Suite de notre série "les anges gardiens de votre été" consacrée à ces professionnels dont le métier est de protéger et secourir les vacanciers. On va prendre de la hauteur direction les Hautes Pyrénées pour partir à la rencontre d'un gendarme d’un peloton de haute montagne.
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00:00 "Je suis David Sicilia, j'ai 51 ans, je suis commandant adjoint au PGHM de Pierre Fitain-Estalas dans les Hautes-Pyrénées.
00:07 La première de nos missions, c'est de porter assistance aux pratiquants de la montagne qui se trouveraient en danger, en difficulté."
00:15 Et justement, alors que David et son collègue secouriste prennent la permanence pour 24 heures, ils sont appelés pour une première intervention.
00:23 Un pilote de VTT a fait une chute en pleine montagne.
00:28 Une fois équipés, les sauveteurs s'envolent. Comme 80% de leur mission, c'est à bord de cet hélicoptère qu'ils vont rejoindre la victime.
00:36 Le sportif est localisé. Il est conscient, mais ses deux bras sont fracturés.
00:45 "Qu'est-ce qui s'est passé, en gros ?"
00:46 "J'ai fait le saut, je suis atterri sur le vélo et en atterrissage, le vélo m'a éjecté."
00:50 Première étape, comprendre l'accident et s'enquérir des douleurs du jeune homme.
00:55 "Donc les douleurs uniquement au niveau des bras, on est d'accord ?"
00:57 Puis place au geste de premier secours, fait sur place, avant que la victime ne soit transportée à l'hôpital.
01:05 Une première mission sans difficulté selon David.
01:08 "Il n'y a rien de vraiment technique, la zone est confortable à la fois pour les secouristes au sol et pour l'équipage."
01:16 La deuxième mission s'annonce elle plus périlleuse.
01:19 Une victime est signalée dans une zone difficile d'accès, venteuse, au relief très escarpé.
01:26 Pour arriver jusqu'à elle, il faut passer en équipage réduit.
01:29 Seul un secouriste et le pilote feront le chemin, les autres sont déposés un peu plus bas.
01:34 "On enlève du poids à la machine pour gagner en sécurité parce que le pilote va avoir besoin de puissance."
01:39 Eté comme hiver, quelles que soient les conditions météorologiques, le PGHM des Hautes-Pyrénées poursuit ses activités de secours depuis 61 ans.
01:49 Tant pis, à la prochaine !