Le ministre de l'Intérieur réunit ce dimanche ses soutiens dans son fief, Tourcoing, dans le Nord, pour sa rentrée politique.
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00:00 — Moi, j'ai pas commenté les propos du président Sarkozy. — Qui vous soutient néanmoins de la Présidence.
00:05 — Oui. J'ai pris les propos du président Sarkozy comme un signe d'amitié. Voilà. Et je l'en remercie.
00:09 — Vous avez un soutien pour 2020 ? — Non. Je pense que le président Sarkozy, comme d'autres,
00:13 sait trop que c'est d'abord en étant efficace – et c'est ce qu'on fait au service du président de la République –
00:17 qu'on arrive à convaincre les gens. Vous savez, moi, je pense que c'est parce que c'est la politique de la preuve
00:25 qui fonctionne plutôt que la politique du discours. Et donc on sait tous que l'électorat populaire,
00:28 il faut le chercher un par un pour convaincre les gens qu'on se bat pour eux. Le président de la République, par deux fois,
00:33 a réussi à le faire dans des conditions difficiles. Et nous avons un bon bilan à défendre pour les classes populaires
00:38 et moyennes. Il n'est pas toujours compris. Voilà. Et il faut qu'on l'explique davantage. Et moi, je me mets
00:42 dans cette critique. Les gens en demandent beaucoup plus de sécurité. Ils demandent une meilleure maîtrise
00:46 de l'immigration. Ils demandent qu'on réaffirme la laïcité. Peut-être que je n'ai pas été assez à la hauteur.
00:51 Des attentes des Français, je le ressens. Et je ne donne de leçons à personne. Je dis juste qu'il faut savoir se poser.
00:56 Et le mois d'août est une bonne occasion pour ça et pour réfléchir. Je pense que c'est ce que font en général
01:01 les femmes et les hommes politiques. Et c'est depuis des temps immémoriaux, en tout cas depuis qu'on a inventé la démocratie.