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00:00 (Tirs)
00:06 (Tirs)
00:15 (Tirs)
00:25 (Tirs)
00:31 (Propos inaudibles)
00:37 Nous avons un adolescent qui a été tué.
00:40 C'est inexplicable, inexcusable.
00:43 Et d'abord, ce sont des mots d'affection, de peine partagée, de soutien à sa famille et à ses proches.
00:49 (Propos inaudibles)
01:03 Ici encore la mairie. Alors, ça c'était la salle d'accueil.
01:08 (Propos inaudibles)
01:23 J'ai décidé qu'il y ait 40 000 policiers et gendarmes ce soir et cette nuit mobilisés,
01:28 dont 5 000 employés parisiens et des moyens techniques et technologiques importants
01:32 pour lutter évidemment contre ces émeutes, pour procéder à des interpellations
01:37 et surtout pour rétablir l'ordre républicain qu'attendent légitimement les Français.
01:41 (Propos inaudibles)
01:48 Même en sachant que la police, elle est là pour nous protéger, mais elle ne nous protège pas en fait.
01:52 En sachant que même pour un contrôle rôti, on peut se mettre en jeu d'une balle par eux.
01:55 Mais par contre, les dégradations des biens publics, je ne suis pas d'accord en fait.
02:00 La mairie, on en a besoin. Les salles de sport pour les enfants, on en a besoin.
02:04 Nos voitures personnelles, on en a besoin aussi.
02:06 Le monde déteste la police !
02:09 (Propos inaudibles)
02:21 (Sifflement)
02:23 En soi, je vais dire que c'est justifié parce que c'est normal, il y a de la colère partout.
02:28 En fait, c'est normal parce qu'on se dit si on laisse passer ça, il n'y a jamais rien qui va bouger.
02:34 (Sifflement)
02:36 (Coup de feu)
02:38 (Bruits de la rue)
02:45 (Bruits de la rue)
02:48 (Bruits de la rue)
02:51 (Bruits de la rue)
02:56 (Propos inaudibles)
03:01 (Bruits de la rue)
03:06 (Propos inaudibles)
03:10 (Cris de la foule)
03:18 Un tiers des interpellés de la dernière nuit sont des jeunes, parfois des très jeunes.
03:22 C'est la responsabilité des parents de les garder au domicile.
03:25 La République n'a pas vocation à se substituer à eux.
03:28 (Cris de la foule)
03:33 (Cris de la foule)
03:37 (Bruits de la rue)
03:44 Depuis toutes ces années, on voit le pays se dégrader d'année en année.
03:49 Et là franchement, c'est plus tenable, c'est plus possible.
03:53 Encore une fois, nous on n'y est pour rien.
03:55 On est des travailleurs. On se lève le matin à 5 heures du matin.
03:58 Pour faire vivre nos enfants et nos familles.
04:02 Nous sommes amis avec le pays, et nous nous y regardons avec attention.
04:08 Nous vous rappelons de nouveau que nous faisons attention à la sécurité de nos compatriotes.
04:15 (Bruits de la rue)
04:39 (Bruits de la rue)
04:50 (Bruits de la rue)
04:57 (Bruits de la rue)
05:20 [SILENCE]