Pascal Praud réagit en direct à la disparition brutale de Gérard Leclerc, suite au crash d'un avion de tourisme qu'il pilotait, sur CNEWS

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00:00 avec nous. Merci beaucoup.

00:02 Euh...

00:04 Qui pensez-vous ce soir et comment y pensez-vous, Gérard Leclerc ?

00:09 Il est un habitué de votre émission.

00:11 -Ce soir, les gens qui ont connu Gérard,

00:15 je suis effondré.

00:16 J'ai eu une peine immense.

00:19 Je pense, évidemment, à Julie, à ses enfants,

00:22 à Julien, à toute sa famille.

00:23 Gérard est indissociable à la réussite de notre programme.

00:28 Sur CNews, il était là le premier jour.

00:31 Je sais pas, d'ailleurs, si vous m'entendez bien,

00:34 puisque je suis dans le TGV, pour tout vous dire.

00:37 Et quand j'ai appris cette information dramatique

00:41 avec Serge Neidjar, nous avons décidé de nous rencontrer

00:45 demain matin, et c'est pourquoi, peut-être,

00:48 vous m'entendez difficilement, parce que je suis dans ce TGV.

00:53 Gérard, c'était l'humour. Gérard, c'est l'intelligence.

00:57 Gérard, c'est la finesse, la bienveillance, la gentillesse.

01:00 Je sais qu'on part toujours de toutes les qualités,

01:05 ceux qui, parfois, s'en vont,

01:07 mais en l'espèce, c'est une réalité.

01:10 Tous ceux qui l'ont connu, ce soir, je les entends,

01:13 je les vois, je les lis, je lis leurs messages,

01:17 et tous disent la même chose.

01:18 C'est un mélange d'intelligence et de bienveillance,

01:23 ce qui n'est pas si fréquent, de gentillesse,

01:26 d'empathie pour les autres.

01:28 Et j'aimais, évidemment, notre complicité,

01:33 j'aimais nos désaccords,

01:35 j'aimais surtout qu'il soit présent

01:38 sur le plateau de nos émissions,

01:41 et c'est une peine immense, ce soir.

01:43 J'ai eu tous ceux qui travaillaient avec lui,

01:46 que ce soit Laurence, qui sera présente demain matin

01:50 par la voix, que ce soit Serge Neidjar,

01:52 le patron de cette chaîne, Olivier Benkemoune,

01:55 Eliott Deval, Marine Lanson,

01:57 et j'en oublie Romain Désart.

02:00 Tous, ce soir, nous nous sommes appelés,

02:04 et tous, ce soir, nous sommes effondrés,

02:07 effondrés de la brutalité de cette nouvelle.

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