L'Heure des Pros 2 Été (Émission du 11/07/2023)
Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2 avec William Golnadel,
00:05 Paul Melun, Véronique Jacquier et Philippe Bilger.
00:07 On va commencer cette émission par une actualité malheureusement dramatique.
00:11 Nouvel exemple de l'ultra-violence et de la décivilisation.
00:14 On est à Vieux-Condé dans le Nord, commune de 10 000 habitants.
00:17 Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, Philippe, 72 ans, demande à des jeunes de
00:22 faire moins de bruit.
00:23 Il est lynché, il luttait pour la vie depuis plusieurs jours.
00:29 Il est décédé la nuit dernière.
00:30 Célia Barotte nous explique et vous découvrez son visage.
00:33 Violemment agressé devant son domicile, l'ancien fleuriste de Vieux-Condé a succombé
00:38 à ses blessures.
00:39 Lors de son altercation avec trois jeunes individus, Philippe, 72 ans, a été roué
00:44 de coups puis laissé au sol avant d'être hospitalisé en état de mort cérébrale.
00:48 Sur les réseaux sociaux, le maire de la commune du Nord, David Bustin, s'est exprimé.
00:53 « Je suis resté silencieux jusqu'à aujourd'hui face au drame qui a touché notre ville, comme
00:58 vous toutes et tous, je suis en état de choc face à cet acte d'une rare violence.
01:02 »
01:03 Les trois agresseurs du Septuagénaire ont été mis en examen.
01:05 Ce âgé de 14 et 18 ans pour non-empêchement de commettre un crime ou un délit est non-assistance
01:10 à personne en danger.
01:11 Concernant l'individu de 17 ans, placé en détention provisoire, sa mise en examen
01:16 pour tentative de meurtre va être requalifiée.
01:18 « Ce jeune va être mis en examen pour meurtre.
01:21 Alors, quelle est la peine encourue ? Un majeur qui est poursuivi pour un homicide volontaire,
01:27 encoure la peine de 30 années de prison.
01:30 Mais comme on parle là d'un mineur, la peine encourue est de moitié moins, donc 15 années
01:34 de prison.
01:35 À un détail près, il est âgé de 17 ans ce suspect et donc le jury de la Cour d'Assise
01:41 qui le jugera pourra décider de lever cette excuse de minorité et le juger comme un adulte.
01:46 »
01:47 Un livre de condoléances a été installé dans le hall de la mairie de Vieux-Condé,
01:50 pour rendre hommage à cet ancien commerçant très populaire.
01:52 Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a répondu toutes mes condoléances à la
01:57 famille et aux proches de ce monsieur, victime d'une agression, d'une lâcheté sans nom.
02:02 Trois individus ont été interpellés dès la semaine dernière.
02:04 Ce drame ne restera pas impuni.
02:07 Autre réaction qui va peut-être vous faire réagir, celle de Clément Veil-Reynald.
02:12 Philippe, le fleuriste septuagénaire du Vieux-Condé, roué de coup la semaine dernière par trois
02:17 racailles à qui il demandait juste de faire moins de bruit devant son domicile, est mort
02:21 aujourd'hui.
02:22 La violence ne s'embrasera pas.
02:23 Les ligues immorales ne défileront pas.
02:26 On dit tout aux téléspectateurs et je vous ai dit, Philippe Bilger, on va commencer
02:30 avec Philippe qui a été lynché, battu à mort.
02:33 Et vous m'avez dit « mais je n'ai pas entendu parler de cette information ». Et
02:36 la question qu'on doit se poser, c'est pourquoi ? Pourquoi on n'a pas entendu
02:39 parler de ça, William Gollnadel ?
02:41 Eh bien parce que l'un s'appelle Philippe et que celui qui l'a tué, je peux paraître
02:46 il est mineur, ne s'appelle pas Kevin.
02:48 C'est uniquement pour cette raison-là.
02:52 Je ne veux pas être dans la concurrence victimaire parce qu'il n'y a pas de concurrence.
02:55 C'est un silence de mort.
02:57 Et d'ailleurs, pour les Français, c'est une alternative diabolique sur le plan médiatique
03:02 ou le silence de mort ou en parler et nous serions dans la récupération si vous voulez.
03:08 Pour vous donner un exemple…
03:09 En prenant beaucoup de précaution parce que pour l'instant, si on connaît l'âge
03:13 des auteurs présumés, on ne sait pas…
03:18 Bien sûr, vous avez raison.
03:19 On ne connaît pas l'ordre.
03:20 C'est ce que j'avais à dire.
03:21 Mais pour vous donner un exemple de ce silence sur France Info, chaîne de service public
03:26 à 17 heures et des poussières, vous avez eu cinq minutes sur le mauvais traitement
03:32 qu'on fait aux veaux dans le transport des veaux.
03:35 Je ne m'en plains pas, je suis végétarien.
03:36 D'accord ? Zéro seconde pour Philippe.
03:40 Voilà.
03:41 Ça veut dire presque que les Français ne sont même pas des veaux.
03:45 Mais Gilles-William a évidemment raison pour le motif fondamental.
03:52 Mais je me demande s'il n'y a pas quelque chose qui est presque plus banal, plus quotidien.
03:58 C'est le fait qu'on sente la France pratiquement chaque jour est victime de telles atrocités.
04:06 On s'habitue.
04:07 On s'habitue.
04:08 Alors il y a peut-être les deux.
04:09 Et je me permets de faire juste un tout petit écart.
04:12 Peut-être ce week-end, France Télévisions avait fait un sujet parce qu'il avait été
04:15 lynché et il luttait pour la vie.
04:19 Et France Télévisions avait fait un reportage ce week-end.
04:23 Certainement pas France Inter.
04:25 Et ensuite Véronique, bien sûr.
04:27 Ce qui est absolument tragique, c'est que le peuple de France, avec ce type de fait
04:31 atroce, est victime d'une double peine.
04:33 D'abord la peine immense que l'on ressent tous en nous-mêmes.
04:37 Cet homme pourrait être notre oncle, notre père, notre grand-père, notre frère.
04:41 Par conséquent, il y a d'abord une haine de l'humain, de l'empathie, de la douleur
04:45 psychologique qui s'opère sur ce type de drame et d'actes terribles.
04:48 Et puis il y a une deuxième peine qui est notre condamnation au silence.
04:51 On nous condamne au silence.
04:52 Et si on parle, si on décrit ce qui se passe, si on décrit le réel, si on parle de décivilisation,
04:57 si on parle d'ensauvagement, on est tout de suite relayé au rang des infréquentables,
05:02 au rang de l'extrême droite, au rang du conservatisme.
05:04 Un peu moins maintenant.
05:05 Un peu moins maintenant, mais regardez les polémiques de ces dernières semaines.
05:07 Regardez les polémiques lorsque le président de la République a parlé de décivilisation.
05:11 Et il a eu raison.
05:12 Regardez la polémique récente du ministre Papendiaï qui nous reproche d'être d'extrême droite.
05:17 Par conséquent, il y a des gens qui tiennent à leur petit potentat médiatique ou intellectuel,
05:22 qui ne descendent jamais de l'Olympe qu'ils se sont créés et qui ne veulent pas que l'on décrive le réel.
05:27 Mais les Français y vivent le réel.
05:29 Par conséquent, le décrire, c'est leur faire honneur aussi.
05:31 Il y aura aussi une question de justice puisque l'auteur présumé a 17 ans.
05:38 Et comme disait Noémie Schultz dans le sujet, lorsque vous êtes majeure, vous risquez 30 ans.
05:44 Quand vous êtes mineure, on divise par deux.
05:47 Véronique Jacquier, quel regard vous portez sur cette actualité qui est un nouveau symbole de cette France orange mécanique ?
05:53 Un nouveau symbole de l'ensauvagement, évidemment, de la France.
05:58 On voit qu'il y a de bonnes victimes et de mauvaises victimes.
06:01 On est tous d'accord là-dessus sur le traitement médiatique.
06:04 Mais enfin, moi, ce qui me choque, c'est le tweet de Gérald Darmanin ou des uns ou des autres,
06:09 parce que peut-être qu'il va y avoir d'autres réactions politiques,
06:12 témoignant encore une fois d'une impuissance à endiguer cet ensauvagement.
06:16 Enfin, il y a quelques années, on l'a déjà oublié, mais on a eu un autre Philippe battu à mort, chauffeur de bus à Bayonne.
06:24 C'était l'anniversaire de son décès il y a quelques jours.
06:26 Ça a été relaté sur les réseaux sociaux et nulle part ailleurs.
06:29 Et puis surtout pour montrer à quel point la fièvre explose dans le thermomètre de l'insécurité qui ravage notre pays.
06:38 En 2002, l'affaire Papivoise pendant la campagne présidentielle qui avait valu finalement des points à Lionel Jospin.
06:43 Toute la France était émue de ce fait divers, de cet homme de 72 ans qui avait eu le visage tabassé et sa maison brûlée.
06:50 Vous vous rendez compte maintenant où on est le curseur ?
06:52 Vous sortez de chez vous pour dire à des jeunes qu'ils font trop de bruit et vous en mourrez.
06:57 Ce sont trois personnes de 14, 17 et 18 ans.
07:03 Moi je voudrais mettre les pieds dans le plat.
07:05 Non, je veux mettre les pieds dans le plat parce que Paul a raison de dire que si jamais on parle, on va être étiqueté.
07:11 Je me fous complètement d'être étiqueté quand je vais vous dire que l'écart abyssal entre la mort de quelqu'un qui,
07:22 encore une fois, était dans le cadre quand même d'un délit et qui transforme la France en un camp de pillage
07:31 et la mort de quelqu'un d'autre, silencieuse, dans le creux de cela, personne ne m'empêchera de dire qu'il y a du racisme anti-blanc.
07:42 Parlons de Papandy à présent puisque ses attaques contre CNews et Europe 1 s'invitent à l'Assemblée nationale.
07:48 Depuis dimanche, les séquences ont été vues des millions de fois sur les réseaux sociaux.
07:54 C'est une séquence qui est longue, que vous allez découvrir à l'Assemblée, qui est très longue,
07:58 mais volontairement, on n'a pas voulu la couper parce que c'est au téléspectateur, c'est à vous de faire un avis sur ce qu'il s'est passé aujourd'hui.
08:06 Le ministre de l'Éducation nationale, pardonnez-moi, aurait pu présenter ses excuses, aurait pu revenir sur ses propos.
08:15 Rien de tout cela, rien de tout cela. Il continue de placer une cible sur le dos des journalistes de CNews et d'Europe 1.
08:24 Philippe Gosselin, député LR, qui échange avec Papandy. C'était cet après-midi à l'Assemblée.
08:32 On vous entend très mal, monsieur le ministre. En revanche, en revanche, vous démontrez tous vos talents d'idéologue.
08:38 Vous vous placez en arbitre des élégances de la pensée, d'ailleurs, évidemment, souvent uniques.
08:43 Distribuer bons et mauvais points, jeter les anathèmes contre certains médias.
08:47 Vous méprisez ce faisant les journalistes et des équipes qui y travaillent, et des millions et des millions de nos concitoyens qui les regardent et les écoutent.
08:57 Bien sûr, j'évoque ici la polémique de ce week-end avec CNews et Europe 1. Là, monsieur le ministre, on vous entend vraiment trop.
09:05 Alors, plutôt que de vous immiscer dans le fonctionnement des médias, quand allez-vous vraiment prendre la mesure de vos fonctions,
09:12 de votre tâche pour notre éducation nationale, notre jeunesse, quid des abayas, de la laïcité, du harcèlement scolaire ?
09:21 Là, monsieur le ministre, on voudrait vraiment vous entendre.
09:24 - Merci beaucoup, mon cher collègue. La parole est à monsieur Papendia, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse.
09:37 - Merci, madame la présidente, mesdames et messieurs les députés. Monsieur le député Gosselin, je vous dirai un mot à propos des questions scolaires.
09:47 Je suis d'ailleurs auditionné à cet égard dans quelques heures. Si vous avez un quelconque intérêt pour ces questions, apparemment pas, vous assisterez à l'audition.
09:57 Je vais vous répondre sur la deuxième partie de votre propos. Vous faites partie d'un groupe qui a une tradition républicaine égoliste,
10:08 qui a longtemps combattu l'extrême droite. Je m'étonne donc que vous vous étonniez des constats, somme toute banale, que je fais sur l'évolution d'une chaîne de télévision.
10:22 Il y a la liberté de la presse, monsieur le député. Il y a aussi la liberté d'expression. Ce sont deux fondamentaux de la démocratie.
10:31 Il ne s'agit de censurer ni l'une ni l'autre. Ma collègue Rima Abdulmalak a déjà rappelé ici les obligations qui s'imposent aux chaînes à travers la loi de 1986.
10:46 Et vous le savez, l'Arkom a mis en garde et mis en demeure plus d'une vingtaine de fois la chaîne de télévision que vous mentionnez.
10:54 Je ne suis pas le seul à faire ce constat. Ai-je invité à boycotter ? Ai-je pointé du doigt tel journaliste ? Non.
11:03 Je n'ai fait que commenter de manière banale la ligne politique d'une chaîne de télévision, ce qui est mon droit le plus strict, monsieur le député.
11:14 Et je tiens à ce droit, comme vous avez le droit, de commenter ce que j'ai pu dire lors d'une interview.
11:21 Merci beaucoup. Monsieur le ministre, monsieur Gosselin, un peu de silence, s'il vous plaît.
11:29 Oui, monsieur le ministre, on attend un ministre pleinement concentré sur ses fonctions gouvernementales de ministre de l'Education nationale.
11:36 Pas de censeur et pas de philosophe de bas étage.
11:39 Je vous remercie. Monsieur le ministre.
11:45 Permettez-moi simplement de vous répondre par cette citation du président Jacques Chirac en 2007,
11:58 qui me semble être d'actualité ô combien ne compose jamais avec l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme, le rejet de l'autre.
12:06 Tout dans l'âme de la France dit non à l'extrémisme.
12:10 Vous avez toute la séquence. Incroyable. Incroyable. Vous avez toute la séquence.
12:15 Elle est très honnête. Au moins, on peut la juger. De la même manière que ce ministre est un ministre médiocre, un fiasco total.
12:26 De la même manière, il est incapable de répondre avec honnêteté à une question remarquablement posée par ce député LR.
12:35 Il ne répond pas. Il fait comme si c'était sa liberté d'expression qui était en cause.
12:42 On pourrait d'ailleurs discuter le droit pour un ministre de donner des bons points sur les médias.
12:49 Mais lorsqu'il vient qualifier ces news et Europe 1 d'extrême droite, pas une seconde.
12:57 Il ne s'interroge. J'ai rarement vu un être plus autosatisfait.
13:03 Il ne pointe pas du doigt des journalistes. C'est ce qu'il dit. Non, il met une cible sur l'ensemble de la rédaction.
13:08 Sa réponse est d'une rare platitude. Expliquer qu'il a le droit.
13:14 Oui, on a toujours le droit de dire des bêtises et même de proférer des énormités.
13:20 Là où réellement, j'ai du mal à l'entendre, c'est quand il nous explique.
13:25 Il parle de Jacques Chirac et qu'il nous explique qu'il faut lutter contre l'antisémitisme.
13:29 Ni lui, ni Mme Rima Abdulmalak, s'agissant de la chaîne de service public France 24.
13:37 Je vous l'ai dit hier et je ne le répéterai jamais assez, puisque j'ai saisi l'Arkom.
13:42 Et vous avez deux députés qui vont saisir l'Arkom également.
13:45 N'ont dit un mot sur ces journalistes arabophones, qui nazis, qui antisémites, qui oeuvrent à France 24.
13:53 Pas un mot. Entre une télé privée, qui est la nôtre, et une chaîne publique qui profère des propos nazis,
14:02 M. Ndiaye et Mme Rima Abdulmalak ont fait leur choix.
14:06 Sur cette dernière partie, tout le monde est d'accord avec lui. Il faut lutter contre le racisme, contre l'analysisme.
14:12 Mais c'est d'une platitude. Il a besoin d'une fiche pour dire ça ?
14:17 Il a besoin de prendre des notes pour expliquer ça ?
14:20 Il n'a même pas besoin d'un mot qui lit l'affirmation.
14:23 On frise quand même le ridicule à ce moment-là.
14:27 Oui, et puis je trouve qu'il est d'une arrogance absolument extraordinaire envers ce député.
14:31 Qui est-il pour rappeler à M. Gosselin l'origine de LR ?
14:34 Et d'ailleurs ce qui est amusant, c'est qu'il répond à une accusation par une autre accusation.
14:38 C'est-à-dire qu'il accuse LR, finalement, de dévoyer de son héritage gaulliste ou gaullien.
14:44 Mais qui est-il pour dire cela à M. Ndiaye ?
14:46 Lui qui est un ministre qui va aux États-Unis d'Amérique expliquer que la France est raciste.
14:50 Chez moi, un ministre critique son pays.
14:52 Quand il va dans un pays étranger, ça ne se fait pas et ça mérite d'être viré.
14:55 Donc je pense que le président de la République, il aurait dû le remercier à ce moment-là.
14:58 Donc c'est aussi à Emmanuel Macron que j'en veux.
15:00 Attendez, attendez, attendez, parce que demain...
15:04 C'est lui qui a mis un bilan calamiteux.
15:06 Demain, il y a le Conseil des ministres.
15:08 Souvenez-vous, après les attaques d'Elisabeth Borne,
15:11 c'est en Conseil des ministres que le président de la République avait recadré la chef du gouvernement.
15:17 Demain, ça pourrait être...
15:19 Je crois que je vais gagner mon pari.
15:21 Mais peut-être que demain, ça sera un tournant.
15:23 Parce que vous allez écouter, par exemple, je vous donne la parole tout de suite, c'est ironique,
15:26 mais je voudrais vraiment qu'on écoute Charles Sissens-Stuhl, qui est député du Barin Renaissance.
15:31 Écoutez ses propos.
15:33 Écoutez ce qu'il va dire sur la déclaration de Pape Ndiaye en ces temps si troubles, si violents,
15:39 après une attaque aussi agressive de la part d'un ministre,
15:42 eh bien lui, il prend ses distances.
15:44 Il prend un peu de hauteur.
15:46 Et effectivement... Alors je ne sais pas si c'est du courage...
15:48 C'est un Alsacien.
15:50 Mais vous savez ce qui est triste, Philippe ?
15:52 Non mais plus sérieusement, c'est que vous dites "c'est courageux".
15:54 Mais est-ce qu'il y a du courage à remettre la vérité au centre du jeu politique ?
15:59 Il y a au moins deux députés Renaissance qui sont courageux.
16:02 Mais attendez...
16:04 Même au gouvernement.
16:05 Il y a beaucoup qui ne sont pas d'accord avec Agnès.
16:07 Je ne sais pas si c'est du courage, parce que c'est la norme.
16:10 En tous les cas, lui a eu le mérite de dire ce qu'il pensait
16:15 et de prendre ses distances avec Pape Ndiaye.
16:17 Eh bien nous allons l'entendre.
16:19 Voilà.
16:20 Écoutez, moi je suis bien embêté parce que les propos du ministre me dérangent.
16:24 Voilà, je le dis de façon très transparente tout en étant de la majorité présidentielle.
16:29 Je pense que les responsables politiques, de façon générale,
16:33 doivent être économes de leurs propos dans le commentaire qui est fait des médias.
16:40 Il y a une pluralité des médias dans notre pays.
16:42 Il y a des lignes éditoriales.
16:44 Moi j'ai eu l'occasion notamment d'aller sur CNews ou sur Europe 1.
16:48 J'ai constaté qu'il y avait des journalistes, des présentateurs
16:53 qui avaient des sensibilités et des fibres différentes.
16:55 Alors il y a une ligne éditoriale générale...
16:58 D'extrême droite, vous diriez ?
16:59 Non, je ne dirais pas ça.
17:00 D'accord.
17:01 Comme il y a des lignes éditoriales dans d'autres médias.
17:04 Et moi, ces propos, je les trouve un peu inappropriés.
17:09 Je pense que quand on est responsable politique,
17:11 en tout cas, moi c'est comme ça que j'ai appris la politique il y a quelques années,
17:14 on ne commente pas trop ce qui se passe dans les médias.
17:18 Les médias ont leur vie, la vie politique, à sa vie.
17:20 Et pas d'inquiétude pour le pluralisme de la presse ?
17:22 Non.
17:23 Pas particulièrement, en tout cas.
17:24 Non, moi je n'ai pas particulièrement d'inquiétude quant au pluralisme de la presse dans notre pays.
17:30 Le calme, la sérénité, le respect, le respect de la liberté de la presse.
17:35 On peut imaginer qu'il y ait quand même plusieurs membres du gouvernement
17:38 qui ne soient pas d'accord avec le ministre de l'Éducation nationale.
17:40 Et qu'ils le disent.
17:41 Et qu'ils le disent, effectivement.
17:42 Et qu'ils aient l'honnêteté intellectuelle de Charles Sissens-Soul.
17:45 Qu'ils le disent et que demain, cela fuite,
17:48 au cas de haut mois de bonne fuite du Conseil des ministres,
17:50 pour voir s'il a été recadré par le président de la République.
17:52 C'est vrai que ce serait quand même intéressant.
17:54 Moi, je voudrais rebondir sur la petite phrase de Jacques Chirac.
17:57 Parce que quand, évidemment qu'on est tous d'accord avec la phrase
18:00 qui peut être contre l'anti-racisme, l'anti-sémitisme, etc.
18:03 Mais moi, j'aimerais bien que Pape Daï s'occupe des députés de la France insoumise.
18:08 Ou de tous les militants de la France insoumise qui en permanence appellent à la violence.
18:12 Ne serait-ce que les propos de Mélenchon pendant les émeutes qui dit,
18:14 en gros, vous pouvez tout brûler, sauf les bibliothèques et les écoles.
18:17 Non, mais là, franchement, lui qui est un modèle en principe pour la jeunesse,
18:22 pour les écoliers, pour les collégiens, pour les lycéens et pour les enseignants.
18:26 Il devrait commencer par balayer devant la porte de la France insoumise.
18:29 Et puis, seconde chose, il est quand même l'un de ceux qui devrait être un marqueur
18:33 de "je fais respecter la démocratie".
18:35 Or, on voit qu'il attaque en permanence ce qui fait quand même l'essence de notre démocratie libérale.
18:40 C'est très grave. Ses propos sont très graves.
18:42 Et puis, c'est très paradoxal.
18:43 C'est-à-dire que M. Ndiaye, c'est quand même l'homme de la diversité, mais pas des opinions.
18:46 C'est-à-dire que c'est la diversité de tout, sauf de la parole.
18:48 Lui, ce qu'il veut, c'est la preuve d'art.
18:50 C'est-à-dire qu'on s'exprime tous dans le sens de M. Ndiaye.
18:52 - C'est quelqu'un qui n'aime pas le débat.
18:54 - Non mais, il vient...
18:55 - Extrême droite = intimité.
18:57 - Il entend lutter.
18:58 - Je répète. Il n'a pas donné un exemple.
19:00 - Il entend lutter.
19:01 - Il n'a pas donné un seul exemple.
19:02 - Absolument.
19:03 - Il entend lutter contre l'extrême droite, dit-il.
19:05 Mais, c'est lui l'extrémiste dans ces cas-là ?
19:08 - Bien sûr.
19:09 - Donc, en plus, c'est très intéressant, Véronique, parce que je vous ai dit,
19:12 il ferait mieux de regarder ce qui se passe du côté de la France insoumise.
19:15 - Et comme le dit Gilles, je suis exaspéré.
19:18 - Par ses références constantes à l'extrême droite, sans nous dire...
19:22 - Sans nous dire.
19:23 - C'est lui qui est chercheur, lui qui est en académie.
19:25 - Éthicité. Moi, je vous propose, vous verrez les soutiens,
19:28 après, juste après la pub, donc dans deux minutes, très précisément,
19:31 les soutiens au propos de Papandie.
19:34 - Ah, ça va être intéressant.
19:35 - Ah, ben là, c'est un bijou.
19:36 - Je pense que c'est des gens qui incarnent la démocratie.
19:38 - Et finalement, vous allez voir, ça le rend encore plus crédible.
19:41 - Ceux qui n'écoutent pas, ils ne viennent pas sur Facebook.
19:43 - Ça le rend encore plus crédible. Ça lui donne raison, quasiment, à Papandie.
19:46 - Bien sûr.
19:47 - Vous faites le mardi soir chez nous, M.Louliam.
19:50 - Vous m'en avez supplié, alors je vous supplie.
19:52 - Je vous en prie.
19:53 - Je vous en prie.
19:54 - Allez, la publicité.
19:55 - 20h30 sur CNews, Mathieu Devese pour le Point sur l'information.
20:05 - Cinq départements de l'est du pays ont été placés en vigilance rouge aux orages.
20:12 Il s'agit du plus haut degré d'alerte synonyme d'appel à la population
20:15 à rester chez elle ou s'abriter sans délai dans un bâtiment.
20:18 Et regardez, les premiers dégâts sont impressionnants.
20:21 Le toit d'un supermarché s'est effondré à Dijon après de violentes rafales.
20:26 Aucun indice ne permet pour l'heure d'expliquer la disparition du petit Émile.
20:30 Ce sont les mots du procureur de Dignes-les-Bains.
20:32 Malgré un travail colossal de ratissage du hameau des Alpes de Haute-Provence,
20:36 le garçon de 2 ans et demi n'a toujours pas été retrouvé.
20:39 L'enquête va maintenant passer dans une deuxième phase
20:42 d'analyse et d'examen des éléments récoltés.
20:45 Enfin, les répétitions du défilé du 14 juillet ont commencé sur les Champs-Elysées.
20:49 Comme chaque année, la Patrouille de France ouvrira le défilé militaire aérien
20:53 avec sa traînée bleu-blanc-rouge.
20:55 Une fête nationale que vous pourrez bien sûr suivre sur CNews
20:58 lors d'une édition spéciale vendredi dès 9h.
21:02 - Juste avant la publicité, on parlait de Papendieye et de ses attaques
21:06 qui se sont invitées à l'Assemblée nationale,
21:08 mais également lors des interviews politiques.
21:10 En matinale, Stanislas Guérini qui s'est désolidarisé en disant
21:17 "Moi je ne suis pas d'accord, je suis déjà venu sur Europe 1
21:20 et je ne considère pas que c'est une radio d'extrême droite".
21:24 Stanislas Guérini, ministre.
21:26 - Si je pensais que Europe 1 était une radio d'extrême droite,
21:29 je ne serais pas venu à votre antenne ce matin.
21:31 - Vous ne seriez pas devant nous, ça veut dire que vous pouvez nous dire ce matin
21:34 que vous vous désolidarisez des propos de votre collègue du gouvernement ?
21:37 - Je vous ai dit, je crois clairement ce que je pensais.
21:40 Je pense qu'il ne faut pas oublier que mon collègue répondait à une question
21:43 qui lui était posée sur le journal du dimanche.
21:45 Moi ce que je respecte, ce sont les journalistes.
21:49 Je respecte le travail que vous menez, je travaille,
21:51 je respecte le travail que mènent l'ensemble des journalistes de la rédaction
21:54 dans les différents médias qui ont été menés.
21:57 - Alors permettez-moi, il était un peu plus clair Charles Sisenstuhl
22:01 juste avant la publicité.
22:02 - Il ne comprend pas la liste du journal du dimanche.
22:05 - Ben demandez-lui !
22:07 (rires)
22:09 - Un mélémie quand même.
22:10 - Non mais parce que le journal du dimanche, c'est quelqu'un,
22:13 alors ils ne sont pas contents parce que c'est quelqu'un qui part de valeur
22:17 et qui arrive au JDD et qu'on dit d'extrême droite.
22:20 Mais par contre, quelqu'un qui arrive, qui part de libération comme M. De Morand
22:24 et qui arrive à la matinale de France Inter, ça passe crème.
22:28 C'est quand même bizarre la vie, vous ne trouvez pas ?
22:30 - Ben, M. Fringos, c'est en vie.
22:33 - J'appelle ça le privilège rouge.
22:35 - Ah, c'est très bien dit.
22:36 - C'est le privilège rouge.
22:37 - Il paraît qu'on vous a piqué cette expression.
22:39 - Qui a osé ?
22:40 - Un certain PP, ses initiales.
22:43 - Il aura une action en contrefaçon, j'ai déposé.
22:46 (rires)
22:47 - Bon, dernier échange et ensuite on va avancer.
22:51 Mais là aussi, cette fois, ce n'était pas dans l'hémicycle,
22:53 mais à la commission aux affaires culturelles et à l'éducation,
22:57 Pape Ndiaye était auditionné et c'est là où, encore une fois,
23:00 il y a une part de l'HT.
23:02 C'est-à-dire qu'il est interpellé par le député Julien Audoul.
23:07 Il ne répondra pas.
23:08 Donc, je ne peux vous proposer que la déclaration de Julien Audoul.
23:12 - Monsieur le ministre, vous évoquez régulièrement
23:16 des bruits de grands principes républicains
23:18 que vous bafouez par ailleurs.
23:20 Dimanche 9 juillet, sur Radio-J, vous avez gravement
23:23 et lamentablement attaqué les journalistes de médias français,
23:26 CNews et Europ1 en les qualifiant d'extrême droite.
23:29 Avec cette affirmation tout aussi mensongère qu'infamante,
23:33 vous avez stigmatisé également les auditeurs
23:36 et téléspectateurs de ces chaînes.
23:38 Votre sortie illustre votre sectarisme,
23:41 votre mépris du pluralisme médiatique et de la liberté de la presse.
23:45 Ces valeurs qui sont, encore une fois,
23:48 charnellement vissées à notre pacte républicain.
23:52 Je vous rappelle que vous êtes ministre de l'Éducation nationale
23:54 de la République française.
23:56 Vous n'êtes pas le commissaire du peuple de la pensée unique.
24:00 Très clairement, monsieur le ministre, la question est très claire.
24:03 Est-ce que vous pouvez rester à votre poste ?
24:05 Est-ce que vous comptez présenter des excuses
24:07 aux médias CNews et Europ1 ?
24:09 Ou est-ce que vous comptez démissionner ?
24:11 - On n'aura même pas le courage de répondre.
24:13 Même pas le courage de répondre.
24:15 En revanche, chose promise, chose due,
24:17 je vous ai dit les soutiens de Papendier.
24:19 - C'est moins bon que Godfrey.
24:21 - Si je vous dis Louis Boyard.
24:23 C'est surprenant.
24:24 Vous êtes le ministre Papendier sur ce sujet.
24:26 Vous avez pourtant totalement raison.
24:28 Bien sûr que CNews est une chaîne d'extrême droite.
24:30 Et Vincent Moller est un danger pour la démocratie.
24:32 Si c'est Louis Boyard qui le dit,
24:34 ça rend plus crédible le discours de Papendier.
24:36 - C'est le baiser qui tue.
24:38 - Et je pense que ce qui l'a encore plus fait plaisir
24:42 au ministre de l'Éducation nationale,
24:44 c'est Edouid Plenel, qui soutient Edouid Plenel.
24:46 Bien sûr, critique des égarments macronistes,
24:48 Mediapart ne peut être suspect de complaisance
24:50 envers Papendier.
24:52 Il ne fait qu'énoncer une vérité d'évidence.
24:54 Les attaques qu'il subit depuis,
24:56 non dénuées de racisme,
24:58 le confirme son honnête solitaire,
25:00 doivent être saluées.
25:02 - Très belle référence morale.
25:04 - Il y en a un des deux
25:06 qui est tout de même un peu moins inept que l'autre.
25:10 Edouid Plenel.
25:12 Je déteste l'idéologue,
25:14 mais Mediapart, j'aime beaucoup.
25:16 - Louis Boyard, on continue d'en parler
25:18 dans notre prochain thème.
25:20 - On pourrait sanctionner M. Bilgey ?
25:22 - Non, on ne le sanctionne pas.
25:24 - Il m'arrive de regretter
25:26 le pluralisme qui sévit dans cette chambre.
25:28 - Louis Boyard soutient Papendier,
25:30 qui a applaudi la déclaration de Papendier.
25:32 Louis Boyard, cet après-midi,
25:34 ne s'est pas levé lorsque Gérald Darmanin
25:36 a rendu hommage aux 24 policiers
25:38 qui sont décédés.
25:40 C'est un homme qui a été
25:42 un des plus grands
25:44 en France.
25:46 - C'est un homme qui a été
25:48 un des plus grands en France.
25:50 - C'est un homme qui a été
25:52 un des plus grands en France.
25:54 - C'est un homme qui a été
25:56 un des plus grands en France.
25:58 - C'est un homme qui a été
26:00 un des plus grands en France.
26:02 - C'est un homme qui a été
26:04 un des plus grands en France.
26:06 - C'est un homme qui a été
26:08 un des plus grands en France.
26:10 - C'est un homme qui a été
26:12 un des plus grands en France.
26:14 - C'est un homme qui a été
26:16 un des plus grands en France.
26:18 - C'est un homme qui a été
26:20 un des plus grands en France.
26:22 - C'est un homme qui a été
26:24 un des plus grands en France.
26:26 - C'est un homme qui a été
26:28 un des plus grands en France.
26:30 - C'est un homme qui a été
26:32 un des plus grands en France.
26:34 - C'est un homme qui a été
26:36 un des plus grands en France.
26:38 - C'est un homme qui a été
26:40 un des plus grands en France.
26:42 - C'est un homme qui a été
26:44 un des plus grands en France.
26:46 - Franck Laboie, Eric Beaurois,
26:50 Freddy Allard, Romain Boulange,
26:54 Vincent Martinez, Stéphane Lemaire,
26:58 Amaury Lagroix de Croute,
27:01 Stéphanie Montfermé, Eric Masson,
27:05 Wilfried Farron, Stéphane Créblac,
27:09 Manon Raud, Paul Médéros.
27:13 Vive la République et vive la police nationale !
27:18 - Je vais vous donner quelques noms.
27:20 - Notez que les communistes et les socialistes
27:22 se sont levés.
27:24 - Alexis Corbière, Benjamin Lucas,
27:27 Eric Coquerel, président de la commission
27:30 des finances, Louis Boyardonc,
27:33 Carlos Martins Bilongo, Adrien Quatennens,
27:36 Manuel Bompard ne se sont pas levés.
27:39 Raquel Garrido s'est levée,
27:41 vous le voyez à l'image.
27:43 - C'est incroyable.
27:45 - Je pense aux électeurs de la 7e circonscription
27:49 de Seine-Saint-Denis qui se disent
27:51 "mais attendez, mon député, Alexis Corbière,
27:53 il ne s'est pas levé quand on rend hommage
27:55 aux 24 policiers morts".
27:57 - Peut-être qu'il y a quand même du cynisme
27:59 dans le fait qu'ils ne se sont pas levés
28:01 pour flatter leurs électeurs.
28:03 - Où est la limite, Philippe ?
28:05 - Je n'aurais jamais cru que ça
28:09 fasse un tel hommage.
28:11 Il y a eu, j'allais dire une grosse fierté,
28:13 je ne la dirai pas,
28:15 il y a eu de tels comportements
28:19 odieux d'abstention.
28:21 - Moi, ça ne m'étonne absolument pas.
28:23 Depuis que ces députés sont entrés dans l'hémicycle,
28:25 c'est la Z-division.
28:27 - Oui, mais tout de même.
28:29 - C'est pas la même chose.
28:31 On n'est plus dans une question de Z,
28:33 de bordel.
28:35 - On pense aux familles des 24 policiers.
28:37 - On est respectueux pour beaucoup.
28:39 - Non, mais on peut...
28:41 - Je pense qu'ils n'ont aucune conscience.
28:43 - Ça n'a rien à voir.
28:45 - C'est parce qu'ils sont dans une logique
28:47 de voir fracturer la République.
28:49 - Il y a une différence de degrés.
28:51 Effectivement, j'étais le premier à le dire,
28:53 une certaine tenue, un certain relâchement,
28:55 des grossièretés, je termine.
28:57 Toutes ces choses-là sont éminemment
28:59 condamnables au plan moral et au plan politique.
29:01 Et là, effectivement,
29:03 des députés qui ne se lèvent pas
29:05 lorsqu'on rend hommage en citant les noms
29:07 de policiers qui sont morts pour la France,
29:09 c'est ignoble.
29:11 Là, on tombe à un niveau supplémentaire
29:13 dans l'ignominy.
29:15 Ces députés devraient avoir honte.
29:17 Je pense qu'ils seront sanctionnés dans les urnes.
29:19 Je pense que c'est pas ça la gauche.
29:21 Je n'ai pas les mots.
29:23 Je crois que c'est au-delà de la zazisation.
29:25 Ça me dégoûte en termes de comportement politique.
29:27 Je pense qu'ils seront condamnés
29:29 vertement par leurs électeurs.
29:31 - Je crois qu'il y a un phénomène
29:33 qui est extrêmement médiocre.
29:35 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:37 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:39 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:41 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:43 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:45 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:47 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:49 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:51 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:53 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:55 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:57 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
29:59 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:01 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:03 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:05 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:07 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:09 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:11 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:13 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:15 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:17 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:19 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:21 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:23 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:25 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:27 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:29 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:31 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:33 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:35 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:37 Je crois qu'il y a un phénomène qui est extrêmement médiocre.
30:39 On l'a entendu ce matin.
30:41 On l'a entendu ce matin.
30:43 Celle qui a soutenu son cadre CGT, qui demande à Azemour,
30:45 Qui a soutenu son cadre CGT, qui demande à Azemour,
30:47 qui je défend d'ailleurs en l'occurrence,
30:49 si il part à Auschwitz.
30:51 Elle donne des leçons d'antiracisme, Mme Binet.
30:53 Et elle rigole.
30:55 Oui, c'était son tweet.
30:57 Oui, c'était son tweet.
30:59 Oui, effectivement, elle n'avait pas le même rapport à la réalité que tous les Français.
31:01 Oui, effectivement, elle n'avait pas le même rapport à la réalité que tous les Français.
31:03 Les manifestations interdites samedi,
31:05 les manifestations interdites samedi,
31:07 ont participé à cette manifestation interdite,
31:09 ont participé à cette manifestation interdite,
31:11 aux côtés d'Assata Horey,
31:13 aux côtés d'Assata Horey,
31:15 au son de "tout le monde déteste la police".
31:17 Eric Coquerel, je ne le répéterai jamais assez,
31:19 c'est pas n'importe qui.
31:21 C'est l'un des piliers de cette Assemblée nationale.
31:23 Son poste est essentiel.
31:25 Il ne s'est pas levé pour rendre hommage aux forces de l'ordre
31:27 qui sont décédées.
31:29 Et il était aux côtés d'Assata Horey.
31:31 La question maintenant qu'on doit se poser, c'est est-ce qu'il faut les sanctionner ?
31:33 Et il y a des députés qui se la posent.
31:35 La question maintenant qu'on doit se poser, c'est est-ce qu'il faut les sanctionner ?
31:37 La lettre a été adressée ce mardi à la présidente de l'Assemblée nationale.
31:39 La lettre a été adressée ce mardi à la présidente de l'Assemblée nationale.
31:41 La lettre a été adressée ce mardi à la présidente de l'Assemblée nationale.
31:43 Les trois groupes de la majorité présidentielle au Parlement
31:45 Les trois groupes de la majorité présidentielle au Parlement
31:47 demandent à Yael Brown-Pivet de sanctionner plusieurs députés de gauche.
31:49 demandent à Yael Brown-Pivet de sanctionner plusieurs députés de gauche.
31:51 Ils rappellent le règlement.
31:53 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
31:55 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
31:57 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
31:59 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:01 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:03 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:05 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:07 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:09 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:11 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:35 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:37 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:39 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:41 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:43 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:45 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:47 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:49 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
32:51 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
33:17 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
33:19 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
33:21 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
33:23 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
33:25 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
33:27 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
33:29 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
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34:01 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
34:03 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
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36:03 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
36:05 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
36:07 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
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36:35 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
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38:01 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
38:03 "Tout membre de l'Assemblée se livrant à des manifestations troublant l'ordre
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