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  • 21/07/2023
Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, était invité dans La Matinale, ce vendredi 21 juillet, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur Emmanuel Macron : «Il n’a plus rien à dire aux Français, il ne donne pas de cap à la nation».

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Transcription
00:00 c'est qu'en fait, il n'a plus rien à dire aux Français,
00:02 puisqu'il ne s'exprime plus devant les Français.
00:05 Il ne donne pas de cap à la nation.
00:07 Vous savez, tout le monde sait que je suis dans l'opposition,
00:10 un des opposants les plus acharnés.
00:12 Mais vous pouvez être un opposant et reconnaître
00:15 que la politique menée a un cap, une vision qui n'est pas la mienne,
00:20 mais qu'elle existe.
00:21 Non, le pays est à la dérive.
00:23 Et c'est ça qui est effrayant.
00:26 On a connu quand même les plus grandes émeutes
00:29 depuis la guerre.
00:31 Ceux de la guerre mondiale.
00:33 Oui, qui appellent des mesures et on les connaît, ces mesures
00:36 sur la sécurité, sur l'immigration, sur l'école, sur la désespérance sociale.
00:42 Il y a des choses à faire.
00:44 Mais c'est quoi, c'est un manque de courage politique ?
00:45 Non, je pense qu'il est perdu.
00:47 Je pense qu'en fait, il ne connaît pas le pays.
00:49 Il ne l'a jamais connu.
00:50 Ça a été un président de communication,
00:53 la communication et qui a un moment, vous ne pouvez pas éternellement
00:57 communiquer, il y a un moment, le rôle d'un président de la République,
01:01 c'est quand même de fixer un horizon, un cap, d'agir
01:04 et de régler les problèmes des Français.
01:06 Or, là, le seul horizon, s'il y a un horizon, il faut être honnête.
01:09 J'en oublie un, c'est la soumission à l'Union européenne.
01:12 C'est à dire qu'en fait, il n'est pas président de la République.
01:15 Il est gouverneur de Madame van der Leyen.
01:17 Il obéit à Bruxelles et il liquide la France.
01:21 Ça, c'est ce qu'il est en train de faire par manque de mesures précises.
01:26 Et encore une fois, j'ai toujours proposé des solutions à chaque critique.
01:31 J'ai proposé 20 mesures au lendemain des émeutes très précises
01:35 qui pourraient rassembler les Français.
01:37 Si on faisait des référendums, je pense qu'elles seraient approuvées à 80%.
01:40 Sur quelle question ?
01:41 Sur, par exemple, la sécurité, construire des places de prison plus rapidement,
01:45 utiliser les casernes désaffectées, recruter 10 000 assistants juridiques
01:49 pour aider les procédures judiciaires dans les commissariats,
01:51 puisqu'il y a des dizaines de milliers d'affaires bloquées,
01:54 de plaintes précessantes, il faut débloquer la chaîne judiciaire.
01:58 Sur l'immigration, rétablir les frontières nationales,
02:01 expulser les délinquants étrangers.
02:03 Sur l'école, rétablir des cours d'instruction civique,
02:06 mieux payer nos enseignants.
02:07 Sur les économies, les gaspillages, j'ai écrit un livre où Valpognon,
02:11 il y a 40 milliards d'économies à faire.
02:13 Là, demain matin, qu'est-ce qu'on fait ?
02:15 Redéployer l'argent.
02:16 Enfin, il y a tellement de choses à faire dans notre pays.
02:20 Confronter de droite ou de gauche, ce n'est pas un problème de droite et de gauche.
02:24 C'est que les Français voient un homme perdu à la tête de l'État
02:27 parce qu'en fait, je crois que le jeu de communication
02:31 qui a distrait les Français pendant un moment ne les amuse plus du tout
02:36 parce qu'ils ont compris que c'était faux.
02:37 Ça se fracasse sur la réalité.
02:40 [Musique]
02:44 Merci à tous !

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