Zoom - Valentin Martel et Clémence Facqueur : Fédérons les créateurs d’art français !

  • l’année dernière
Les Prohibés est un collectif d’artistes français qui a vu le jour en décembre 2021. Une initiative qui a pour objectif et vocation de promouvoir les arts et les artisanats de France. Le président de l’association, Valentin Martel, et Clémence Facqueur viennent présenter cette fédération de créateurs français talentueux qui ont fait le choix du Beau contre les dérives du wokisme et de la "Cancel culture". Une véritable stratégie d’enracinement et d’influence patriote. Partout, des associations dissidentes et de résistance voient le jour en faisant appel au financement participatif. Les Prohibés fait partie de celles-ci. Portée par une centaine de créateurs, ce collectif dispose d’un grand potentiel d’expansion mais aussi d’ambition. Il mérite d’être connu et soutenu.

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Transcript
00:00 Nous sommes encore loin du compte.
00:02 Vite participer au financement de TVL, chaque don compte.
00:06 Financer TVL, c'est essentiel.
00:09 Financer TVL, c'est essentiel.
00:37 Les Prohibés, c'est un collectif d'artistes français
00:40 qui a vu le jour en décembre 2021.
00:43 C'est assez récent.
00:44 Sa vocation, son objectif, sa mission,
00:46 la promotion des arts et des artisanats en France.
00:49 Alors, pour en parler, j'ai invité les créateurs de ce collectif Les Prohibés.
00:55 En l'occurrence, Clémence Farquher, bonjour.
00:58 Bonjour à vous.
00:59 Et ensuite, Valentin Martel.
01:01 Bonjour aussi.
01:02 Merci d'être présent.
01:03 Alors, dites-moi, la promotion des arts et des artisanats de France,
01:06 rien que cela ?
01:07 Rien que cela.
01:09 Ce n'est pas le plus simple, mais on fait cela parce qu'on s'est vraiment rendu compte
01:15 qu'il y avait une grande invisibilisation de nos arts,
01:20 de l'art justement français.
01:22 Et il fallait qu'on se regroupe, qu'on se fédère,
01:27 d'où justement la création.
01:30 Comment s'appelle le collectif Les Prohibés ?
01:32 Vous êtes un poète ?
01:33 Oui.
01:34 Vous êtes bordelais ?
01:35 Comment un poète bordelais décide de faire cela ?
01:38 Parce qu'on s'est rencontré avec Clémence, on s'est parlé sur les réseaux,
01:47 parce qu'elle est aussi artiste, dessinatrice.
01:51 Et donc, on s'est rencontré ici,
01:54 et puis on a commencé à en parler, à discuter de cela.
02:00 Et puis on a eu l'idée un petit peu folle de faire tout cela.
02:05 Alors Clémence Faker, je prononce bien votre nom cette fois-ci, Clémence Faker,
02:09 vous êtes dessinatrice, mais alors aussi apprentie fleuriste.
02:11 Apprentie fleuriste.
02:12 Vous poetez encore alors ?
02:13 Presque de la poésie, de la poésie plus matérielle.
02:16 J'ai toujours eu des parents qui travaillaient dans l'artisanat,
02:21 ou qui travaillaient de leur main.
02:23 Et donc pour moi c'était primordial de faire un métier avec mes mains, entre autres,
02:28 et de pouvoir aussi rencontrer d'autres artistes, de part le collectif notamment.
02:33 Quand on a eu l'idée de créer le collectif,
02:35 on avait l'impression avec Valentin d'être très peu d'artistes français,
02:39 et d'être soit...
02:45 soit on ne connaissait pas les autres artistes, soit on était très peu.
02:49 Donc on a décidé de chercher ces autres artistes,
02:51 pour voir si réellement on était nombreux.
02:53 Et de plus en plus, chaque jour,
02:55 on publie tous les jours quasiment deux nouveaux artistes sur la page Instagram Les Prohibés.
03:00 Et on a découvert une vraie communauté qui s'entraide
03:03 et qui vit un vrai beau moment, notamment par l'art,
03:09 et l'art à la française.
03:10 Dessinatrice, dessinatrice, alors concrètement c'est quoi ?
03:13 Dessinatrice, c'est beaucoup de choses.
03:15 Vous êtes dessinatrice de quoi ?
03:16 De BD ?
03:17 Dessinatrice, plus c'est gérer un passe-temps actuellement,
03:21 maintenant que j'essaie de travailler en tant que fleuriste.
03:24 Mais c'était plus des dessins...
03:27 J'ai fait beaucoup de scoutisme, des choses comme ça,
03:29 des dessins plus catholiques, scout, des choses comme ça.
03:31 Mais c'est vrai que dans le collectif, on a vraiment aussi de tout.
03:35 Et j'avoue que dessiner ça a été un passe-temps plus pour rendre service,
03:40 par exemple dessiner pour des mariages, pour ce genre de choses.
03:43 Parfait, parfait, parfait.
03:45 Alors dites-moi, j'en viens à ma première question,
03:49 c'est comment est né ce collectif ?
03:51 Je dis ce que j'ai donné la date, mais je n'ai pas encore totalement l'équipe.
03:54 Mais avant toute chose quand même, pourquoi le choix du terme "prohibé" ?
03:58 Parce que "prohibé" ça ramène à prohibition, ça ramène donc à transgression, à interdit.
04:03 Est-ce que c'est ça ?
04:04 Tout à fait.
04:05 C'est ça, tout à fait ça ?
04:06 Ah ben c'est vraiment complètement ça, c'est vraiment justement un clin d'œil,
04:09 justement ce que je vous ai dit tout à l'heure sur justement l'invisibilisation
04:14 que tout artiste qui veut justement créer en se référant à la France,
04:22 à son histoire, à son passé, à sa culture, à son patrimoine,
04:26 ben malheureusement on s'est rendu compte et c'est un fait qu'on est complètement invisibilisés
04:32 et donc on a voulu justement contrebalancer ça par ce clin d'œil comme ça,
04:37 d'où notre nom "Les Prohibés".
04:39 "Les Prohibés", "Prohibés", c'est ça ?
04:41 Donc ça c'est un terme que vous revendiquez ?
04:42 Tout à fait.
04:43 Ah, complètement.
04:44 Parfait.
04:45 Est-ce que, il y a, j'ai bien compris, Valentin Martel, Clémence Faker,
04:48 quels sont les autres membres de l'équipe ?
04:50 On m'a dit que vous êtes maintenant une centaine, un réseau d'une centaine d'artistes,
04:53 mais il y a quand même des gens qui dirigent l'ensemble.
04:55 Tout à fait, on est constitué un bureau, on est quatre dans le bureau.
04:59 Oui, on est quatre, donc il y a en fait une personne, Edouard,
05:04 qui elle s'occupe de toute la partie de notre future chaîne YouTube,
05:09 mais ça on en parlera plus tard.
05:12 On avait aussi François, qui est le secrétaire du collectif,
05:20 et qui lui justement s'occupe de toute la partie administrative.
05:24 François qui est un coutelier.
05:25 Qui est aussi coutelier.
05:26 C'est un coutelier et ancien avocat.
05:28 Comment on passe de coutelier à ancien avocat ?
05:30 Couteau dans le dos et couteau dans la fabriqué ensuite.
05:32 Vous voyez, ça il faudrait y demander, mais ce qu'il nous avait dit,
05:35 c'est que oui, il en avait marre de se mettre d'avocat,
05:39 et qu'il voulait justement se concentrer sur l'art manuel et sur l'artisanat.
05:43 Artisan coutelier.
05:44 Donc ça c'est ce qui représente la direction actuelle du collectif.
05:47 Et j'en reviens quand même à ma première question,
05:50 comment est né ce collectif ?
05:51 C'est-à-dire, j'arrive pas à saisir, on dit, bon ben voilà,
05:55 on a voulu réunir, etc.
05:57 Mais c'est pas né comme ça, je ne sais pas,
06:00 parce qu'on a échangé sur les réseaux sociaux, si c'est ça, c'est vraiment cela.
06:03 Ça a été une rencontre aussi, découvrir qu'on n'était pas seul,
06:06 et qu'on avait besoin notamment de se lier pour peser aussi dans le monde actuel.
06:13 Je pense qu'on connaît trop peu les artistes français,
06:17 et donc c'était l'idée aussi de révéler aux autres gens,
06:22 ces artistes qui sont ainsi invisibilisés, notamment sur les réseaux sociaux.
06:26 J'ai bien compris.
06:27 Alors le but est donc de fédérer, je cite,
06:29 des créateurs français talentueux et perpétuer l'art français.
06:32 Ça me va.
06:33 Mais la promotion du beau contre le wauquisme et la consécuture,
06:37 ça me va, je comprends.
06:39 Je comprends moins le refus, je cite encore, des œuvres contemporaines.
06:44 Tout n'est pas jeté dans l'art contemporain, si ?
06:47 Alors non, tout n'est pas jeté.
06:51 Nous ce qu'on dit juste, c'est,
06:55 quand en fait l'art se réfère à rien, à aucun passé,
07:01 à aucun béréférent justement.
07:04 Et c'est ce qui se passe, on a vraiment l'impression,
07:07 dans l'art contemporain actuel, qui est quand même assez nihiliste,
07:12 qui fait un peu fi de notre passé.
07:19 Ça c'est nous ce qu'on critique et ce qu'on a voulu contrebalancer.
07:23 Clémence, vous êtes dessinatrice, c'est-à-dire Dali, Mathieu.
07:27 C'est l'art contemporain ?
07:28 Après, en fait, en tant qu'artisan, il y a aussi la technique qui va derrière.
07:32 Alors on peut être autodidacte, mais on est quand même appuyé sur une technique
07:35 qui rend les choses belles.
07:37 À partir du moment où, à mon sens, il n'y a plus de technique,
07:39 où il n'y a plus de savoir, où il n'y a pas de transmission,
07:42 pour moi ce n'est pas forcément de l'art.
07:45 Alors quelles sont vos actions ?
07:46 Tout d'abord, vous l'avez dit dès le départ,
07:48 l'action elle est sur les réseaux sociaux, dorénavant.
07:51 Clémence, réseaux sociaux ?
07:53 Oui, on est principalement sur Instagram.
07:55 On a aussi un réseau Telegram, sur lequel on publie tous les jours.
08:00 Et on fait connaître chaque artiste, un artiste par jour quasiment.
08:04 Et puis quand on est à Bordeaux, on se déplace, on peut se déplacer,
08:07 et donc on va à tous les forums, les colloques, les universités d'été,
08:10 pour se faire connaître, c'est ça aussi le but de l'opération ?
08:12 C'est ça aussi, en fait, on est invité par différents événements.
08:19 Et donc là où on nous invite, on y va.
08:23 On y va avec 4-5 artistes qui veulent venir avec nous,
08:28 et puis on expose ce qu'ils font, ce qu'ils produisent.
08:34 Et vous avez des partenariats ou vous cherchez des partenariats ?
08:38 Ça c'est autre chose.
08:39 On n'a pas forcément de partenariat.
08:41 Nous ce qu'il faut vraiment savoir, c'est qu'on est vraiment apolitique,
08:46 on est vraiment affilié à aucun parti.
08:49 Mais rien ne nous empêche, si on est invité par des partis,
08:55 d'y aller pour vraiment exposer nos arts.
09:00 Mais on n'a pas forcément de partenariat pour l'instant.
09:04 Tout à fait, on est vraiment là pour servir l'art et l'artisanat.
09:07 Donc si on a l'occasion de pouvoir montrer ce que font nos artistes,
09:11 on est prêt à venir dans différents événements.
09:15 Et vous êtes né du NID, N-I-D ? C'est un incubateur ?
09:21 Non, on est né de nous-mêmes.
09:24 De vous-mêmes ? Aucun soutien particulier ?
09:26 Non, aucun soutien au début.
09:28 Au début.
09:29 Et ensuite ?
09:30 Et là, récemment, depuis mars, on a été incubé par l'Institut de Gliade et par le NID.
09:41 Bon, j'avais pas tout faux.
09:43 Vous avez fait le faux dans les délais.
09:45 Parfait. Parlons développement alors, parce qu'elle a des projets.
09:48 Vous souhaitez par exemple, j'ai vu, organiser votre propre festival prohibé,
09:52 le festival des prohibés. Ça va être quoi ça ?
09:56 C'est un rêve. C'est vraiment assez…
10:01 C'est pas encore. On va vraiment faire étape par étape.
10:06 Parce qu'en termes de logistique, c'est quand même assez lourd.
10:11 Mais oui, pourquoi pas.
10:14 Pourquoi pas, par exemple, l'été 2024, pourquoi pas,
10:18 faire une sorte de festival comme ça, avec nos artistes, chanteurs, musiciens,
10:26 qui feront toute la partie justement, festival.
10:31 Festival, festival.
10:32 Voilà, etc. Et puis, à côté, tous nos artisans qui pourraient exposer leur art.
10:39 Bon, donc ça, je prends rendez-vous pour l'été 2024.
10:42 Vous êtes là, à nous.
10:43 C'est… voilà, c'est…
10:44 Avec la même chaleur que dans ce studio.
10:45 Après, on peut même se souvenir qu'on est des artistes
10:47 et qu'on peut être un peu idéaliste aussi par un moment.
10:49 C'est très bien.
10:50 Donc, on espère 2024.
10:51 C'est très bien.
10:52 Mais on verra ce que l'avenir nous réserve.
10:53 Et d'ailleurs, TL, c'était un rêve, c'est devenu une réalité.
10:56 Création d'une chaîne YouTube et création d'un site Internet.
11:00 Ça aussi, c'est un projet plus simple à mener quand même,
11:02 donc plus concret et à court terme.
11:06 Tout à fait. On a lancé une cagnotte pour le site Internet.
11:10 Donc, la fin de la cagnotte, c'est bientôt.
11:12 C'est à la fin de cette semaine.
11:14 Dimanche.
11:15 Dimanche, ça sera la fin de la cagnotte officiellement.
11:17 Cette cagnotte, elle va nous permettre de lancer un site Internet
11:19 sur lequel tous les artistes pourront exposer ou vendre leurs fabrications.
11:24 On va reparler de la façon dont on peut vous aider.
11:26 J'allais dire, cet Internet avec vente de création artistique,
11:30 concrètement, c'est quoi ?
11:32 C'est une boutique ?
11:36 Plateforme de vente.
11:38 C'est ça.
11:39 Il y aurait en fait deux parties.
11:43 Une première partie sur chacun de nos artistes et artisans
11:48 aurait une page à lui sur laquelle il se présentera
11:54 ou il montrera ce qu'il fait avec des visuels, avec un texte de présentation.
12:01 Et une autre partie qui sera toute la partie e-commerce du site
12:09 où chacun des artistes mettra en vente soit des créations originelles
12:17 dont notre site aura des exclusivités
12:23 ou sinon des créations de lui qu'il mettra en vente.
12:27 Depuis le début, on dit artisan, artiste.
12:29 Tout ça est mélangé.
12:30 Quel est le critère ?
12:31 Parce que l'artisan n'est pas un artiste.
12:33 L'artiste n'est pas forcément toujours un artisan.
12:37 Vous m'avez dit un chanteur, quelqu'un qui fait des couteaux.
12:41 Comment vous définissez les choses ?
12:44 C'est tous ceux qui font du beau.
12:47 C'est très large.
12:48 En effet, c'est très large.
12:50 Après, comme je l'ai dit tout à l'heure,
12:52 dans la beauté, il y a aussi cette notion de savoir-faire.
12:55 Le plus souvent, un artiste est quelqu'un qui est plus souvent autodidacte
13:00 alors qu'un artisan, c'est quelqu'un qui va travailler des fois aussi en tant qu'autodidacte
13:05 mais qui va vraiment s'appuyer sur un savoir ou des matières
13:09 ou des choses comme ça qui le rendent artisan
13:13 et notamment parce qu'il vend des produits.
13:15 Il est artisan contrairement à l'artiste qui ne vend pas forcément sa production.
13:19 C'est pour ça que sur le site internet,
13:21 effectivement, ça sera à la fois une plateforme de vente
13:24 mais à la fois une galerie pour des gens qui n'auraient pas de quoi vendre
13:29 mais qui font des choses éphémères comme fleuristes
13:32 ou même tous les métiers de bouche ou des choses comme ça
13:35 qui n'ont pas réellement quelque chose à vendre directement au public.
13:41 Est-ce que vous êtes en train de me répondre ?
13:44 Je vais vous poser la question.
13:45 Est-ce que vous vous montrez exigeant quant à la qualité du travail proposé ?
13:48 Est-ce que vous exigerez une fabrication française ou une fabrication européenne ?
13:53 Une fabrication de A à Z française ou de A à Z européenne ?
13:57 Est-ce que vous avez déjà songé à cela ?
13:59 Tout à fait, on y a songé vingt ans.
14:01 Pour nous, c'est très important que les choses soient françaises.
14:03 C'est pour ça que le collectif est avant tout français.
14:06 Européen, pour l'instant, ce n'est pas notre but.
14:08 Pourquoi pas à l'avenir, ouvrir quand on sera déjà un peu plus formé
14:13 parce que c'est vrai qu'on n'a qu'un an et demi d'existence quasiment
14:15 mais pour l'instant, on se focalise vraiment sur tout ce qui est français.
14:18 Est-ce que l'on peut dire, Valentin, que toute votre politique mise en place,
14:24 de visibilité, si j'ai bien compris, de vos créateurs,
14:28 c'est en final une stratégie que je qualifierais d'influence patriote.
14:32 Est-ce que vous acceptez ce terme "influence patriote" ?
14:36 Je dirais plus "influence enracinée" française.
14:41 Oui, clairement, c'est pour vraiment faire rayonner les artistes et artisans français.
14:50 Donc oui, le terme "patriote" ne nous dérange pas forcément
14:57 mais on se définirait plus par un art français enraciné.
15:04 Clémence, la beauté va sauver la France, finalement ?
15:07 C'est ce que je disais tout à l'heure, on est très idéaliste.
15:10 On aimerait que la France soit sauvée par la beauté
15:13 mais après c'est à nous de nous en donner les moyens
15:15 et c'est par les artistes, j'imagine, qu'on pourra montrer le plus de choses belles aux français.
15:21 Donc c'est un beau collectif que ce collectif des Pro-Ib
15:24 et on voit tout au long de cet entretien que nous faisons
15:26 et c'est la première fois que vous intervenez à la télévision
15:28 et je vous en remercie, que vous avez un grand potentiel d'expansion,
15:33 un grand potentiel d'ambition et c'est tant mieux
15:36 mais pour vous développer vous faites appel alors à un mode de financement
15:40 qu'on connaît bien à TV Liberté, bien évidemment,
15:42 qui est celui de l'indépendance et la garantie de l'indépendance.
15:45 C'est le financement participatif, on appelait le don dans le temps
15:48 mais maintenant on dit financement participatif, c'est la même chose
15:50 mais c'est plus techno.
15:52 Concrètement, comment on peut vous aider, comment on est intéressé ?
15:55 Donc moi je suis ici artisan, qu'est-ce que je fais,
15:58 qu'est-ce que je peux faire pour vous aider, pour vous joindre ?
16:01 Et puis je souhaite aider votre développement du collectif, qu'est-ce que je fais ?
16:05 Voilà, vous avez la parole, je vous laisse les deux minutes montrant en main, une vie.
16:08 Donc si vous êtes artisan, il ne faut pas hésiter à nous contacter directement sur nos réseaux sociaux,
16:13 soit Telegram, soit Instagram.
16:14 On fait quoi, on tape quoi, les Pro eBay ?
16:16 On tape les Pro eBay, on nous trouve directement en général
16:18 et nous on est très accessible par message, etc.
16:21 Donc il n'y a pas de souci, on nous explique ce que vous faites,
16:24 quelles seraient vos ambitions, rentrer dans le collectif
16:28 ou simplement aussi être vu sur notre page.
16:31 Il faut savoir que toutes les personnes qu'on publie
16:33 ne sont pas forcément des adhérents au collectif.
16:35 On demande une cotisation aux artistes qui adhèrent au collectif.
16:38 30 euros par an ?
16:40 30 euros par an pour le moment, oui.
16:42 Ça va, ça va.
16:43 C'est quand même des artistes.
16:44 C'est bien.
16:45 Et ensuite, après avoir adhéré à l'association,
16:50 on met en relation tous nos artistes,
16:53 ils peuvent discuter ensemble, etc. sur différents formats.
16:57 Et vous avez ouvert une cagnotte, et alors pardonnez-moi de vous dire,
17:02 vous ne m'avez pas dit où elle était la cagnotte.
17:04 Vous êtes des artisans, des rêveurs, mais vous n'êtes pas des gens très réalistes.
17:08 Est-ce qu'on peut vous aider concrètement ?
17:10 On n'est pas très très bien sur ça.
17:12 Non, mais donc la cagnotte est sur le site LOSO,
17:17 qui est en fait une plateforme pour les associations.
17:21 On va mettre les références en bas de l'écran.
17:23 Donc en fait, la cagnotte a été faite dans le sens que
17:30 chaque don correspond à un palier,
17:34 qui lui-même correspond à une contrepartie artistique
17:38 d'un de nos artistes et artisans.
17:41 Par exemple, sur le don de 20 euros,
17:47 le donateur recevra aussi un dessin de Constance,
17:54 qui est dessinatrice dans le collectif.
17:56 Et donc nous, sur le don de 20 euros,
18:02 on paiera 10 euros à Constance,
18:06 pour qu'elle puisse créer et puis envoyer…
18:10 Et vivre le son et le vif de son travail, de sa passion.
18:13 Et puis voilà, parce que c'est important que nos artistes et artisans
18:17 puissent vivre et recevoir l'argent.
18:21 Et bien voilà, nous avons fait connaître à TV Liberté
18:24 cette initiative, belle initiative.
18:26 Il y a mille initiatives qui naissent partout en France.
18:29 Il faut les suivre et les accompagner
18:31 dans ces temps difficiles de décomposition.
18:33 Mais il y a des fleurs qui poussent, tout simplement.
18:35 Merci à vous. Merci d'être venu.
18:36 Merci, nous avons reçu.
18:39 [Musique]
18:42 Sous-titrage Société Radio-Canada

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