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  • 01/09/2023
Vidéo exclu : Lartiste : "Avec Maître Gims, question business, c'était nul !"
Transcription
00:00 Cet album là je l'ai travaillé tout seul avec mon équipe.
00:08 Il n'y a pas eu de soutien réel de qui que ce soit.
00:12 Et pas même du soutien de Gims qui lui est venu me chercher à l'époque de Phénoméno
00:19 pour monter l'image en crédibilité, l'image de son label parce que j'étais une signature
00:25 crédible.
00:26 Il n'y a aucun froid, je ne peux pas avoir de froid.
00:35 Moi il n'y a pas de froid, il n'y a que du chaud.
00:37 C'est juste que je lui souhaite tout le bien du monde, toute la réussite du monde.
00:43 C'est un artiste talentueux mais en business ça ne m'a rien apporté.
00:48 Ça m'a fait plus de tort qu'autre chose et derrière ça a apporté des conséquences
00:52 violentes et les gens s'en foutaient.
00:56 Alors que quand c'est pour venir me demander de la sephora, pour ça les gens sont présents.
01:04 Et c'est un peu ça que je remets un peu sur les réseaux sociaux et le public le prend
01:09 pour lui ou comme une attaque contre le public.
01:12 Non, je n'ai rien contre le public, au contraire j'ai besoin du public, j'ai besoin de sa
01:15 force.
01:16 Je n'ai rien contre le public.
01:19 Un jour j'ai répondu à une jeune fille "vous êtes que des neoforo99, faites des
01:23 likes".
01:24 Oui, pour certains artistes le public n'est que ça.
01:27 D'autres non, d'autres sont sincères avec leur public.
01:30 D'autres sont là, sont présents, ils veulent vraiment faire des photos, ils sont vraiment
01:35 contents d'être là.
01:36 On n'est que des humains, on a un ego de ouf.
01:47 Et une fierté.
01:50 Des fois c'est de l'orgueil.
01:55 Il faut savoir agir par fierté et des fois éviter d'agir par orgueil.
01:59 Maintenant je ne suis pas le mieux placé pour donner des conseils.
02:02 J'aurais peut-être fait pire.
02:03 Voilà, c'est tout.
02:06 Maintenant, comme je l'ai dit, ça reste un putain d'artiste.
02:10 Pour moi le meilleur artiste urbain actuellement.
02:13 Mais voilà, question business c'était nul.
02:17 Il faut dire les choses.
02:18 Je ne peux pas porter tout seul.
02:20 Quand mon disque de platine est arrivé, personne n'a voulu le fabriquer.
02:25 Le public ne le sait pas.
02:27 Personne n'a voulu fabriquer mon disque de platine.
02:29 La commande pour l'album était certifiée depuis deux semaines déjà et personne n'a
02:34 lancé la fabrication du disque de platine.
02:37 Pour vous dire, c'est une personne en dehors du label, la personne d'Alexandre Kershoff
02:45 qui voulait me signer à l'époque chez Capital, c'est-à-dire cet été, qui a fait lui-même
02:49 la demande de fabriquer mon disque de platine.
02:53 C'est-à-dire que Maître Gims n'a même pas voulu demander, n'a même pas demandé
02:56 la fabrication de mon disque de platine.
02:58 Lui qui attendait comme un dingue mon disque d'or.
03:01 Et un disque de platine c'est deux fois plus qu'un disque d'or.
03:05 Mais bon, il faut que les gens sachent, c'est ce genre de choses, il faut que les gens sachent
03:10 à quel point ce métier pourri est nul et que j'aime le chanter et je serai toujours
03:16 là à faire de la musique.
03:17 Booba est le seul artiste que je respecte.
03:30 Réellement, artistiquement, comment il exprime les choses ? Booba.
03:35 Moi je suis parti le voir, je devais avoir 18 ans.
03:38 Je lui ai dit "donne moi un coup de main".
03:40 Il m'a dit "je suis pas une maison de disques".
03:42 J'étais pas un journée.
03:44 Mais il était en train de kiffer, il était dans sa célébrité.
03:47 Fallait pas le déranger, il avait raison.
03:50 Moi j'étais quoi ? Je devais aller comme je viens de la rue.
03:55 Et que je l'ai vu réussir, et que je vois un mec qui réussit devant moi, il peut pas
03:59 me donner un coup de main tout de suite mais au moins il m'a donné la ce fort d'avancer.
04:02 Tu vois, juste en le voyant.
04:04 *musique*

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