FC STREAM TEAM - Après un Euro raté, Didier Deschamps a vu Noël Le Graet fixer l'objectif du dernier carré s'il veut avoir la main sur son avenir. Dans le cas contraire, c'est le Président de la Fédération qui trancherait. Alors quelque soit le résultat des Bleus au Qatar, est-ce la der de Deschamps en EDF ? C'est la question que se posent nos journalistes Maxime Dupuis et Martin Mosnier.
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00:00 Allez, on va finir avec Didier Deschamps et les déclarations de Noël Le Gret.
00:03 Jeudi dans l'équipe, je vais vous les lire.
00:06 Si on va en demi-finale, c'est lui qui décide s'il reste.
00:09 Si on n'est pas dans le dernier carré, on discute dans cette hypothèse là.
00:12 C'est moi qui ai la main.
00:14 L'avenir de Didier Deschamps sera finalement en filigrane
00:18 de toute cette Coupe du Monde,
00:20 puisqu'il reste sur un euro raté dans les Grandes Lageurs,
00:24 une sortie en huitième de finale.
00:27 Il y a le spectre de Zinedine Zidane dont l'ombre est de plus en plus gigantesque
00:32 et dont on se dit que ça finira par arriver.
00:36 Didier Deschamps, ça fait dix ans qu'il est à la tête de l'équipe de France.
00:41 La question, elle est simple, Maxime.
00:43 Est-ce que c'est la derrière de Didier ?
00:45 Bonne question.
00:46 Naturellement, je dirais oui,
00:50 parce qu'il arrive au bout d'une histoire et j'ai l'impression finalement que,
00:55 là c'est mon sentiment, que n'importe lequel des résultats amène à la fin.
00:59 Moi, je partage à 100% cette analyse.
01:03 Un crash.
01:05 Déjà, pour moi, je l'ai dit juste après, devant le stade de Bucharest,
01:09 souviens-toi, on en a parlé, c'était un sujet.
01:11 Pour moi, la règle d'une sélection, les règles ont changé aujourd'hui,
01:14 on voit que des sélectionneurs qui restent plus longtemps,
01:16 c'est que si tu te plantes, c'est terminé.
01:19 Voilà, parce que c'est très difficile,
01:21 d'ailleurs, ça sera un des enjeux de cette Coupe du Monde,
01:22 de voir si Deschamps a vraiment repris complètement la main,
01:26 la main qu'il avait parfaitement jusqu'à l'Euro.
01:28 Et ce n'est pas une évidence.
01:29 Donc, s'il se crash, c'est certain, parce que déjà,
01:32 la pression, imaginez la pression populaire derrière Exidane,
01:35 qui attend, qui n'a pas de club, il n'en avait plus non plus,
01:38 il avait arrêté au bon moment aussi à l'Euro.
01:40 S'il fait une Coupe du Monde très acceptable pour un champion du Monde,
01:45 c'est-à-dire qu'aller faire une demi-finale,
01:47 on en reparlera parce que c'est vraiment le seuil dont a parlé Legret.
01:51 Je ne suis pas certain non plus, là, ça sera vraiment sur son envie,
01:54 comme Legret t'explique, et s'il gagne...
01:56 Non, mais là, il faut partir.
01:58 C'est-à-dire que là, le type aura fait quatre Coupes du Monde dans sa vie,
02:02 en tant que footballeur ou en tant que joueur,
02:04 et il en aurait gagné trois.
02:05 Non, mais là, on ne peut pas espérer beaucoup mieux.
02:07 Honnêtement, pour moi, là, je pars, je fais comme Aimé Jacquet,
02:10 mais 20 ans plus tôt, c'est-à-dire que j'ai 54 ans,
02:13 j'ai gagné deux Coupes du Monde en tant que sélectionneur,
02:15 je m'en vais parce que je n'irai pas plus haut.
02:17 Maintenant, de quoi a-t-il envie ?
02:20 En fait, on ne sait pas. Il ne peut pas le dire,
02:21 parce qu'aujourd'hui, c'est impossible de dire "je vais partir après".
02:24 C'est exactement ça.
02:24 On connaît les dégâts que ça fait sur une sélection de dire "je vais partir",
02:27 parce que ne serait-ce qu'inconsciemment,
02:28 on sait que le boss ne sera plus là et qu'on perd un peu de respect.
02:31 Pendant longtemps, il nous a dit, notamment à nous deux,
02:34 quand on allait l'interviewer, que sa vie de sélectionneur était une vie rêvée.
02:39 C'était le poste qu'il préférait parce que l'équipe de France,
02:41 parce que le rythme qu'il y avait autour et parce que les responsabilités,
02:44 voilà, c'est une formidable adrénaline d'être sélectionneur.
02:47 Or, après l'Euro, il a commencé parfois à être un peu taquin en disant
02:51 "ah ben j'ai le téléphone qui sonne pour retrouver les conférences de presse,
02:54 c'est peut-être des clubs qui m'appellent".
02:55 Voilà, je crois que je me demande si ce n'était pas un journaliste
02:58 qui avait un téléphone qui sonne et il avait taquiné là-dessus.
03:01 Donc, il avait laissé un peu la porte ouverte.
03:02 Mais là, il l'a ouverte même plus franchement que ça pour les clubs
03:06 où il s'était dit, où il l'a dit assez clairement qu'il pourrait retrouver une aventure en club.
03:10 Alors que jusque là, on estimait, on se disait
03:17 "ah ben, il y a un club qui s'appelle Le Monde,
03:19 c'est un club qui s'appelle Le Monde,
03:20 c'est un club qui s'appelle Le Monde,
03:21 c'est un club qui s'appelle Le Monde,
03:23 c'est un club qui s'appelle Le Monde,
03:24 c'est un club qui s'appelle Le Monde,
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03:57 c'est un club qui s'appelle Le Monde,
03:58 c'est un club qui s'appelle Le Monde,
03:59 c'est un club qui s'appelle Le Monde,
04:00 Donc j'ai l'impression que c'est la fin d'un cycle naturel qui est en train de prendre
04:07 forme sous nos yeux, même si Noël Legratte a dit "J'ai envie d'aller au bout de mon
04:10 monde", etc.
04:11 Mais de toute façon, tu as raison de dire qu'ils sont dans des postures aujourd'hui.
04:13 C'est-à-dire qu'on n'est pas obligé de croire ce qu'ils nous disent sur leur avenir
04:17 parce qu'effectivement, ils ne peuvent pas faire autrement.
04:21 Ils sont au seuil du plus grand rendez-vous de leur métier.
04:26 Donc effectivement, que Didier Vechan ne va pas dire "Je me pose des questions sur mon
04:30 avenir, je ne sais pas trop" ou alors "Oui, je vais partir quel que soit ce qui se passe".
04:36 C'est impossible, c'est impardonnable et ça ne fonctionne pas comme ça.
04:38 Donc pour moi, son avenir est clair même s'il ne le formulera jamais ainsi.
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