Les jeunes Républicains lancent une campagne choc pour réclamer "la prison et l'avion" pour les émeutiers étrangers qui ont participé aux violences de ces derniers jours. Auditionné par le Sénat, le ministre de l'Intérieur a fait le bilan des dégradations en France depuis le début des émeutes ayant suivi la mort de Nahel, le 27 juin.
Depuis le début des violences le 27 juin, 23.878 feux de voie publique ont été recensés, a détaillé le ministre. Il y a eu 12.031 véhicules incendiés, 2.508 bâtiments incendiés ou dégradés, dont 273 qui "appartiennent aux forces de l'ordre". 105 mairies ont été "incendiées ou dégradées" et 168 écoles "ont fait l'objet d'attaques".
Parmi les dégâts matériels recensés on compte 243 écoles endommagées, 250 tabacs, 300 agences bancaires, 200 supermarchés détruits, 1.000 bâtiments incendiés ou dégradés, 6.000 voitures brûlées, 269 attaques de commissariats et 12.400 feux de poubelles. Auxquelles s’ajoutent des chiffres plus anecdotiques mais pas moins symbolique : 18 mairies ou annexes de mairies, une crèche, un gymnase, deux maisons de quartier, trois maisons de la culture, deux médiathèques et quelques structures associatives dont une antenne des Restos du Cœur ravagée par un incendie dans le Val-de-Marne.
Depuis le début des violences le 27 juin, 23.878 feux de voie publique ont été recensés, a détaillé le ministre. Il y a eu 12.031 véhicules incendiés, 2.508 bâtiments incendiés ou dégradés, dont 273 qui "appartiennent aux forces de l'ordre". 105 mairies ont été "incendiées ou dégradées" et 168 écoles "ont fait l'objet d'attaques".
Parmi les dégâts matériels recensés on compte 243 écoles endommagées, 250 tabacs, 300 agences bancaires, 200 supermarchés détruits, 1.000 bâtiments incendiés ou dégradés, 6.000 voitures brûlées, 269 attaques de commissariats et 12.400 feux de poubelles. Auxquelles s’ajoutent des chiffres plus anecdotiques mais pas moins symbolique : 18 mairies ou annexes de mairies, une crèche, un gymnase, deux maisons de quartier, trois maisons de la culture, deux médiathèques et quelques structures associatives dont une antenne des Restos du Cœur ravagée par un incendie dans le Val-de-Marne.
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00:00 Le ministre de l'Intérieur nous a appris que sur les 4000 émeutiers qui ont été interpellés,
00:03 400 sont des étrangers.
00:05 Ils n'ont rien à faire chez nous.
00:06 Quand on est étranger, quand on a la chance d'être accueilli en France, sur le sol français,
00:10 on a des droits, et principalement le droit de séjour sur le territoire national,
00:14 mais on a aussi des devoirs, on a aussi une responsabilité.
00:17 Et la première de ces responsabilités, c'est de ne pas créer le désordre,
00:19 de ne pas foutre la pagaille sur le territoire qui nous accueille.
00:21 Donc nous, ce qu'on dit, c'est la prison puis l'avion.
00:23 La prison, puis l'avion, c'est la double peine.
00:25 C'est la double peine, et ça rejoint d'ailleurs une proposition qu'on fait régulièrement,
00:30 l'expulsion de tous les étrangers délinquants et criminels.
00:31 Aujourd'hui, 25% des prisons françaises sont occupées par des étrangers.
00:34 Ça permettrait de régler, à mon avis, le problème de la surpopulation carcérale.
00:37 Alors effectivement, Gérald Darmanin dit qu'il y a seulement, entre guillemets, 10% d'étrangers
00:42 parmi les 4000 personnes interpellées.
00:45 Ça vous choque ?
00:46 Oui, il y a 10% d'étrangers parmi les émeutiers,
00:48 mais il y a aussi ceux qui sont français et qui sont issus de l'immigration.
00:52 Et là, on met le doigt sur la faillite éducative, la façon dont on a accueilli
00:56 des centaines et des centaines de milliers de personnes depuis des années
00:59 dans des conditions qui sont absolument inhumaines.
01:00 En 2022, on a accueilli 500 000 personnes sur le territoire national, légalement.
01:05 C'est l'équivalent de la ville de Toulouse.
01:07 C'est deux fois la ville de Bordeaux.
01:08 Alors qu'on sait très bien que depuis des années,
01:10 nos capacités d'intégration, je ne parle même pas de nos capacités d'assimilation,
01:13 sont complètement saturées.
01:14 Donc accueillir des gens pour les faire vivre sous des ponts, port de lâche et pelle,
01:17 ce n'est pas notre conception de l'humanisme.