Sarkozy repart en campagne en s'efforçant de prendre de la hauteur

Transcript

00:00 (Applaudissements)

00:03 Merci, Nicolas, de nous faire l'honneur d'être parmi nous.

00:07 J'approuve l'état d'urgence.

00:10 J'approuve la déchéance de nationalité

00:13 pour les binationaux qui ont trahi la France.

00:18 J'approuve l'assignation à domicile.

00:22 (Applaudissements)

00:23 J'approuve les pouvoirs exceptionnels

00:26 donnés au gouvernement, aux préfets, aux autorités administratives,

00:30 à la police, à la gendarmerie, pour traquer les assassins.

00:34 Je veux dire avec gravité

00:37 que nous avons déjà trop attendu

00:40 pour mettre en place l'état d'urgence,

00:43 trop attendu pour donner à la police et à la gendarmerie

00:47 les moyens de démanteler les trafics d'armes de guerre,

00:51 pour entraver la circulation des terroristes,

00:54 pour châtier ceux qui défient la démocratie,

00:58 parce qu'ils la croient faible,

01:00 trop attendu pour tirer dans tant de domaines

01:03 les leçons des attentats du mois de janvier dernier.

01:07 Le communautarisme, c'était la démocratie

01:10 et le respect des libertés individuelles.

01:12 Non, c'était les prémices de la destruction de notre société

01:17 qui doit combattre matin, midi et soir

01:20 un communautarisme dont nous ne voulons pas

01:23 sur le territoire de la République.

01:25 Nul, que cela soit compris et entendu,

01:29 ne peut prétendre vouloir partager le destin français

01:33 sans prendre les valeurs de la France à son compte.

01:36 La France n'est pas un supermarché

01:38 où l'on choisit ce qui vous convient.

01:41 La France est en tout que l'on adopte comme tel

01:44 et auquel on apporte sa contribution et ses sentiments.

01:49 (Musique)

01:52 (...)

01:56 (Applaudissements)

02:00 ---

02:05 (Applaudissements)

02:07 [SILENCE]