la ministre, je peux très bien écrire un article en Figaro qui est argumenté.
00:38 - Si vous défendez la liberté d'expression...
00:40 - Vous avez mis en cause le Figaro en tant que titre.
00:42 - Si vous défendez la liberté d'expression, vous m'autorisez à avoir une expression, d'abord une opinion, et ensuite une expression sur le journal, qui tous les deux jours...
00:52 - Non, je vous parle de mon article, madame.
00:54 - ...écrit des mensonges concernant la politique de l'homophéne, tous les deux jours. Voilà.
00:57 - Vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez, à force de me dire.
00:59 - Je vous réponds sur le journal.
01:00 - Je vous dis que je n'ai pas lu votre article parce que je ne suis pas obligée de lire la preuve.
01:02 - J'ai l'information, Dominique Renier, il a refusé que l'on prenne ses empreintes.
01:06 - Vous ne trouverez pas d'équivalent de trois semaines d'emprisonnement pour refus d'ADN, de test ADN.
01:11 - Et il a fourni une identité imaginaire.
01:13 - Ce que vous dites est faux.
01:14 - On le verifiera après, sinon on devrait aller mourir de réussite.