Régis Le Sommier : «Il y a une forme d'épuisement et un sentiment chez les policiers d'être ceux à qui on demande l'impossible»

  • l’année dernière
Le directeur de la rédaction d'Omerta, Régis Le Sommier, dans Soir Info, au sujet de la fronde des policiers : «Il y a une forme d'épuisement et un sentiment chez les policiers d'être ceux à qui on demande l'impossible, et dès qu'ils font une faute, ils payent plus que les autres». 

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Transcript
00:00 En effet, on se trouve dans une histoire de collision,
00:02 de collision, pardon, entre justice et police.
00:04 Ce n'est pas la première fois.
00:06 Il y a eu plein de cas, simplement, qui viennent,
00:10 clorent une série,
00:12 vous avez évoqué tout à l'heure la question de la réforme des retraites,
00:15 sur laquelle les policiers ont été extrêmement mobilisés.
00:18 La question des émeutes également,
00:20 où la police, à qui on a demandé pendant les émeutes,
00:23 la BRI, le GIGN, l'ORED,
00:26 tous ces corps ont été mobilisés.
00:29 D'habitude, ils ne sont pas mobilisés pour des émeutes.
00:31 Il y avait le feu au lac, comme on dit en Suisse.
00:34 Donc, c'est une forme...
00:38 Il y a une forme d'épuisement,
00:40 et puis, il y a un sentiment chez les policiers,
00:41 il faut bien le comprendre,
00:42 d'être ceux à qui on demande l'impossible,
00:46 et puis, dès qu'ils font une faute,
00:47 ça, ils payent plus que les autres.
00:49 C'est ça qui les met en souffrance aujourd'hui.
00:53 Or, la police, ça reste la garante de l'état de droit,
00:56 et on ne peut pas se permettre,
00:57 et le gouvernement ne peut pas se permettre,
00:59 d'où l'intervention d'Elizabeth Borne, je pense,
01:03 et son remerciement aux policiers,
01:04 de se priver de sa police,
01:06 ou d'avoir une police qui ne fonctionne plus.
01:07 ...
01:11 [SILENCE]

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